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Critiques de Florence Tholozan (70)
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La chinoise du tableau

Il y a des livres qu’on aime un peu, d’autres davantage, certains nous plaisent moins et puis parfois au milieu de toutes nos lectures on découvre un bijou, plein de sérénité, de sagesse, de beauté, de douceur et d’amour.

Mélisende est professeure de chinois, Guillaume architecte, il a suffi d’un regard et les voilà aimanter par une puissance qui les dépasse.



Un vide-grenier, un tableau, une belle Chinoise en premier plan et en arrière-plan un couple âgé qui est leur réplique trait pour trait. Le vieillard porte la même montre que Guillaume, un modèle unique hérité de son père, une coïncidence, pas sûre. Mélisende et Guillaume partent donc en Chine pour éclaircir le mystère de cette toile.



Florence Tholozan nous offre donc une plongée au cœur de la vie chinoise, de ses traditions, de sa culture tellement différente de la nôtre. Les entrailles du vieux Pékin, le labyrinthe de ses ruelles, Les Hutongs et ses habitations traditionnelles menacées par une urbanisation frénétique, et les beaux et reposants paysages de Yangshuo.



Florence Tholozan a séjourné en Chine, elle aime ce pays et ses habitants leurs gestes gracieux, leurs rituels, cela se sent. Elle s’appuie sur une sérieuse documentation pour nous entraîner dans cette belle histoire d’amour, un amour éternel transmis par Shushan, la passeuse d’offrandes.



Les premières pages sont sublimes d’une rare poésie, ensuite c’est à chacun de voir s’il accepte d’entrer dans cette histoire mystérieuse et merveilleuse où il est uniquement question d’âmes. Je pense que c’est un roman à lire au bon moment pour en apprécier toute la finesse, le moment où votre esprit est en paix avec le monde qui l’entoure. Prenez votre temps.



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La chinoise du tableau

Après ma première lecture pour le Prix des Auteurs Inconnus 2020 dans la catégorie de littérature noire, j’ai enchaîné avec ma première dans la catégorie de littérature blanche. Il s’agissait du roman « La chinoise du tableau » de Florence Tholozan.



Mélisende est professeure de chinois, Guillaume est architecte. Par un regard échangé, ils se sont trouvés comme deux âmes soeurs. Lors d’un vide-grenier, ils acquièrent un mystérieux tableau.



J’ai apprécié cette découverte en Chine, qui m’a permis de m’évader par l’intermédiaire de ma lecture. Tout en restant dans son fauteuil, le lecteur part en exploration de cette culture aux multiples traditions si différentes de la nôtre, aux multiples saveurs et fragrances. Les descriptions sont travaillées, même si elles peuvent sembler un peu parfois trop prolixes pour moi. On peut ressentir que l’auteure a vécu dans ce pays et qu’elle l’apprécie grandement.



Le choix qu’a fait l’auteure de consacrer ses différents chapitres aux travers des voix des protagonistes au fil de l’histoire et des époques, permet des rencontres plus intimistes. Au travers d’un seul tableau, c’est tout un univers qui se met en place par les personnages de Mélisende et de Guillaume.



Roman rempli de tendresse, il est écrit avec une plume fluide et facile à lire. Par contre, le côté un peu trop fleur bleue, selon moi, n’a hélas pas su me conquérir même si j’en suis certaine, il comblera bien d’autres lecteurs. Je pense que c’est surtout la période qui veut cela mais c’est aussi le risque que prennent les auteurs en présentant leur création dans un prix littéraire. Je me répète mais il ne s’agit que de mon humble avis personnel, je ne peux que vous conseiller de le lire afin de vous forger le vôtre.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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L'écho de nos jours

La beauté de la couverture de ce roman est comme un écrin qui contient un bijou.

Un panier acheté dans une boutique près du port. Quelque chose entre la doublure et le tressage, un message en anglais, l’encre est délavée, l’écriture enfantine : « Je m’appelle Santi, je viens de Bali, j’ai fabriqué ce sac en y mettant tout mon cœur, une partie de mon âme résidera avec vous désormais, s’il vous plaît, prenez-en soin. » Saskia se remet difficilement de sa rupture avec Mathias, plus rien ne la retient en France. Et si elle larguait les amarres, s’envoler vers l’Indonésie.



