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3.56/5 (sur 177 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Docteur ès lettres, Florence Braunstein enseigne en Classes Préparatoires HEC et en Mathématiques Supérieures et Spéciales.

Pendant quinze ans, elle a travaillé sur l’antiquité du Proche-Orient et publié de nombreux articles dans diverses revues spécialisées, notamment Orientalia et le Realexicon.

Elle a enseigné pendant vingt-cinq ans la culture générale en classes préparatoires et est conférencière des Musées nationaux.

Elle pratique les Arts Martiaux depuis plus de quinze ans (Karaté et Iaïdo). Elle fait partie d’un grand nombre de jurys d’entrée aux Grandes Écoles.

Directrice de la collection "Le corps en question" à l'Harmattan, elle est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages, d'essais et de romans.


Source : http://www.oasies.com/_Florence-Braunstein_.html
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Langages, politique, économie, histoire, géographie, grands personnages, monuments, arts, littérature : un tour synthétique de l'histoire de l'humanité par le prisme de la culture. Une lecture idéale pour l'été, une cure revigorante de connaissances, par les plus grands spécialistes de la culture générale, Florence Braunstein et Jean-François Pépin. En librairie le 5 mai 2023. Pour en savoir plus : https://www.lesbelleslettres.com/livre/9782251454283/un-ete-de-culture-g


Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Rien n'est un mystère dès lors qu'on l'a compris.
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L’arobase, utilisée par les moines copistes pour indiquer le « ad » latin (à, vers) par une ligature du d autour du a. C’est tout simplement une abréviation pour écrire plus vite.
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Que sont, somme toute, les palais ? Des constructions éphémères où survit éternellement l'esprit des hommes qui les ont habités, ce n'est pas la pierre qui perpétue, contrairement à ce que nous nous plaisons à croire car elle dure plus que la vie humaine, elle nous rappelle le génie et la force de la volonté humaine.
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Tout le monde connait l'expression 'l’œuf de Colomb", mais bien peu savent son origine. La voici : la faveur dont jouit Colomb auprès des rois très catholiques Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon irrite au plus haut point certains grands seigneurs. Au cours d'un banquet, l'un d'entre eux, jaloux, lance à Colomb : "Ce voyage aux Indes n'était guère difficile !"
Colomb, très maitre de lui en dépit de l'insulte, lui répond : "Certes non, Monseigneur, mais il en est de toutes choses comme de cet œuf : si je vous prie de le faire tenir droit sur la table, vous n'y parviendrez pas. Et c'est pourtant fort simple : il suffit d'écraser légèrement, comme ceci, l'une de ses extrémités !"
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Cléopâtre VII (69-30 av. J.-C.), ou « Gloire de mon père », nous est connue physiquement par une unique pièce de monnaie, où son visage, de profil, affiche une rare laideur. En l'absence de documents autres, il nous faut renoncer à l'idée répandue d'une beauté.
Voilà qui rend d'autant plus fascinante celle qui séduisit César et Marc-Antoine.
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Certains lieux imaginaires sont aussi chers à la mémoire des hommes que les monuments édifiés par les artistes, connus ou inconnus. Ils se rejoignent dans nos cœurs par l'enthousiasme suscité et la permanence de leur valeur affective.
Il en va ainsi des mastabas égyptiens qui font bien plus que nous rappeler notre humaine finitude, mais nous permettent de garder l'espoir de vivre dans la mémoire collective pour l'éternité.
Les cathédrales, ces cathèdres, ou sièges à haut dossier sur lesquels Dieu prend place, maintiennent le lien entre le divin et l'intime, le meuble de pierre se hisse à la hauteur de l'âme avec la métaphysique de la lumière, selon Hugues de Saint-Victor.
L'irrépressible envie de toucher le ciel nous tient depuis Babel, dont la tour se prolonge dans les alignements de menhirs dressés avant de culminer à 318 m, ou 324 avec les antennes, avec la tour de Monsieur Eiffel.
De même, l'esprit se plaît à errer en des lieux incertains, dont la matérialité, au fond, importe peu, entre l'Atlantide, l'île d'Avalon du roi Arthur et des chevaliers de la Table Ronde, l'Asgard scandinave entre ciel et terre, la Jérusalem céleste ou, plus prosaïquement, mais ô combien plus proche de nos possibilités d'accès, l'abbaye de Thélème.
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[A propos de Francis Bacon]

