Citations de Emma Green (1614)
-j'ai bien envie de te jeter dans cette rivière.... marmonne mon amant joueur.
- Toi et ta passions des bains de minuit. Il est quatre heure de l’après -midi ! Et en Californie, c'est sexy, mais ici, même pas en rêve!
- Tu t'en souviens? me demande-t-il en resserrant son étreinte autour de moi.
- A Santa Monica, sur l’île de Catalina.....
-oui comme si c’était hier.
- Tu avais tout le temps froid. Mais tu te baignais quand même.
- J'aurais fait n'importe quoi pour toi
– C’est vraiment obligé, ce machin cucul ? se plaint ma jumelle de l’autre côté de l’écran, en brandissant la robe blanche à pois noirs que je viens de lui faire livrer.
– Estime-toi heureuse, je t’ai évité le rose bonbon, les motifs fleuris et les froufrous ! ricané-je en direction de mon écran d’ordinateur.
– Non mais franchement, célébrer en grandes pompes les deux ans et demi d’une mioche qui ne s’en souviendra même pas… Quel intérêt ? Encore une lubie de ton Lord de mes fesses !
– Tu poseras la question à Emmett, personnellement je trouve ça adorable. Et ne t’avise pas de lui faire quoi que ce soit avec tes fesses… la menacé-je.
– Tu trouves TOUT ce que fait cet homme « a-do-ra-ble », fait-elle d’une voix d’écervelée.
– Joe, si je t’ai invitée, c’est pour que tu me soutiennes ! Donc garde tes réflexions pour toi et souris un peu, pour changer.
– Mais bien sûr, sœurette, répond-elle dans un rictus forcé. Je vais savourer cette journée à un point, tu n’as pas idée. Siroter des mimosas et rencontrer du beau monde en te voyant courir après deux cents gamins mal élevés : le pied !
– C’est ça, marre-toi. Jude sera là, riposté-je – pour me venger.
– Je passe sous un tunnel, s’écrie-t-elle avant de coller son visage à la webcam… et de se déconnecter.
Jude Montgomery, je compte sur vous pour lui faire vivre un enfer !
Il est presque une heure du matin quand je réalise que mon téléphone portable manque à l’appel. J’enfile une nuisette qui traînait là pour partir à sa recherche. Je me concentre une minute, passe en revue mes derniers déplacements et émets seulement deux possibilités : mon smartphone se trouve soit sur la table basse du grand salon, soit sur un plan de travail de la cuisine. Je quitte mes appartements sur la pointe des pieds – nus – et m’engouffre en territoire ennemi. La maison est plongée dans le silence, pas une âme éveillée. J’ignore si Emmett est rentré, je n’ai rien entendu – les écouteurs qui étaient logés dans mes oreilles y sont sûrement pour quelque chose. Le parquet frais craque sous mes pas, je parviens à ne rien renverser sur mon passage, malgré l’obscurité. J’arrive enfin dans le salon : rien. Aucune trace de mon téléphone. Un peu agacée, je prends la direction de la cuisine en tirant rapidement sur ma nuisette.
Elle est vraiment, vraiment courte…
Jamais je n’ai connu d’orgasmes aussi fulgurants. L’emprise qu’il a sur moi me fait presque peur. Jusqu'où serais-je capable d'aller pour lui ? Mais nos moments passés ensemble sont d’une telle intensité que j’ai l’impression d’être une privilégiée.
Mon petit frère, Simon, petit arrogant à peine majeur qui croit tout savoir de la vie parce qu’il enchaîne les conquêtes éphémères.
Je crève de ne pas pouvoir le voir, le toucher. Il m’a privé sciemment des deux choses que j’aime le plus au monde. Et pourtant, l’attente et l’ignorance m’excitent au plus haut point.
Il n’y a rien de plus beau qu’une femme après un orgasme.
La sagesse ne vient pas seulement avec les années, elle vient avec l’expérience…
Kate Monroe n’est pas seulement brillante, elle est ravissante. Une beauté d’un autre temps, qui ne s’embarrasse pas d’accessoires ni de fioritures, une beauté simple, froide, distinguée. Qui impose le respect.
La passion, c’est bien beau quand on a 20 ans. À 30 ans, il faut savoir se faire une raison.
Les hommes, faut pas chercher à les comprendre…
Grace Montgomery n’a rien de détestable. Si ce n’est la perfection qu’elle incarne et les complexes qu’elle fait naître chez toutes les femmes qu’elle croise sur son chemin. Top model et actrice montante, elle a réussi à se faire un nom à Hollywood. Blonde comme les blés, visage de poupée, grande et élancée, poitrine généreuse et fesses rebondies. Le fantasme masculin personnifié. L’homme qui se trouve à ses côtés à cet instant : Vadim King, sublime milliardaire au tempérament de feu et au passé mystérieux. Le couple parfait.
User et abuser du maquillage, ce n’est pas dans ma religion. Une fois n’est pas coutume, ce matin, je me vois contrainte et forcée de faire une exception. Mon visage ravalé, je décide d’enfiler une robe anthracite sobre mais près du corps, histoire de mettre en valeur mes quelques atouts.
Un simple regard et tout me revient. Ma respiration joue aux montagnes russes, mes membres s’engourdissent, je suffoque dans cette salle de réunion ultra climatisée, tire sur ma robe de tailleur comme une adolescente complexée.