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Critiques de Francis Dolmani (53)
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Un bonheur perpétuel

Une satire de la téléréalité.

La famille Pinchard : Maurice, Brigitte et leur fils Sébastien décident de participer, avec un couple d'amis et la copine de Sébastien, à une émission de télé-réalité "un bonheur perpétuel".

Une mise en scène et une cohabitation difficiles commencent mais il faut bien sûr "feindre le bonheur perpétuel" ça n'est pas chose facile et les "acteurs" vont faire face à de nombreuses embûches. Je n'en dit pas plus, si, je précise simplement que je n'avais pas envisagé la fin et ce fut pour moi une surprise.

Un livre court, facile à lire, des réparties parfois un peu crues. le sujet, ça saute au yeux, se moque ouvertement des émissions de télé-réalité où les gens se trouvent enfermés ensemble dans un loft et cohabitent pour le meilleur (qui est souvent le pire).

L'auteur, même si le sujet est léger, a un écriture agréable et fluide. Il a de l'idée et un bon potentiel littéraire à développer.





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Le plus beau jour de nos vies

Abracadabrantesque !

Charlotte de la Clairière, jeune aristocrate, fille d'un député-maire et d'une bourgeoise catho, grenouille de bénitier, s'apprête à épouser Stéphane, fils d'ouvriers et lui-même propriétaire d'un restaurant où il est cuisinier.

Le père de Charlotte, Edouard, séducteur, trompe sa femme depuis toujours, mais il s'éprend de la meilleure amie de Charlotte, Hortense, dont il tombe amoureux.

Hortense et son frère Paul se chargent de la fête d'enterrement de vie jeune fille et de jeune homme. C'est là que tout bascule.

J'ai vraiment eu l'impression d'assister à un vaudeville, tout y est rassemblé, la femme bigote et trompée qui ne jure que par Dieu et l'archevêque, le père qui la trompe sans retenue et qui, député-maire, vise un poste de ministre, les fiancés qui changent de partenaire avant le mariage en préparation, mais les nouveaux partenaires sont assez inattendus.

Bref ça coule à un rythme endiablé où les rebondissements vont bon train. On ne s'ennuie pas.

J'ai bien aimé ce roman. Je le verrais bien transformé en pièce de théâtre.

L'auteur a une belle écriture, fluide, il fait preuve de beaucoup d'humour.
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Le plus beau jour de nos vies



Quand on a un cousin qui s'appelle Jean-Eudes, qu'on habite un immeuble hausmanien au coeur du 16e arrondissement de Paris, et qu'on veut épouser un cuisinier de la banlieue, il est certain que les ennuis ne sont pas loin.



Avec un scénario pareil, le lecteur s'attend bien entendu à une franche comédie et si l'on s'affranchit du fait que l'ouvrage est un roman, on passe un vrai bon moment.



Car le grand hic de cette auto-édition, c'est qu'elle n'a rien à faire dans la catégorie roman. L'auteur aurait engrangé une bien belle réussite en poussant le jeu jusqu'à en faire une pièce de théâtre.

En effet, que ce soit par volonté ou hasard, la plupart des codes du vaudeville sont présents: quasi unicité de lieu, beaucoup de dialogues, un vocabulaire parfois désuet et péremptoire, des exagérations de gestes et de situation, un défilé permanent de personnages plus déjantés les uns que les autres dans le salon, des portes qui claquent, des cris, des pleurs, des tromperies, des crêpages de chignon...



La première fois que l'auteur décrit d'un seul bloc, jusqu'à son habillement, un personnage, le lecteur est surpris. La deuxième fois, il commence à s'agacer et puis... mais oui, mais c'est bien sûr! c'est le 6e art cela. Poser une description nette du décor, des personnages lors de leur première apparition, décrire une posture pour faire ressentir un ton de voix... rendre finalement chaque scène très visuelle; tout ce qu'il faut pour s'imaginer tout ce petit monde sur scène.



