Voilà terminé cet ouvrage surprenant,harassant parfois.
Ouvrage intriguant qu il faut suivre.
Surtout ne pas décrocher et aller jusqu'au bout car il en vaut vraiment la peine.
J ai toujours eu un faible pour les histoires de moines tenté par le diable et leur repentance.
J ai été servie au plus haut degré.
Lisez et laissez vous envahir par l histoire de Médard .
Commenter  J’apprécie         160
En cette période de fin d’année, quoi de mieux que la lecture de ce classique qui se déroule également à Noël !
Pour l’histoire, nous sommes le soir de Noël et la petite Marie reçoit comme cadeau de son parrain Drosselmeier une figurine servant de casse-noisette.
Dans la nuit, Marie assiste à une bataille entre ses jouets qui ont pris vie (et les petits soldats de son frère Fritz) menés par Casse-Noisette contre l’affreux roi des souris…
Un très joli conte pour les enfants et pour les adultes qui le sont restés. Une lecture parfaite si vous cherchez une dose d’émerveillement et de magie de Noël.
Vous y traverserez des prairies parfumées, la forêt de Noël, le ruisseau des oranges ou encore la ville Pain-d’Épice.
Un petit moment d’évasion, avec des airs de Tchaïkovski en tête.
Commenter  J’apprécie         00
C'était une histoire pour le moins ... déroutante. Je n'avais jamais lu de Hoffmann et cette histoire était assez particulière. Il a une plume bien à lui. C'était une histoire à la fois simple et compliqué à comprendre. Simple parce qu'on arrivait quand même à comprendre l'histoire mais compliqué parce qu'il y avait plein de personnages, de sous-intrigues, de mystères et parfois j'étais perdue. Dans l'ensemble j'ai quand même apprécié parce qu'il y avait beaucoup d'actions malgré quelques longueurs et je n'avais jamais lu d'histoire comme ça datant du XIXème siècle. Par contre, je n'ai jamais autant détesté un personnage principal, chacune de ses actions m'offusquaient les unes après les autres. Il y avait aussi plusieurs retournements de situation inattendus. J'ai quand même mis longtemps à le lire parce que je n'étais pas du tout attachée aux personnages et j'avais du mal à me mettre vraiment dans ma lecture.
Commenter  J’apprécie         10
L'Homme au sable, du même Hoffmann, ayant longtemps fait partie de mes livres préférés, il était logique que je finisse par découvrir Ignace Denner, deuxième nouvelle à figurer dans le recueil Tableaux nocturnes. Je ne me dirais pas "déçu" par ce projet, ce serait un terme un peu fort, mais après les rebondissements, les forts symboles et les multiples dimensions psychanalytiques du célèbre Sandmann, Ignace Denner me semble un peu trop convenu. Dès le départ, on devine qui est vraiment le personnage, ce qui empêche tout effet de suspense ou de surprise. La nouvelle demeure toutefois intéressante pour qui aimerait Hoffmann ainsi que le traitement des cérémonies sataniques en littérature.
Commenter  J’apprécie         20
"Dans la nuit" d'E.T.A. Hoffmann
Il y a deux siècles, un écrivain allemand bousculait la littérature avec ses contes fantastiques, s'érigeant en pionnier du genre. Ernst Theodor Amadeus Hoffmann puise dans le réel de son époque ; la rénovation d'un château, le travail aux mines de cuivre et de fer, une maison sinistre qui fait tache sur un beau boulevard, un vendeur de baromètres, un concepteur d'automates, etc. Puis, ses récits à la première personne basculent dans l'irréel et ses personnages se demandent s'ils sombrent dans le folie. Hoffmann a le goût des narrations complexes, des mises en abîme. Il use de la correspondance, de la figure du double, des récits imbriqués, de l'irruption des rêves. Parfois, il s'adresse directement au lecteur, se lance dans la méta-fiction, réfléchissant sur la distinction entre l'étrange et le fantastique. L'auteur se montre aussi ironique, d'une sensualité dangereuse. Les spectres, les puissances diaboliques ou animistes rôdent toujours, prêts à surgir, lors de fulgurantes accélérations. Le style proche de l'oralité n'oublie pas la vocation de ces contes à être lus un soir de tempête, près d'un feu de cheminée. Sigmund Freud s'appuiera plus tard sur l'œuvre de Hoffmann pour définir "L'inquiétante étrangeté", achevant d'assurer sa postérité.
Les éditions du Typhon ont conçu un très beau livre-objet relié, avec des illustrations intérieures de Tristan Bonnemain.
Commenter  J’apprécie         90
La princesse Brambilla est-elle un rêve ? Le rêve est-il nécessaire à la vie ?
