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Critiques de Emilia Hart (147)
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La maison aux sortilèges

Pour son premier roman , Emilia Hart nous présente trois destins de femmes de la même famille Weyward et sortant de l'ordinaire .

C'est aussi le nom de la petite maison dans laquelle elles auront vécues une partie de leur vie.



En 2019, Kate quitte un mari violent et possessif pour aller se réfugier dans la maison que sa grand-tante Violett lui a léguée.



On va suivre Violett à l'âge de 15 ans en 1942 lorsqu'elle habite avec son père et son frère le manoir voisin .

Elle est toujours à la recherche d'informations sur sa mère décédée quand elle était petite et dont la vie est entourée de secrets .

Son père accueille un cousin soldat et l'arrivée de celui-ci va marquer un tournant dramatique pour l'avenir de Violett et de son frère.



En 1619 a lieu le procès d'Altha accusée de sorcellerie. Cette jeune femme habite Weyward et est une guérisseuse comme sa mère.



Le lien de ces jeunes femmes avec la nature est particulièrement fort avec un rapport étroit avec les corneilles dont les interactions viennent changer le cours du destin.



J'ai été peu enthousiaste , même si la lecture est aisée et l'envie de découvrir leur devenir bien présente mais justement, il y a eu peu de suspens à mon goût , on devine aisément les liens entre elles et la suite des événements .

Pas de coup de tonnerre à l'horizon.



Ce qui m'a en plus gêné , est le rapport avec une certaine magie alors que les mésaventures de Violett et de Kate sont malheureusement communes sans besoin de faire intervenir des éléments surnaturels et traversent les années .



L'accusation de sorcellerie au 17 eme siècle était fréquente dès que ces guérisseuses empiétaient sur le domaine médical bien peu évolué à l'époque et du fait d'un certain pouvoir du à leurs connaissances , à leur liberté et leur intelligence.

Leurs actes étaient facilement l'objet de peur et la cible des incompréhensions devant des phénomènes naturels.



L'autre reproche est de classer un peu vite tous les hommes dans la même catégorie de violence, de domination et de prédation , seul le jeune Graham, frère de Violett en réchappe mais il est décrit comme un être assez effacé et peureux ...

Dommage !
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La maison aux sortilèges

Un livre qui ne m’a pas attiré par sa couverture, elle ferait plutôt frissonner, mais le titre, je me suis dit il doit y avoir quelques sorcières cachées, je ne me suis pas trompée.



« Les sœurs du destin se tenant par la main, parcourant les terres et les mers, ainsi tournent, tournent, trois fois pour le tien, trois fois pour le mien, et trois fois encore pour faire neuf. Paix ! Le charme est accompli. » Macbeth, I, 3, Shakespeare.



1619

« Dix jours qu’ils me retiennent ici. Dix jours, avec la pestilence de ma propre chair pour seule compagnie. Pas un rat ne m’a gratifiée de sa présence. Il n’y avait rien pour les attirer ; on ne m’a apporté aucune nourriture. Rien que de la bière. » Altha Weyward, accusée d’avoir tué un homme, est emmenée au tribunal, où elle doit essayer de se défendre contre des juges partiaux, des villageois qu’elle a soigné avec ses plantes, qui veulent à tout prix la pendre pour sorcellerie. « Je voulais être inhumée. Si je devais quitter cette vie, je voulais vivre la suivante dans la terre, nourrir les vers de terre, les racines des arbres, comme ma mère et sa mère avant elle. »



1942

Violet, jalousait son frère, il avait le droit d’étudier des choses passionnantes, comme les sciences, le latin, sans parler de ce fameux Pythagore, pendant ce temps, elle devait se contenter de planter des aiguilles dans un tissu. Interdiction de sortir du domaine, même pas jusqu’au village. Elle n’avait aucun souvenir de sa mère, à part un mystérieux médaillon, aucune question n’était admise, les domestiques répondaient par des faux-fuyants. Il n’y avait qu’un endroit où elle était heureuse.



Le moment où, « Elle avait atteint son arbre préféré : un hêtre argenté qui avait selon Dinsdale, le jardinier, plusieurs centaines d’années. Violet l’entendait bourdonner de vie dans son dos : les charançons en quête de sa sève fraîche, les coccinelles tremblant sur ses feuilles, les demoiselles, les papillons et les petits oiseaux voletant entre ses branches. Violet tendit une main et une demoiselle vint se poser sur sa paume, ses ailes scintillant au soleil. Une chaleur dorée se diffusa en elle. »



« Bientôt, elle prit assez de hauteur pour embrasser du regard la totalité du manoir, Orton Hall, lequel, avec ses nombreuses annexes lui évoquait une araignée majestueuse, accrochée à flanc de coteau. Plus haut encore, elle pourrait voir le village, Crows Beck, au-delà des collines. C’était magnifique. Et pourtant ce spectacle la rendait triste. Elle avait l’impression de contempler une prison. Une belle prison verte, où l’on trouvait des chants d’oiseaux, des demoiselles et un ruisseau aux eaux ambrées, mais une prison malgré tout. »



