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Citations de Emma Green (1611)


[Ça veut dire que tu envisages
la fin de tes jours avec moi  ?]

[Ne me fais pas dire ce que… j’ai dit.]
[Là je me tais, mais je souris.]

[Je te l’interdis  !]

[Trop tard.]

[Dante, si je revenais,
tu me raconterais l’accident  ?
Sans rien me cacher  ?]

[Je te le promets.]

[Je ne crois pas qu’on devrait.]

[Je sais.]

[Je t’entends soupirer d’ici.]

[Oui…]
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Craig Sawyer n’est pas là-dedans. Pas vraiment, dis-je soudain, à voix haute et suffisamment fort pour que le prêtre s’interrompe. (…) Mon père ne nous a pas attendus ! Où qu’il soit, Craig est déjà en train de vivre sa deuxième vie ! Cette cérémonie, il dirait probablement que c’est une perte de temps. Qu’il a mieux à faire que nous voir pleurnicher face à sa photo encadrée – qu’il trouverait probablement hideuse si on lui demandait. Non, lui, il court déjà dans tous les sens, il fume une menthol, il achète une propriété pour la revendre à prix d’or, il fait la cour à une femme en chantant du Bob Dylan et elle veut déjà l’épouser.

Quelques rires fusent çà et là, Betty-Sue semble totalement adhérer à ma théorie et ajoute, les larmes aux yeux :
– Il danse le tango avec une brune sublime… et lui écrase le pied.
Les rires reprennent. Et j’enchaîne :
– Il boit des litres et des litres de slushies fluo et chimiques !
Même le prêtre se déride.
– Il assassine par son humour grinçant, mais ne peut s’empêcher d’aider le premier venu… Il se marre en nous voyant agglutinés ici, alors qu’il mène la belle vie, souris-je. Et il n’a pas besoin qu’on lui rappelle à quel point on l’aime et à quel point il nous manque. Il le sait.
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Par ce rituel fabuleux, je voudrais te dire à quel point je t’aime, Valentine Laine-Cox. À quel point tu as changé ma vie, sans jamais vouloir changer qui je suis. Grâce à toi, j’ai retrouvé mes racines, et je voudrais y mêler à jamais les tiennes, celles de ta famille et celles de nos enfants. Je ne veux pas t’épouser, t’appartenir ou te posséder… Je veux être libre avec toi, fort avec toi, éternel avec toi. 
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Ma nervosité me donne environ 2 de QI, 18 de tension et 15 ans d’âge mental, mais je sonne quand même. 
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– Il a l’air tellement raide dans son costard… ronchonné-je encore. Je suis sûr que c’est un psychorigide qui plie ses fringues avant l’amour.
– Il peut plier tout ce qu’il veut. « Raide », c’est exactement ce qu’on lui demande ! lâche Aïna avec son petit air malicieux.
– Depuis quand tu es devenue une nympho, toi ?
– Depuis que tu fais la gueule parce que papounet t’a privée de ton joujou norvégien, se marre-t-elle.
– Mon jouet est cassé, avoué-je dans un soupir dépité.
– Et on vient de t’en offrir un tout neuf, mais tu ne veux même pas le déballer !
– Je suis une foutue princesse capricieuse, tu te rappelles ? 
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Je suis l’archétype de la fille qui va se faire bouffer tout cru par le premier con venu. Sauf que je mords plus fort.
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La jalousie est un sentiment inutile, qui éloigne les amoureux plutôt qu'il ne les rapproche. Se le dire est une chose, le vivre en est une autre. Avant Blake, je n'avais jamais ressenti ça.
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Je suis à nouveau Thelma la guerrière, Thelma Bellamy-McNeil, que rien ne peut arrêter. Plus j’avance et plus je le sais, plus je le sens : Finn est vivant. Impossible autrement.

– Jusqu’à ce que la mort vous sépare, d’accord, mais pas maintenant ! répété-je pour moi-même, comme une folle.

