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4/5 (sur 363 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Zurich , le 08/07/1926
Mort(e) à : Scottsdale , le 24/08/2004
Biographie :

Elisabeth Kübler-Ross était une psychiatre et une psychologue américaine, pionnière de l'approche des soins palliatifs pour les personnes en fin de vie et de l'accompagnement aux mourants.

En 1942, pour faire des études de médecine, elle devient réceptionniste d'un ophtalmologue, elle s'occupe d'enfants devenant aveugles ; c'est avec eux qu'elle découvre les cinq phases du deuil. En 1945, avec les "Volontaires pour la paix", elle se rend en Suède, puis va en Pologne, au milieu d'une épidémie de typhoïde. Au camp de concentration nazi de Majdanek, elle découvre les papillons noirs dessinés par les enfants avant de mourir. Atteinte de typhoïde, elle rentre en Suisse. En 1949, elle passe l'équivalent du bac. Elle commence des études de médecine. Son compagnon, Emmanuel Ross, un juif du Bronx, lui apprend à faire des dissections de cadavre. Elle est reçue médecin à l'Université de Zürich en 1957 et va aux États-Unis. Après d'autres hôpitaux, elle se trouve à Denver et, devant faire un cours aux internes sur la mort, elle fait venir Linda, une leucémique de seize ans. Elle obtient son titre de psychiatre en 1963 à l'Université de Chicago. A Chicago, en 1965, elle suit une psychanalyse. Elle discute avec des mourants derrière un miroir sans tain.

La célébrité lui tombe dessus après un article dans la revue Life du 21 novembre 1969. Elle publie son premier livre en 1969 : "On Death and Dying" (Les derniers instants de la vie). L'Université se ligue contre elle. Avec son mari elle quitte Chicago. En 1972, elle fait des sorties hors du corps en suivant la méthode de Robert Monroe. Elle rencontre un ange, qu'elle nomme my ghost. Elle écrit la préface du livre de Raymond Moody "Life after life" (1975). L'hostilité des universités grandit. Elle s'installe à Escondido, au sud de la Californie. Elle organise des séminaires. Elle retourne en Virginie, elle se concentre sur les enfants qui vont mourir et elle découvre qu'ils le savent.
Après une dépression, elle va vivre en plein désert en Arizona. Elle meurt à 78 ans en compagnie de son fils Kenneth et de sa fille Barbara. Elle est incinérée.
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Bibliographie de Elisabeth Kübler-Ross   (17)Voir plus