2019

Kate, tremble de peur, en entendant la clé de Simon, dans la serrure, elle essaie de se rassurer, mais pressent ce qui va se passer. Les questions, les coups, il la retient prisonnière, à sa merci. Ce jour-là, profitant de son départ, un déclic, depuis un moment elle prévoyait son évasion…, mais il lui fallait du courage. Un héritage, sous la forme d’une petite maison délabrée, la libère et elle s’en va, la peur au ventre. Sur le GPS, elle saisit l’adresse de sa grand-tante : Weyward, Crows Beck. Comté de Cumbria.



Arrivée chez elle, « Elle prend une inspiration puis franchit le seuil. L’entrée est étroite et basse de plafond. Chacun de ses pas soulève un nuage de poussière, comme autant de salutations. Les murs sont recouverts d’un papier peint vert pâle, qui disparait presque entièrement sous des dessins encadrés d’insectes et d’animaux. Kate frémit en passant devant une image particulièrement réaliste d’un frelon géant. Sa grand-tante était entomologiste. »



Trois époques différentes, trois femmes courageuses, malmenées par la gent masculine. Fières, fortes, reliées par les animaux, les insectes et la nature. J’ai passé un super moment. Trois histoires bouleversantes. L’atmosphère est oppressante, intrigante. On ne peut pas rester insensible à leurs vécus.



Trois femmes extraordinaires séparées par quatre siècles. La maison aux sortilèges de Emilia Hart, un roman captivant sur la puissance des femmes et le pouvoir de la nature.











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La maison aux sortilèges

On m’avait conseillé La maison des sortilèges après avoir lu Gothikana… Si vous êtes dans le même cas que moi… Eh bien, c’était un très mauvais conseil ! XD On n’y retrouve absolument rien de commun. Une petite déception donc après ce constat qui s’est prolongée malheureusement au fil de ma lecture.



La maison des sortilèges reste une histoire intéressante, j’entends bien. Nous suivons trois femmes de la même famille qui possèdent un don. Difficile de les cataloguer de sorcières cependant. Elles ont un lien très étroit avec le vivant et elles se servent de leurs connaissances souvent pour soigner les autres. Pour moi, c’est une sorte de résonnance, de femmes pouvant entendre ce qui nous entoure et se montrer humble face à la nature. Un choix captivant sans aucun doute.



Le problème, pour moi, c’est que Altha, Violet et Kate m’ont semblé être des victimes durant une grande partie de leurs vies. Et une très grande partie des hommes qu’elles croisent sont des monstres (mettre tout le monde dans le même panier… je ne suis pas fan, et il y a trop de redondances avec les trois histoires). Bien que cela reflète et l’époque, et la dure réalité des femmes, je m’attendais à quelque chose de plus combatif. Les deux premières parties sont difficiles à lire car on y voit toute la souffrance de ces trois femmes. Et j’ai eu l’impression que rien ne pouvait les sauver malgré leurs pouvoirs. Le manque d’action fait aussi qu’il est difficile de trouver un bon rythme de lecture. J’aurais aussi aimé que la partie surnaturelle soit plus prégnante, car au final, j’ai plus eu l’impression que c’était un outil à ce récit féministe plutôt qu’une histoire de « sorcières ».



Je n’ai pas été insensible à Altha, Violet et Kate, bien au contraire, et pourtant, j’ai eu du mal à m’attacher à elles. Emilia Hart choisit de leur donner chacune à leur tour la parole, bien que le style de narration soit différent pour deux d’entre elles (choix un peu étrange), et c’était une très bonne chose, plutôt que l’une d’entre elles ne lisent un récit du passé. Mais malgré cela, il n’y a pas eu d’étincelles. Je pense que ce côté « victime » ressort beaucoup trop, ainsi que durant les deux tiers quasiment ce manque de combattivité.



Heureusement, la troisième partie change un peu la donne. Il y a ce déclic. Cette force qui manquait un peu, cette prise en main du destin. Et j’en suis un peu triste, mais Graham, le petit frère de Violet, est le personnage que j’ai le plus apprécié… Pour un livre essayant de mettre en avant une lignée de femmes exceptionnelles… c’est un peu un raté pour moi… Mais je ne sais pas… Il a su montrer de nombreuses qualités que j’aurais aimé voir chez nos héroïnes. Au moins, l’un des hommes de La maison des sortilèges aura su se montrer à la hauteur.