Je ne vous dévoilerai rien de plus sur l’intrigue ni sur les nombreux rebondissements, pour moi la richesse de ce roman se situe ailleurs. Florence Tholozan possède une qualité rare, l’art de la description. Elle réussit avec ses mots simples mais justes à plonger littéralement le lecteur dans l’Indonésie et plus particulièrement l’île de Bali. Un pays aux mille couleurs où les enfants sont sacrés.

C’est à un voyage magnifique auquel elle nous invite, une explosion de saveurs, de paysages, la faune, la flore, une splendeur insoupçonnée, la beauté des temples, les étals qui regorgent d’objets, la richesse des étoffes, les vendeurs ambulants de mets parfumés, le trafic routier qui n’obéit à aucune règle, les singes voleurs et la grâce des danseuses. Ici le temps est suspendu, le calme et la sérénité règnent, le pays où les enfants ont le sourire en permanence. Avec Saskia, nous partageons les coutumes, les croyances et les rituels où la force de l’esprit domine, le chamanisme qui fait communiquer votre âme avec l’univers.



Au bout du monde, nous allons faire de belles rencontres et lorsque le lecteur referme ce roman, tandis que le voyage se termine, quand la chrysalide est devenue papillon, on se sent différent, apaisé. Après « La Chinoise du tableau », son premier livre, Florence Tholozan nous délivre un second récit tout aussi brillant, sans aucun doute l’œuvre d’une belle personne, lumineuse comme ses écrits. Un roman qui vous envoûte, qui laisse en vous une empreinte de douceur, de quiétude, d’équilibre.



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L'écho de nos jours

Je remercie chaleureusement M+Edition Marc Duteil Florence Tholozan pour leur confiance. Elle m' avait littéralement hypnotisée , dans son précédant roman. J'ai le même ressenti pour "L' écho de nos jours", elle détient une grande connaissance de vocabulaire, elle utilise les mots avec justesse, elle l'est pose là où il faut, quand il le faut ,ce n'est pas un travail facile, mais c'est innée pour l'auteur.

Dans un premier temps, la couverture est extraordinaire , avec des couleurs qui attirent l'œil, la quatrième de couverture, me titiller et une envie de partir à la découverte du monde littéraire de Florence Tholozan.

Elle a l'art et la maniere de nous faire voyager, dans des pays, où la zenitude, plénitude, sont de rigueurs, un véritable dépaysement.

Sakia ,personnage principal, , suite à une rupture sentimentale, décide de partir, sur le marché , elle acheté un sac et elle découvre un message caché , écrit en anglais, un message mystérieux.

Le destin entrave son chemin, et elle part à Bali, sans aucune hésitation

Les descriptions , sont magistrales , nous découvrons le pays grâce à Sakia, nous ressentons les effluves, les senteurs, que dégage ce pays exotique, Nous ressentons les émotions que vit Sakia. la rencontre des plusieurs personnes qui deviendrons des amis. Nous sommes loin de notre monde occidental, elle se retrouve face à un peuple dégageant de l'empathie, accueillant.

Sakia , est attachante, bienveillante.

J'ai retrouvé la plume fluide agréable , sensible, subtile et poétique, de l'auteure. La lecture est enivrante, captivante.

Elle nous découvrir ses us, les coutumes, les croyances religieuses, une découverte de soi même.

Ce roman poétique, est envoutant, un rêve éveillé. Nous voyageons , nous découvrons de nouvelles contrés avec l'auteure.

Ce roman est une ode à la vie, une ode à l'amour.
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La chinoise du tableau

Ce livre coup de cœur me laisse une forte empreinte - c'est un peu le genre de roman où vous vous demandez, en cours de lecture : "que va-t-il me rester encore à lire ?" Cela passe, mais les personnages, les lieux, et même l'objet principal du livre, le fameux tableau, restent encore caresser mes rêves, comme un voyage que je ne veux pas terminer...



