On a tous des secrets, ai-je dit pour changer de sujets sans vraiment changer de sujet. Des secrets intimes qui ne regardent personne, et aussi des secrets qui ont besoin de sortir mais qui restent coincés dans la gorge. Le tout, c'est de choisir ce qu'on veut dire ou pas. Moi, je veux bien te dire que c'est justement parce que des secrets ne sont pas restés secrets que j'ai dû partir. Voilà.
On a tous des secrets, ai-je dit pour changer de sujet sans vraiment changer de sujet. Des secrets intimes qui ne regardent personne et aussi des secrets qui ont besoin de sortir mais qui restent coincés dans la gorge. Le tout, c'est de choisir ce qu'on veut dire ou pas. Moi, je veux bien te dire que c'est justement parce que des secrets ne sont pas restés secret que j'ai dû partir. voila
"Le panorama et les vieilles pierres, ça devait être idéal pour les baisers au clair de lune - enfin, j'imagine: il n'y avait pas de clair de lune à 14 heures et je n'étais pas disposée à rouler une pelle à mon vélo."
Dis-moi qu'il y a un ouragan, Fabrice Emont
J'aurais dû l'appeler, le retenir. Pour lui dire quoi? Mon cerveau s'embrouillait. (...)
Plus basique: "Je te kiffe trop, tu sais?" Plus classieux: "Seriez-vous assez aimable pour m'embrasser, Monsieur Kubiczec?" Plus italien: "Damni un bacio, amore mio." Plus engagé: "Tu m'embrasses sinon je fais la révolution." Plus pointu: "J'ai une écharde sur la langue, tu veux bien me l'enlever avec tes dents?" Plus gratuit: "Un free hug, ça te tente?"
Pas facile de demander pardon.
Kevin ne l'a jamais fait. Moi non plus d'ailleurs.
Moussa semble croire que son frère n'accepterait pas sa pratique parce qu'elle est issue d'une autre religion. Je préfère qu'ils en parlent ensemble quand ils se sentiront prêts l'un et l'autre. Pour l'instant, ils ont encore la passion des "nouveaux convertis". Tôt ou tard, je l'espère, ils se rendront compte qu'ils "gravissent la même montagne par des versants différents".
Quentin, lui, était comme "en creux" dans ce monde où on veut tous, plus ou moins, être en relief. En relief, mais en même temps calibrés comme les boules du loto. On tourne en rond avec l'espoir d’être tirés au sort pour je ne sais quel grand destin.
Je n'ai pas aimé ce livre. L'histoire est assez banale et je n'aime pas le style de l'auteur.
Stéphanie