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4.07/5 (sur 81 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Belleville, Ontario , le 12/05/1921
Mort(e) à : Port Hope, Ontario , le 06/05/2014
Biographie :

Farley Mowat est un romancier canadien.

Il écrit dès la pré-adolescence et raconte que, lorsqu'il vivait à Windsor avec ses parents (1930-1933), il composait surtout de la poésie.

Après avoir déménagé avec sa famille à Saskatoon, il tient une chronique sur ses observations d'oiseaux dans le Star-Phoenix.

Farley Mowat fréquente l'Université de Toronto. Au cours d'une excursion pédagogique comme étudiant en biologie, il est outré de constater les difficultés que vivent les Inuits, situation qu'il impute à l'incompréhension et à l'exploitation de ceux-ci par les Blancs.

Ses observations lui inspirent son premier ouvrage, People of the Deer (1952), qui le rend célèbre du jour au lendemain, même si cela donne naissance à une certaine controverse.

Son célèbre livre Never Cry Wolf (1963, trad. Mes amis les loups) contribue à changer les stéréotypes négatifs qui représentent les loups comme des tueurs vicieux.

Sea of Slaughter (1984), plus récent, se veut une chronique des espèces menacées de l'Atlantique nord. Virunga: The Passion of Dian Fossey (1987) est une biographie de la célèbre primatologue.

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Source : www.thecanadianencyclopedia.com
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Farley Mowat était un environnementaliste canadien de renom et un écrivain prolifique. Il a vendu 25 millions d'exemplaires, et l'ensemble de son oeuvre a été traduite en 52 langues. Mort à la baleine compte parmi ses plus grands succès et, pour la 1ère fois, il est adapté en langue française ! C'est Paul Watson qui signe la préface de ce formidable récit mêlant littérature et écologie. Il a accepté de répondre à nos questions pour nous parler de son lien avec Farley Mowat, de Mort à la baleine, ou de leurs convictions communes. _______________ À la fin des années 1960, près d'un minuscule port de pêche accroché à la côte isolée du sud-ouest de Terre-Neuve, une énorme baleine, un rorqual commun, se retrouve captive d'un étang salin coupé de la mer par le jeu des marées. Pêcheurs et employés de l'usine locale de transformation du poisson réagissent alors comme l'auraient fait leurs lointains ancêtres armés de harpons, à cette différence près qu'eux sont équipés de carabines : ils convergent vers Aldridges Pond pour se mesurer au géant encerclé. Mais un homme, un écrivain doublé d'un écologiste avant la lettre, installé sur ce même bout de côte, va prendre la défense du majestueux cétacé. Pendant que des centaines de balles d'acier s'enfoncent dans le lard de l'animal, il remue ciel et terre pour lui venir en aide, au risque de s'aliéner une population locale ancrée dans ses atavismes et ses traditions. Au début, les tirs des chasseurs ne font que chatouiller l'animal. Mais confiné à sa prison d'eau salée, le voici exposé à la cruauté et aux calculs des humains. C'est le sort de ce Gulliver des temps modernes que raconte Farley Mowat dans Mort à la baleine. À travers ce récit palpitant d'un épisode vécu, il relate aussi la guerre insensée livrée par l'humanité aux mammifères marins, sous le couvert d'une exploitation industrielle absurdement destinée à convertir des êtres vivants intelligents en produits de parfumerie et en pâtée pour chien. La chasse commerciale a cessé, mais dans nos mers qui se réchauffent, sillonnées de cargos et de bateaux de touristes et truffées d'engins de pêche, les baleines ne sont pas tirées d'affaire. Mort à la baleine, disponible en librairie : https://www.glenat.com/hommes-et-oceans/mort-la-baleine-9782344059838 _______________ Suivez-nous sur Instagram : / glenatlivres Suivez-nous sur Facebook : / editions.glenat.livres
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
J’avais décidé qu’à compter de cette heure j’avancerais l’esprit ouvert dans l’univers des loups, j’apprendrais à les voir et à les connaître non pour ce qu’ils étaient censés être mais pour ce qu’ils étaient en réalité.
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Dès qu'une bouteille est sur la table, elle doit être débouchée . Ceci «pour laisser entrer l'air dedans et chasser les vapeurs noires».