Une fresque intéressante, cela ne fait aucun doute, mais j’aurais aimé quelque chose de plus palpitant, de plus vibrant pour y croire vraiment. Il manquait un brin de hargne, et peut-être ce côté sauvage qui aurait été de pair avec le pouvoir des femmes de la lignée, même si j’en conviens, certaines époques ne s’y prêtaient pas forcément.

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La maison aux sortilèges

1619 Altha est une jeune guérisseuse qui vit à l’orée du village dans sa petite masure appelée Weyward. Accusée de sorcellerie, elle livre, depuis sa cellule, un témoignage bouleversant sur la condition féminine de l’époque.

1942 Violet est une jeune fille de la bourgeoisie qui vit sous la coupe d’un père autoritaire. A la recherche d’informations sur sa mère décédée, dont les circonstances de la mort restent évasives, Violet va peu à peu lever le voile sur ses origines et sur le destin tragique de la famille Weyward

2019 Kate décide de fuir son compagnon dominateur et possessif. Elle s’installe loin de la ville, dans la petite maison Weyward, que sa tante Violet lui a légué à sa mort.



Un récit émouvant sur le destin de trois femmes sur trois siècles différents.

Ces trois voix résonnent des souffrances que la domination masculine leur a imposé.

En nous immergeant dans la vie quotidienne de ces femmes fortes mais empêchées, l’autrice brosse le portrait, sans complaisance, de notre société actuelle et passée.

On notera toutefois que, à l’exception d’un ou deux personnages, les hommes ont tous un rôle négatif dans cette histoire. C’est le seul reproche que je ferai, un peu plus de nuances aurait été nécessaire pour accréditer le propos.

J’ai beaucoup aimé le rythme du récit. L’alternance de temporalité rend le mystère Weyward fascinant et la lecture addictive. On veut savoir le secret de cette famille. Et quel secret !

La touche de fantastique et la complicité avec une nature bienveillante et complice donne un côté très poétique à cette histoire de femmes en quête de liberté.

J’ai beaucoup aimé.
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La maison aux sortilèges

La maison aux sortilèges porte le nom de Weyward. C’est celui d’une lignée de femmes, qui se chuchotent de mère en fille les secrets de la nature, ces remèdes, ces mystères, ces mots magiques. Et ce sont trois d’entre elles qui à leur tour vont nous murmurer leur histoire… leur vérité…



Emilia Hart signe avec La maison aux sortilèges un premier roman envoûtant. Nous sommes totalement plongé dans l’univers de l’auteur, au cœur d’une histoire de femmes, de combats et de courage.



Crows Beck est situé en Angleterre, à quelques heures de Londres. On y croise tour à tour Altha, qui en 1619 est accusée de sorcellerie, Violet, qui en 1942 est coupée du monde par son père et Kate, qui en 2019 fuit un conjoint violent et un passé trop lourd à porter.



Les unes et les autres n’ont pas conscience de leur don, de la magie qui les anime, de la nature qui les porte et les soutient. C’est le lien qui les unit qui doucement leur ouvre les yeux. La lignée des filles Weyward porte le monde sauvage en elles, et c’est grâce à lui que chacune va mener son combat.



La maison aux sortilèges dresse le portrait de femmes courageuses, unies dans l’adversité et une histoire de famille par-delà les siècles. Il y a comme un petit quelque chose qui frémit sous la peau, quelque chose qui résonne à l’intérieur, qui fait sourire l’âme… Oui, il y a de la magie dans ses pages, et elle fait du bien…
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La maison aux sortilèges

2019. Kate s’en va. Elle fuit son compagnon violent, toxique et intrusif. Comme il espionne ses faits et gestes, elle a préparé son départ. Pour le moment où elle sera prête. Celui-ci est arrivé. Une phrase de son conjoint l’a alertée et a produit un déclic. Simon ne sait pas qu’elle a hérité une maison délabrée de sa grand-tante. Elle s’y réfugie et démarre une nouvelle vie. Elle découvre alors que la bâtisse regorge de secrets. Elle en est la détentrice et l’héritière : c’est elle-même qu’elle découvre sur le chemin de la vérité et du passé.



1942. A seize ans, Violet n’a jamais quitté l’enceinte du manoir familial. Elle ne connaît pas le village : son père la tient enfermée. Elle saisit que sa sévérité est liée à sa mère, décédée quand elle était bébé. D’elle, elle ne possède qu’un médaillon et une inscription sur le mur de sa chambre. Personne ne veut répondre à ses questions sur celle qui l’a enfantée, mais des phrases sibyllines lui montrent que son hérédité inquiète.



1619. Depuis dix jours, Altha est emprisonnée. Accusée de sorcellerie, elle attend son procès. Nombreux sont les villageois à avoir fait appel à son savoir, nombreux sont ceux à la dénoncer. Son don des plantes et des animaux est transmis de mère en fille.



