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Citations de Fanny Vandermeersch (99)


- Ce n’est pas parce qu’on dit à une personne qu’elle est intelligente qu’elle l’est vraiment. Mais si on le lui répète trop souvent, elle va finir par y croire. Vous comprenez ce que je veux dire ?
- Oui, mais je ne vois pas le rapport avec moi …
- Ça fonctionne aussi dans l’autre sens. Ce n’est pas parce qu’on vous qualifie de demeuré que vous l’êtes.
Mais, à force de l’entendre, vous avez fini par y croire …
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Je sors du lit, ma proche de la fenêtre, remonte le store et observe le jardin.
J'ai déjà passé plusieurs heures debout, ici.
Je contemple les feuilles qui s'agitent,
les oiseaux qui cherchent à manger.
Je me demande ce que ça fait d'être un oiseau.
De voler quand on veut, où on veut. D'être libre.
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La nature a toujours eu cet effet sur moi. J’adore sentir le vent, entendre les chants des oiseaux. Ça m’apaise. Et quelle diversité ! Il n’y a pas un arbre avec deux feuilles identiques.
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Il ne faut pas avoir honte de ce que l’on est. Si on se sent inférieur, les autres le sentent et en profitent. Si on se sent comme eux, ou si au moins on leur fait croire, ils nous laissent tranquille.
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S’il y a bien quelqu’un qui me fascine ici, c’est Arnold, appelé Le rebouteux par certains, Le fou par d’autres. Certains prétendent que c’est un sorcier qui fait de la magie noire et, qu’à la pleine lune, il se transforme en loup et tue les moutons. J’ai encore entendu Sylvestre, un des éleveurs, se plaindre de lui hier après la mort de deux de ses brebis. Quand il est arrivé, il n’en restait plus rien : les gypaètes avaient terminé le travail. Pourtant, ils ne sont jamais allés lui faire de reproches, pour deux raisons : ils n’ont aucune preuve de sa culpabilité et, surtout, Arnold leur fait terriblement peur, même si, fiers, ils n’osent pas l’avouer. Il suffit de voir leurs visages blêmir quand on parle de lui pour comprendre.
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- Je ne vais pas me marier avec Edmond.
- Ah, il répond simplement.
...
- C'est une bonne nouvelle,ça, déclare Thomas. Enfin, pas pour lui, c'est sûr...
Je m'empourpre, encore. J'ai l'impression que, face à lui, je ressemble toujours à une pivoine, et mon cœur à un kangourou.
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Quand quelque chose de grave arrive, on cherche toujours une personne sur laquelle rejeter la faute. Jean a reproché à Arnold d'avoir délaissé sa femme, de ne pas avoir prévu ce qui allait se passer. Arnold a été très touché par cette histoire. Il s'en est voulu.
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Lucy se retourna et se retrouva face à une femme d’une trentaine d’années, au ventre beaucoup plus rebondi que le sien. Les traits de son visage trahissaient sa fatigue.
— Des jumeaux ? hasarda Lucy.
La future maman acquiesça d’un hochement de tête.
— L’un joue avec mon estomac tandis que le second saute sur ma vessie. À croire qu’ils sont déjà hyperactifs, soupira-t-elle.
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Madelaine, absorbée par l'histoire, s'imaginait déjà à la place de Léopoldine, cette "jeune femme d'âge mûr", comme il était écrit dans le texte, veuve comme elle, qui souffrait de la solitude et voulait rencontrer l'amour, le vrai, celui qui donne des papillons dans le ventre et qui fait chanter des "chabadabada".
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Je ne crie pas victoire mais je veux garder confiance .
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Qui a bien pu écrire ce chef-d’œuvre ? Et pourquoi le livre est-il seulement imprimé sur des feuilles blanches, et non pas reliées, comme les autres romans ? C’est une drôle d’histoire.
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Elle voudrait une amie, tout simplement, mais sympathiser avec la gent féminine n’a jamais été son fort. Elle se sent toujours en décalage, ne sait pas quoi dire, quoi faire, où aller, ce qu’on attend d’elle, à condition qu’on attende effectivement quelque chose de sa personne, d’ailleurs. Déjà, quand elle était collégienne, elle était toujours à part, regardant d’un œil mi-étonné mi-amusé les autres filles de son âge, dont les préoccupations lui semblaient à des années-lumière des siennes.
