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Critiques de François Schuiten (481)
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Jim

Dans cet album petit format, François Schuiten nous fait part du vide laissé par la mort de son chien, fidèle compagnon depuis des lustres. Les dessins racontent avec force, émotion et humour la relation qui unissait l’animal et son maître, le grand sentiment de solitude qui envahit l’auteur après la disparition du chien.



Comme un clin d’oeil à ma lecture, j’ai vu, par hasard, quelques jours après avoir lu cette BD, un petit reportage sur Schuiten où l’on aperçoit à un moment l’élégante silhouette de Jim accompagnant son maître...
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Jim

J’ai reconnu ma propre expérience et celle de ma famille dans une partie des situations dessinées par l’artiste.

J’ai ri et pleuré en lisant ces lignes et en découvrant ces dessins.

Cela a fait remonter beaucoup de souvenirs et fait ressurgir mon incompréhension quant au fait que la vie des chiens soit si courte.

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Les Cités obscures, Tome 5 : Brüsel

Quel plus triste épithète pourrait-on accorder à Brüsel que cet "obscur" qui qualifie les cités qu'explorent, album après album, François Schuiten et Benoît Peeters, et leurs lecteurs avec eux ? En réalité, ou en tout selon la vision qu'en ont les membres de son conseil échevinal, Brüsel est une cité radieuse, une ode architecturale au progrès, un condensé urbanistique de technologie et d'hygiénisme. Menée tambour battant par M. De Vrouw, un homme d'affaire qui clame trop son honnêteté pour qu'on y croit vraiment, la modernisation de Brüsel est un chantier colossal. Autour d'un hôpital gigantesque se dresseront tours modernes et axes de circulation en tous sens, et toutes altitudes. Là s'épanouiront les populations, attirées par la modernité ... à moins que tout cela ne soit qu'un rêve. Car si les grues, bulldozers et autres machines de construction se mettent rapidement à l'ouvrage, quelques menus grains de sable vont enrayer la machine. A la suite de Constant Abeels, fleuriste auquel le progrès intime de s'intéresser aux fleurs en plastique, le lecteur découvre le revers de cette modernité si ardemment désirée. La ville moderne déshumanise ceux qui la construisent et ceux qui y vivent, et ce qui semble un projet démesuré est en réalité, et plus simplement, totalement fou. Alors, l'homme croyant pouvoir dépasser sa propre condition, court à sa perte, accélérée par Dame Nature, tandis que l'amour, lui, jaillit miraculeusement dans ces méandres de béton.



C'est un dégât des eaux qui amène Constant Abeels à se présenter aux locaux de l'administration municipale de Brüsel. En chemin, une violente averse le détrempe. Pris d'un coup de froid, Constant est aussi dérouté par l'information qu'on lui donne : son dossier récemment numérisé a été perdu dans les limbes de l'informatique. Désespéré, car sa boutique nouvellement aménagée devait rouvrir sous peu, Constant succombe au mal en lui. Premier - et longtemps unique - patient du nouvel hôpital, le pauvre homme est en butte avec un système tout entier, dans lequel ni son corps, ni son activité professionnelle ne sont considérés. C'est grâce à Tina, une jeune femme rencontrée au guichet administratif, qu'il parvient à s'en sortir, extrait littéralement de la ville immonde qui croule sous son propre poids. Et ainsi clôt-on une histoire marquée par les eaux, symboles de vie et de force, et convoquées là comme châtiment quasi biblique, à ceci près que les eaux ne sont pas divines car tombées du ciel, mais chthoniennes car venant des profondeurs souterraines. L'eau emporte ainsi les rêves de progrès, ne se laissant, dans cette histoire, point dompter, comme le fut la rivière Senne dans la Bruxelles réelle.



