Fawzia Koofi, Can a woman become Afghanistan's president?
Après ma mort, vous devez absolument continuer vos études. L'éducation est la seule façon de s'en sortir pour les filles afghanes.
Après la prise de pouvoir par les talibans en Afghanistan, presque un tiers des dix-huit millions d'habitants avaient péri dans les combats. Un autre tiers s'était exilé.
Un enfer sur terre, créé par des hommes qui se prétendaient les témoins de Dieu et les champions de l'islam. Mais leur religion n'a rien à voir avec celle qui gouverne ma vie et celle de millions d'Afghans. Notre religion obéit à une foi d'amour et de tolérance, qui accorde à tous les êtres humains la même valeur et les mêmes droits.
Je rêve que l'Afghanistan ne soit plus considéré comme le pays le plus dangereux du monde pour une femme ou un enfant. Environ un tiers des enfants afghans meurent avant leur cinquième anniversaire.
Même si nous vivons longtemps, notre passage sur terre est extrêmement court. L'important, c'est ce que nous en faisons.
Je n'avais rien et n'ai toujours rien contre la burqa en soi. C'est un vêtement traditionnel qui offre aux femmes une certaine protection. Les femmes du monde entier sont toutes, à un moment ou à un autre, confrontées à l'attention déplacée d'hommes trop empressés. Pour certaines, la burqa est un moyen d'y échapper. Mais ce n'est pas aux autres de décider ce que les femmes doivent porter. J'ai été révoltée quand le gouvernement des talibans a promulgué la loi sur la burqa.
Je ne me suis jamais sentie aussi nulle que ce jour là. En burqa sur un cheval tiré par la bride.
Pour moi, il (Massoud) a été une grande source d'inspiration. Il m'a enseigné que la liberté n'est pas un don de Dieu, mais qu'elle se mérite.