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Citations de Eric Van Lustbader (60)


Elle leva les yeux vers moi.
"Tu savais que j'étais revenue ?" lui demandai-je.
Elle se redressa et, prenant ma nuque dans ses mains, m'embrassa avec fougue. Je sentais ses seins caresser les miens, le bas de son ventre contre le mien, mon sang bouillonner dans mes veines, mes cuisses se liquéfier. J'avais l'impression que mon coeur s'était dédoublé, que l'un battait dans ma poitrine et l'autre entre mes cuisses. Je pressai mon corps contre elle, elle recula, ma pression se fit plus insistante tandis que je l'embrassais, et elle continua de reculer jusqu'au moment où elle rencontra le lit où nous nous abandonnâmes.
"Je veux rester avec toi, pour toujours." Elle poussait de petits gémissements tout en m'embrassant, et elle continua de plus belle lorsque j'écartai ses jambes avec ma cuisse.
Tout le temps que dura cette découverte mutuelle, nos yeux ne se quittèrent pas, ce qui ne m'était encore jamais arrivé dans un rapport amoureux. Etre nue était une sensation délicieuse, et chacune contemplait sur le visage de l'autre la palette d'émotions variées qui s'y épanouissaient. Puis les enveloppes protectrices tombèrent pour révéler le coeur de la fleur et ses délicates étamines gorgées de nectar.
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Ce tableau, j'en eus la certitude dès que j'en eus dégagé la moitié, était un authentique Raphaël. Cette palette terre de Sienne aux nuances à la fois riches et sourdes qui laissaient place à des ors pâles virant au rose à l'endroit où une source lumineuse venait éclairer le sujet, cette technique magnifiquement maîtrisée, tout cela n'autorisait pas le moindre doute. Ce que je n'arrivais pas encore à cerner, c'était le sujet lui-même. Cela ne ressemblait à aucun des tableaux connus du maître, et croyez-moi, son oeuvre m'est familière.
Il me fallut attendre d'avoir éliminé jusqu'aux dernières traces de l'exécrable portrait pour identifier ce qui s'offrait à moi : un autre portrait, délicat celui-là, d'une beauté à couper le souffle, empreint d'un érotisme pudique, une Vénus sortant des eaux.
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- "Les taupes c'est comme les blattes - quand il y en a une quelque part... on s'en débarrasse."
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Las Peñas, Michoacán, Mexique
EN ONZE ANS D’EXISTENCE, jamais la luxueuse station balnéaire de Concha d’Oro n’avait connu pareil déploiement policier. Des federales armés jusqu’aux dents arpentaient les rues en jetant des regards perçants autour d’eux. Côté mer, une vedette de la sécurité faisait d’incessants va-et-vient le long de la côte en forme de croissant. Chaque fois que les deux VIP quittaient leurs villas – le complexe touristique avait été évacué et fouillé de fond en comble avant qu’ils ne débarquent –, leurs gardes du corps respectifs se regroupaient dans leur orbe, telles des nuées d’abeilles n’ayant que deux fleurs à butiner.
Mais qui étaient ces fleurs ? Deux hommes : Carlos Danda Carlos, le nouveau chef de l’Agence mexicaine de lutte contre la drogue, et Eden Mazar, spécialiste de l’antiterrorisme au Mossad. Pour combattre la corruption endémique et la peur qui permettaient aux trois principaux cartels de maintenir le pays sous leur coupe, le gouvernement mexicain avait besoin de toutes les bonnes volontés. Raison pour laquelle Carlos Danda Carlos avait contacté les services secrets israéliens. Telle était du moins l’explication que le directeur du Mossad avait fournie à Jason Bourne moins de trois jours auparavant.
Carlos Danda Carlos appartenait à une nouvelle race de Mexicains, avait-il affirmé. L’homme avait étudié aux États-Unis. Il ne reculerait devant aucune réforme, aucun sacrifice personnel, pour libérer son pays du joug mortel qui pesait sur lui.