Mort d’une pneumonie alors qu’il tente de farcir un poulet avec de la neige pour observer les possibilités de conservation du froid.
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Le voyage dans le sang
Ce premier voyage a permis à Niccolò et Matteo de rencontrer le grand empereur mongol Kubilaï Khan (1215-1294), fondateur de la dynastie Yuan, qui règne d’abord sur la Chine du Nord, puis sur tout le pays. Ce dernier leur accorde un important privilège : le monopole du commerce avec son vaste empire. En échange, il leur demande de revenir avec des clercs, des savants, des prêtres, des artistes, afin de se familiariser avec le monde occidental.
Le second voyage débute en 1271, car le conclave a mis deux ans pour élire un nouveau pape, Grégoire X, dont les Polo sont les envoyés auprès de Kubilaï.
Ils reçoivent d’ailleurs à Acre (ville située dans l’actuel Israël) des lettres pour l’empereur mongol signées par Téobald de Piacenza, le légat pontifical.
Le voyage dure plusieurs années, et ce n’est qu’en 1275 qu’ils rejoignent Kubilaï Khan et lui offrent une fiole d’huile sacrée provenant du tombeau du Christ à Jérusalem. Marco a alors environ vingt ans. Il va rester en Chine les seize ou dix-sept années qui suivront.
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Comme vous le constaterez, l'imagination n'est pas toujours au pouvoir chez les Ptolémée, plusieurs portent un même épithète.
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LAISSEZ-MOI vous conter une histoire, celle de deux étudiants se rencontrant au Cabinet d'égyptologie du Collège de France, au tout début des années 1980. Même si elle détestait me l'entendre dire, je puis à présent le faire de nouveau à mon aise ; elle, Florence, la tête, foisonnante d'idées, riche d'une intelligence multiple, protéiforme, ma sphynge mutante, moi, les jambes, éternel suiveur, mais doté par les dieux de la capacité à transmettre un savoir, d'une pédagogie à toute épreuve.
Puis le concept, le sien, bien sûr. Constatant l'hécatombe de nos étudiants aux épreuves de culture générale aux divers concours, Florence me propose de rédiger pour eux un premier bréviaire, un vade-mecum de survie, Ce sera le Manuel de culture générale, aux éditions pour classes préparatoires, Ellipses, en 1990 [...]

Alors, Un été de culture G, pour toute la vie, titre provocateur en ces temps difficiles ? Bien au contraire, le simple constat, en plus de trente ans de travail en commun, chacun dans ses spécialités entre coups de cœur, philosophie, histoire de l'art, archéologie, littérature pour Florence, histoire, géographie, société, sciences et techniques pour moi, d'une aventure capable de tout embellir.
Quelques sillons creusés dans l'histoire du temps, au fil des émotions gravées en nous, des invitations de nous-mêmes par nous-mêmes.

Car, comme le dit si bien Jean d'Ormesson : « La culture est proche d'une façon d'être, d'un coup de foudre, d'une fête toujours inachevée, du bonheur. »
Qu'il me soit permis ici une unique impudeur, j'ai eu la chance unique de vivre quarante ans de coup de foudre et de bonheur.

Comment le lire ? Une fois encore, la dernière, donc la plus follement à votre fantaisie, en suivant vos envies, d'un thème à un autre.

(INCIPIT)
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Pour quelle raison le personnage de la mythologie grecque Icare est-il connu ?

Icare, fils de Dédale, s’est brûlé les ailes en s’approchant trop près du soleil
Icare est le dieu qui a donné le feu aux humains
Icare est condamné à se regarder dans une source, amoureux de son reflet

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