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4/5 (sur 20 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1957
Biographie :

Francis Cousin est un écrivant et philo-analyste français, intimement attaché à l'histoire de la philosophie.

Il est Docteur en Philosophie et titulaire d'un DEA d'Histoire de la Philosophie (Idéologies, Mythes, Religions et Sciences du signe).

Il a été dans les années 1970 membre de la Fédération Anarchiste et notamment du groupe Commune de Kronstadt et à ce titre il a produit nombre d'articles pour le Monde Libertaire. Il a ensuite rejoint le groupe Pour une intervention communiste, Jeune Taupe. Depuis, il n'a cessé de s'inscrire dans la lutte maximaliste pour l'abolition communiste de l'argent et de l'État.

Plus particulièrement intéressé par la question du sens historique du devenir, il s'est aussi attaché à travailler notamment les problèmes posés par la philosophie du droit et la philosophie de l'histoire. Son approche philo-analytique de la réalité humaine est issue de multiples recherches théoriques et pratiques poursuivies depuis près de deux décennies.
Dans le cadre anti-dogmatique d'une recherche critique sur les racines sociales de ce par quoi la conscience est affectivement éloignée et dé-tournée d'elle-même, il s'est attaché à mettre en perspective le devenir réel qui a finalement conduit jusqu'à l'histoire contemporaine de la frustration généralisée et du fallacieux omni-présent.
Parallèlement et durant de nombreuses années, à partir des acquis philosophiques les plus pertinents et autour du concept de déploiement stratégique, il est intervenu à la demande d'entreprises, de comités d'entreprise, d'organisations syndicales d'employeurs ou de salariés pour, à partir d'une conception anti-statique du terrain juridique, dégager des pratiques dialectiques d'anticipation et de solutionnement du conflit social.

Au cœur de sa démarche, Francis Cousin a fondé le Cabinet de Philo-analyse, un lieu de dialogue qui accompagne tous ceux qui entendent – par la dynamique de la parole dé-liée, retrouver l’authenticité désaliénée du cheminement vers un vivre humain véritable.
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Francis Cousin - Tyrannie sanitaire du Capital.