Bien entendu, il y a deux "interludes" qu'il faudrait parvenir à intégrer mais finalement, le fait qu'une scène se joue dans un bistro et l'autre dans une boîte de nuit n'a aucune importance pour le récit. Ce qui s'y passe pourrait être intégré aux scènes in situ à travers des sous-entendus; ça tomberait même mieux dans l'intrigue.

Les ressorts comiques habituels des vaudevilles sont activés tout au long de la "pièce", la chute est parfaite pour le théâtre...



Bref, si ce roman avait été travaillé sous forme de pièce comique populaire, il aurait mérité 5 étoiles. Gageons qu'un éditeur passera par là et aidera l'auteur à transformer l'essai.





Sélection Prix des Etoiles (Librinova)
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Nature et amertume

Elles sont deux, Noémie et Chloé, installées dans le chalet rustique du vieux Louis, quelque part dans les Pyrénées. Elles se préparent à intégrer l'association "Ecologie Verte". Parce qu'elles ont des convictions à propos de la sauvegarde de la nature et de la malfaisance de l'être humain sur celle-ci...



Surfant sur la vague du roman "écologique", Francis Dolmani a fait le choix du virage à 180° en faisant entrer le lecteur par la petite porte au sein d'une association de défense de la nature qui s'apparente plus à une secte qu'autre chose. Si le propos n'est pas dénué d'intérêt et qu'il ouvre à divers questionnements sur l'engagement pour une cause, viscéral pour certains, plus proche de l'endoctrinement pour d'autres, je n'ai à aucun moment éprouvé la moindre empathie pour aucun des personnages.

J'ai trouvé que tout était "trop". Un rythme trop rapide, ne permettant pas au lecteur de bien fixer le cadre et de prendre le temps d'adhérer ou pas à la cause défendue; des personnages trop caricaturaux pour être crédibles; des dialogues bien trop teintés d'agressivité pour être bien reçus; des idées trop courtes et des raccourcis trop nombreux.

Et surtout, c'est le manque d'humanité chez chacun des protagonistes qui m'a le plus empêchée de m'immerger dans le récit. Les quatre femmes autour desquelles s'est construite l'intrigue sont noires, méchantes, amères, égoïstes... chacune à sa manière alors qu'elles défendent la cause du collectif et d'un retour aux valeurs simples. J'y ai trouvé là un paradoxe fondamental qui ne m'a pas permis d'apprécier ce roman à sa juste valeur.

Par contre, le fait que l'auteur mette le paquet sur les dialogues, si cela nuit à la bonne représentation mentale du contexte, permet de lire ce court roman d'une seule traite.



SELECTION PRIX DES ETOILES 2021
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Nature et amertume

Je remercie tout d’abord Francis Dolmani de m’avoir contactée via Simplement Pro pour me proposer de découvrir l’un de ses romans en autoédition. Parmi d’autres titres de l’auteur dont le genre diffère, j’ai choisi Nature et amertume car d’une part il s’agit d’un roman noir et d’autre part il traite d’un sujet d’actualité que l’on ne peut ignorer, celui du militantisme écologique.



Après une expérience malheureuse dans l’enseignement prioritaire, Chloé Dufour, une Grenobloise de 23 ans rencontre sur les bancs de la fac Noémie Leblanc, une militante écologiste, volontaire et déterminée. Pour s’investir plus intensément dans la cause qu’elles défendent, notamment en intégrant le mouvement « Ecologie Véritable », les deux jeunes femmes acceptent une mission en autosuffisance dans un refuge isolé des Alpes. Coupées du monde, elles ont pour but de retrouver la nature et ses bienfaits, avec pour seule compagnie un ancien berger septuagénaire. C’est dans cet environnement rustique qu’elles vont rencontrer Isabelle et Valérie, deux membres dirigeants du mouvement qui leur proposent une autre mission d’envergure cette fois, aux enjeux considérables et aux effets irréversibles…



