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Citations de Fanny Vandermeersch (99)


- Je ne vais pas me marier avec Edmond.
- Ah, il répond simplement.
...
- C'est une bonne nouvelle,ça, déclare Thomas. Enfin, pas pour lui, c'est sûr...
Je m'empourpre, encore. J'ai l'impression que, face à lui, je ressemble toujours à une pivoine, et mon cœur à un kangourou.
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- Ce n’est pas parce qu’on dit à une personne qu’elle est intelligente qu’elle l’est vraiment. Mais si on le lui répète trop souvent, elle va finir par y croire. Vous comprenez ce que je veux dire ?
- Oui, mais je ne vois pas le rapport avec moi …
- Ça fonctionne aussi dans l’autre sens. Ce n’est pas parce qu’on vous qualifie de demeuré que vous l’êtes.
Mais, à force de l’entendre, vous avez fini par y croire …
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Parfois, je pense que je ne suis qu'un bon à rien, un idiot, une erreur. Il suffit de regarder certaines personnes dans les yeux pour voir que je ne me trompe pas.
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Tu trouveras toujours des "si" qui t'empêcheront d'avancer.
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Les épreuves sont là pour nous faire avancer, parfois pour nous guider. C'est souvent dur, très dur, on a l'impression qu'on ne pourra jamais s'en sortir, ne jamais oublier, mais pourtant, un beau matin, tout est plus clair, et on en ressort plus fort.
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« Phobie scolaire » se traduit en anglais par 'school refusal' - le terme 'refusal' étant habituellement utilisé dans le langage hippique pour évoquer un cheval qui se cabre et ne peut franchir un obstacle. Cette image illustre parfaitement la peur incontrôlable à laquelle les enfants souffrant de cette phobie sont confrontés. Ce n'est pas qu'ils ne VEULENT pas, c'est qu'ils ne PEUVENT pas.
La phobie scolaire se traduit par une peur de l'établissement scolaire en tant que LIEU - la peur de ce qui pourrait s'y passer. C'est un trouble multifactoriel qui résulte d'un enchevêtrement de causes complexe. A la faveur d'un événement déclencheur - harcèlement, séparation forcée (divorce, déménagement, décès), etc. - des difficultés non décelées vont se faire jour, et fragiliser l'équilibre dans le quel évoluait l'enfant jusqu'alors.
[...]
Attention : la phobie scolaire n'est en aucun cas liée à un quelconque désintérêt de l'enfant pour l'apprentissage ou à de la fainéantise. Au contraire, la plupart des enfants qui en souffrent sont désireux de se nourrir intellectuellement. Ils se retrouvent alors confrontés à un cruel paradoxe : le désir d'aller à l'école et l'envie d'apprendre, d'un côté, et le fait d'être submergés par l'angoisse et paralysés par la peur, de l'autre.
Le rôle des parents dans la prise en charge de la phobie scolaire va s'avérer crucial. Ils doivent s'engager dans un dialogue d'ouverture avec leur enfant, en évitant avant tout l'erreur d'assimiler cette incapacité à aller à l'école à un caprice. Puis, il leur faudra mettre en place un suivi thérapeutique adapté - afin de tenter de déterminer les causes du trouble survenu - et se rapprocher de l'équipe enseignante afin de trouver une solution appropriée.
[...]
Chaque enfant s'accomplit à un rythme qui lui est propre. Peu importe le temps que cela prendra. Peu importe où se situera l'arrivée. Peu importe le nombre d'obstacles qui se dresseront sur sa route : chaque obstacle franchi, même avec difficulté, le rapproche de son but. Ce qui compte avant tout, c'est qu'il soit accompagné de la manière la plus harmonieuse possible sur le chemin de l'adulte qu'il va devenir.

(postface de Eudoxie larose-Devarenne, Vice-présidente de l'association 'Phobie scolaire' - p. 85-88)
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Que me veut-elle ? Me passer un savon ? Me mettre un zéro ?Une retenue ? Tout ça, c'est déjà fait. Et ça n'a jamais rien changé à mes notes. Au contraire, le peu de motivation qui me restait s'est envolé.
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Faire sortir bébé sans abîmer maman? Lucy ne put s’empêcher d’esquisser un sourire. Elle avait l’impression que la sage-femme prenait les femmes enceintes pour des enfants.
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On ne devrait jamais rester aussi longtemps loin de ceux qu'on aime.
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Quand quelque chose de grave arrive, on cherche toujours une personne sur laquelle rejeter la faute. Jean a reproché à Arnold d'avoir délaissé sa femme, de ne pas avoir prévu ce qui allait se passer. Arnold a été très touché par cette histoire. Il s'en est voulu.
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J'ai tout tenté : les caprices, la crise de nerfs, la culpabilité - "Tu vas ruiner ma vie, maman, tu ne penses qu'à toi, tu ne m'aimes plus, je ne travaillerai plus, je ne mangerai plus, je ne dormirai plus, je vais demander à la mère d'Inès de m'adopter'' - et même la gentillesse, voyant que rien ne fonctionnait. En vain. Avec Inès, on a beaucoup pleuré. C'est comme si on m'arrachait un bout de moi-même.
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Les lettres tourbillonnent, changent de place - elles jouent entre elles. J'ouvre la bouche, tente de prononcer les sons qui correspondent. Rien ne vient. Pourtant je les ai déjà vus, ces mots. Le professeur me fixe en soupirant. Il est drôle avec sa cravate de travers. Cette fois-ci, pas de motifs dessus. Uniquement des lettres, encore des lettres, toujours des lettres. Elles aussi, elles dansent. Des mots pour des maux.
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L'anglais et moi, ça fait deux. Je pige que dalle, du pur charabia.
[...]
Il me semble qu'un son unique s'écrit de dix façons différentes. Étrangement, celle que je choisis n'est jamais la bonne ...
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Lucy se retourna et se retrouva face à une femme d’une trentaine d’années, au ventre beaucoup plus rebondi que le sien. Les traits de son visage trahissaient sa fatigue.
— Des jumeaux ? hasarda Lucy.
La future maman acquiesça d’un hochement de tête.
— L’un joue avec mon estomac tandis que le second saute sur ma vessie. À croire qu’ils sont déjà hyperactifs, soupira-t-elle.
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- Mais nous, on ne ronfle pas. C'est donc lui qui est différent, si on le compare à nous.
Toi tu es droitier, comme la plupart des autres. je suis différent, ce qui ne m'empêche pas de réussir un tas de choses. Tes camarades de classe ont une différence, même si on ne la voit pas. Nous ne sommes pas tous identiques, heureusement ! Il y a des petits, des grands, des gros, des minces, des barbus, des chauves, des roux, des bruns, des gamins qui portent des lunettes... (p.70)
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Je n'ai pas l'habitude d'entendre autre chose que des reproches ou des regrets. (p.26)
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Parfois, c'est seulement compliqué parce qu'on a décidé que ça l'était.
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L'argent ne corrompt pas les cœurs uniquement dans les villes.
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Tout est de la faute de papa. C'est lui qui voulait un prénom de roi. Il aurait pu choisir Louis, Henri ou un autre en i, plus passe-partout, au lieu de ce prénom ridicule. Mais non. Maman dit en levant les yeux au ciel qu'il n'a pas la lumière à tous les étages. Je n'ai jamais compris ce que cela voulait dire mais, de toute évidence, il ne fait pas très clair dans ses étages à elle non plus, car elle a accepté.
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On vous avait dit de ne pas agir, voilà pourquoi je n'aime pas les gamins ils ne réfléchissent jamais ! A croire qu'il n'y a que de l'air qui circule dans leurs deux hémisphères !
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