Citations de Fabrice David (43)
- Mais qu’est-ce que vous faites ?! Relevez-vous, ne restez pas là, c’est la fin ! Allez vous mettre à l’abri !
- Ne t’inquiète pas, Fils de la Terre, ça va aller… Ce n’est pas la fin, c’est le début. S’ils veulent nous massacrer, qu’ils en prennent la mesure au grand jour, sous le ciel. Nous ne nous laisserons pas égorger tapis dans l’ombre des grottes. Nous n’avons plus peur, nous sommes un peuple libre.
Lerine: Tu verras, on se lasse vite de tout ce luxe.
Kiriel: D'or ou de bois, le verre contient le même vin, Madame.
Partit vers le nord dans le pas des Géants,
où ils allaient à la mort l'épée au devant
faisant les lames résonner de l'ardent combat
tenant tête aux Géants comme à l'armée du Roi.
Autant de gonfanons brisés,
autant d'épées ensevelies.
La perfidie a vaincu,
le Grand Roi n'était plus.
Je suis tout... Vous n'êtes rien. (Un Drekkar)
Même s'il est sage de débattre longuement, le monde continue de couler autour de nous et il ne nous attendra pas.
C'est dans la nuit la plus noire, dans les ténèbres les plus sombres que les étoiles brillent le plus.
Afénor, sous son égide,
Avait uni une vaste contrée
De l'Est à l'Ouest, d'un océan à l'autre,
Du delta d'Al'Astan à l'isthme de Dorm,
Des landes gelées jusqu'au désert ardent.
Et lorsque les Géants bâtirent les quatre cités,
Il jura par son peuple qu'il les défendrait.
Le serment fut prononcé et Afénor couronné
Roi des Fils de la Terre, Protecteur de l'Humanité.
(1er extrait du Chant d'Afénor, chant traditionnel, Ier siècle après Afénor)
[traduit du Firiel]
Je rêvais d'un autre monde et j'ai peur de l'avoir obtenu.
Arkindé: Filène ne témoignera pas. Nous ne sommes plus au sénat, Barek. Il ne s'agit plus de politique. Comment peux-tu être aussi naïf? Surtout maintenant. Toi, un sénateur si brillant... Ils n'arriveront jamais jusqu'ici, Barek. Jamais.
Barek: Si... si vous les faites disparaitre, personne ne croira à l'accident. Tous les regards vous accuseront.
Arkindé: Oui, certainement. Il y aura des doutes, des suspicions, peut-être même des accusations. Il y aura une commission d'enquête du sénat, et puis ils ne trouveront rien... Alors perdureront les doutes, et à la prochaine équinale ils auront disparu... Juste une sombre histoire, une de plus.
Pour que nul ne vous confonde avec d'autres, je vous ai fait tailler ces croix de laine. Elles sont à l'image de ce que tous représentez... Rouges, tel le sang que vous êtes prêts à donner; rêches comme l'existence que vous vous apprêtez à mener; simples car telle est la vie que le christ a vécue; larges et généreuses car il vous faudra être forts et pieux à la fois.
(L'empereur des Drekkars:)
C'est donc vrai que tu joues un jeu dangereux, Sékal d'Aégor.
Sais-tu qu'il existe un bulbe dans le désert, qui, à la moindre petite averse, s'empresse de fleurir, pour embraser les sables d'une magnifique fleur pourpre?
Mais cette petite fleur n'a que peu de temps devant elle car dès le lendemain, les rayons du soleil viennent brûler ses pétales.
Je suis le soleil des Drekkars, Sékal.
Tu as jusqu'à demain pour me ramener mon bien.
Tu y arriveras, Sekal... C’est dans la nuit la plus noire, dans les ténèbres les plus sombres que les étoiles brillent le plus.
-J'ai eu ce que j'espérais. Les créances du royaume sont caduques, les caisses sont pleines et l'ordre du temple n'est plus qu'un mauvais souvenir. J'aimerais qu'on en finisse à présent. Ce procès s'éternise.
-Bien sire. Si je peux me permettre, notre archevêque de Paris semble particulièrement âpre à la tache. Il n'a pas quitté Jacques de Molay depuis plusieurs jours... faisant montre d'un acharnement étonnant pour un homme d'église.
-Cela vous surprend encore? Le clergé séculier est passé maitre dans ces arts...
-J'aurais cru Odon que le ministère que nous t'avons confié te ferait perdre quelques habitudes peu compatibles avec la défense du culte!
-Oh?! Pardonnez-moi, monseigneur! Euh... Je n'avais point vu que c'était vous...
-Peu importe! Je ne suis pas ici pour te parler de tes moeurs. Nous nous doutions bien qu'il ne suffirait pas d'une crosse pour te faire perdre tes manières de soudard.
-Pardonnez-moi mon indolence, monseigneur, mais j'ai été pris de fièvre hier et mon apothicaire m'a conseillé un peu de chaleur humaine...
Tu as cru qu’en assassinant la grandeur et la force, tu en aurais quelques miettes. Mais tu ne mérites rien !
Non, Arkanor, nous allons nous battre. Plus de servitude, plus de fuite. Et que l’écho de notre combat s’entende jusqu’aux confins de la terre.
Tout amour est une servitude.
La marche des hommes est inexorable, rien ne peut l'arrêter. Pas même un dieu...
Face à eux se tenaient les chevaliers Drekkars.
Une simple rangée qui leur barrait l'entrée.
Engageant la bataille à un contre cent,
Ils tiendraient les portes suffisamment longtemps ...
Extrait du chant d'Afénor
La peur gangrène notre peuple depuis des siècles. Peur des autres, peur des guerres, peur du monde, peur de vivre.