Citations de Emily Henry (177)
Another 'universal truth' Austen could’ve started Pride and Prejudice with: When you tell yourself not to think about something, it will be all that you can think about.
He whispers, 'You’re not that tall.'
I whisper back, 'I’m as tall as you.'
'I’m not that tall,' he says.
What my body hears is, Let’s make out.
'Yes, but for men,' I say, 'there’s no such thing as too tall.'
[…]
'There isn’t for women either. There’s just tall women,' he says, 'and the men too insecure to date them.'
On vacation, you can be anyone you want.
Like a good book or an incredible outfit, being on vacation transports you into another version of yourself.
J’ai fait ce que n’importe quelle femme adulte responsable aurait fait en se trouvant confrontée à son ancien rival devenu son voisin. J’ai plongé derrière l’étagère la plus proche.
Ce qui me manquait, c’était cette profonde curiosité à l’égard des gens, cette pointe d’excitation quand je réalisais qu’on avait quelque chose en commun, cette admiration quand je découvrais une qualité ou un talent caché.
Ce qui me manquait, parfois, c’était tout simplement d’aimer les gens.
J’avais une passion pour les chaussures qui allait des modèles bas de gamme les plus kitsch aux créations hors de prix les plus extravagantes. À vrai dire, cette passion s’avérait incompatible avec le concept de garde-robe minimaliste. Je n’en avais pris que quatre paires, mais il était peu probable que mes tennis Walmart à paillettes ou mes cuissardes Stuart Weitzman soient considérées comme des « classiques ».
C’était un phénomène assez fréquent quand les gens sentaient une femme au bord de la crise de nerfs. Pendant les dernières semaines de notre relation, Jacques était comme ces serpents qui sentent l’imminence d’un tremblement de terre ; chaque fois que mes émotions s’intensifiaient, il se tendait, puis décrétait qu’on avait besoin de quelque chose à l’épicerie et se précipitait dehors.
Pour couronner le tout, avant que j’aie trouvé quoi rétorquer, le silence s’est fait comme par miracle dans la maison du Grincheux. À travers les portes-fenêtres éclairées, je voyais les gens se disperser, s’embrasser, se dire au revoir, poser des gobelets et enfiler des vestes.
Je m’étais engueulée avec ce mec pour rien, et maintenant j’allais devoir vivre à côté de lui pendant des mois. Si j’étais à court de sucre, il faudrait aller voir ailleurs.
Maudite soit Cette Femme avec ses goûts merveilleusement éclectiques. Il était par ailleurs trop bas, selon moi, pour un homme ayant des douleurs au dos, si bien qu’il n’avait probablement pas été dévolu au S-E-X-E.
Je me suis dit que si je me couchais tout de suite, je pourrais me lever tôt et pondre quelques milliers de mots. J’ai hésité devant la chambre du rez-de-chaussée. Impossible de savoir quel lit papa et Cette Femme avaient occupé.
Vieille amie. C’était ce qu’elle avait dit. Pas amante ni maîtresse. Mais j’ai compris, à la façon dont elle pleurait : les mêmes larmes que maman pendant l’enterrement, vues à travers un miroir déformant. La même expression que moi le matin même lorsque je m’appliquais de l’anticerne sous les yeux. La mort de papa l’avait irrémédiablement brisée.
Les choses horribles ne nous détruisent jamais assez pour empêcher les belles choses de nous redonner du bonheur.
Comme s’ils pensaient que ma carrière était un coup de bol. Que j’avais éternué et qu’il en était sorti un roman.
Toute ma vie, mes amies avaient été jalouses de ma relation avec ma mère. De la fréquence et de la liberté (du moins le croyais-je) de nos échanges, du bon temps que nous passions ensemble. Désormais, notre relation se résumait à laisser des messages sur nos répondeurs respectifs.
Mon entourage, autrefois composé de deux parents aimants et d’un petit ami à domicile, se résumait désormais à Shadi, ma si lointaine meilleure amie (elle vivait à Chicago). Le seul avantage de mon déménagement de New York à North Bear Shores (Michigan) était de me rapprocher d’elle.
Je n’avais jamais vraiment eu ce père. Tout comme je n’avais jamais vraiment eu mon petit ami Jacques ni son coq au vin. C’était juste une belle histoire que je me racontais. Désormais, c’était l’horrible histoire ou rien. Je me suis armée de courage et je suis entrée.
Ma première pensée a été que l’horrible vérité n’était pas si horrible que ça. Le nid d’amour de mon père était un vaste espace décloisonné : un séjour qui s’ouvrait sur une cuisine originale, carrelée de bleu, et un coin repas douillet, le tout bordé d’une baie vitrée donnant sur une terrasse en bois foncé.
Et c’est là que j’ai compris : quand tout paraissait sombre et terrifiant, l’amour pouvait nous emmener danser ; le rire pouvait estomper la douleur ; la beauté pouvait transcender la peur. J’ai décidé que ma vie serait composée de ces trois ingrédients. Pas seulement pour moi, mais aussi pour ma mère et tout mon entourage.
Ma mère était une femme active, rieuse, optimiste, pas du genre à s’en faire, mais je voyais bien qu’elle était terrifiée, et par conséquent je l’étais aussi, pétrifiée sur le canapé, n’osant dire quoi que ce soit de peur d’aggraver les choses.