Le roman est très court, mais contient un concentré de réflexion sur l’intégrisme écologique. Dès le premier chapitre qui relate leur rencontre, les motivations des deux jeunes femmes sont claires et précises : troquer le confort de la modernité pour retrouver une approche plus respectueuse de la nature. Sont-elles prêtes à changer leur mode de vie de citadine pour renouer avec des valeurs idéologiques où l’on prône le respect de l’environnement ? Au fil des pages, le pari semble difficile à tenir pour les deux étudiantes, enfermées dans un huis-clos où la tension monte de façon imparable. Leurs caractères sont opposés: la douce et dilettante Chloé est beaucoup moins intègre que Noémie, fervente militante, qui ambitionne de diriger le mouvement pour dénoncer l’hégémonie des grands groupes. La première suit son modèle, sans grande conviction, mais c’est ensemble qu’elles vont accepter de suivre les dirigeantes du mouvement dans un projet fou. A leur image, Isabelle et Valérie, sont le contre-exemple même de ce qu’elles prônent : elles souhaitent que les jeunes femmes agissent en binôme alors qu’elles sont elles même incapables de s’entendre et de se respecter. Comme pour tout mouvement extrémiste, la viabilité du groupe Ecologie Véritable est vouée à l’échec, car la lutte pour le pouvoir est un frein à une organisation structurée. La tension monte irrémédiablement, on sait que ça va mal finir, mais on ne s’imagine pas à quel point…



L’écriture de Francis Dolmani est fluide et maîtrisée, et dénonce dans ce roman qui est à la fois un thriller psychologique, un conte philosophique et un pamphlet satirique, la violence de certains mouvements radicaux et l’absurdité de leur fonctionnement. Le huis-clos intense entre les personnages, leur incompréhension les uns vis à vis des autres, leur manque d’humanité, m’évoquent également certains pièces issues du théâtre de l’absurde.



Que vous dire d’autre, si ce n’est que Nature et amertume mérite d’être lu : c’est tout à fait le genre de roman que je suis ravie de découvrir, preuve que l’autoédition recèle de petites pépites !
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Parenthèses

De belles parenthèses 😀



Ces parenthèses, ce sont des épisodes heureux ou tristes de la vie du personnage principal Francis.



On suit son parcours et celui de sa famille depuis son enfance jusqu'à l'âge adulte.



Ce qui semble intéresser l'écrivain, ce sont surtout les moments doux du héros vécus pendant son adolescence : ses premiers émois, ses rencontres sensuelles et passionnées, l'amitié, la pratique d'un sport, puis ses études et son métier.



Mais comme dans toute vie, on peut subir des revers amoureux et souffrir profondément. L'auteur décrit très bien ce type de tourments.



Dans ce livre, les petites anecdotes et aventures de Francis durant sa jeunesse nous enchantent par leur charme. On voyage, on joue la comédie avec lui et ses relations, éphémères ou non, nous touchent.



J'ai bien aimé la description de son amertume liée à la rupture avec Anissa et à l'impossibilité pour lui de reconstruire une relation après ce type d'échec sentimental qui blesse une personne durablement.

La relation au père castrateur est bien représentée également.



Francis ne parvient pas, bien qu'il soit malheureux, à oser une autre vie.

Il se forge sa propre prison.



Ainsi, je recommande vivement ces Parenthèses qui nous font réfléchir au parcours d'un homme sensible.
Lien : https://passionfrancaisblog.fr
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Une vie de pantin

Le commentaire de Nathalie :

Un roman à la fois intriguant et déroutant.