Tout commence par une rencontre amoureuse, due si fort au hasard que celui-ci prend des allures de destin, voire de prédestination. Guillaume et Mélisende, Mélisende et Guillaume : ils se reconnaissent, se savent liés au premier abord, et par leurs yeux qui se voient et qui voient le monde dans le filtre de leur amour, un monde naît et se déploie devant nous. Un monde à explorer, à savourer ; il n'en faut d'ailleurs pas plus pour que nous l'arpentions avec eux, ce monde, et voyagions sur leurs pas, avec des impressions que les plus belles photos des guides de voyage ne nous donnerons jamais sur des lieux que nous n'avons pas vus.



Guillaume et Mélisende ont une quête, et non des moindres : elle doit mener à comprendre leur propre identité, la façon dont le destin s'est invité dans leur histoire. Celui-ci a pris la forme d'un mystérieux tableau, chiné dans une brocante en plein air sur une place de Provence, à l'ombre des platanes, un tableau qui pourrait être l'élément central d'un triptyque, et qu'il va falloir compléter... Car il leur faut apprendre la raison primordiale pour laquelle le couple âgé représenté dans une ville chinoise leur ressemble tant, ou encore pourquoi la jeune fille au centre, essayant une boucle d'oreille, leur paraît familière, comme une connaissance de toujours, et enfin pourquoi l'homme du couple porte la même montre que celle de Guillaume, pièce unique héritée de son père disparu.



Il faut donc se rendre en Chine, et plus précisément, après une escale à Pékin/Beijing, à Yangshuo, la ville aux montagnes rondes et aux mille rizières. Mélisende, qui est professeure de chinois, a déjà vécu à Yangshuo, et saura être le guide, l'initiatrice de découvertes et de sensations rares, d'émotions esthétiques, mais également la médiatrice de relations riches en humanité avec des personnages hauts en couleur qui croisent leur chemin. Ils apprendront la vérité, bien que celle-ci soit inimaginable à se représenter...



Pour un thème à la fois actuel et intemporel, aussi fortement romantique, il fallait une construction impeccable et une écriture raffinée, et celles-ci assurément ne déçoivent pas. Les chapitres nous font entendre les voix alternées de Guillaume et Mélisende, mais aussi de personnages qui ont leur mot à dire, une vérité à enseigner, et qui apportent ainsi à l'édifice du destin du couple leurs pierres, qui s'ajoutent et se complètent. Certaines réflexions sur le destin pourraient paraître un peu attendues, mais n'est-ce pas le propre du destin, finalement, de nous apporter sur un plateau ce que nous attendions ? Un destin favorable a dû en tout cas veiller à ce que je rencontre ce livre, et que j'ai l'idée de le lire - sans cela, il m'aurait manqué et je le chercherais encore.
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La chinoise du tableau

C'est en écoutant Lui Fang: le son de la Soie,que je vais essayer de rédiger ma critique.

1er roman ,je viens de le terminer et OUAH j'en suis encore imprégnée je suis encore dans l'histoire.

Non,je ne vous dévoilerai pas tout ,je vous marque jusque quelques indices en espérant vous inciter à ouvrir ce roman.

1ère partie : La rencontre,lui s'appelle Guillaume,architecte et elle Melisende ,professeur de chinois.

Deux regards qui se croisent dans un train au mois d'août et que le destin réunira en décembre, et par un hasard fortuit,si ce n'est que Guillaume l'a forcé ce hasard lors d'une course folle pour être enfin devant Melisende.

Et les voilà l'un en face de l'autre : étrange impression de se connaitre depuis La nuit des temps,gros coup de foudre.

Au début, la narration descriptive m'a gênée ,l'emploi a chaque chapitre du : "lui "et " elle" se renvoyant comme balles de ping-pong et après " Guillaume " et " Mélisende" ,me donnait l'impression d'une écriture hésitante, qui se cherchait et puis petit à petit .....