Cependant, de la tuile inaugurale au déluge final, l'exploration du double tentaculaire de la capitale belge permet d'interroger la notion de progrès, matérialisé ici par le gigantisme des constructions et caractérisé par le détachement désormais total entre l'Homme et la nature. Les fleurs en plastique de Constant Abeels en sont la preuve la plus accablante. L'homme veut vivre en hauteur, se déplacer aux mêmes altitudes que les oiseaux, soigner le corps sans le connaître, croire qu'il est sain de ne plus côtoyer animaux, ni rien qui, par sa présence, pourrait rendre l'homme malade. En réalité, et la condition de Constant Abeels le montre bien, c'est ce détachement forcené de l'homme qui le rend malade physiquement, et fou psychologiquement, à l'exemple du professeur Dersenval, avalé, lui et sa science, par la monstruosité de son projet. Partant, ce progrès malgré l'Homme est doublement contre-nature : contre celle du progrès, et contre la nature entendue comme environnement originel de l'Homme. Ce progrès-là, que la ville moderne et infiniment verticale matérialise, nie son essence en oubliant l'homme. Produit du culte que lui vouent les scientifiques (le progrès pour lui-même) et de l'opportunité tant politique (pour les échevins) que financière (pour M. De Vrouw) qu'il représente, le progrès ainsi fait ville n'est pas qu'une abstraction, mais sert aussi des intérêts bien humains, cependant que son application laisse sur le carreau tant de pauvres hères.



Ce récit si critique d'une urbanisation réalisée à marche forcée trouve évidemment sa source dans l'histoire même de Bruxelles. Qu'on songe seulement à l'enfouissement de la Senne ou aux constructions d'après-guerre qui provoquèrent des déplacements d'habitants, ou encore, plus simplement, à l'apparition du néologisme "bruxellisation" qui désigne la destruction d'un patrimoine populaire pour laisser place à des constructions de promoteurs immobiliers. Dans Brüsel, le promoteur De Vrouw étend rapidement son entreprise de destruction ; la population, elle, est largement invisibilisée dans le récit, est n'est que partie négligeable des discussions qui ont lieu entre De Vrouw et les échevins. Certains, c'est vrai, s'émeuvent du sort de certains bâtiments, ou de certains quartiers, mais il suffit d'une phrase au ton péremptoire pour les réduire au silence. Ce gigantisme urbanistique, réalisé au nom du profit financier, du progrès pour les habitants ou du gain d'image auprès des autres cités obscures, ne rencontre sur sa route qu'une résistance minime, personnifiée par Tina, elle-même membre d'une organisation qui souhaite saboter ce délire architectural. Pourtant, c'est bien cette infime résistance, ce bon sens citoyen qui, couplé à la rébellion de la nature, prendra le meilleur sur les forces obscures, qu'elles soient politiques ou financières. Porté, ou plutôt poussé par la Nature, l'Homme redevient alors le maître de son destin. Science sans conscience n'est que ruine de l'âme, disait le Gargantua rabelaisien. A l'âme, Schuiten et Peeters ajoutent la cité, miroir bâti de la pensée de l'Homme.
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Jim

C'est difficile de parler du deuil de son animal de compagnie, de partager la douleur de la perte de son plus qu'ami.



Il n'est pas humain, c'est ce qu'on entend. Pourtant, on n'est jamais plus humain que lorsqu''on aime un chien.

C'est lui qui nous apprend, il nous touche de son doux regard, de ses coups de pattes-caresses, de ses soupirs de paix, de son réconfort gratuit. Pas besoin de mots, ils ne font pas le poids. C'est juste une évidence.



Cette BD fait du bien, merci à l'auteur pour ce partage, merci à Jim. Les dessins touchent comme le ferait un chien, ça nous attrape sans qu'on comprenne comment ni pourquoi. C'est intense et invisible à la fois, c'est silencieux. Les mots sont justes.

Les dessins évoquent ce lien si inexplicable que lorsque la laisse est vide, l'amour ne sait plus où se promener.