Trois temporalités, trois femmes victimes de la domination des hommes et de l’injustice, trois histoires reliées par le même pouvoir : celui de la nature, dépeignent la condition féminine à travers les époques. Kate, Violet et Altha subissent la cruauté humaine, cependant une flamme brûle en elles. Elles se battent, elles ne plient pas, malgré l’emprise qui les entrave. Leur don les accable encore plus, mais il est seul à pouvoir les sauver. J’ai été captivée par ces trois héroïnes. J’ai été surprise de les aimer autant les unes que les autres. Chaque destin est différent, cependant, le fil qui les relie se dévoile au fil des chapitres et s’épaissit, révélant sa force. Une touche de magie, en lien avec les animaux et les insectes, colore le texte. Elle est si crédible, que l’on peut se demander si elle n’est pas la réalité ; elle est merveilleuse. J’ai eu un coup de cœur pour La Maison aux sortilèges et pour ces trois femmes courageuses.


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La maison aux sortilèges

Trois époques, trois femmes. des femmes d'une même lignée, celle des Weyward, des femmes baptisées ainsi parce qu'elles refusent de se soumettre aux hommes et vivent un lien intime avec la nature, accompagnée chacune par une corneille. Elles sont maltraitées par les hommes, déconsidérées, enfermées par ce qu'elles font peur, oui elles cultivent un don qui leur a été donné, celui de guérir, mais hier comme aujourd'hui il est impensable de soigner l'être humain avec la nature, n'est ce pas ?

Avec force, elles vont gagner leur liberté d'être. Être celles qu'elles sont véritablement.

Ce roman est d 'une puissance remarquable ! Cette histoire dans laquelle la femme ose défier le conventionnel m'a totalement transportée. Cette lecture offre l'espoir a tous ceux qui ressentent d'autres chemins possibles.
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La maison aux sortilèges

De nos jours, en Angleterre, Kate est mariée avec Simon, un homme violent et possessif. Elle décide de fuir et de se réfugier dans la maison que lui a léguée sa grand-tante Violet. Là-bas, elle va tenter de se reconstruire et elle va découvrir des secrets de famille bien cachés jusqu'à présent. En effet, sa grand-tante avait été chassée de la maison familiale après être tombée enceinte de Frederick, son cousin, qui avait abusé d'elle. Mais Violet portait un don magique puisqu'elle savait communiquer avec les animaux et soigner avec les plantes. D'ailleurs, leur ancêtre, en 1619, Altha Weyward, avait été accusée d'avoir tué un fermier grâce à la sorcellerie et elle échappa à la pendaison de peu.



J'ai passé un excellent moment avec ce roman que j'ai trouvé vraiment captivant et original par sa construction, alternant les chapitres consacrés à chaque personnage principal féminin et par le thème abordé d'une famille de sorcières. Je me suis attachée à ces trois femmes aux destins différents mais pourtant reliés par un point commun, le don de communiquer avec la nature et les animaux.

J'ai été touchée par Altha accusée d'actes de sorcellerie, j'ai déjà lu plusieurs livres sur ce thème. J'ai trouvé l'expulsion de Violet hors de chez elle totalement injuste et son père n'a pas suscité chez moi la moindre sympathie. Quant à Simon, le mari de Kate, c'est tout simplement un pervers narcissique odieux et violent.

La nature tient une très grande place dans le roman et elle est montrée comme protectrice et salvatrice pour nos trois personnages féminins.

Il y a une certaine tension dans le livre, certains passages sont palpitants, on tremble pour les personnages.

C'est le premier roman de cette auteur britannique mais je serai ravie de lire d'autres livres si elle continue d'écrire.
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La maison aux sortilèges

1619 : Altha est accusée de sorcellerie : sera-t-elle pendue, comme tant d'autres femmes guérisseuses à cette époque ?

1942 : Violet évolue dans le confort du manoir familial et dans l'incertitude du passé comme de l'avenir. Tant de mystères entourent la mort de sa mère, et l'attitude de son père assombrit le tableau...

2019 (?) : Kate n'a d'autre choix que de fuir son compagnon pour se protéger. Elle se réfugie dans la bicoque dont elle a hérité à la mort de sa grand-tante, Violet...



Je me suis rapidement attachée aux trois femmes, évoluant dans trois époques ô combien différentes ! Le suspens reste longtemps assez opaque quant aux liens qui les unissent. Même si des fils rouges les relient plus ou moins subtilement (corneille, araignée, lettre et lettres, broche...), il faut plusieurs pages pour apprendre et comprendre les tenants et aboutissants de leurs histoires personnelles. Chacune est confrontée à la violence du monde et, en particulier, à celle des hommes vis-à-vis des femmes. Toutes trois doivent trouver leur armes, puiser dans leurs ressources profondes, acquérir le courage nécessaire pour se défendre. Toutes trois subissent l'absence paternelle : le père de Kate est mort sous ses yeux lorsqu'elle était enfant ; celui de Violet la malmène depuis son veuvage ; celui d'Altha est tout simplement inexistant. Toutes trois sont confrontées aux difficultés de la maternité : les mères sont omniprésentes dans ce roman, même lorsqu'elles brillent par leurs absences... Et enfin, toutes trois nourrissent un rapport particulier avec la nature : animaux et végétaux leurs viennent en aide pour peu qu'elles cherchent à les apprivoiser.



