AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Emma Green (1654)


Quand quelque chose d’incompréhensible, de plus grand, de plus fort que moi m’a poussée à garder cet enfant que je ne pensais jamais avoir. Et à partir, plutôt qu’à l’imposer au garçon que j’aimais.
Commenter  J’apprécie          00
Les enfants sont bien plus instinctifs, plus futés qu’on ne le pense. Quelque part en lui, il a peut-être déjà compris. Cet homme qui nous contemple n’est pas n’importe qui. Il était mon plus grand amour. Et il est surtout la raison même de l’existence de cet enfant.
Commenter  J’apprécie          00
Elle est belle, maligne, elle me comprend et me respecte, elle ne m’en demande jamais trop. Comme tous les gens foncièrement heureux, elle n’a rien à cacher, rien à prouver, rien à envier aux autres. Elle ne me veut pas de mal, elle ne m’en fera jamais. On est sexuellement compatibles. Et sentimentalement à égalité. Elle est amoureuse de moi, mais je ne suis pas toute sa vie. L’inverse est encore plus vrai. Je ne l’aimerai jamais comme j’ai aimé June, je le sais. Mais Athena ne me brisera pas. C’est à peu près tout ce que je lui demande.
Commenter  J’apprécie          00
J’ai beau aimer l’océan plus que toute autre chose dans ce monde, je sais reconnaître une tempête quand il faut la fuir.
Commenter  J’apprécie          00
Soudain, ses yeux me cherchent dans la foule, il joue les premiers accords, ronronne les premières paroles, le bleu de ses pupilles se mélangeant à l'azur des miennes. Mon coeur s'emballe, j'ai chaud, froid, mes jambes tremblent, j'ai du mal à contenir mon trouble. Et puis une groupie lui hurle qu'elle l'aime, qu'elle veut lui faire des bébés et le charme est rompu. Il ne me regarde plus, sa voix monte en puissance et je disparait de ses pensées, alors qu'il occupe toutes les miennes.
Commenter  J’apprécie          00
- A la vie à la mort. Ensemble pour toujours. Tous les deux. Ce n'est pas un jeu.

La voix douce et profonde d'Harry me bouleverse. Un infime espoir renaît, dans la nuit noire. sa présence à mes côtés me donne la force... et me fait douter. Incapable de prendre une décision, je m'écarte d'un pas, garde le flingue braqué que Remington, mais sens sa volonté s'étioler. Je ne suis plus sûre d'être prête à tirer. J'étudie le visage en sang de mon bourreau, contemple à nouveau mon chef-d'oeuvre : le creux boursouflé à la place de l’œil que je lui ai crevé, neuf mois plus tôt.

Derrière lui, au-delà de la route déserte, les vagues déchaînées s'écrasent sur le sable. Et je m'imagine balancer son corps criblé de balles dans l'océan. A ma plus grande surprise, à mon plus grand désarroi, aussi, je ne ressens aucun plaisir, aucun soulagement à cette idée. Mon côté obscur n'a pas totalement gagné.
Commenter  J’apprécie          00
« Ne pas manger de cochonneries. Ne rien boire du tout. Ne pas croire que la péridurale va tout faire à ma place. Ne pas crier. Surpasser la douleur. » Aujourd’hui, je paierais très cher pour que sa petite tête de fouine débarque à la villa en pleine nuit. Pour qu’elle m’engueule et me parle sur ce ton condescendant, comme si j’avais six ans et demi. Pour qu’elle m’aide à extirper ce haricot de mon corps meurtri.
Commenter  J’apprécie          00
À trois mois, ce bébé ne fait déjà que sourire, babiller, regarder le monde et le trouver à son goût, puis sourire à nouveau. Juste pour nous faire plaisir. Sans aucun doute, il a la personnalité solaire de sa mère.
Commenter  J’apprécie          00
Nos corps s’épousent, s’imbriquent, s’aimantent, s’épuisent, mais en veulent encore. Insatiable, je me déhanche et ondule sur mon amant, la pièce remplie de mes gémissements, de ses soupirs et ses mots crus, et tente d’imprimer à jamais dans ma mémoire cet instant de plaisir, de fusion, si pur, si puissant. Dans un dernier baiser, un dernier va-et-vient, Lennon et moi jouissons presque à l’unisson. Il vient, je le rejoins.
Commenter  J’apprécie          00
Je sens le plaisir monter, ce qu’il me reste de raison me quitter, son sexe aller et venir de plus en plus vite, la boule de feu grandir au creux de mon intimité, s’épanouir.