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Citations et extraits (298) Voir plus Ajouter une citation
Elisabeth Kübler-Ross
L'expérience de la mort est presque identique à celle d'une naissance. C'est une naissance dans une autre existence.
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En réalité les gens heureux sont les moins égocentriques. Ils consacrent spontanément du temps au service d'autrui. Ils sont souvent plus aimables et pardonnent plus facilement que les gens malheureux, souvent égoïstes, tandis que le bonheur accroît notre capacité à donner.
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"L'opinion que les gens ont de vous est leur problème et non pas le vôtre. Il est très important de le savoir. Si vous avez bonne conscience et que vous faites votre travail avec amour, on vous crachera dessus, on vous rendra la vie difficile. Et dix ans plus tard on vous donnera dix-huit titres de docteur honoris causa pour le même travail. C'est ainsi qu'est ma vie maintenant."
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Elisabeth Kübler-Ross
Apprendre à voir la mort comme
un compagnon invisible, mais
amical dans le voyage de la vie.
Qui vous rappelle doucement de
ne pas remettre à demain ce que
vous voulez faire.
C'est apprendre à vivre sa vie
plutôt qu'à la traverser.
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Un jour, une dame très comme il faut est venue me voir après une conférence. Par très comme il faut, je veux dire : coiffure irréprochable, tenue vestimentaire impeccable... Voici son récit :
"J'ai participé à votre stage l'année dernière. En rentrant chez moi, mes seules pensées concernaient mon fils âgé de dix-huit ans. Chaque soir, lorsque je rentrais à la maison, je le trouvais assis sur la table de la cuisine, portant cet horrible T-shirt délavé qu'une de ses copines lui avait donné. J'avais toujours peur que mes voisins ne le voient avec cette horreur et pensent que j'étais pas capable d'habiller correctement mes enfants. Il restait là à traînailler avec ses amis. (Quand elle prononça le mot "amis", son visage se tordit de dégoût.) Chaque soir, je lui faisais des remarques, en commençant par "ce T-shirt". Bref, vous pouvez imaginer le genre de relation que j'entretenais avec mon fils...
Et puis, un jour, j'ai repensé à l'exercice sur la fin de vie que nous avions accompli pendant le stage. J'ai réalisé que la vie est un don qui n'est pas éternel. De même, les êtres qui me sont chers ne seront pas toujours là. Je me suis alors posé des questions essentielles. Si je mourrais demain, quelle vision aurais-je de ma vie ? Je me dirais que j'ai bien vécu, même si ma relation avec mon fils n'a pas été parfaite.
Ensuite, je me suis dit : "Si mon fils mourrait demain, aurais-je bien rempli mon devoir de mère ?"
J'ai pris conscience que j'éprouverais un énorme sentiment de perte et un profond conflit par rapport à notre relation. En déroulant cet horrible scénario dans mon esprit, j'imaginais son enterrement. Je n'aurais pas aimé qu'il soit enterré revêtu d'un costume, car ce n'est vraiment pas son genre. J'aurais aimé qu'il soit enterré avec ce satané T-shirt qu'il aimait tant.
C'est ainsi que je pourrais lui rendre hommage.
Quelque chose m'a alors frappée : j'étais prête, s'il venait à disparaître, à l'aimer pour ce qu'il avait été et pour ce qu'il avait lui-même aimé, mais je n'étais pas disposée à lui faire ce cadeau de son vivant. J'ai alors compris que ce T-shirt avait une énorme importance pour lui. Pour une raison que j'ignore, c'était son vêtement préféré. Ce soir-là, quand je suis rentrée, je lui ai dit qu'il pouvait porter ce T-shirt autant qu'il le souhaitait. Je lui ai dit que je l'aimais tel qu'il était. J'ai ressenti un formidable soulagement en me libérant de vouloir à tout prix décider pour lui et en me contentant de l'aimer tel qu'il est. Et maintenant que je ne cherche plus à ce qu'il soit parfait, je m'aperçois qu'il est tout à fait charmant comme ça"
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Il peut être pénible, par exemple, de reconnaître la négativité que l'on porte en soi, puis de retrouver un moyen de l'extérioriser. Il existe en chacun de nous un potentiel qui va de Gandhi à Hitler. Rares sont ceux qui acceptent l'idée d'être un Hilter potentiel. On ne peut même pas l'imaginer. Pourtant, nous avons tous en nous une part négative. Le contester est extrêmement dangereux. Quand quelqu'un nie complètement les aspects obscurs de son être et se prétend totalement incapable d'une mauvaise action, même en pensée, il faut vraiment s'inquiéter. Admettre son potentiel de négativité est en effet essentiel, car on peut ainsi l'assumer et s'en libérer. Au fur et à mesure que nous découvrons les vérités fondamentales de la vie, nous pouvons nous détacher de rôles qui masquaient une profonde insatisfaction. Cela ne signifie pas que nous soyons intrinsèquement mauvais, mais que nous portons un masque sans en avoir conscience. Si vous pensiez être une sorte de saint, il est temps de vous débarrasser de cette image et de redevenir vous-même, parce qu'une telle représentation idyllique de soi est tout simplement une imposture.
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dans la vie, on déçoit et on est déçu ;
Mais notre être authentique se situe au-dela de l'attaque ou de la
défense.
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Nous sommes tous confrontés à la perspective de la mort, mais pour les mourants, elle est une réalité presque tangible. Face à celle-ci, ils prennent davantage de risques, parce qu'ils n'ont plus rien à perdre. Ils disent qu'ils éprouvent un bonheur indicible quand ils comprennent qu'il n'y a rien à craindre. C'est la peur elle-même qui nous rend si malheureux, et non ce que nous redoutons. Elle se cache sous de nombreux déguisements-colère, protection, réclusion. Nous devons peu à peu transformer cette angoisse en sagesse, en accomplissant de petites choses qui la provoquent habituellement. Votre peur a d'autant plus de pouvoir sur vous que vous ne faites rien pour la surmonter. Apprenez à utiliser le pouvoir de l'amour et de la bonté pour la vaincre
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On dit que si ce que vous écrivez ne vous empêche pas de dormir, personne ne restera éveillé pour vous lire.

Page12
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La corrélation entre ce que nous craignons et ce qui nous arrive
effectivement est très faible.
Un des plus grands défis : surmonter ses craintes.
La vie nous offre d'innombrables opportunités et
il nous appartient de tirer profit du plus grand nombre d'entre elles.
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