Le style d'Emilia Hart est plutôt agréable malgré quelques faiblesses. Elle change imperceptiblement de ton en fonction de l'époque et du personnage à l'oeuvre : les récits des trois femmes sont relatées en alternance. Seule Altha se confie à la première personne, alors qu'une narratrice narre les histoires de Violet et Kate. Malgré un démarrage un peu long, j'ai aimé le rythme de l'ensemble, qui s'accélère dangereusement dans les cent dernières pages.

En revanche, j'ai malheureusement quelques griefs de taille qui amenuisent mon plaisir de lecture... Les quelques faiblesses d'écriture tout d'abord : les répétitions sont-elles liées à l'autrice ou à la traduction ? Ensuite, quelques incohérences dans les liens entre les histoires des trois femmes (par exemple la broche que Frederick n'a jamais vue...). Ajoutons à cela un aspect un peu trop manichéen à mon goût (les hommes VS les femmes, les pères VS les mères), un peu amoindri par le frère de Violet et le père de Kate. Enfin, il m'a semblé que le thème de la sorcellerie était abordé de façon un peu floue, au même titre que les époques traversée (1619 et 1942), par manque de recherche ou de documentation. Il m'a donc manqué cette part d'immersion que j'aime trouver dans les romans partiellement "historiques".

Dernier point : je trouve l'illustration de couverture absolument parfaite - la corneille faisant partie des nombreux fils rouges qui unissent les trois femmes - contrairement au titre choisi en français : le titre original "Weyward" était plus approprié, me semble-t-il...
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La maison aux sortilèges

L’histoire se déroule dans trois temporalités différentes, où nous suivons trois femmes de la même famille, les Weyward, liées par un destin commun. Il y a Altha, qui vit au XVIIème siècle, jugée pour sorcellerie, elle risque la pendaison. Il y a Kate, qui vit de nos jours, qui fuit un homme violent et se réfugie dans une maison délabrée, lègue de sa grande-tante Violet qu’elle n’a que peu connue. Cette dernière vit à une époque où les femmes sont souvent dénigrées par les hommes et doivent se satisfaire d’une condition secondaire. Elles ne se connaissent pas, ou très peu, mais de nombreux points communs les animent : courage, témérité, puissance et… une petite dose de magie.



Au-delà du récit à proprement parler, l’écriture de Emilia Hart recèle une dose de poésie et de magie tout à fait envoûtante. Je me suis laissé bercer par sa douce prose, naviguant au grès des époques et des femmes. L’alternance des chapitres et des points de vue s’imbrique parfaitement au récit ; on peut être un petit peu perdu au début, mais les pièces du puzzle s’assemblent rapidement dans notre esprit pour former une histoire complète fascinante. Et pour celles et ceux qui seraient frileux à l’idée de lire un roman qui traite de magie, soyez rassurés : cet aspect-là n’est que secondaire, agrémenté par petites touches, il se fond parfaitement dans le récit global. Point de sorcière sur un balais volant ou de formules magiques incantées autour d’un feu : ici, ce n’est que recettes de grands-mères pour soigner des maladies à l’aide de plantes… et une petite dose supplémentaire de fantastique, que je vous laisserai découvrir.



L’histoire n’est pas juste belle, elle a une intention moralisante vis-à-vis des femmes et de leur force psychique. L’auteure nous invite à nous pencher sur la condition féminine au fil des siècles, depuis le XVIIème avec Altha, où les femmes étaient diabolisées, jusqu’à nos jours avec Kate, où elles sont nombreuses à subir des violences conjugales et une emprise psychique dont elles ne peuvent aisément se dépêtrer. Bien que la perception de la femme évolue avec le temps, on se rend compte que la femme n’est toujours pas l’égale de l’homme et reste très souvent délaissée ou soumise au sexe opposé.



La maison aux sortilèges est le premier roman de Emilia Hart, mais j'espère que l'auteure en écrire d'autres du même acabit dans l'avenir : poétique, envoûtant, elle nous offre un voyage fascinant à travers les ans et la force des femmes. Je recommande !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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La maison aux sortilèges

Challenge plumes féminines 2024 – n°45



J’ai trouvé par hasard ce roman sur youtube, la couverture m’a interpellé. Je n’ai pas hésité longtemps avant de l’écouter sans en avoir relu le résumé.