Folle amoureuse, folle de rage, folle à lier. Prête à tout pour le retrouver. Pas de destin brisé, pas de vie en noir, pas cette fois, pas lui, pas moi.
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– Ne pars plus jamais, soufflé-je.
Son torse musclé se soulève lorsqu’il rit doucement.
– En fait, si. Repars ! À chaque fois que je crois mourir sans toi, je réalise à quel point je t’aime…
– Ma guerrière…
– Alors repars, mais reviens toujours.
– Si un jour je ne reviens pas, c’est parce qu’on m’en empêche. Ou que je ne respire plus. Parce que si je suis sûr d’une chose, d’une seule, c’est que je t’aimerai jusqu’à mon dernier souffle ! grogne-t-il avant de m’embrasser follement.
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Dans un coin de cette vaste pièce que j’adore déjà : mon précieux. Ce bureau en bois massif que j’avais dégoté chez un brocanteur du Bronx et qu’Abe m’avait aidé à monter jusque dans ma chambre d’étudiante. Il prenait une place folle dans mon territoire de 7 m2 . Mais il était à moi. Il me faisait me sentir à ma place dans cette coloc un peu bancale. Il me rappelait pourquoi j’avais quitté le Queens, abandonné mes frères et pris un nouveau départ à Columbia. Le revoir ici fait remonter tous les souvenirs de cette année surréaliste : les devoirs d’économie commencés à la dernière minute ; les missions impossibles remplies grâce à mes Trois Fantastiques ; les lettres adressées au proviseur pour excuser le comportement de Neo ; les comptes de ma mère à refaire et les chèques à signer à sa place ; les essais éprouvants à rendre fébrilement à Mr McNeil ; les nuits blanches à écrire des nouvelles sans pouvoir m’arrêter ; les pizzas et les M&M’s grignotés sur un coin de table, là où il restait encore un peu de place ; les plongeons dans le sommeil et les réveils en sursaut, le visage écrasé contre un livre. Ce bureau sait tout de moi.
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À mon arrivée au loft, deux énormes valises m’attendaient dans l’entrée. J’ai d’abord cru que Finn me foutait dehors (réflexe d’une gamine au passé semé d’abandons en tout genre, j’imagine). J’ai ensuite cru qu’il se barrait à l’autre bout du monde sans moi (le réflexe frappe toujours deux fois). Et j’ai finalement découvert que mon rebelle avait une tout autre idée en tête. Comme m’emmener en Europe pendant trois semaines. 
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Sans demander la permission à McAlpha, je descends de mon comptoir et me mets à genoux en m’accrochant à ses cuisses en béton. (...)
– Un professeur m’a dit un jour : « La vie défile, elle ne vous attend pas. Prenez des risques, des initiatives, saisissez-la ! », soufflé-je pour le provoquer.
– Ta jolie petite bouche ferait mieux de bosser, plutôt que la ramener, murmure-t-il. 
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Jill se marre derrière sa main pour cacher ses dents abîmées. Ça faisait longtemps que je ne l’avais pas entendue rire si fort. Son bonheur me contamine.

– Merci, Finn, dit-elle dans un râle. Je sais que je ne pourrai jamais vous rembourser. Ni vous remercier assez de ce que vous avez fait pour moi. Mais je ne vous décevrai pas.
– Vous plaisantez ? réplique mon beau brun, l’air innocent. Je vous laisse les trois cadeaux empoisonnés et je récupère ma fiancée. Je crois que c’est largement moi qui ai gagné ! 
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[Neo vient de draguer la femme d’un des joueurs. Anakin a vomi son hot dog sur sa voisine de devant. Sparrow n’a pas décroché les yeux de son livre de tout le match. Je les adore mais ça t’ennuie si je les perds dans la foule ? F]
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– Parle-moi, Finn, fais-je en le rejoignant au milieu de la pièce ouverte.
– Tu as faim ?
– Raconte-moi qui tu es, essayé-je de gratter.
– Il y a du chinois pour dix, dans ce sac.
– Parfois j’ai l’impression de te connaître, insisté-je en lui tournant lentement autour.
– Thelma, ne fais pas ça, soupire-t-il en penchant la tête en arrière.
– … mais la plupart du temps, tu m’échappes, dis-je en glissant ma main sous sa veste.
– OK, tu peux continuer à faire ça, lâche-t-il dans un sourire.
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[Je suis une tombe. Mais tu fais quand même n’importe quoi. Appelle-moi si besoin d’enterrer un corps. Je creuse plus vite que mon ombre. Phoebs] 
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Réalisant que je ne connais même pas son âge ou son visage, je le recherche sur Google avec une pointe de fébrilité. J'essaie de me rassurer, il ne peut pas être aussi impressionnant que ça. La page Wikipédia qui lui est consacrée me renseigne un peu : Gabriel Diamonds a 35 ans, il est né au États-Unis d'un mère française et d'un père américain, a grandi dans une famille plus qu'aisée, puis est venu faire ses études en France et vit aujourd'hui entre les deux pays. [spoiler]Je Zoome sur mon écran pour mieux voir la photo associée à la page internet et je trouve un homme au visage sculptural. Sa mâchoire, très marquée, lui donne l'air viril. De cheveux blonds, coupés impeccablement, encadrent un front grand et large. Au dessus du nez, fin et droit, ses yeux d'un bleu intense ont quelque chose d'énigmatique. Il y a de la noirceur dans ce bleu-là
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Il se penche sur elle – me laissant tout le loisir d’admirer son fessier musclé, malheureusement emprisonné dans ce pantalon noir –, lui susurre quelques mots, l’embrasse en la faisant glousser, puis la prend dans ses bras. Il se dirige ensuite vers le salon, en me faisant signe de le suivre. Je m'exécute et l'observe alors qu'il pose la rouquine sur le tapis, en lui tendant un livre sonore.