"La raison ne peut rien contre le chagrin"



À Pango et à Vik :



Nos petits "amimaux" sont des magiciens

Par leurs petits tours d'amour ils font la vie plus belle

Quand ils partent, la magie semble s'éteindre...

Elle se repose

Elle reviendra par petites touches faire sourire notre cœur

Les souvenirs feront moins mal

Ils sont tous près de nous, nos petits magiciens d'amour

Ils ne font pas de bruit

Ils attendent l'instant où on les entendra





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Mars

Publié en 2021, « Mars » fait partie des « carnets de voyage » Travel Book édité par Louis Vuitton. Contrairement à tous les autres livres de la série, ici on s’attarde sur un endroit jamais visité par l’Homme. Et oui je spoile direct, désolé.

Le fil conducteur de cette collection est de donner le champ libre à des artistes et écrivains autour d’un lieu. Et pour « Mars » on trouve donc François Schuiten au dessin et Sylvain Tesson à la narration.



CONTEXTE

Mars est un sujet de fantasme de plus en plus présent dans l’imaginaire collectif sans doute parce que ces dernières décennies, les scientifiques et quelques milliardaires cinglés ( suivez mon regard ) caressent le rêve de pouvoir y envoyer l’Homme. « Mars la rouge » de Kim Stanley Robinson, « Seul sur Mars » d’Andy Weir, « Total Recal » de K.Dick, autant d’œuvres qui ont fait de Mars un environnement possible pour l’Homme. Alors pourquoi ne pas éditer un « carnet de voyage » après tout ?



SYNOPSIS

« Mars » est donc une œuvre fictive qui place l’humanité dans un futur sombre en 2121 où notre planète bleue est devenue invivable à cause du dérèglement climatique qu’elle a elle-même provoqué. Contraint de vivre sous terre, un consortium totalitaire nommé « Global Mama » impose sa loi, en interdisant les reliques du passé et en asservissant la population grâce à de la propagande diffusée directement aux individus bio-connectés. Les industries permettant la vie sous terre commençant à saturer et des réseaux clandestins se mettant en place pour évoquer le passé mène « Global Mama » à lancer un programme de terraformation de Mars voyant la situation lui échapper sur Terre.

Seulement les sources d’énergies permettant l’établissement de l’Homme sur la planète rouge sont inaccessibles. Il est donc décidé d’envoyer deux individus parmi les meilleurs, X et Y, afin de trouver des cristaux de Thorium, source exceptionnelle d’énergie et donc promesse d’une vie nouvelle pour l’humanité.



AVIS

Avant toute chose, « Mars » est un livre magnifique porté par une édition de qualité. La finition de cette bd est un vrai régal, et ce soin particulier apporté à une œuvre de science-fiction franco-belge fait vraiment plaisir à voir. Couverture cartonnée, dos en tissu, tranche et lettrage argentés, marque page intégré, élastique en tissu, différentes qualités de papier pour les pages. Rien que ça.

Côté récit, on retrouve l’esprit carnet de voyage des Travel Book puisqu’on suit le journal intime de X. L’originalité de « Mars » hormis son étonnant format, est la dissociation du texte et de l’image. Les illustrations s’apprécient pleine page et sont complétées par des feuilles plus fines et plus petites où l’on retrouve les pensées écrites de X. Tel un petit carnet de voyage dans le carnet de voyage, ces notes sont triées chronologiquement et l’on peut facilement retrouver à quelle illustration elles font références. En parlant des illustrations, elles sont tout simplement splendides, force majeure de cette bd. Chaque planche offrant un panorama époustouflant de la planète rouge. L’horizontalité des pages est parfaitement adaptée pour cela. François Schuiten, déjà connu pour son talent à dessiner les villes et les paysages, récidive ici avec un travail fantastique des couleurs. On prend son pied en regardant chaque page comme on regarderait les tableaux d’un artiste. Et cela tombe bien car Tesson est lui aussi un amoureux du paysage et du vagabondage. Des deux, c’est sûrement lui qui m’a le plus intrigué, lui l’auteur si attaché au réel, comment s’est-il retrouvé à collaborer sur une œuvre de science-fiction ? Et bien probablement parce que « Mars » raconte avant tout la relation de l’Homme avec son environnement. Thème cher à l’auteur. En parlant de Mars à travers X, il peut étaler sa capacité d’émerveillement au paysage et sa poésie de l’instant qui aboutissent souvent à des réflexions sur l’attitude de l’humanité.