Très vite ,Guillaume et Mélisende ne pourront plus se passer l'un de l'autre ,une grande histoire d'amour est née.

En mai 2002 ,ils louent une maison à Saint Guilhem-le-désert.

Un matin de flânerie au hasard du vide grenier du village,ils " tombent" en admiration et en extase devant 'un superbe tableau représentant au 1er plan une très belle femme , chinoise,habillée d'une tenue éclatante vert anis .

Derrière au second plan,se tient un couple de personnes âgés et leur ressemblance avec Guillaume et Mélisende est flagrante: "On dirait nous ,en plus vieux,,dira Mélisende, de plus je connais cet endroit",,et nous voilà embarqué dans un merveilleux voyage: Ce tableau est une énigme, de découvertes en découvertes, ils vont en percer le mystère.

2ème partie : À bord du vol international Paris ( Charles de Gaulle) via Beijing/ Pékin.

Pour Melisende c'est la tête pleine de souvenirs qu'elle retourne en Chine ,pays qu'elle adore,c'est la deuxième partie du roman ou ,un petit bémol car un peu trop de longueurs dans certaines descriptions ( cf sur le langage et les intonations).On sent l'amour de l'auteur pour ce pays,mais un petit côté " professoral" qui ombrage parfois la magie de l'histoire .

Et là mes amis la 3ème partie ,le bouquet final !

Le style parfaitement maîtrisé un style poétique tout en douceur,une histoire envoûtante, beaucoup d ' émotion, de magie ,j'ai eu beaucoup de mal à " resdescendre" après un début hésitant au niveau de l 'écriture,qui va en s'affirmant au fur et à mesure des pages tournées pour une fin sublime,vous l'aurez compris un coup de coeur que je vous invite à découvrir, pour un fabuleux voyage aux côtés de Guillaume et Mélisende .⭐⭐⭐⭐⭐
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La chinoise du tableau

Ce roman m'a emporté dans un voyage en Chine où j'ai pu sentir grâce à la plume de l'auteur toutes les odeurs de ce pays dont elle est passionnée.



Elle nous décrit parfaitement grâce à ses connaissances sur ce pays et le mandarin tous ces endroits qui doivent être merveilleux. Je peux dire que j'ai voyagé tout en restant chez moi.





J'ai adoré l'histoire de Guillaume et Mélisende, un couple très fusionnel, ils vont partir à l'aventure et découvrir l'histoire de ce tableau.







Cette histoire leur ouvrira des portes vers le passé d'un autre charmant couple Ferdinand et Madeleine.







Ils nous racontent leur histoire terriblement touchante et pour cause ils ont subi deux guerres et je pense qu'ils ont survécu grâce au lien puissant de leur amour.







Un objet, un souvenir, des lettres et l'art peuvent raconter les histoires des gens qui traversent les temps anciens où futures, le pouvoir de l'amour est incroyable.





J'ai ressenti beaucoup d'émotions suite aux parcours différents de ces gens, des cercles de vie qui se reproduisent et leurs réincarnations.







On se laisse facilement emporter dans ces boucles et chacun de nous aura sa façon de l'interpréter.







A la lecture de ce roman, j'ai ressenti toutes les émotions et j'ai beaucoup réfléchi sur le sujet.





La morale de cette histoire à mon avis. On ne doit rien oublier de l'histoire de nos ancêtres et il ne faut pas hésiter à les raconter aux futures générations.




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La chinoise du tableau

Une jolie histoire pleine de tendresse mais aussi de fantaisie puisque l’histoire d’amour racontée s’entoure de réminiscences mystérieuses liées à un mystérieux tableau acheté par un couple dans un vide-greniers.

La narration en relais par les divers protagonistes de l’histoire et à des époques différentes donnent un dynamisme appréciable au récit, comme une espèce de suspense.