Luc est un homme fier d'avoir réussi dans la vie, mais malheureusement pour y arriver, il a délaissé sa femme Carole. Elle a beau avoir eu une belle maison, de l'argent, mais Carole s'ennuie. Elle passe son temps comme elle le peut par divers séjours dans des centres de santé, mais à son retour, c'est une maison souvent vide qui l'attend. Vide, non, pas tout à fait Edouard l'attend, Édouard est un pantin de bois, cadeau de son père avec qui elle a de magnifiques conversations ce qui commence à rendre fou son mari. Sans oublier sa mère, Marie-Pierre, qui déteste ce pantin et qui vient voir sa fille que pour lui soutirer de l'argent. Un jour, le meilleur ami de Luc, Yves un psychologue pas très honnête, va le convaincre de faire interner Carole pour quelque temps. Malgré quelques doutes, Luc finis par accepter. Malheureusement, l'hospitalisation ne se passera pas très bien. On découvrira le vrai visage des gens qui entoure Carole.

Et tout ça grâce à Edouard, ce vieux pantin qui semble être le plus lucide dans l'histoire.

Édouard qui sait tout, connaît tout et a une opinion sur tout, de quoi vous rendre fou.

L'auteur nous démontre avec une très belle plume que la folie n'est pas toujours là où on croit la voir. Avec des personnages très typiques, détestables, naïfs et mal dans leurs peaux.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Une vie de pantin

Un roman entre fiction et réalité, un roman atypique qui entraîne le lecteur dans quelques réflexions métaphysiques sur les grands thèmes qui jalonnent nos vies. Un livre dont le principal personnage est un pantin de bois qui interfère sur le déroulement de l'histoire et qui donne au livre toute son originalité. C'est bien vu de la part de l'auteur qui entraîne son lecteur dans un rêve éveillé.
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Le plus beau jour de nos vies

Un roman à la situation initiale tendue qui s'emballe et dérape follement pour le plus grand plaisir du lecteur, qui s'attache malgré lui aux portraits de la galerie de personnages, semblant au premier abord délicieusement caricaturaux. Les répliques sont mordantes, et la valse décomplexée et déjantée qui entraîne les personnages jusqu'au plus beau jour de leurs vie est menée allegro forte avec une ironie sans jugement qui ne se prive pas d'une certaine tendresse. Le tout distille un parfum de liberté, de tolérance et de modernité des plus agréables.
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Parenthèses

Chers amis, lecteurs, je viens de terminer la lecture de « PARENTHÈSES » de Francis Dolmani. Le film d’une vie bien remplie et pleine de chansons.

⭐⭐⭐⭐⭐ ITINÉRAIRE D’UN ENFANT (pas trop) GÂTÉ

« La nostalgie, camarades ! » Serge Gainsbourg...

C’est la nostalgie des décennies 60 à 80.

Celle d’une jeunesse à la charnière de deux mondes. Celle du « monde ancien » des parents dont ils ont peine à s’extraire, et le monde nouveau qui s’ouvre devant eux.

On va suivre le parcours de l’un d’eux, Francis, de son enfance, au monde du travail. Un milieu qu’il n’aime pas, mais qu’il ne quittera jamais. On va suivre ses tentatives pour s’extraire de ce milieu où il étouffe, participer à toutes ses expériences pour s’en sortir. Parallèlement, on va suivre son parcours amoureux aussi.

Je ne vais pas vous raconter l’histoire, ni tenter d’explorer la personnalité du héros. C’est « l’itinéraire d’un enfant (pas trop) gâté ». Francis, c’est « François Pignon », C’est « Le grand blond avec une chaussure noire », c’est un des personnages incarnés par Pierre Richard dans ses films. C’est aussi un des personnages des « Valseuses » de Bertrand Blier...

On a tous des « parenthèses » dans notre vie.

L’une d’elles est celle des « premières fois ». On a tous eu un premier baiser, un premier flirt un peu plus poussé, un premier camping, un premier rapport sexuel, raté ou réussi, un premier examen, une première rupture, une première tromperie, un premier métier, prof, un premier cours... Chacun trouvera quelques premières fois qui lui rappelleront des souvenirs et le feront réfléchir.

Une autre parenthèse de Francis qu’on suivra est celle des modes et des comportements de l’époque...