CONCLUSION

La symbiose des deux auteurs nous offre un récit contemplatif où la beauté du vide permet à ses personnages de s’interroger sur les motivations de l’Homme à toujours vouloir exploiter ce qu’il ne possède pas.

Comme le résume à merveille X « …Mars possédait un avantage sur sa voisine bleue. Elle était invivable, c’était sa chance, c’était sa paix. (…) entre un ciel qui s’appelle le vide et un sol qui s’appelle le désert, je pouvais commettre cet acte que le consortium tenait pour le début de l’insolence : penser. »



C’est sûrement une des plus belles bd que j’ai pu lire. Mise en page avec élégance et portée par une édition de qualité « Mars » s’apprécie comme un bon plat, on ne le mange pas, on le déguste. De la science-fiction introspective et contemplative de toute beauté.



Pour vous : Si vous êtes amoureux des beaux livres. Vous aimez déjà Schuiten ou Tesson. Vous aimez les beaux dessins.



Pas pour vous : Si vous vous attendez à voir des Martiens.











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Les Cités obscures, Tome 8 : La frontière invis..

Voilà mon point d'entrée dans les Cités obscures, ce volume 1 de "La Frontière invisible" trouvé dans une boîte à livres. C'est une bonne entrée dans une cité invisible, non ? Lecture très agréable quoi qu'un peu confuse. J'ai eu du mal à me situer dans l'espace et le temps, du mal également à comprendre où le récit m'emmenait, mes néanmoins je suis sous le charme de cet univers parallèle, sorte de cabinet de curiosité géographique imaginaire. À suivre...
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Jim

Je suis passée un peu à côté de l'émotion de ce livre. Débuter le livre par la mort du chien... du coup on ne s'attache pas vraiment à lui. Quelques dessins pour moi sortent du lot et pinçent le cœur, mais pourtant grande amoureuse des animaux, je n'ai pas accroché plus que ça.
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Les Cités obscures, tome 12 : Le retour du ca..

Club N°55 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique

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Beau livre qui reprend les thèmes de Jules Verne et de 20 000 lieues sous les mers à leur sauce.



Jusqu'à la fin du livre ou les auteurs traitent d'un manuscrit découvert dans un coffre familiale près de 100 ans après la mort de Victor et sans spolier pour les amateurs.



Très intéressant...



Et de toute façon du Peteers et Shuiten : c'est bien.



JH

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Les dessins sont extraordinaires et vous transportent dans un autre monde.



Il ne s'agit pas d'une BD, mais de quoi s'agit-il exactement ?



Je me suis sentie un peu perdue à ce niveau-là.



A réserver aux fans de Schuiten et Peeters.



Virginie

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Et je suis aussi un inconditionnel de ces auteurs mais il plane une grande nostalgie sur cet album qui s'inscrit dans le projet de leur grande oeuvre et aussi en marge car il ne s'agit pas d'une BD !



Benoit

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Bel objet : pour les inconditionnels de Schuiten & Peeters.



Xel

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Désolé, c'est sûr que le graphisme est magnifique.



Mais bon, il n'y a pas d'histoires.



C'est pas captivant.



Nol

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BD-roman avec de très belles illustrations en majorité en noir et blanc.



Donne envie de relire Jules Verne.



Sophie

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Les Cités obscures, tome 12 : Le retour du ca..

“Le retour du capitaine Nemo” est le magnifique roman graphique de Schuiten et Peteers, toujours aux commandes des “cités obscures”. Si vous n’avez pas lu la série, pas d’inquiétude, vous pouvez le lire sans avoir lu les autres tomes.