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Donc, si jamais on le capturait pour lui faire subir un interrogatoire en règle, le troupeau ne courrait aucun risque. Pourtant, elle savait qu’il dissimulait des secrets dans les recoins les plus obscurs de son esprit. Des secrets qu’elle lui soutirerait avec le savoir-faire de l’amateur de crustacés qui extrait la chair d’un homard. Telle était sa mission : le faire parler à tout prix.
La pieuvre et le homard. Aucune autre image ne convenait mieux à leurs deux personnages.
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L’amour est une faiblesse que tes ennemis peuvent exploiter.
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Je ne supporte plus le cynisme des firmes de sécurité privées. Elles cherchent toutes à s’enrichir dans le bourbier du Moyen-Orient. En temps de guerre, le gouvernement devient une vraie vache à lait et dépense sans compter, comme si c’était la solution. Mais en réalité, il ferme les yeux sur ce qui se passe là-bas. Tout le monde profite du malheur des autres en toute impunité.
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 Le problème avec certains cafés très puissants, c’est qu’ils sont parfois acides. Un excès d’acidité détruit l’arôme et perturbe tout le système digestif. Il peut même perforer l’estomac. Quand c’est le cas, on ne doit pas hésiter à le mettre au rebut. 
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Maintenant que la bataille est finie, ami ou ennemi, qu’il soit traité avec douceur.
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 Vivre dans la pauvreté. Être pauvre c’est comme regarder des films porno. Quand on commence, on n’arrive plus à s’arrêter. Une vie sans espoir, c’est pareil que la drogue.
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L’humanité s’y déclinait dans sa diversité, tous aspects physiques, de religions et d’ethnies confondus. Et on voyait cette multitude vaquer à ses occupations. Les uns marchaient, d’autres erraient sans but, bayaient aux corneilles, d’autres encore flânaient, fumaient, passaient du wagon au quai et du quai au wagon, parlaient à leur voisin ou l’ignoraient carrément ; certains écoutaient leur iPod, faisaient les boutiques, mangeaient sur le pouce, d’autres s’embrassaient, s’enlaçaient, échangeaient des insultes, parlaient dans leur téléphone portable, consultaient leurs e-mails, visitaient des sites porno, affalés, recroquevillés,ivres d’alcool, abrutis par la drogue.
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 Il est évident qu’un trauma comme celui dont vous avez souffert suffit amplement à causer ces troubles. Jusqu’à faire apparaître un homme que vous savez mort. Il n’est guère surprenant que vos réminiscences soient devenues plus fréquentes, ces derniers temps.
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L'extrémisme ne prend racine que chez l'homme qui a perdu tout espoir et auquel il ne reste que la haine. (page 101)
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- "Quand on passe sa vie à parcourir le monde, il arrive un moment où votre tout premier voyage vous paraît si lointain qu'il ne vous en reste qu'un vague souvenir. Puis on continue jusqu'au jour où ce premier voyage s'efface totalement de votre mémoire. Et ce jour là, on s'aperçoit qu'on est coincé sur un rivage au bout de la Terre."
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- "L'humour permet de prendre du recul, d'envisager les choses sous tous leurs angles et de discerner les éventuels défauts, même les plus infimes."
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- "Un homme sans passé ne peut pas regarder en arrière."
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- "En matière de sentiments, l'être humain est essentiellement paradoxal."
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- "Le chagrin vous coupe du monde plus sûrement que n'importe quelle autre émotion. C'est comme une prison dont on n'a pas la clé. Parfois même, on a la clé mais on ne veut pas s'en servir."
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- "Le nationalisme était une idéologie à manier avec des pincettes. Car une fois qu'il avait contaminé les masses, la situation devenait vite ingérable et finissait par se retourner contre vous."
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- "Parfois, la douleur vous procure une certaine consolation."
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