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3.77/5 (sur 97 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nice , 1949
Biographie :

Né à Nice en 1949 sous le signe du Cancer, qui prédispose à l’envol de l’imaginaire, Erik Sablé observe et étudie les oiseaux depuis plus de trente ans.
A dix-huit ans, il entre dans la vie active en alternant voyages et nombreux métiers : gardien d’immeuble à Paris, lapidaire, ouvrier agricole dans le Gers, charpentier dans les Pyrénées, accompagnateur en montagne.
Il est l’auteur de quelques livres pour enfants aux éditions Milan, de plusieurs essais, de la Sagesse des oiseaux chez Zulma (2001) et du Traité du goéland argenté (Les Deux Océans, 2002). Il est directeur de collection ("Chemin de Sagesse" chez DERVY)

Source : http://www.zulma.fr
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Citations et extraits (76) Voir plus Ajouter une citation
Quand les pruniers
fleurissent
Il gèle en enfer.

Issa
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Connaître son animal totem, c'est s'inscrire dans cette vision du monde où toute la nature est l'expression de la loi d'harmonie. Contrairement à ce que pense la science, chaque être est à sa place, dans la mesure où il reflète un archétype, une parole du logos, du Verbe qui émane et façonne toute chose selon un sens précis. Si nous connaissons notre oiseau totem, nous pourrons effectuer un pacte avec lui. Alors, il nous protégera, nous aidera au-delà de ce que nous pouvons imaginer, car les animaux sont d'une parfaite droiture et ne trahissent jamais leurs amis.
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En fait, il se produit un curieux dédoublement du regard. Nous sommes conscients de ce fond de Présence et en même temps des pensées qui émergent et se déploient dans l'espace mental. C'est une subtile division entre la part témoin qui observe et celle observée. Car, en apparence du moins, il existe bien deux formes de conscience. D'une part la Pure Présence d'être, lumineuse et claire ; d'autres part, la conscience égotique, intrinsèquement liée aux modifications mentales. Et c'est en s'appuyant sur la première que l'on peut prendre suffisamment de distance avec la «seconde» pour la connaître.
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Allez partout où il vous plaira, faites ce que vous aimez faire, mais souvenez-vous bien de ceci : Je sais tout ce que vous faites. Je suis le Guide intérieur de tous les êtres et Je demeure dans vos coeur. J'enveloppe toutes les créatures, le monde mobile et immobile. Je suis le Contrôleur, celui qui tire les ficelles du spectacles de cet univers. Je suis la Mère, l'origine de tous les êtres, l'Harmonie des trois gunas (tendances ou qualités qui gouvernent le monde), le Propulseur des sens, le Créateur, le Conservateur et le Destructeur. Rien ne fera de mal à celui qui porte son attention sur Moi, mais maya (l'illusion) fouettera celui qui M'oublie. Les insectes, les fourmis, le monde visible, mobile et immobile, tout cela est Mon corps, Ma forme.
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Tout est dualité dans le devenir : la lumière se détermine toujours par rapport à l'ombre, et le mental révèle son fonctionnement lorsqu'il apparaît sur le fond silencieux de l'être immobile. C'est ainsi que pourront se révéler les secrets de la pensée. C'est seulement une fois établit dans le silence et le vide que l'on pourra comprendre le «moi».
C'est d'ailleurs pour cela que les psychologues occidentaux demeurent toujours à la surface et ne peuvent avoir une vision juste des mécanismes qui se jouent dans les profondeurs de la psyché. Il leur manque cette distance, ce «point d'appui», intérieur, ce fond de silence.
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Un jour de l'année 1854, un jeune fakir errant apparut mystérieusement, dans les rues de Shirdi, un village du Maharastra. Personne ne savait qui il était, ni d'où il venait.
À partir de l'année 1900, il deviendra extrê­mement célèbre en Inde. Encore maintenant on trouve son portrait un peu partout, et il n'y a sans doute pas de saints dont le culte est aussi répandu dans toute la péninsule indienne.
Ce sont vraisemblablement ses très nombreuses guérisons miraculeuses qui sont à l'origine de sa renommée et non son enseignement spirituel qui est pourtant remarquable de clarté.
Saï Baba demeure une énigme. Il ne lisait jamais de livres et mettait ses disciples en garde contre une connaissance simplement mentale, contre les dangers d'une érudition qui peut se substituer au chemin spirituel. Mais il était capable de commenter un verset de la Gita de manière extrêmement profonde, ce qui montrait sa parfaite connaissance du sanscrit et de toutes les écritures indiennes. De même, il connaissait beaucoup de textes soufis. Il les récitait, les chantait souvent. D'ailleurs, il recommandait à ses disciples hindous la lecture du Jnaneshvari, du Pancadashi, de l'Ecknat Bagavata, de l'Adhyatma Ramayana, et aux musulmans, la parole des soufis persans.
Étudier la vie de Saï Baba, c'est être confronté à des actes incompréhensibles. Ceux d'un enfant plein de sagesse qui raconte des histoires allégoriques qui ne s'adressent pas à la personne, mais à un autre aspect de l'être, plus essentiel, qui saisit le message, même si l'individualité apparente semble ne pas comprendre.
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Brume et pluie.
Le Fuji voilé.
Malgré tout, je marche, heureux