Ici, nous retrouvons le capitaine Nemo juste après les évènements de “l’île mystérieuse” de Jules Verne. Nemo est un homme amnésique et nous le suivons dans son subconscient à bord du “Nauti-poulpe”. Tout le long du récit, on suit les héros du roman de Jules Verne de “Vingt mille lieues sous les mers” à l’île mystérieuse” jusqu’à la révélation d’un nouveau destin pour le capitaine Nemo.



Cette bande dessinée est un superbe hommage aux romans de Jules Verne. Moi, qui ai toujours été fasciné par le personnage du capitaine Nemo, j’ai été comblé. Les illustrations sont somptueuses et le récit nous transporte au plus près de ce personnage emblématique et inoubliable.
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Les Cités obscures, tome 12 : Le retour du ca..

Je remercie Babelio et les éditions Casterman pour cet envoi. Il va aller rejoindre L'enfant penché dans ma bibliothèque. J'avais découvert ce groupe d'auteurs grâce à mon frère qui apprécie les styles atypiques en bande dessinée (ou roman graphique). Quand j'ai vu celui-ci à la masse critique de Décembre, je n'ai pas hésité longtemps à ne choisir que cet ouvrage.



Très bel ouvrage en vérité où toute la particularité du style Schuiten-Peeters prend son ampleur. le style est épuré dans ce livre-objet, encore plus que dans les précédentes créations des Cités Obscures. J'ai toujours l'impression de voyager dans un autre monde en leur compagnie et c'est d'autant plus vrai avec cet opus où nous rencontrons Nemo, son Nauti-poulpe puis Jules Verne et ses Voyages Extraordinaires. Il va peut-être falloir que je rattrape mon retard de lecture pour cet auteure, je n'ai même pas lu ses plus célèbres n'ayant apprécié plus jeune que Michel Strogoff. Ayant accès à des audios classiques gratuits, je vais peut-être me laisser tenter, ne serait que pour connaître un peu mieux Némo et son Nautilus. En tout cas, avec cet ouvrage, j'ai pris plaisir à observer et détailler chacune des pages ainsi qu'à retrouver certaines connaissances de l'oeuvre de ces 2 auteurs. Ils ont un style inimitable et une vision du monde très originale. L'histoire commence tout doucement avec une page dédiée pour les 2 parties de celle-ci jusqu'à retrouver la lumière et la couleur. La plupart de leurs oeuvres sont d'ailleurs en noir et blanc. Difficile d'en dire plus sans spoiler cet ouvrage original sur Némo et son créateur.



Comme vous l'aurez compris, sans être très objective, cet ouvrage est un coup de coeur où j'ai un énorme plaisir à tourner les pages doucement pour en admirer tous les graphismes et découvrir cette histoire. Si vous êtes amateurs de Jules Verne et de ces 2 auteurs, je vous conseille très fortement de découvrir ce tome et peut-être même la série complète avec ces différents univers. Pour ma part, il va falloir que je me procure mes tomes préférés. En tout cas, Casterman a fait un très beau rendu avec cet ouvrage, ce livre-objet est très soigné.



Sur ce, bonnes lectures à vous ;-)
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Jim

Comment ne pas craquer devant une si belle couverture ? La quatrième de couverture par contre ne laisse aucun doute sur l'émotion que le lecteur va ressentir au fil des dessins de l'auteur. Ce n'est pas grave, c'est un passage obligé de toute façon alors je me laisse tenter !



Dans la préface, François Shuiten nous parle de la perte de son chien Jim âgé de 13 ans. Pour oublier sa douleur, l'auteur va dessiner ses émotions et ses souvenirs avec son chien. Il dessine sa douleur mais aussi les moments heureux qui montre à quel point le chien, notre chien est omniprésent dans nos vies, à quel point la place qu'il prend est grande. Certaines personnes ne comprennent pas la douleur et le deuil que provoque la mort d'un animal pourtant la perte est immense.