Nous alternons notre écoute entre trois narratrices à trois époques différentes dont la plus ancienne dans le temps semble être l’ancêtre des deux autres. Du coup, nous les découvrons dans leur vie de tous les jours et avec les restrictions imposées par leur famille. Pour quelle raison ? Que cache leur lien de famille ? L’histoire finit par devenir longue car à part le procès d’Altha et la grossesse de Kate, il ne se passe pas grand-chose de palpitant. J’ai souvent eu l’esprit à autre chose tant il se passait de moins en moins d’évènements. C’est bien dommage car le début m’intriguait avec cette histoire de famille sur trois générations… J’ai été un peu déçue par la fin. La boucle est bouclée, certes… Au final, il n’y a eu que le début d’intéressant avec la découverte des 3 femmes et de leurs époques respectives. Mis à part ça, leurs histoires sont plates car peu d’évènements marquants sur l’ensemble du roman. Dans le genre saga familiale, je préfère quand même Theresa Revay et ses histoires. En fait, pour celui-ci, à part la tradition familiale de ces femmes entre guérisseuses et amies des bêtes, les villageois et leur propre famille ont peur d’elles. L’histoire suit leur vie entre passé, présent et mémoires. Heureusement, chaque chapitre est dédié à l’une d’entre elle, c’est un peu plus facile de s’y retrouver. Malgré tout, je finissais par trouver le temps long en leur compagnie. L’histoire n’est finalement pas si transcendante que ça même si c’est bien écrit pour un premier roman.



Comme vous l’aurez compris, ce roman a été une bonne lecture mais sans plus, il sera vite oublié. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je pisterai ses prochains écrits au cas où les histoires s’améliorent.



Sur ce, bonnes lectures à vous ;-)
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La maison aux sortilèges

J'ai bien aimé cette lecture,j'ai tout d'abord flashé sur cette couverture dès la parution de celui-ci avec cette corneille et puis forcément ce thème de la sorcellerie et de ces trois femmes que nous suivons à des périodes différentes ont fait le reste pour me convaincre de lire ce récit.



En 1619 nous suivons Altha je dois avouer que c'est la partie que j'ai le plus aimé lire car cette femme doit se battre contre les hommes, son mari étant décédé en sortant les vaches et elle va devoir se défendre au cours d'un procès, or durant cette période, la plupart des procès se termine plutôt mal pour les femmes.



Nous suivons également Kate en 2019, c'est la seconde femme que j'ai préféré suivre, en effet celle-ci subit la violence de son mari et va fuir pour pouvoir vivre sa vie sans celui-ci, mais cela ne va pas se passer vraiment comme prévu.



Et la dernière femme que nous suivons est Violet sur la période de l'année 1942 qui vient d'un milieu plutôt aisé mais qui souffre de l'absence de sa mère décédée.



Si j'ai aimé suivre ces femmes et la plume de l'auteur, je m'attendais cependant à un récit bien plus marquant et impactant mais cela ne sera pas le cas pour moi en tout cas.
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La maison aux sortilèges

Lecture audio



Trois femmes, trois époques mais un point commun... La relation qu'elles entretiennent avec la nature, les insectes et les oiseaux. Même si les temps changent les trois existences vont être confrontées à la violence, les préjugés mais elles possèdent un pouvoir transmis à travers les années.



Une lecture audio plaisante même si parfois les changements de narratrices m'ont un peu perdue si mon esprit vagabondait ailleurs mais que j'avais beaucoup de plaisir à retrouver et à découvrir leur devenir.



Un roman féminin naviguant entre la domination des hommes mais également le pouvoir des femmes et des ressources qu'elles puisent dans leur savoir et dans la transmission.
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La maison aux sortilèges

J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce titre. La maison aux sortilèges est le genre de roman qui vous reste longtemps en tête. A trois époques différentes, le lecteur va faire la connaissance de trois femmes.



En 1619, Altha est accusée de sorcellerie. Son procès est joué d’avance. On l’accuse d’avoir tué un homme en lui jetant un sort. En 1942, Violet vit dans un immense manoir avec son frère et son père. Elle n’a pas le droit de sortir de la propriété et est élevée dans l’ignorance du monde la plus totale. En 2019, Kate fuit un mari violent et se réfugie dans une petite maison qu’elle a hérité de sa grand-tante.



Ces trois histoires de femmes alternent de chapitre en chapitre. J’ai suivi avec passion le procès d’Altha. Parce qu’elle est une femme et qu’elle vit seule, sa différence fait sa condamnation. Une femme ne peut pas vivre sans un homme à ses côtés. Elle est donc une sorcière. L’histoire de Violet m’a particulièrement émue. Cette jeune fille de 16 ans est d’une délicatesse intense. Son père l’élève dans l’ignorance des règles, de la sexualité. Violet est purement innocente et elle va en payer le prix. Les chapitres qui lui sont consacrés sont glaçants. C’est ceux que j’ai préféré parce qu’ils s’insèrent dans une atmosphère gothique, pleine de mystères. Quant à Kate, j’ai admiré son courage: tout quitter pour fuir et se reconstruire.