Bashô
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A Saga,
Parmi les herbes folles,
La tombe de la belle femme.

Shiki
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En réalité, il s'agit d'effectuer une prise de conscience «sur le vif» des mécanismes du moi, et pour cela d'ouvrir ses sens intérieurs pour explorer les multiples nuances de la pensée, des sentiments, des sensations ; d'épanouir la fleur de l'intériorité ordinairement voilée par les préoccupations quotidiennes.
C'est un peu ce que préconisait le Bouddha, mais nous avons notre propre chemin à faire, libre et nu, loin de toute emprise religieuse, même la plus noble.
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Dans les sociétés traditionnelles, la guerre aussi était ritualisée, c’est-à-dire intégrée à l’ordre social et réservée à une certaine caste dont c’était la fonction, le « dharma », de combattre. Cela tendait à restreindre, à contrôler son pouvoir de nuisance pour qu’elle demeure dans certaines limites et ne devienne pas destructrice comme elle l’est devenue au XXe siècle, un siècle que les historiens nomment le « siècle des génocides ». Sur ce point, Guénon remarque : « Il est étrange qu’on parle de la fin des guerres à une époque où elles font plus de ravages qu’elles n’en ont jamais fait, non seulement à cause de la multiplication des moyens de destruction, mais aussi parce que, au lieu de se dérouler entre des armées peu nombreuses et composées uniquement de soldats de métier, elles jettent les uns contre les autres tous les individus indistinctement, y compris les moins qualifiés pour remplir une semblable fonction(1). »

L’historien David Bell a montré(2) que c’est paradoxalement la volonté de réaliser une paix perpétuelle, comme le voulaient les idéalistes des « Lumières », qui a amené tous les grandes massacres du XXe siècle. Sous l’Ancien Régime et jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, la guerre était considérée comme inévitable. Elle faisait partie de la vie ordinaire. Les batailles étaient de faible importance et, sauf pendant les guerres de religions, les civils demeuraient le plus souvent en dehors de ces conflits. Il y avait « toute une culture aristocratique la guerre qui fixait les limites ». Avec la Révolution française, sous l’influence de Robespierre, cet état d’esprit changea radicalement. L’Assemblée voulait une « paix perpétuelle », bannir définitivement la guerre, et il fallait pour cela anéantir totalement les ennemis, considérés comme les « oppresseurs de l’humanité ». De ce fait, la guerre devint totale, avec, comme lors de la révolte des Chouans, « suppression de toute frontière entre les combattants et les non-combattants ». Toutes les guerres napoléoniennes, de la répression des esclaves insurgés d’Haïti à la campagne de Russie, sont des expressions de cette « guerre » totale dans laquelle ce ne sont plus des rois qui font la guerre à d’autres rois, mais des peuples qui combattent d’autres peuples. Ce qui a ouvert la porte à tous les grands conflits du XXe siècle.

(1) René Guénon, La Crise du monde moderne, op. cit., p. 105.

(2) David Bell, La Première Guerre totale. L’Europe de Napoléon et la naissance de la guerre moderne, trad. Par Christophe Jaquet, Seyssel, Champ Vallon, « La chose publique », 2010. (pp. 106-107)
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