Il faut savoir reconnaître ses limites. Je n’ai pas été pleinement perméable à l’ambiance onirique de ce livre qui n’est pas présenté par l’auteur lui-même comme une histoire mais comme un capriccio. Sans être alambiqué, le style romantique m’en a rendu la lecture moins fluide que je l’aurais souhaité.
Commenter  J’apprécie         00
Hoffmann nous livre cinq contes parfaitement réalisés. Le fantastique saisit le narrateur au détour du réel l’emportant dans un univers parallèle à moins que ce ne soit son imaginaire ou bien son inconscient qui s’expriment soudainement. On retrouve ici le rôle fondamental du conte qui, de façon onirique, donne vie aux angoisses et aux peurs au travers d’un périple initiatique dont la fin ici n’est pas toujours heureuse. Il m’a cependant semblé que ces cinq contes étaient de facture inégale. Dans le premier, Le diable à Berlin, on devine trop vite la fin mais peut-être est-ce dû au fait que ce conte est très court. Le second en revanche est bien plus long mais assez indigeste, peut-être est-ce dû cette fois au format épistolaire. Les trois derniers m’ont quant à eux totalement conquise.
En ce qui concerne les illustrations, je dois avouer y avoir été peu sensible car, si je crois reconnaître la recherche d’un côté hypnotique avec l’utilisation du noir sur blanc puis du blanc sur noir, elles manquent de poésie. Pour ce qui est de l’édition, enfin, quel plaisir de découvrir un si bel objet. Ce qui me fait regretter que ce ne soit plus la règle de nos jours… En définitive j’ai pris beaucoup de plaisir à acquérir ce livre, à le feuilleter et bien sûr à le dévorer !
Commenter  J’apprécie         00
Etant une grande fan de Noël, je tenais vraiment à lire ce classique. Il est très court et heureusement car j'ai été un peu déçue. Je m'attendais à vraiment l'apprécier et ce fut pas le cas. Je suis tout de même contente de l'avoir lu et d'avoir, maintenant, les références concernant Casse-Noisette.
Commenter  J’apprécie         00
Une nouvelle qui a la folie fantastique d'Hoffmann, et qui annonce si tôt cette crainte des automates, ces machines qui ont des airs bizarres, bizarrement humaines mais étrangement factices. J'ai beaucoup aimé l'entremêlement de deux histoires (l'homme au sable éponyme, l'amour de Nathanaël pour Olimpia) qui se rejoignent autour d'une seule et même figure, celle du démoniaque Coppelius.
Commenter  J’apprécie         20
Je lisais il y’a un peu un article qui disait : « les nouvelles de Hoffman, ces machinations infernales nichées au cœur du réel restent percutantes même si elles mériteraient bien une nouvelle traduction. »
C’est chose faite avec cette nouvelle édition traduite de l’allemand par Philippe Forget. Et quel objet magnifique! Les éditions du Typhon n’ont pas lésiné sur la marchandise! Ça donne un livre sublime, de ceux qu’on peut mettre fièrement dans sa bibliothèque et se transmettre de générations en générations.
🖤 C’est un plaisir de rencontrer les contes d’ETA Hoffmann, génie inventif et malchanceux ( il rêvait d’être célèbre avec ses opéras, ce qui serait arrivé si le théâtre de Berlin où se produisait sa nouvelle création Ondine, n’avait pas brûlé…), figure du romantisme allemand et précurseur du réalisme fantastique.
🖤 En lisant la biographie de Lovecraft, puis les Histoires Extraordinaires de Poe, on s’aperçoit que les plus grands écrivains ( même Freud figurez-vous!) ont été largement inspirés par son œuvre.
Découvrir le vampire, le marchand de sable ou la maison sinistre, c’est plonger dans un monde fantasmagorique et un peu fou, avec en prime les illustrations délirantes de Tristan Bonnemain qui rendent l’ensemble enfantin et terrifiant à la fois. ( et magnifique 🖤🖤🖤)
Commenter  J’apprécie         10
Marie reçoit pour Noël un beau Casse-Noisette. Or celui-ci s'anime pendant la nuit. En effet, une guerre est en cours contre le roi des souris...
J'ai lu ce conte pour mieux connaître l'histoire car je suis allée voir le ballet. Je l'avais déjà vu à la télé mais je voulais les détails. Or si ce conte est bien la version originale, le ballet a été adaptée de la version de Dumas, elle-même inspirée de celle d'Hoffmann mais pourtant avec de notables différences (l'héroïne par exemple s'appelle Clara).
Le conte d'Hoffmann est lui aussi enchanteur notamment la description du pays des sucreries même si cela n'arrive que vers la fin.
L'intrigue nous transporte dans un univers où les jouets prennent vie la nuit et se font la guerre. Notre petite Marie va voir ces choses et Hoffmann peut alors introduire son thème, le passage de l'enfance à l'adolescence avec le premier émoi amoureux.
