Citations de Elvire Murail (267)
Moi, j’aime pas ma cousine Ludivine. Elle est persuadée que son nom c’est « Divine » seulement. Elle se prend pour la huitième merveille du monde. Tout ça parce qu’elle a les yeux verts et de longs cheveux blonds. Mais si on la regarde bien, on voit qu’elle a aussi un nez en pied de marmite et les épaules tombantes. Et pis, elle est petite pour ses neuf ans. Surtout à côté de moi.
J'adore cette série : Les Kinras Girls c trop bien :)
Je suis à Qui a peur des fantômes et je suis trop fan :)
Alors je suivrais la serie jusqu'au bout :)
Moi aussi, je collectionne des choses : des cartes postales, des savonnettes d’hôtel, des porte-clés... Mais surtout, je collectionne tout ce qui se rapporte aux loups. J'aime les loups. Dans l’ordre, j'aime papa et maman en premier, les loups juste après.
Heidi sortit pour s'occuper du dîner.
Belle-Manière sauta sur le canapé puis posa une patte sur les genoux de Melaine. Après une courte hésitation, la petite fille tenta une caresse.
Belle-Manière se coucha près d'elle. Mélaine sourit. Elle avait au moins une maie dans la maison.
La plupart des locataires voyaient d'un très mauvais oeil la présence de deux homosexuels parmi eux.
[...]
- On ne peut quand même pas laisser ce pauvre gars se faire écorcher vif sans bouger ! insistai-je quand je compris qu'ils ne tenaient pas à se mêler de cette histoire.
- Franchement, Tuncurry, les problèmes de ces deux pédales ne nous concernent absolument pas ! me répondit Sparks en haussant les épaules.
- Mais enfin ! m'écriai-je, si un homme battait sa femme jusqu'à lui fendre le crâne, vous vous dresseriez bien haut en exigeant justice ! Parce qu'il s'agit d'un homosexuel, vous considérez sans doute que ça fait partie de ses perversions !
- Mais il a lui-même refusé que tu lui portes secours !
- Il n'y a pas deux femmes sur cinq qui osent avouer qu'elles sont battues ou qui se plaignent. [...]
(p. 13-14)
- Qu’est-ce qu’on mange ? demanda Christopher.
- Du dindonneau, répond Hortense. Je vais allumer les fours.
- C’est quoi, du dindonneau ?
- Ben… C’est un genre de dindon. Une espère de poulet.
Christopher regarda les rôtis. Il enfonça un doigt dans la viande molle et fit « beurk ».
- Moi je veux une cuisse, dit Grégoire.
- Il n’y a pas de cuisse, expliqua Hortense. C’est préparé en rôti.
- Pourquoi ? demanda Jean-Yves.
- Il n’y a pas d’os, c’est plus pratique !
- Je n’aime que les cuisses dans le poulet, déclara Grégoire.
- J’en veux pas, dit Sophie. C’est trop bizarre, du poulet en rond.
[…]
- C’est pas grave si c’est mauvais, répondit Nicolas. On a l’habitude avec la cantine.
A la rentrée, notre maîtresse nous a prévenus qu’il fallait être gentils avec Enzo parce qu’il est fragile. Il a été opéré récemment. Il faut faire attention à ne pas lui passer nos microbes. Ça nous a bien filé la trouille. Du coup, on n’ose pas s’approcher d’Enzo.
- C’est à cause de sa maladie, qu’il a les yeux tristes ? demande Félix.
- Ben… Sans doute.
Félix est observateur. Il a raison. Enzo a les yeux tristes. C’est comme s’il n’y avait plus de lumière dedans.
Je glisse la carte postale sous mon pull. Je ne sais pas pourquoi j'ai envie de la garder. Mais c'est une habitude chez moi. Je garde des tas de trucs. Maman dit que ce sont des saletés. Pour elle, un caillou, c'est un caillou. Moi, je vois qu'il a la forme d'un croissant de lune.
Elle aurait voulu conserver pour toujours cette merveilleuse sensation dans son coeur. La certitude, la compréhension, la connaissance et la lumière. Et garder ce contact avec sa mère qu'elle savait être là, derrière la Porte.
- Tu ne peux pas comprendre, Paloma. Tu n'es pas une artiste, toi!
[Le psychiatre] - Vous ne voulez pas guérir ?
[ Lord Dunlevy] - Je vis très bien avec ma psychose. Pourquoi m'en séparer ?
- Avouez qu'elle ne facilite pas vos relations sociales.
- Oui, mais c'est pratique pour se débarrasser des imbéciles.
Camilia reconnut la fleur des papiers pliés en accordéon.
- Qu'est-ce que c'est comme fleur ? demanda-t-elle.
- Un coquelicot.
- Pourquoi ?
- Parce que c'est moi. Une fleur qui meurt quand on l'arrache à son champ de blé.
[...]
Si tu es ce coquelicot, tu n'es pas seulement une fleur prête à mourir. Tu es la beauté, l'éclat rouge, la délicatesse, a tendresse et tu fleuris dans u champ qui nourrit. Le coquelicot n'est pas une fleur solitaire il aime la compagnie. Et c'et pour ça qu'n l'aime en retour.
[...]
- Je veux qu'on m'aime !
- Non !
- Je veux aimer comme le coquelicot aime son champ de blé !
"_Tu es hôtesse de l'air ?
_Non, je suis explorateur.
J'ouvre de grands yeux. Un explorateur, c'est un type mal rasé avec un short ver kaki ou alors un manteau en peau d'ours blanc. En tout cas, c'est sûrement pas une fille maquillée comme dans Dynastie."
Je fais ma tête de martyre que l'on jette aux lions. si on obéit avec le sourire, les parents s'habituent très vite à vous donner des corvées. (page 26)
las ou il y a du malheur le bonheur arrivera
Malgré son intelligence, Sambuc n'avait pas compris. La passion, sans doute, l'avait rendu aveugle. Car, pour cette femme, le seul vrai trésor ne pouvait être qu'un livre.
Tient, dit Brigitte. C'est pour toi. Enfin, c'est à toi, plutôt... Écoute, il ne faut le dire à personne parce que j'aurais des ennuis... Mais... je l'ai pris sur... sur le cadavre de ta grand-mère. C'est interdit de voler, surtout les morts. Mais ce n'est pas du vol, tu vois... parce que je pense que ça te revient. Je l'ai pris... parce que je crains que... d'autre ne le prennent au lieu de te le donner. Mélaine regarda dans sa main. C'était un pendentif en or au bout d'une chaîne.
sur la liste du vocabulaire mullee mullee, inscrivit : avoir des amies , c'est riche.
Mais les racistes ne posent jamais les bonnes questions.
La mémoire visuelle, élimine les détails sans importance, sublime la sensualité.