Dès le premier dessin, les larmes me montent aux yeux je ne pensais pas que les larmes arriveraient aussi vite. Les dessins sont magnifiques et me font penser quasiment toutes à mon propre chien, de 9 ans cette année, couché près de moi. La douleur du manque de son chien pour l'auteur est perceptible et très bien représentée dans ses dessins et je pleure. Comme l'écrit "Audrey Jougla, philosophe, à la fin du livre, "l'auteur a su capturer l'essence d'une relation en quelques coups de crayon"



Une certitude, je ne suis pas prête et je ne le serai jamais !
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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

Le dernier pharaon est une BD que je me suis longtemps refusé à lire. Pas parce que c’est une reprise, pas à cause d’un scénario dont j’ignorais tout, mais simplement parce que ce qui fait le sel de la série de E.P. Jacobs c’est la ligne graphique réaliste, envoûtante et qui renvoie le lecteur à un Londres des années 50. La simple vision de la couverture et de quelques pages montrait un traitement par François Schuiten bien éloigné de Jacobs. D’où rejet. Point à la ligne.



Pourtant, après avoir surmonté ce « pas de côté » graphique, force est de constater que cette vision du célèbre duo mérite qu’on s’y attarde. Schuiten bâti un univers dystopique et cauchemardesque assez réussi ; les scénaristes plongent Mortimer dans ses souvenirs du temps du Mystère de la grande pyramide et nos héros sauvent encore une fois le monde, malgré l’âge qui avance. Les détours dans le palais de justice de Bruxelles valent le déplacement.



Finalement, il y a là de quoi contenter l’amateur de BD. Le dernier pharaon n’est certes pas vraiment un Blake et Mortimer, mais c’est quand même un bel écart autour du mythe.
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Les Cités obscures, tome 12 : Le retour du ca..

J'étais impatient et enthousiaste à l'idée de plonger dans l'univers des Citées Obscures tout en étant un peu inquiet car je n'avais lu aucun des chapitres précédents. Mais apparemment cela n'a aucune importance car il saute au yeux que ce volume est un peu à part. Il s'agit d'un album conceptuel en plusieurs parties.

La première qui fait apparaître progressivement le capitaine Nemo au cours d'un voyage dans la géographie imaginaire de l'univers des Citées Obscures de Benoît Peeters et François Schuiten(*). Il surgit d'un gribouillage pour se concrétiser progressivement au fil des doubles pages non numérotées qui présentent d'un coté une image de l'intérieur d'un engin fabuleux, ce n'est pas exactement le Nautilus mais le Nauti-poulpe, fusion de la machine avec le moment le plus mémorable du roman, le combat avec le poulpe (**). Cette image est commentée par les réflexions du capitaine qui revient à lui. On est donc à la fois à l'intérieur du vaisseau et à l'intérieur de la tête du personnage. Et le jeu avec les espaces se développe aussi en une troisième dimension car sur la page en vis-à-vis, celle de droite donc, une gravure à la manière des illustrations de l'édition Hetzels des Voyages Extraordinaires, représente ce qui se passe au même moment à l'extérieur du bâtiment.

La seconde partie commence quand le capitaine sort du Nauti-poulpe dans un bassin qui se trouve devant la Halle Freyssinet dans la ville bien réelle d'Amiens (***) où effectivement, c'est du concret, l'installation d'une sculpture monumentale en bronze rendant hommage à Jules Verne est prévue pour mars 2025. Là, commence un nouveau déplacement, une nouvelle mutation, hybridation, transformation. le mode narratif passe d'une image par page à une série d'images séquentielles, trois par page puis quatre, toujours sous-titrées par les pensées du personnage qui perd lui aussi son identité, encore une transition, pour adopter celle de Jules Verne lui-même au fil des vignettes qui s'égrainent tout en se remplissant de couleurs (des gris colorés comme le seraient des illustrations vieillis sur un papier oxydé par le temps, le support papier du livre n'est pas parfaitement blanc non plus mais dans un ton de blanc cassé et très légèrement teinté de jaune). Cette partie se termine sur un gros plan de la rédaction en lettre cursives des premières lignes de Vingt mille Lieues sous les mers.