– Tu vas bien ? me demande-t-il, en me prenant par la main, pour m'emmener à l'écart.
Direction le couloir. D'ici, Emmett peut garder un œil sur sa fille, sans que celle-ci ne nous voie. Je ne peux m'empêcher de le bouffer des yeux. Son visage semble moins tendu que quelques minutes auparavant, son regard plus serein. Mais il est toujours aussi insolemment beau. Comme si son charisme, son magnétisme ne suffisaient pas. Je tente de les ignorer, mais tous mes sens sont à l’affût.

– Oui, je crois, soufflé-je enfin.
Ne pas crier victoire trop vite. Le cas « Mathias » n’a pas encore été abordé. Rien n’est réglé…
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- Je savais que tu cachait quelque chose,dit-il en me cherchant du regard.Si tu jouais franc jeu, pour une fois ?
- Et si tu arrêtais de tout prend pour un jeu, pour une fois ?
- Sidonie, ma patience a ses limites... gronde-t-il en faisant un pas vers moi.
- Si je te dis tout, tu vas me détester. Et me virer, murmuré-je en sentant une larme couler.
- Non, c'est si tu refuses de parler que tu perdras ton job. Je ne plaisante pas : je ne peux pas confier ma fille à quelqu'un en qui je n'ai pas totalement confiance. La décision te reviens, prend la bonne.

Je lève les yeux et les plongent dans les siens. J'y lis de la méfiance, de la ténacité et...serait-ce de la compassion ?

Tout lui dire ou le perdre pour de bon ? Quoi que je fasse, le résultat sera sûrement le même..
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Mardi matin. Assise dans sa chaise haute, la rouquine est en train de mâchouiller la tétine de son biberon quand Camilla Bradford s’incruste une nouvelle fois, à la recherche d’un dossier. En la voyant faire le tour de la cuisine, Birdie fronce les sourcils, lâche son petit déjeuner et lui adresse une ribambelle de « Pas belle », « Méchante » et « Va-t'en ». Autant dire que je jubile intérieurement, alors que la Pimbêche Royale la regarde, estomaquée, une moue de dégoût sur les lèvres. Elle finit par mettre la main sur le fameux dossier et prend la fuite en maugréant:
– Sylvie, vous serez gentille de dire à Emmett que je l’attends dans la voiture.

Camilla, tu seras gentille de tomber dans un trou et de ne jamais en ressortir.

Rochester se pointe quelques minutes plus tard. Son petit monstre a déjà réussi à parsemer mon chignon de porridge à la banane et au sucre roux et je suis en train de me recoiffer lorsqu’il pose les yeux sur moi, amusé.

– Nanny, on ne t’a jamais dit qu’on ne jouait pas avec la nourriture ? me demande-t-il en faisant un clin d’œil à sa fille.
– Il me semblait que « Nanny » était réservé à la boule de poils qui vit dans une cage, au premier ? riposté-je.
– Hmmm… Ça dépend des jours, sourit-il en se servant de café.
– Ton ombre t’attend dans la BMW.
– Mon ombre ?
– Tu sais, cette chose non identifiable qui te suit partout, où que tu ailles.
– Sidonie, fais attention à ce que tu dis, me fixe-t-il en se retenant de rire. Camilla est… Camilla.
– Je n’aurais pas dit mieux, ironisé-je en nettoyant la frimousse de Birdie.
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