« Il s'agit d'une histoire d'âmes. Et, par la plus extraordinaire des coïncidences, les inclinations que l'on éprouve, amicales ou bien amoureuses, débutent toutes par la lettre A, tout comme âme ! » nous dit Mélisende qui a rencontré Guillaume depuis peu, avec qui tout est comme une évidence… Comme cette impression de « déjà vu, déjà vécu » que nous ressentons tous un jour ou l’autre. Mais aussi comme la pièce manquante du puzzle qui nous constitue : « J'ai pris conscience de ma fragilité. J'ai besoin de toi à mes côtés, dorénavant. Ton amour me nourrit, m'épaule, et donne une justification à ma vie. Tu me rends forte. »



Suite à l’achat de cet étrange tableau qui semble les représenter, Mélisende et Guillaume vont partir en Chine à la recherche de la Chinoise qui est représentée comme troisième personne du tableau. Les coïncidences vont se cumuler au fil de leurs déambulations dans la région du Guangxi. C'est un récit de voyage intéressant, mais j'avoue que certaines descriptions se sont révélées un peu longues pour moi.



Au final, c’est une jolie fable sur l’amour éternel, dont la morale pourrait être la suivante : « C'est à cela qu'on reconnaît l'amour, le vrai. A cette certitude que l'on sera là pour l'autre, quoi qu'il arrive, et qu'il sera également là pour soi. »

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La chinoise du tableau

Qui n'a jamais expérimenté

- le "déjà-vu",

- le coup de foudre au premier regard,

- la sensation d'être là au bon moment, au bon endroit,

- la sensation d'être à sa place...

Bref, une histoire douce, sensuelle, pleine de poésie qui nous pousse à côtoyer à chaque page le pragmatisme à l'envie de croire à des forces étranges et mystérieuses.

Sommes-nous destinés à mourir pour mieux renaître et finalement nous retrouver dans un espèce d'espace temps infini ?

Merci à Florence Tholozan pour ce voyage spatio-temporel au travers d'une balade si contemporaine.
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La chinoise du tableau

La chinoise du tableau est un roman de Florence Tholozan que j'ai lu dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus 2020.

C'est un texte qui invite au voyage. Une rencontre, fortuite, entre deux personnages, Guillaume et Mélisende. Un tableau étrange, avec une impression que ces personnages y figurent, en arrière-plan. Un voyage en Chine, pour retrouver les origines du tableau et comprendre cette étrange magie. Un voyage dans la psychologie de ces personnages, très finement dessinée.



J'ai beaucoup aimé ce roman qui est un tableau à part entière. Tableau vivant d'une Chine actuelle, magnifiquement dépeinte, faite de rencontres, d'hommes et de femmes. Scènes de genre nombreuses, plus ou moins anecdotiques. Une quête sur les origines du tableau, qui se dévoile comme un palimpseste.



L'autre point fort de ce roman est son écriture, qui reflète à merveille la fugacité de certains instants : des impressions, des ressentis, des sensations. Florence Tholozan est psychologue, et cela se ressent. Elle maîtrise à merveille la plongée dans l'esprit des personnages, c'est d'une vraisemblance incroyable. Surtout, elle parvient, par les mots, à retranscrire la fragilité de ces ressentis fugaces, par un phrasé mélodique, des phrases courtes, comme pour ne pas faire fuir ces impressions.



Enfin, dernier point fort de ce roman : la thématique des âmes sœurs. Déjà vu, déjà lu, classique, mais bien traité. Et traité avec une pointe de réalisme magique, qui se planque derrière un quotidien qui nous parle. On en vient à s'identifier pleinement à ces personnages, à leur vie, et comme eux, à se dire… et si ?

C'est la magie de la littérature de parvenir à nous interroger sur des choses qui sont physiquement impossibles, et à "y croire", l'espace d'une lecture.



Un très très beau roman, doux, touchant, optimiste, que je recommande chaudement.
Lien : https://zoeprendlaplume.fr/f..
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La chinoise du tableau



Si tu es romantique, ce livre est pour toi.

Si tu aimes l'art ce livre est pour toi.