Ce roman raconte la transmission, les violences faites aux femmes, le refus par la société patriarcale qu’elles vivent leur vie comme elles l’entendent. Elles sont toutes contrôlées par des hommes, pour des hommes. Certains passages sont violents (scènes de viol notamment). On y parle de féminité, de rapport à la nature et au corps. L’écriture d’Emilia Hart m’a transportée. J’ai aimé chacune de ces femmes et je les ai quittées avec regret.



La maison aux sortilèges est un magnifique roman qui s’ajoute à ma pile de coups de cœur.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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La maison aux sortilèges

Un premier roman surprenant et maîtrisé, qui m'a captivée de la première à la dernière page !

Nous découvrons trois femmes, à trois temporalités différentes. Altha d'abord, en 1619, emprisonnée dans l'attente de son procès pour sorcellerie. Violet ensuite, en 1942, qui ne garde aucun souvenir de sa mère décédée de nombreuses années plus tôt, et dont son père refuse de parler. Ce dernier désapprouve aussi fortement le comportement de Violet, qui ne s'épanouie que lorsqu'elle est au contact de la nature. Kate enfin, en 2019, qui subit les violences physiques et psychologiques de son compagnon depuis 6 ans, et qui trouve la force de s'enfuir.

Trois femmes aux destinées tragiques, malmenées par les figures masculines qui les entourent. Trois femmes à la sensibilité exacerbée lorsqu'elles sont au contact de la faune et de la flore, à tel point qu'une réelle communion se forme entre elles et cette nature. Une particularité qui déroute, interroge mais dérange aussi, quelles que soient les générations.

Un très beau roman hommage aux destinées féminines, dont la lecture dégage de nombreuses émotions et avec une pointe de magie parfaitement traitée. Les atmosphères sont également très bien rendues par la plume de l'auteur. Je remercie donc Babelio et les éditions Les Escales qui m'ont permis de faire cette belle découverte et je suivrai avec attention les prochaines parutions de l'auteur !
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La maison aux sortilèges

Un livre lu il y a déjà quelques semaines mais dont je n'avais pas eu le temps de faire ma chronique, alors que je l'avais beaucoup aimé.

Ce livre a eu un pouvoir d'attraction sur moi assez impressionnant. Cette très très jolie couverture, le thème qui m'a rappelé un de mes livres fétiches, un bucher sous la neige de Susan Fletcher. Bref, il me le fallait.

L'histoire de trois femmes, trois temporalités différentes, trois destins rudoyés par la vie, par les hommes, trois destins mêlés. L'écriture est belle, la relation à la nature et aux insectes, les trois histoires puissantes et prenantes, un air de Rebecca et de mystères. J'ai donc particulièrement aimé ce livre. Et je suis contente d'avoir succombée à cette attraction :)

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La maison aux sortilèges

Contrairement à une majorité de lecteurs, lectrices, je n'ai pas accroché du tout. L'ennui m'a suivie tout au long de ma lecture, que j'ai trouvée terriblement mièvre. Arrivée aux deux tiers du livre, je me suis fait la réflexion : enfin, il se passe quelque chose ! Toutes les deux ou trois pages, il est question de corneilles, enfin bref, chacun ses goûts, personnellement, je n'ai pas apprécié.
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La maison aux sortilèges

La maison aux sortilèges c'est un roman choral qui se déroule sur 3 temporalités, à 4 siècles d'intervalle et j'ai adoré ça.

Très rapidement je me suis attachée aux 3 héroïnes qui toutes à leur manière traversent des moments très difficiles.



2019, Kate s'est retrouvée à son insu sous l'emprise de Simon, son mari, qui devient de plus en plus violent avec elle. Elle décide de le quitter et se réfugie dans une maison délabrée dont elle a hérité de sa tante. Elle sent que ce lieu recèle des secrets et elle va chercher à les découvrir.



En 1942, Violet a 16 ans et vit aux côtés de son père et de son frère Graham dans le grand domaine familial. Elle a perdu sa mère quelques années plus tôt et cherche à comprendre ce qui lui est arrivé. Mais son père songe plutôt à la marier et c'est en la personne de Frédérick, son cousin, qu'il cherche à parvenir à ses fins. Mais cet homme est-il aussi bien que son père semble le penser ?



Et enfin, en 1619, Altha se rend à son procès dans un château où se tiennent les assises. Elle connaît de sa mère le pouvoir des plantes. Elle est accusée de sorcellerie et d'avoir tué John Milburn, un fermier du coin.