Je me sens décoller.

Chaque assaut me rapproche du septième ciel.

Je vais jouir.

Dans trois… deux… un…

Je m’envole. L’orgasme qui m’emporte est démesuré. Je lâche un long râle, comme une complainte dans la nuit brûlante.
Commenter  J’apprécie          00
Cette prison-là, de chair humaine, de désir, d’amour, je ne la crains pas. Je l’aime de tout mon corps.
Commenter  J’apprécie          00
Voilà ce que fait le roi du monde quand il pose un pied sur sa plage : faire naître des rires qui sonnent plus fort que l’océan. S’envolent plus haut que le vent.
Commenter  J’apprécie          00
Un ultime photoshoot en guise de réunion de famille. Un clan à réunir pour immortaliser les amours, les amitiés. Pour faire la paix avec le passé, ouvrir les bras à l'avenir, souhaiter la bienvenue aux nouveaux venus, à ceux qui arriveront et qu’on aime tant, déjà. C’est sans doute la meilleure idée que j’aie eue de toute mon existence. Après celle d’avoir mis ma fille au monde. Et celle de retrouver son père.
Commenter  J’apprécie          00
J’ignore ce qu’il pense. S’il s’imagine que j’aurais pu renoncer à lui, à ce bébé. Ou s’il croit au contraire que je lui ai fait un enfant dans le dos. S’il se dit que tout ça était prémédité. Que je l’ai sciemment condamné à être enchaîné à moi, mon passé, ma folie, pour le restant de ses jours.
Commenter  J’apprécie          00
Les beaux yeux noirs qu’elle plonge dans les miens me semblent aussi terrorisés que terrorisants. Et je tombe à genoux devant ma fille, la serre brièvement contre moi en laissant sortir mes sanglots de joie. Puis libère la sauvageonne qui se débat.
Commenter  J’apprécie          00
Je veux lui montrer l’océan. L’horizon. Respirer avec lui les couleurs, les sensations, les odeurs. Lui apprendre l’infini des possibles. Je marche jusqu’à la plage du phare et m’assieds en tailleur dans le sable.
Commenter  J’apprécie          00
Aucune bosse apparente sur mon ventre, aucun signe de présence de mon petit clandestin. Mais j’ai l’impression que chaque badaud peut lire la vérité sur mon visage. Que chaque regard dérive vers mon décolleté à peine un peu plus rebondi, puis s’arrête sur le toucan vert, jaune et rose volant sous mon nombril. Comme la première fois, il y a bientôt six ans, je me sens mise à nu. Incapable de mentir. De cacher cette magie qui opère à l’intérieur. Et ce mélange de bonheur et de terreur qui m’étreint le cœur.
Commenter  J’apprécie          00
Comment est-ce qu’un individu assez brillant pour obtenir un diplôme de médecine peut-il être aussi mauvais en assortiment de couleurs ?
Commenter  J’apprécie          00
La liberté, ça fait peur, ça fout le vertige.
Commenter  J’apprécie          00
Revoir mes dunes, mes falaises, mon phare à l’horizon ; replonger les yeux dans les nuances indescriptibles du ciel et de l’océan qui se mêlent ; fourrer à nouveau le nez dans cet air iodé, qui me semble presque bleuté tellement il est pur ; laisser mes oreilles s’emplir du roulis des vagues, du souffle léger du vent, de tous ces sons qui ont l’air de rire tout doucement. Vivre ici est une chance. Ma chance. Et c’est le cœur léger que j’ai retrouvé ma fille, son monde, notre monde à tous les trois.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs de Emma Green Voir plus

Quiz Voir plus

Victor HUGO ❤️

Dans sa jeunesse, Victor Hugo voulait devenir ...

le 'Shakespeare' français
le 'Saint-Simon' du peuple
'Voltaire' et même plus
'Chateaubriand' ou rien

16 questions
32 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , écrivainCréer un quiz sur cet auteur

{* *}