J'ai appris plein de choses sur la chine et sur l'art

Un livre romantique, instructif. Tout en douceur

Ps : La galèrie d'art de Manchester est juste wahou, je vous conseille d'y aller. j'y suis rester toute une après-midi
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La chinoise du tableau

Chaque année, je range 5 livres dans une bibliothèque spéciale, réservée à mes plus gros coups de cœur. « La chinoise du tableau » les a déjà rejoints ! Je veux pouvoir le saisir quand l’envie me prendra, je veux le regarder pour me remplir à nouveau des sentiments qu’il a fait naître en moi.

Je l’ai terminé hier soir, et ce matin, en ouvrant les yeux….j’étais encore imprégnée de lui.

Un coup de foudre entre un homme et une femme. Voilà donc comment débute de livre…Une histoire presque ordinaire. Sinon, que « coup de foudre » n’est pas le terme adapté à ce qui relie instantanément ces deux jeunes gens, et c’est la découverte d’un tableau qui définira vraiment la fulgurance et la raison de l’intensité, de la pureté de leur amour.

Mais je ne vais pas vous raconter l’histoire, je veux vous parler des émotions que « La chinoise du tableau » a fait naître chez moi. Peu de romans me font cet effet là, celui d’avoir la certitude que j’ai fait une rencontre intime. Ces pages ont atteint un espace privé de mon âme, elles me parlaient, elles ont révélé des désirs et une quête personnelle enfouis, cachés…comme ce qui se cache sous l’apparence du tableau du roman. Car il y a tout ce qui est écrit, et formidablement bien écrit, facile à lire, et tout ce qui reste invisible mais bien là, qui pose sur le lecteur un quelque chose de très lumineux.

Il y a l’histoire envoutante, les personnages attachants et des descriptions d’un Chine à couper le souffle. On sent les odeurs, on entend les bruits et les voix et l’on est inondé des couleurs de la rue, parce que Florence à ce talent de nous déposer véritablement dans la rue. On sent le vent, on voit l’eau, on ressent la plénitude, le calme, parce que Florence nous transporte au cœur de ces paysages. Que talent d’écrivain que de savoir installer le lecteur DANS le livre.

En fait, « La chinoise au tableau » possède une magie qui s’exerce encore longtemps après avoir refermé le livre. Il produit sur nous des effets inattendus. Moi, il m’a ouvert un chemin que je pourrais comparer à celui de la méditation.

Oui, ce livre m’a remplie d’un tel bonheur, m’a remplie d’une telle force créatrice, d’un tel espoir que je le garde précieusement auprès de moi. »

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La chinoise du tableau

"La Chinoise du Tableau" de Florence Tholozan est bien plus qu'un simple roman, c'est un voyage envoûtant à travers les époques et les cultures.



Dans cette œuvre captivante, l'auteure tisse habilement une toile narrative où l'art, l'histoire et la passion se rencontrent pour former un récit inoubliable.



À travers les pages, on découvre non seulement la vie fascinante de la protagoniste, mais aussi les intrigues et les merveilles de la Chine impériale.



Son écriture immersive et évocatrice nous plonge au cœur de l'action, nous permettant de ressentir chaque émotion, chaque frisson d'aventure. On explore les ruelles animées de Pékin, on traverse les majestueuses montagnes de la Chine, on se laisse emporter par les tourments de l'amour et les luttes pour la liberté.



Bref, une lecture à ne pas rater qui éveille les sens et nourrit l'âme.
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La chinoise du tableau

Je me suis laissée tenter en me fiant aux critiques élogieuses et par la couverture qui a attisé ma curiosité. Mauvaise pioche ! Je n’ai aimé ni le style que j’ai trouvé niais, ni l’intrigue pour moi sans intérêt. J’abandonne avant la fin, pas envie de perdre mon temps.

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La chinoise du tableau

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement les Éditions M+ pour l’envoi en service presse du livre de Florence Tholozan: « La Chinoise du tableau » Gros coup de cœur avec ce magnifique roman ! L’auteure nous offre un voyage en Chine pour y découvrir sa culture, son patrimoine, son histoire et ses traditions dans un récit à plusieurs voix, merveilleusement bien documenté. Le voyage dans le temps est envoûtant au même titre que la plume de l’auteure, poétique, délicate sensible, douce, sensorielle et visuelle. On imagine les personnages hauts en couleur, les paysages, on s’imprègne de l’atmosphère des odeurs.