-Le second est qu'une bouteille débouchée ne doit jamais être rebouchée car, selon la croyance, «le contenu se gâterait». Aucune bouteille de rhum ne s'est jamais gâtée à Terre-Neuve , mais aucune n'ayant jamais été rebouchée, il n'y a donc aucun moyen de vérifier l'exactitude de cette croyance .

Le troisième et dernier principe est qu'une bouteille ouverte doit être bue aussi vite que possible »avant que tout le bon ne s'évapore».

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Le sreech est une boisson spécifiquement terre-neuvienne . Autrefois on la fabriquait en versant de l'eau bouillante dans les tonneaux de rhum vides afin de dissoudre les particules rhumiques résiduelles dont le bois restait imprégné . On ajoutait alors au liquide noirâtre ainsi obtenu des mélanges et des moûts. On faisait fermenter cette mixture durant le temps nécessaire avant de la distiller . Parfois , on procédait au vieillissement du produit en y laissant macérer pendant quelques jours une carotte de tabac à chiquer bien noire.
Les modes ont changé depuis et le sreech est aujourd’hui un tord-boyaux tout à fait différent......dans l’état quasi gazeux dû à l'addition d'eau chaude , le transfert de l'alcool au réseau sanguin est instantané . On en perd très peu dans le tube digestif.
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Quelque part dans l'Est, un loup hurla... Pour moi, c'était une voix qui parlait de ce monde perdu qui fut un jour le nôtre avant que nous n'ayons choisi d'y être des étrangers. Un monde que j'avais entrevu et dans lequel j'avais presque pénétré... Pour en être exclu finalement par moi-même.
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Au cours des premiers temps de mon séjour chez les loups, je restai à l'intérieur de la tente,sauf pour de brèves sorties absolument indispensables et que je n'effectuais que lorsque aucun loup n'était en vue. La raison de ce confinement était de permettre aux animaux de s'habituer à la tente et de l'accepter comme une bosse de plus sur un terrain où elles foisonnaient. Plus tard, quand la population des moustiques fut en plein délire démographique, je restai sous la tente presque sans interruption, sauf s'il y avait un fort vent. En effet , les bêtes les plus sanguinaires de l'Arctique ne sont pas les loups mais les insatiables moustiques.
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Pour des raisons trop longues à expliquer , ce rivage s'appelle la "côte sud ", peut-être parce qu'il se trouve au sud de Saint-Jean et parce que Saint-Jean prétend être le centre de l'univers.
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Durant la guerre , il a servi sur une vedette lance-torpilles ainsi que sur diverses autres petites unités d'un confort très relatif. La paix revenue , il a repris la monotone vie des gens d'affaires, mais son âme est restée sur la passerelle d'une vedette. Il continue , en imagination , de cingler à travers les grises étendues de l'Atlantique , ses pièces crachant le feu sur les spectres des sous-marins allemands qui tentent désespérément d'échapper à leur destin.
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Parmi les caractéristiques héréditaires que je dois à mon père, il y a toujours eu une attirance romantique voire « conradienne » pour la mer et les navires. Comme lui, j’ai souvent trouvé un soulagement aux misères de ma chienne de vie (misères que j’ai d’ailleurs provoquées moi-même) en passant des heures plongé dans des récits de croisières et d’aventures océaniques à bord de coques de noix. (p.12-13)
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Après quelque semaine d'observation,il me sembla bien que j'étais toujours aussi éloigné de la solution du problème important : savoir de quoi les loups vivaient. C'était un problème vital car la seule et unique raison de mon expédition était de le résoudre d'une façon satisfaisante pour mes employeurs.
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Ces gens là ont plus la moindre maudatite idée de ce qu’ils sont … ils savent juste c’qu’ils veulent !
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