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La santé est, elle aussi, un marché qui a ses chefs d'entreprise, ses banquiers et ses vautours et il est dans l'essence de la marchandise de ne regarder l'affaire du sang contaminé et celle du Médiator que comme d'anodins aléas nécessaires à la transformation de l'espèce humaine en simple matière première pour les fonds d'investissement spécifiques à la coupe réglée du vivant par capitalisation de toute ses maladies. Ceux qui s'en indignent non pour abattre la tyrannie des nuisances infinies de l'argent, mais pour seulement introduire du pansement éthique dans la marche du monde de la logique marchande, n'ont rien compris. La pollution planétaire et le désastre immense de la santé humaine ne constituent nullement des accidents malencontreux et arrangeables, ils sont inhérents à la colossale spoliation continue du cosmos de l'être puisque l'inhumanisation marchande se doit aller jusqu'au bout de son travail de dépouillement et de vandalisation de l'humain.
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Dans le cybermonde démocratique des réseaux du virtuel, le citoyen est libre d'apprécier n'importe quoi et n'importe comment, à condition que ce soit en tant que consommateur.
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La liberté démocratique est la tyrannie de la marchandise comme seule consommation autorisée et comme seul opinion permise dans la circulation sans fin des hommes falsifiés par la domination spectaculaire du temps-argent. La réalité du vivre a été remplacée par la réclame de l'avoir puisque dorénavant la vérité des joies authentiques a partout été reléguée et relayée par la publicité des plaisirs méprisables. La société du fétichisme de la marchandise est un rencontrer humain parfaitement illusoire ou ne se mélangent et ne s'agrègent que des solitudes illusionnées dans une spectacle de simulation et de supercherie cependant lui-même sans aucune illusion.
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Le progrès, c'est toujours celui du capital et sa finalité est le mouvement toujours renforcé des lois de l'argent, dans une direction qui est toujours et nécessairement le mieux pour l'homme de profit.
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On ne demande pas à un débat télévisé d'aider à mieux comprendre le vrai de la vie. On lui demande de justifier instantanément dans un monologue pluriel tout ce qui se fait pour que se perpétue la falsification mondiale de la vérité.
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Pour la dictature démocratique du marché, l'homme n'est rien d'autre qu'une unité asservie de production inter-changeable et la seule chose dès lors qui lui importe c'est que le libre prix de l'asservissement au travail soit le plus avantageux possible.
...
La gauche et l'extrême gauche du Capital en tant qu'avant-garde du progrès de la raison mercantile, sont là les meilleurs serviteurs du melting-pot mondialiste qui aspire à créer cet homme hors-terre, hébété, nomade et vagabond qui n'a plus seul repère que les grandes surfaces spétaculaires de la possession, là ou l'existence se mesure exclusivement à l'aune des calculs du fétichisme marchand, de l'errance narcissique et du coloriage stupide de la vie fausse.
L'immigration se révèle ici comme une stratégie capitaliste de vaste envergure pernicieuse qui vise fondamentalement à disloquer la spontanéité historique des solidarités prolétaires naturelles en hétérogénéisant le substrat de la réalité su sentir et du ressentir ouvriers. De la sorte, l'immigration est toujours l'expression de la contre-révolution du capital car elle permet avant tout de dé-manteler la combativité ouvrière en désarticulant l'identité de ce qui structure les cohésions et les immanences de l'éco-système de sa longue durée.
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La démocratie de la marchandise spectaculaire est un énorme carnaval parodique qui se confond avec la fin désormais manifeste de toute possibilité pour l'intelligence d'apparaitre de manière perceptible dans aucun domaine qui se prétend officiellement compétent pour causer de sa spécialité. Le seul fait que le faux soit désormais reconnu pour le vrai sans aucune discussion lui a donné cette qualité magique tout à fait exceptionnelle de faire que le vrai a maintenant cessé d'exister pratiquement en tout lieu puisqu'il est de la sorte réduit à l'état d'une hypothèse indémontrable qui ne pourra par principe jamais être discutée.
Les techniques évoluées du spectacle de la démocratie du marché sont par leur agilité et leur adresse mille fois plus efficaces que la lourde brutalité rigide des capitalismes étatiques du bolchévisme définitivement démodé. Le fétichisme de la marchandise étant devenu le tout du monde, la seule chose qui puisse s'y présenter c'est, d'entrée, l'imprimateur systémique, irréfléchi de la Vérité a fait du monde le spectacle du Tout de la marchandise. On ne demande pas à un débat télévisé d'aider à mieux comprendre le vrai de la vie. On lui demande de justifier instantanément dans un monologue pluriel tout ce qui se fait pour que se perpétue la falsification mondiale de la vérité. De cette manière, la stupidité et la lâcheté sont bien les qualités premières pour faire carrière dans tous les métiers les plus réputés de la domination marchande spectaculaire, là ou la dignité prostituée constitue la permanence méprisable de chaque attitude et la souplesse morale de toute réussite professionnelle.
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Lorsque l'individu se met à tourner en rond dans le cercle vicieux de la fausse conscience ou l'on répète préalablement et continument que le JE, avant toute autre revendication, est un MOI spectaculaire et égocentriste et qu'il n'a plus son existence dans le monde de l'origine en l'être mais uniquement dans la civilisation des parcours de l'avoir, celui-ci ne peut plus se croire, se penser et se vivre que narcissiquement en tant que nomade pathologique atomisée.
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Dans l'univers du spectacle de l'acquisition, l'homme n'est plus qu'un objet technique du déploiement fonctionnel du hors-nature qui a chaque coin de rue des vastes espaces de la schizophrénie mégapolitaine étend ses tentacules monstrueuses sur tous les désirs devenus bassement machinables. De la bio-technologie de la misère rentable à la révolution numérique de la détresse enluminée, l'absolutisme du mesurable a rendu toutes ces existences malléables dans un monde immobilisé par les cristallisations du gain et ou il n'y a pas d'autre avenir que le futur stocks d'énergie capitalisable ayant partout gommé ou déformé les traces d'un passé devenu parfaitement illisible.

Le spectacle moderne de la dictature démocratique de la marchandise se révèle comme le règne autocratique de la liberté du marché enfin parvenu à mettre en mouvement la plénitude mondiale de sa logique appropriative. Désormais, chaque être humain ne peut plus se faire connaitre que par sa place dans l'économie des richesses narcissiques du détenir, de l'illusoire, du calcul, de l'apparat et de l'avoir l'air. Le XX ème siècle, né du triomphe des perfectionnements totalitaires de la finance occidentale sur les vetustés carcérales du capitalisme soviétique, s'impose dorénavant planétairement comme abondance fastueuse de la sur-vie dans les galeries marchandes des droits de l'homme commercialisé.
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L'histoire du monde dans lequel règne désormais la domination totalement réalisée du mode de production capitaliste s'annonce comme une immense et totalitaire accumulation de marchandises dont l'homme est la plus dynamiquement enchaînée au mouvement autiste des marchandises du profit.
Le monde de cette histoire a conquis tous les espaces de la vie jusqu'à n'en faire plus qu'un gigantesque territoire fétichiste de spectacles ou tout s'achète et tout se vend dans l'économie narcissique de la représentation, du faux-semblant, de l'apparence et du factice. Tout ce qui jadis était directement vécu et vibré en joie d'être s'est ainsi éloigné dans l'exhibition des tristesses de l'avoir et dans la comédie des plaisirs du simulacre.
...
Lorsque l'individu se met à tourner en rond dans le cercle vicieux de la fausse conscience ou l'on répète préalablement et continûment que le JE, avant toute revendication, est un MOI spectaculaire et égocentriste et qu'il n'a plus son existence dans le monde de l'origine en l'être mais uniquement dans la civilisation des parcours de l'avoir, celui-ci ne peut plus se croire, se penser et se vivre que narcissiquement en tant que nomade pathologique atomisée.
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