Un excellent roman rempli d’amour, de délicatesse, de magie, à savourer !

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La chinoise du tableau

Comme une évidence...

Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous embarque dans une belle histoire teintée d’amour, d’évidence, d’énergie et de liants ! Oui, Florence Tholozan frappe fort et elle nous fait voyager, en chine ;) Merci à Marc de Mplus éditions pour sa confiance.



Mélisende, professeur de mandarin et passionnée par la Chine, et Guillaume architecte collectionneur de dragons, se croisent un jour, dans le métro, dans la rue, dans un bus... Leur cœur s’arrête, leur regard se plonge dans celui de l’autre et la terre ne tourne plus rond… Eux deux, c’est une évidence, c’est instinctif, c’est normal, enfin non, c’est bizarre ! Dans le sens où ils ont cette impression de se connaître, sans ne s’être jamais rencontré…

Enfin, la vie est telle que leurs chemins se sont croisés et les voilà liés l’un à l’autre, d’un fil affreusement, fort !



Alors qu’ils gambadent et chinent de quoi se meubler sur un vide-grenier, ils croisent un tableau qui attire leur attention. La chinoise du tableau est d’une beauté sereine. Les couleurs sont sublimes et… Au deuxième plan, un couple, qui leur ressemble étrangement mais en plus âgé. Et cette montre !!! Celle que Guillaume a reçu en cadeau de son père, unique au monde ! Elle est sur le tableau ! C’est quoi ce bazar ?



Mélisende ayant sa meilleure amie dans les métiers de l’art, ni une ni deux, elle en profite pour lui faire analyser le tableau ! Ce tableau va les emmener en Chine et chambouler leur vie !



Florence nous emporte dans un tourbillon de saveurs chinoises, de douceurs amoureuses et de délicatesses amicales. On sait dès le départ plus ou moins ce qui va se passer mais ce n’est pas grave. Non, bien au contraire, c’est beau, c’est fort et subtilement joué.



On découvre avec ravissement les petits bonheurs de l’amour et de la vie. On est transporté dans les saveurs exquises du monde asiatique. Des légendes, des histoires, des architectures, de l’environnement, des paysages, des croyances et enchantements des sens.

Les descriptions sont faites avec beaucoup de doigté et de finesse pour nous faire sentir les choses, pour nous les faire goûter, toucher du bout des doigts et on arrive même à entendre le bruit ambiant !



L’alternance des protagonistes, qui nous racontent leur façon de voir les choses, à différentes périodes du temps permet un dynamisme remarquable ! C’est chouette, ça coule tout seul et en plus, cela nous permet de faire connaissance avec le caractère de chaque personnage ! C’est rondement mené !

De manière générale, la plume de Florence est plein de délicatesse et de douceur.

C’est beau, enivrant, envoûtant et attachant.



On évolue avec les personnages et on est touché par leurs émotions, par leurs sentiments, par leur lien si beau, si fort. Je vais m’arrêter là, je risque de vous raconter le livre et ce n’est pas le but :D



Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous invite à découvrir cette petite merveille « La chinoise du tableau » de Florence Tholozan. C’est juste un moment de finesse, de délicatesse, plongé dans les croyances et beautés de Chine :D Une plume pleine de douceur qui saura vous envoûter…
Lien : https://linstantdeslecteurs...
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L'écho de nos jours

Je suis partie en voyage grâce à ce roman. Décollage immédiat pour l'Indonésie.

Avec son personnage Saskia, Florence Tholozan nous mène dans un magnifique voyage culturel, sensoriel et spirituel.

Sa plume est fluide et agréable, les mots choisis et maîtrisés.



J'ai été agréablement surprise par ce qui attend Saskia et les raisons qui la conduisent dans ce voyage initiatique.