La troisième partie est constituée de textes autour de Jules Verne, sa relation avec son éditeur ; l'édition et le succès de son premier roman, le refus du second qui sera enfoui, caché au fond d'un coffre-fort ; la redécouverte (à la dynamite) de cet inédit : Paris au XXe siècle ; les illustrations pleine page de Schuiten de l'édition de 1994 y sont insérées. Les deux dernières illustrations font référence à une installation qui a déjà eu lieu, projections sur des jets d'eau, et au projet de sculpture monumentale en bronze du Nauti-poulpe à Amiens.



(*) Deux cartes permettent de repérer le trajet effectué, évidemment les noms qui apparaissent sont fantaisistes. Si on veut se documenter sur le sujet, Peeter et Schuiten ont créé un site internet avec une base de données très détaillée de leur oeuvre, voir le lien sous la critique.

(**) le nom Nautilus étant basé, selon toute vraisemblance, sur le mot Nautile qui désigne certes un sous-marin expérimental en bois conçu par François-Guillaume Coëssin et son frère Jean-Alexandre en 1811, mais aussi, et cela bien avant, un céphalopode à tentacules (90 quand même) sans ventouse, vivant dans une coquille spiralée à surface lisse, l'animal était déjà par certains cotés, un Nauti-poulpe.

(***) "...en cours de fabrication par le sculpteur Pierre Matter. Une oeuvre en bronze de neuf mètres de long et six de haut. Ses douze tonnes ne lui permettant pas d'être installée devant la gare comme initialement prévu, elle arrivera donc derrière, « comme si elle émergeait des hortillonnages », sourit François Schuiten". Voir article de Jean-Christophe Fouquet sur le site web de la ville d'Amiens.
Lien : https://www.altaplana.be/fr/..
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Plagiat !

Chris Van Meer, peintre adulé pour ses créations spectaculaires, voit son monde s’écrouler lorsqu’un mystérieux Crane expose des toiles similaires à celles qui vient de peintre mais qu’il n’a jamais encore présentées au public. Comment prouver le plagiat alors que ses admirateurs d’hier lui tournent le dos ?

Dans la plus belle tradition de la ligne claire franco-belge, les auteurs nous embarquent dans une palpitante course poursuite au sein du monde de l’art contemporain. Gros sous, egos surdimensionnés et débats juridiques démoniaques s’entremêlent dans cette aventure passionnante.

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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..





Avec l’aide du scénariste Jaco Dormael, l’illustrateur belge et créateur des Cités Obscures François Schuiten ont repris les personnages emblématiques, sortis tout droit de l’imagination d’Edgar P. Jacops, Blake et Mortimer, en situant leur aventure 40 ans après celle intitulée Le Mystère de la Grande Pyramide.



Nos deux héros ont vieilli. Ils sont proches de la retraite, mais, sont toujours vaillant lorsqu’il s’agit de défendre la veuve et l’orphelin et/ou leur pays.



Passée la première surprise lors de la découverte des deux héros vieillissants, fatigués, tout repart rapidement lorsque leurs « bajoues », leurs esprits combatifs, leurs sens de l’humour ainsi que leurs insatiables curiosités leur permettant de tout mettre en œuvre afin de défendre leur pays contre les envahisseurs et autres intrus refont surface.



Les illustrations sous le crayon de François Schuiten ainsi que le fil conducteur du scénario imaginé par Jaco Dormael reflètent – du moins, à mon avis – à la perfection, l’esprit, le caractère des personnages créent en 1946 par Edgar P. Jacobs.