J'ai aimé les thèmes abordés, à savoir la sorcellerie, les violences conjugales, la maternité et la puissance des femmes, leur capacité de résilience.



J'ai aimé la grande place réservée à la nature dans ce roman, aux insectes, aux oiseaux, aux arbres. C'est une véritable ode à la nature et aux femmes, à leur courage et leur détermination. J'ai aimé la tension que l'autrice installe au fil des pages



C'est vraiment un superbe roman de destins de femmes, où les hommes n'ont vraiment pas le beau rôle mais en même temps la condition des femmes n'était pas reluisante autrefois, n'est-ce pas ? (même si elle n'est toujours ni parfaite ni normale de nos jours, elle s'est cependant bien améliorée...). C'est donc un parti pris dans cette histoire et ça ne m'a pas dérangée. J’ai adoré ce roman et je vous le recommande bien évidemment !
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La maison aux sortilèges

Pour une lecture plaisante et immersive ce fut une lecture plaisante et immersive.

J'avais été attirée par ce titre dès sa sortie, lors de la dernière rentrée littéraire, et j'ai eu la chance de le trouver rapidement à ma médiathèque.



Le pitch de départ, ainsi que le procédé narratif, n'ont rien d'original puisque le roman s'attache à décrire le quotidien de trois femmes à trois époques différentes, soit 2019, 1942 et 1619, cette dernière étant accusée de sorcellerie. Je dis rien de bien nouveau car, ces dernières années, pas mal de romans abordant le thème des sorcières et de leurs procès ont été écrits; et aussi parce qu'aborder la vie de trois personnages à trois époques, alternant les chapitres, est vu et revu, d'autant qu'il y a forcément un lien qui relie ces trois femmes. Mais quand c'est bien fait comme cela est le cas ici, pourquoi s'en priver?



J'ai immédiatement adhéré à ce roman, dans sa forme et dans son fond. Les thématiques abordées sont très actuelles, notamment les violences faites aux femmes, ainsi que la sororité au sens large. Et, dans l'ensemble, l'autrice s'en est bien sortie. J'ai aimé aussi le rythme donné à la narration, l'alternance des histoires m'a convaincue, et j'ai apprécié me retrouver avec chacune de nos héroïnes.

J'ai aimé l'instinct de survie et la capacité de résilience de Kate en 2019.

J'ai adoré la force de caractère et l'anticonformisme de Violet en 1942.

J'ai apprécié la loyauté et la volonté d'Altha en 1619.



Oui, vraiment, j'ai passé un très bon moment.

Pourtant, ce roman comporte quelques écueils, en premier lieu la façon dont les hommes sont dépeints. Il y a un poil trop de manichéisme, au pire ce sont des êtres à la limite du monstrueux, au mieux, ce sont (presque) des lâches. Seul le frère de Violet s'en sort un peu mieux, et encore, de très peu.

Et le léger côté mystique ne m'a pas non plus vraiment emballée.



En bref, un roman dans l'air du temps, agréable à lire, bien rythmé. Il ne révolutionne pas le genre, certes, mais si vous aimez les histoires de femmes, les romans se déroulant à plusieurs époques, il pourrait vraiment beaucoup vous plaire. En tout cas, je suis très contente de l'avoir découvert.
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La maison aux sortilèges

En bref :

Petit coup de cœur pour cette lecture féminine et un peu féministe.



De quoi ça parle ?

De trois femmes : Altha 21 ans en 1619 (qui utilise le « Je » dans le texte) et qui est accusé de sorcellerie. De Violet 15 ans en 1942, qui étouffe dans le domaine familial. Et enfin de Kate, 31 ans en 2019, qui fuit Londres et un conjoint violent.



Mon avis :

J’ai de suite été immergée dans ce roman à trois voix. Ce n’est pourtant pas mon genre préféré les romans chorals, mais là, je me suis laissée prendre au jeu.



J’ai un peu regretté tout de même que le sexe masculin soit constamment le méchant, même si, ça sert bien l’histoire. Il n’y a bien qu’un personnage qui se détache du lot et fait exception, mais malheureusement tous les autres personnages masculins sont violents, machos, et j’en passe évidemment…



Coup de cœur pour le personnage de Violet, même si Altha et Kate avaient aussi leur petit truc, Violet a eu le mérite de me toucher en plein cœur. Parce que presque toute l’histoire est centrée sur elle finalement. Parce qu’elle a tenu tête autant qu’elle a pu.



J’ai été aussi immergé dans les différentes temporalités. L’autrice a réussi à décrire avec suffisamment de détails et de cohérences pour que tout soit réaliste.







J’ai passé un bon moment et j’ai dévoré les deux cents dernières pages à la vitesse de l’éclair ! Même si le roman à ces quelques défauts, je ne retiens que le bon.

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