Aussi le conteur nous manipule bien car à la fin on ne peut dire si tout cela est dans la tête de Marie ou si c'est réel. Mais peut-être est-ce juste une façon de nous montrer que certains gardent leur âme d'enfant et la magie de la vie même quand ils grandissent.
Bref un joli conte et surtout un ballet magnifique sublimé par la somptueuse musique de Tchaïkovski !
Commenter  J’apprécie         20
C’est une petite perle découverte au hasard d’un rayon de bibliothèque. Cadeau pour ceux qui, comme moi, aiment les grandes passions romantiques teintées de mélancolie. Qu’il s’agisse de la voix angélique d’une femme que l’on enferme pour mieux la préserver, des preuves d’amour que l’on va chercher au fond d’une mine, ou d’une blessure (d’amour) d’enfance et d’une dette à combler, ces petits contes d’Hoffmann au charme désuet se lisent d’une traite. Une cinquantaine de pages haletantes et tout est dit, les transports insoutenables de la passion, les conquêtes et les victoires, de la tendresse et beaucoup de désespoir, des puissants et des faibles, des complots et des trahisons, de la beauté, de la laideur, des rêves heureux et des songes effrayants parsemés de figures excentriques souvent prémonitoires...
J’ai pris un infini plaisir à me laisser emporter dans ces contes d’Hoffmann au charme désuet, à accompagner les personnages dans l’accomplissement de leur destin, jusqu’à l’issue fatalement fatale.
Commenter  J’apprécie         00
Magnifique conte de Noël, tout en rêve et onirisme.
Étant une grande amatrice du ballet, je voulais absolument lire ce petit livre.
Le conte de Noël de Dickens fait partie de mes livres de chevets du mois de décembre, celui-ci va vite le rejoindre.
Commenter  J’apprécie         60
Depuis peu - depuis Vleel en fait - il y a un coin qui honore ma bibliothèque, celui de la rangée des Hallucinés, collection du Typhon dédiée au gothique, à l’étrange ou au fantastique. Et Ernst Theodor Amadeus Hoffmann y a naturellement toute sa place, tellement le genre lui parle :
« “L’Étrange“ veut dire toutes les manifestations de la connaissance et du désir, dont on ne comprend pas les raisons, alors que “Fantastique“ veut dire ce qu’on tient pour incompréhensible, ce qui semble dépasser les forces connues de la nature ou, ajouterai-je, ce qui va à l’encontre de la marche du monde. »
Allons-y donc pour cette définition qui colle bien aux cinq contes de Dans la nuit, traduits par Philippe Forget, où l’auteur joue avec nos angoisses intemporelles liées au diable, aux esprits, aux apparitions fantômes, aux disparitions et résurrections, aux comportements contre-nature ou aux quêtes maléfiques.
Et point n’est utile d’y ajouter de détails gore bien au contraire, quand la maîtrise technique du conte permet via la quête amoureuse ou l’ambiance surannée, de laisser monter en puissance la sous-couche fantastique qui vient peu à peu fracasser le calme apparent des premières pages.
Toutefois, peu accro au fantastique et à l’étrange, j’ai probablement touché avec Dans la nuit, ma limite : d’abord intéressé par Le Diable à Berlin qui ouvre le recueil, puis beaucoup moins accroché par les contes suivants. Et les lire d’affilée fut probablement mon erreur…
Reste qu’à aucun moment mon plaisir ne fut gâché, tant la qualité du travail réalisé autour de ce bel objet éditorial m’a séduit, avec ici en prime d’exceptionnelles illustrations de Tristan Bonnemain.
La finesse de son point et de son trait confère à ses dessins une dimension quasi-hypnotique qui ajoute un deuxième axe de lecture à ces contes, laissant l’imagination s’évader du seul texte et permettant de suivre à la lettre le conseil d’Hoffmann : « Méfiez-vous des miroirs qui vous renvoient ce que vous voulez voir ».
Commenter  J’apprécie         240
Avec un conte de Noël de Dickens, une autre lecture parfaite pour cette saison de l'année.
Le livre est évidemment associé au ballet de Tchaikovsky et il me semble, que, tout comme la ballet, il est aussi agréable à lire pour les adultes que les enfants. Pour ces derniers, il existe plusieurs très belles versions illustrées.
Commenter  J’apprécie         00
Magnifique édition de cet auteur rebelle avant l'heure, qui a malmené le bourgeois et les conventions avec sa musique et ses contes. Mort trop tôt, ce qui reste a déjà inspiré nombre de générations par son inventivité et l'invention du fantastique.
En plus du contenu l'objet est magnifique avec les illustrations de Tristan Bonnemain.
Commenter  J’apprécie         20