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Citations de Florence Cestac (88)


Tumeur bénigne… Microkystes calcifiés… Opacité tumorale… Biopsie… Mastopathie… Tumorectomie… Vous avez bien tout compris ? Vous pouvez vous rhabiller !
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Dix ans plus tard, Noémie fêtera ses 60 ans. Après les joyeusetés de la ménopause, la retraite se profile. Les cheveux blancs, les rides, les lunettes, la peau qui plisse et les poils au menton. Même si elle se débat pour faire jeune, on lui dira toujours : Bonjour madame ! Donc prochain rôle : mamie gâteaux, confitures et championne de Scrabble. Et bah non ! Pas obligatoirement !
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Finis les rythmes infernaux ! Finie la dame à tout faire sous pression ! Liberté, calme et volupté…
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Vous n’êtes pas sans savoir que la disparité phallique est nécessaire au désir sexuel. Et que pour les deux sexes, seul le masculin joue un rôle. Il n’existe donc pas un primat génital, mais un primat du phallus. Donc l’envie du phallus est inhérente à la vie de la femme. Quand elle devient mère, l’enfant en tant qu’équivalent phallique, vient combler le creux du désir. Et quand arrive le climatère, ressurgit l’envie du phallus.
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N'empêche que c’est dur de séduire un mec à 50 ans. Avec tous les couples qui se séparent, il y a autant de femmes qui se retrouvent seules, non ? Alors pourquoi les femmes restent massivement solo ?
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Chris, physiquement, c’était le Clint Eastwood du pauvre. En plus chiffonné, surtout en beaucoup plus petit. Elle en était folle. Il ne se déplaçait qu’à moto, et il avait toujours en faisant un maximum de bruit. Frimeur ! Frimeur ! Radin des bois, il ne payait jamais rien. Promettait mille choses qu’elle n’a jamais vu venir. Continuait de rentrer chez sa régulière qu’il n’avait nullement l’intention de quitter. Et il en avait d’autres car je les avais surpris un jour, minaudant autour d’une belle brune plantureuse.
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Quand j’ai eu mes règles, ma grand-mère m’a dit : tu verras que c’est tout du tintouin, cette affaire, dans la vie d’une femme. D’ailleurs, on ne savait jamais comment dire. J’ai mes trucs. Je suis indisposée. J’ai mes ragnagnas, mes ours. Les Anglais ont débarqué. J’ai mes menstrues, mes périodes. Je suis à cheval sur le torchon.
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Nous avons fait une thérapie de couple, une thérapie analytique. Qi qong, reiki, shiatsu sympathicothérapie, magnétothérapie, hypnose… Une thérapie de couple en Auvergne et un accompagnement de soi dans les Pyrénées. J’ai réussi à ne plus être la belle-mère de Blanche Neige. C’est génial, non ? Et surtout nous restons ensemble pour notre fille.
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Tu essaies de nous imaginer à l’époque, enlacés sur une gondole ! Comble de la ringardise !
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Ne nous fâchons pas pour ces broutilles, et passons en revue quelques portraits d’amants inoubliables. Le motard par exemple, toujours pressé, qui enlève à peine son casque et vous bassine avec sa nouvelle 525. Ça peut le faire aussi avec un chef indien qui épiloguera sur ses pointes de flèche, l’aviateur et son hélice, le pâtissier et ses macarons, etc., etc. celui qui s’aime et se regarde en permanence dans le miroir. Celui qui cause tout le temps. Celui qui vous colle le malaise au réveil. Le jeune. Le vieux. Le classieux qui baise mal et fait courir le bruit que vous êtes un mauvais coup. Le mufle. Le maladroit. Celui qui débarque le lendemain. Le facteur.
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Comment a-t-il pu me mentir, me trahir, me tromper, me berner, me blouser, m’embobiner à ce point… Me planter ce gros couteau dans le dos… Comment continuer à vivre alors que je n’ai qu’une envie : me coucher sur le côté comme une pauvre bête, comme l’éléphant qui s’affale pour y mourir. Et c’est mourir un peu que de ne pas manger. Ne plus dormir et être comme une chouette toute la nuit. Ne plus avoir envie de rien. Tout est ravagé comme après un gigantesque feu de forêt. C’est ce qui s’appelle avoir la tête dans le cul. C’est la période robe de chambre–canapé. Le matin d’avoir trop pleuré, elle se retrouve comme un lapin atteint de myxomatose.
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Tu as une maîtresse ? Une liaison ! Une amoureuse ! Une chérie ! Une pouffe ! Une grosse ! Une gerce ! Une gisquette ! Une morue !
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Le scénario, à quelques petits détails près, est généralement et invariablement le même. 1. La mauvaise humeur. 2. Il rentre de plus en tard. 3. Tout est à chier. 4. Dégradation des liens affectifs. 5. Remise en forme et nouveau look.
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Et surtout, il fallait faire les choses ensemble, produire, construire, œuvrer, le regard tourné dans la même direction, dans un grand élan complice et bâtisseur, emportés par la vague créatrice et révolutionnaire.
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Pourtant au départ, ils étaient persuadés de ne pas être un couple ordinaire.
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Eh oui, le petit courant ça use. Le quotidien fatigue. Le toujours pareil lasse. Lui, il commence à avoir le ventre qui pousse. La poignée d’amour juste au-dessus du jean, bien visible l’été sous un tee-shirt blanc. Chez certains, celles-ci sont plus importantes que les fesses et, quand ils se baissent, on peut apercevoir la raie culière. Déplumage, les tempes grisonnantes, la ride virile, la valise sous les yeux, la vue baisse, double menton, la dent nicotinée. Les hommes mûrissent, les femmes vieillissent, comme disait Simone. Mais tout ça ne fait rien, parce qu’on l’aime comme ça notre loulou, Riri, Doudou, Mimi… Et que nous aussi, on s’est pris un vrai coup de vieux.
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Quand on a eu comme moi une enfance campagnarde, entourée d’animaux de tout poil, très vite on entend jaspiner de la salle bête, c’est-à-dire : le démon ! Dans ma tête de petite fille, c’était une espèce de fantôme maléfique qui s’abattait sur les bêtes et les rendait cinglées. Et quand le fantôme s’attaquait aux gros gabarit, genre taureaux, bovidés, chevaux, ça devenait spectaculaire !!!
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Peut-être, du bout du pinceau, vous pourrez entrevoir le sublime !
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-T'es gentille princesse, mais je file. J'ai du voyou sur la planche !
-même pas une petite gaufrette ?
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- Marie-Colombe et Thérèse, tenez-vous bien, le seigneur...
- Nous regarde, on sait !

[p25]
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