On passe du camping aux accompagnements de voyages scolaires, aux voyages organisés, à la méditation, au développement personnel, au tourisme accompagné puis au tourisme sexuel en Thaïlande et à Cuba. Francis tentera beaucoup de choses. Il a le talent et les capacités pour réussir. La chanson, dans un groupe, une comédie musicale, seul, puis il tentera de devenir comédien de théâtre, figurant, acteur de cinéma, interprète international. (Je vous le dis dans le désordre, et pas tout). Il essaiera beaucoup, ne gagnera jamais, toujours par sa faute. Il en sera de même pour ses amours et ses relations sexuelles. Peu de réussites et de nombreux échecs. Seule sa relation avec Anissa vaut qu’on s’y arrête, mais elle aussi le quittera.

Il devient obsédé par « ce qui ne va pas chez lui ». Ça va devenir sa « quête », son « inaccessible étoile ». La vie finira-t-elle par lui rendre justice ? Vous le saurez dans un final accompagné par un concert « monstrueux » auquel j’aurais aimé assister. Tous les meilleurs groupes et leurs meilleures chansons de ces années-là d’une création artistique inégalée !...

« Souvenirs, souvenirs »... Dire que c’est la première chanson de Johnny Hallyday ! Léo Ferré avait bien raison dans sa chanson déchirante « Avec le temps va, tout s’en va et on oublie... »

Souvenez-vous ! Goûtez au douloureux plaisir de la nostalgie. Vivez comme dans une chanson de Prévert, Kosma et Montand ... « C’est une chanson qui nous ressemble... Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, les souvenirs et les regrets aussi... ».

À votre pelle, lecteur !

Creusez dans le roman « Parenthèses » de Francis Dolmani. Offrez-vous les douloureux plaisirs de la nostalgie. Ceux des souvenirs. Les bons et les mauvais. Ne gardez que les bons !

Vivez ! C’est pour moi la morale de ce roman qui ne peut laisser personne indifférent.

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Le plus beau jour de nos vies

Le commentaire de Carole :



Un titre qui m'a fait penser à un roman de style feel-good, mais détrompez-vous, c’est de l’humour mur à mur. Marie-Anne de la Clairière, une bourgeoise qui a une foi inébranlable à la religion chrétienne voit des péchés partout, on dit d'elle que c'est une grenouille de bénitier. Tandis que son mari Édouard député-maire et PDG d’une entreprise de menuiserie protège sa réputation pour qu’elle soit sans faille, mais il a du travail à faire puisqu'il est coureur de jupon. Mais le malheur frappe la famille de la Clairière quand leur fille Charlotte veut se marier avec Stéphane qui est d’un milieu ouvrier, catholique, mais non-pratiquant donc pour la famille de la Clairière et surtout pour Marie-Anne, c’est tout simplement méprisable. De connivence avec Louis, le fils de la cousine de Marie-Anne, celle-ci met en branle une situation pour faire avorter le mariage. Rien n'arrive comme ils espéraient au contraire, ils sont pris à leur propre jeu. Alors ne soyons pas à cheval sur nos principes et mettons nous en mode humour, car l’auteur y va allègrement avec toutes sortes de situations touchant la religion et l’orientation sexuelle. La famille de la Clairière qui apparaît si parfaite aux yeux du monde a de quoi être mal à l’aise quand nous découvrons leur vrai visage. La folie, l’adultère et que dire des hétérosexuels qui semblent être en minorité, puisque plusieurs découvrent un autre côté de leur sexualité, les LGBT (qui concernent les lesbiennes, les gays, les bisexuels et les transgenres.) sont à l’honneur. Finalement, découvrons qu'elle sera le plus beau jour de leur vie et à qui, sera-t-il dédié. Un roman loufoque dont j’ai eu du plaisir à lire, l’écriture est plaisante et l’humour est au rendez-vous.
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Parenthèses

C’est totalement par hasard, en recevant un mail de Librinova que je me suis lancée à la découverte de la plume de Francis Dolmani et de son roman, Parenthèses.