Si la couverture m'a donné envie d'acheter et d'ouvrir le roman, le roman me donne lui même envie de découvrir le roman précédent de l'autrice.



En bref, découvrez L'écho de nos jours, il vous donnera du baume au cœur et chassera la grisaille.
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La chinoise du tableau

Ce livre est une pépite sous fond de romance il nous emmène en Chine à travers ses paysages ses coutumes sa langue ses croyances j'ai adoré ce livre

Nous suivons la rencontre d'un couple à notre époque qui trouve le tableau d'une chinoise dans une brocante où ils se reconnaissent en bas de celui-ci mais ils sont plus âgés

La femme étant professeur de chinois ils decident d'aller en Chine pour élucider cette egnime

Ils vont y faire des rencontres voir des paysages magnifiques et quand ils reviendront ils auront la solution
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La chinoise du tableau

Bonsoir à tous,

Depuis le temps où je voyais passer vos avis, je me suis décidée à lire La chinoise du tableau de Florence Tholozan Auteur. Je suis enchantée. Non, je ne connaissais rien de la culture chinoise mais Florence Tholozan est une experte dans ce domaine.

J'ai voyage entre les cultures françaises et chinoises. Tout y est ! L' auteure nous entraîne entre ces deux pays avec l Histoire, les us et coutumes : je suis sous le charme.

L auteure connaît parfaitement la culture chinoise. De plus, le fil rouge de son roman est une quête :quête de la transmission, quête des générations. Que du bonheur !

Pensez-vous la même chose que moi ?

Si comme Melissendre et Guillaume vous découvriez un tableau très étonnant ? Au second plan, derrière une jeune Chinoise, se tiendrait un couple. Un couple qui ressemblerait en tout point au vôtre. À un détail près : les personnages représentés sur la toile seraient bien...
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La chinoise du tableau

La chinoise du tableau c'est d'abord la rencontre inattendue et qui semble pourtant prédestinée de deux individus : Melisende et Guillaume.

Mais ce roman c'est aussi la découverte d'une civilisation qui nous est ô combien inconnue : la Chine.

Si ce n'est le prologue assez mystérieux, l'histoire semble d'abord toute simple : deux personnes ont littéralement un coup de foudre l'une pour l'autre, chose somme toute assez banale dans la littérature. Mais on sent que quelque chose de plus profond se cache derrière ce coup de foudre et cette histoire.

Pour ma part, je suis allée de surprises en surprises, non pas seulement grâce à l'intrigue, mais par la façon dont sont décrits les personnages et situations, dans mon ressenti en fait.

Même si j'ai trouvé Melisende et Guillaume sympathiques au début je suis carrément tombée amoureuse du personnage de, et non pas Guillaume, mais Mélisende grâce à la façon dont sa meilleure amie la décrit. Une superbe description de caractère qu'on retrouve pour tous les personnages mais j'affectionne particulièrement celle de Mélisende. Un coup de cœur !

Et quelle façon de décrire chaque vie, chaque passion et chaque métier des personnages ! Je n'ose imaginer le nombre d'heures qu'a dû passer l'auteure pour si bien nous décrire leurs activités, en les mettant à notre portée mais surtout en nous passionnant pour ce qu'ils font. Et là gros coup de cœur pour Elisa, assistante patrimoine dans un musée, et la fabuleuse Lian !

Et puis cette intrigue qui va nous mener jusqu'en Chine, cet empire du Milieu aux paysages et à la tranquillité parfaitement rendus. Cela fait rêver et voyager...

Pour le reste du récit je préfère ne pas trop en dire, à vous de le découvrir. En tout cas ce livre m'a fait voyager, pas seulement grâce à la Chine, mais surtout par ses descriptions de lieux et de caractères qui ont joué avec beaucoup de douceur sur mes sentiments et mon ressenti. En fait, j'en suis ressortie plus sereine.
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Vendredi ou La Vie sauvage, Michel Tournier

L'aventure de Robinson et Vendredi se déroule:

Au XVIe siècle
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