Certes, quand elle était directrice de son agence publicitaire, elle n’avait pas non plus d’amies, mais elle pouvait quand même toujours trouver quelqu’un qui se faisait un plaisir d’écouter ses confidences ponctuelles.
Et si ?
Elle pose son ordinateur portable sur ses genoux, l’allume, tandis qu’à la télévision un débat échauffe les esprits sur la meilleure façon de cuisiner du veau. Une fois l’ordinateur prêt, elle consulte ses e-mails, par habitude, puis cherche dans ses favoris le lien vers l’article qui vantait les mérites de la colocation, pour tous les âges.
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Comme elle trouve ça gênant ! Tous ces regards, braqués sur elle… Et si on lui demande de faire un discours ? Oh mon Dieu ! Que pourrait-elle dire ? Elle n’a fait que son travail de citoyenne, n’importe qui d’autre aurait fait la même chose. Pourquoi a-t-il fallu que ça tombe sur elle ? Non, non, faites que non… Son cœur bat vite, elle se sent oppressée. Enfin, au bout d’interminables secondes, à son plus grand soulagement, son chef s’éloigne, pose le micro, les clients retournent à leurs courses et ses collègues, à leurs postes.
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Écrire un livre, c’était un de ses rêves d’enfant. Elle en avait commencé, des livres, qu’elle avait abandonnés tout aussi rapidement. Se dire qu’à l’instar des autrices et auteurs qu’elle admire le plus, elle pourrait elle aussi coucher des mots sur le papier, insuffler une vie à des personnages sortis uniquement de son imagination parfois décalée était longtemps resté un vœu pieux et secret. Elle se sentait la mère de tous, leur confidente aussi. Elle aura été là à quelques moments importants de leur vie, et elle les quitterait avec le sentiment du travail bien fait, rassurée quant à l’avenir serein qui se profilerait pour chacun d’eux.
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Elle se souvient encore des papillons qui frémissaient dans son ventre et de son cœur qui battait à tout rompre : jamais elle n’avait ressenti autant d’émotions. Elle bégayait face à lui, ne trouvait plus ses mots : il avait un tel regard ! Et sa bouche ! Deux petites lèvres à croquer. Elle était complètement charmée. Ils s’étaient aimés, passionnément, dès le premier soir. Quand il partait en tournée, elle n’attendait qu’une chose : le retrouver.
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Elle hésite à répondre, puis se retient. Oui, c’est vrai qu’il a de beaux yeux, des yeux bleus qui tirent un peu sur le vert, mais deux belles billes rondes ne font pas tout. Son regard lui rappelle celui de Télémaque, qui est aussi son seul et unique réel amour. Et la moustache… Non, vraiment, ce n’était pas pour elle.
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Elle essaie de se dire que ce n’est peut-être qu’une impression, que ça arrive à tout le monde, d’être de mauvaise humeur, que ce n’est pas uniquement contre elle, même si les regards noirs de sa collègue lui prouvent sans cesse le contraire.
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Cette fois-ci, Samantha est allée trop loin. Il faudra qu’elle comprenne qu’elle ne peut pas toujours s’immiscer dans la vie des autres, même si cela part d’une bonne intention.
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Elle déteste être prise au dépourvu. Pourtant, elle sait bien que ce ne sont que des questions de politesse, le genre d’interrogation qu’on pose quand on veut en savoir plus sur la personne qui nous fait face, ou qu’on souhaite lui manifester un tant soit peu d’intérêt. Mais cette habitude française de toujours demander à une femme si elle a des enfants, comme si c’était une fin en soi, la dérange peut-être plus encore que ces regards qui se braquent sur elle.
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Ce que la vieille femme pense, même si elle refuserait de l’admettre en public, c’est que cela lui permettrait certainement de meubler aussi un peu le temps. Que chaque heure de la journée, surtout l’après-midi, soit moins longue et que la grosse aiguille, comme la petite d’ailleurs, qui tourne sur la grande horloge qui orne le mur principal du salon, cesse de se mettre mesquinement en pause dès qu’elle regarde ailleurs. Il n’y a qu’un problème à cet ambitieux projet, mais pas des moindres : elle se sent incapable d’aller chercher tout cela seule au magasin, et encore moins de le porter.
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