C’est le récit d’un homme, Francis, fils d’immigrés, en quête de reconnaissance, qui peine à se construire une identité propre et socialement acceptable avec un modèle parental qui appartient à un autre temps et un système éducatif formaté et non adapté à chacun.



A travers l’histoire de cet homme, Francis Dolmani aborde l’hypersensibilité et le poids de l’héritage familiale. La plume de l’auteur est fluide, agréable à lire, je n’ai pas vu défiler les pages. Il retranscrit à merveille l’amertume, les regrets avec un style alerte et des personnages attachants. Malgré des passages d’une grande noirceur, Francis Dolmani écrit également sur l’espoir et l’optimisme.



Parenthèses est un récit de vie qui parlera à chacun d’entre nous. Sans être exactement comme Francis, nous pouvons néanmoins nous reconnaître à travers certaines scènes de son histoire.



Une belle écriture, un roman qui inspirera le plus grand nombre. Je recommande.
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Nature et amertume

Un roman très intéressant dans la manière d'aborder le sujet de l'écologie. Une écriture fluide, un environnement naturel décrit avec brio et un huis clos parfois suffocant et qui nous tient en haleine. Une pépite qu'on ne saurait que recommander. Bravo à l'auteur.

"- Et jusqu'où es-tu prête à me suivre dans notre combat ?

- Jusqu'au bout du monde.

- Tant que le bout ne conduit pas des extrémités, s'ingéra posément Valérie."
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En première ligne

Entre essai littéraire et chronique sociale, un pamphlet polémiste sur les affres du métier d'enseignant dans le milieu de l'éducation "prioritaire". Confronté à la misère sociale et intellectuelle, à la montée du séparatisme ethnique, culturel et religieux, à sa propre impuissance ainsi qu'à celle de ses pairs, Charlie Daniello oscille régulièrement entre enthousiasme et résignation, entre idéalisme et abattement. Ici, pas de moralisme bienpensant ni d'idéologie manichéenne: une "simple" immersion dans le quotidien d'un prof lambda qui fait ce qu'il peut pour vivre le mieux possible, si possible avec l'amour comme horizon...
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Parenthèses

Un livre touchant et nostalgique qui traite de l'hypersensibilité et du poids de l'héritage familial à travers le parcours erratique de Francis, épris d'absolu et, par conséquent, insatisfait chronique. La noirceur de certains passages n'empêche pas l'espoir et l'optimisme de surgir au détour d'expériences empreintes de poésie qui s'enchainent sans temps mort. On ne s'ennuie jamais et on ne peut s'empêcher, ici et là, de faire un parallèle avec nos propres existences. Un livre qui parle à tout le monde, donc, dans des proportions diverses et variées...
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Le grand saut

Les quatre premières nouvelles, assez brèves, traitent d’un sujet pourtant grave, le suicide, avec une dérision et un humour qui mettent en avant la complexité de l’être humain jusque dans le moment de sa mort.

J’ai lu avec beaucoup de plaisir ces nouvelles qui ont toutes pour cadre des lieux « haut perchés » et emblématiques du territoire français (falaises d’Etretat, pont du Gard, falaises de Corse, gorges du Tarn), sites décrits en introduction de manière brève mais suffisante pour nous donner envie de les (re)découvrir !

Les personnages sont cocasses, tantôt touchants, tantôt agaçants, mais impossible de ne pas penser à des situations familières en les « voyant » se chamailler, hésiter, médire des absents, et finalement renoncer parfois à leur acte, ou au contraire plonger dans le vide, avec un narcissisme absolu, pour un dernier plongeon vers le néant qu’ils espèrent éclatant ! Choisir de mourir, pas si facile...



La cinquième nouvelle est un peu différente, elle met en scène une famille "naufragée volontaire" qui veut pimenter son quotidien par une expérience de survie. Mais attention, il ne faudrait pas que les choses tournent au drame non plus… Ni que des secours imprévus ne viennent menacer l’expérience ! Dialogues croustillants et scènes cocasses émaillent ce récit plaisant à lire.



La sixième et dernière nouvelle est plus longue et plus fouillée. Dans un monde dystopique, qu’on peut aisément comparer à notre civilisation actuelle, une petite communauté vit en se protégeant du monde extérieur devenu très violent et corrompu. Chacun a un rôle à jouer, et porte un nom en fonction de celui-ci, une forme de déshumanisation dont ils souffrent. Face à une cheffe qui décide pour tous, un des membres veut partir…

Raisonnement par l’absurde, simulacre de justice, parodie, les scènes amènent le lecteur à se questionner : est-il nécessaire d’avoir une utilité pour avoir simplement le droit d’exister ?

La peur de l’inconnu, de l’étranger, est omniprésente. On imagine le monde extérieur rempli de menaces, et pourtant, on veut fuir cette vie en univers clos qui n’en est pas une.

Mi-théâtre, mi-poésie notamment sur la fin, cette histoire m’a rappelé le mythe de la caverne de Platon. Pourquoi les cours de philo au lycée ne sont-ils pas traités à travers des nouvelles comme celle-ci ? Je les aurais beaucoup plus appréciés !



Pour conclure, un recueil varié, difficile à décrire en deux mots, mais une étude tout en finesse des caractères humains, de leur fragilité et de leurs espoirs. Avec la dérision comme arme de destruction de nos faux-semblants.
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Le plus beau jour de nos vies

Ce roman vaudevillesque m'a fait penser à bien des égards à une pièce de théatre: portes qui claquent, coups de sonnette incessants. On imagine aisément un décor de théatre reproduisant l'intérieur haussmanien, parquets à pointes de Hongrie, cheminée en marbre, moulures au plafond... Stéphane, jeune cuisinier ambitieux, issu d'une famille communiste est sur le point d'épouser Charlotte, fille d'une famille bourgeoise, catholique, du seizième arrondissement. Consternés par cette union, les parents de la jeune fille n'auront de cesse d'échafauder des plans tordus pour faire capoter le mariage. Rythme, passages hilarants, j'ai passé un excellent moment avec ce livre. sans compter l'écriture impeccable de l'auteur qui ne lésine pas sur les synonymes.
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Le plus beau jour de nos vies

Francis Dolmani se sert de tous les ressorts du vaudeville pour nous compiler un roman drôle, ironique et satirique. D’ailleurs, ce livre serait facilement adaptable au théâtre tant les dialogues sont savoureux et les situations cocasses. On s’amuse donc dans ce roman dont l’énergie est palpable d’un bout à l’autre, servit par une écriture maitrisée et haute en couleur. Une lecture tout publique que l’on peut conseiller et un excellent moment de lecture.
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Une vie de pantin

Un roman noir original et grinçant

Carole mène une vie ennuyeuse et déprimante. Sa mère ne l’aime que pour son argent, son mari la délaisse, le meilleur ami de celui-ci est un psychiatre psychopathe qui ne songe qu’à abuser d’elle. Carole se réfugie dans son monde auprès d’Edouard, un pantin offert par son père, et avec lequel elle converse. Mais voilà, Edouard aide Carole à garder la tête hors de l’eau, et cela gêne d’une certaine manière tout ce petit monde. Folie, lâcheté, cynisme, mesquinerie : une vie de pantin nous plonge dans une atmosphère étouffante et nous entraîne dans sa mécanique implacable. J’y pense, Edouard le pantin aurait constitué un joli personnage chez Stephen King. Mais ici le pantin est humain, et les humains sont monstrueux.

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Une vie de pantin

Une histoire troublante

Je retrouve Francis Dolmani que j’avais découvert dans l’excellent roman « Parenthèses ». Son écriture est emplie de noirceur, de désenchantement et m’a encore une fois troublée. Ses personnages sont fouillés l’écriture est riche en dialogues permettant d’imaginer le ressenti des personnages. Un roman atypique dont l’auteur tire habilement les ficelles.

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