Un excellent album de bande dessinée dans lequel l’état d’esprit du créateur de Blake et Mortimer est respecté. Que se soit au niveau des dialogues que des illustrations.



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Jim

Comment surmonter la perte d'un animal? On ne s'en remet jamais vraiment, bien que le temps peu à peu adoucisse la souffrance. Chacun tente comme il peux de consoler son cœur. Ce petit recueil illustré est la lettre d'amour d'un dessinateur à son compagnon disparu.



Ses illustrations poétiques et magnifiques accompagnées de phrases toutes simples parviennent pourtant à émouvoir et font écho à tous ces chagrins qui parsèment la vie des humains qui ont eu la chance un jour d'être aimé par un animal.



François Schuiten nous livre ici l'une de ses plus belles œuvres car la plus personnelle et la plus touchante. C'est un trésor de livre, ode tendre et poignante rendue à l'ami-animal perdu. Prévoyez quelques mouchoirs, moi mes larmes n'ont pas résisté.
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Les Cités obscures, tome 12 : Le retour du ca..

Le livre se divise en 2 parties. La première partie romancée, nous montre le capitaine Némo qui se réveille d'un long sommeil dans le Nautilus, devenu le Nauti-poulpe. Il y voyage dans notre monde, ne comprenant pas ce qu'il fait là, se rappelant ses aventures dans 20.000 lieues sous les mers et dans l'Ile Mystérieuse. Est-ce qu'après avoir été le prince Dakkar , le capitaine Némo, il aurait droit à une 3ème vie?

Puis la 2ème partie documentaire nous raconte l'histoire de Jules Verne et sa relation avec son éditeur Hetzel, mais nous livre aussi des extraits de son roman visionnaire "Paris au XXème siècle" découvert seulement en 1989.



Ce livre est magnifique, les illustrations sont incroyables et s'ajustent parfaitement à l'univers de Jules Verne. Je ne suis pourtant pas fan du noir et blanc, mais ces couleurs conviennent parfaitement à un monde sous-marin et onirique.

F. Schuiten aidé de son acolyte Peeters nous entraîne dans son monde vernesque qui illustre ses créations imaginées (le Nauti-poulpe) pour de futures attractions qui verront le jour en 2025 à Amiens. Cela donne envie...

Cet objet littéraire est à lire absolument, pour les fans de Jules Verne, et les autres ...
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Métamorphoses - Intégrale

Un jour, en essayant de ne pas y laisser ma santé mentale (déjà bien entamée par mes vacances à R’leyh, qu’on m’avait pourtant vantée comme un lieu particulièrement pittoresque et authentique), il faudra bien que je vous parle de l’œuvre maîtresse de François Schuitten, Les cités obscures. Scénarisée par son compère Benoît Peeters, cette fresque culte de bandes dessinées possède une quinzaine d’albums parfois expérimentaux, sans compter les nombreux hors-série aux formats variés (dont certains sont de temps en temps comptés comme faisant partie de la série), CD, films en direct-to-DVD et sites plus ou moins officiels. Les cités obscures, c’est un rabbit hole, lui-même contenu dans un autre plus grand : toutes les autres œuvres rétrofuturistes d’un dessinateur sortant des sentiers mille fois rebattus du steampunk / dieselpunk / eccétérapunk, pour déployer une imagination singulière avec pourtant une vague impression de familiarité. Prenez Les Terres creuses, par exemple : c’est encore plus jusqu’au-boutiste dans le surréalisme. Mais il faudrait encore compter Revoir Paris, Aquarica, et surtout Métamorphoses, qui nous a été rééditée il n’y a pas si longtemps en intégrale avec en bonus entre les deux tomes une histoire plus courte qui n’était sortie jusqu’ici qu’en portfolio. Et ça tombe bien, car cette série est une bonne porte d’entrée pour le reste de son travail : déjà parce qu’elle est assez courte, ensuite parce qu’elle est une sorte de chaînon manquant entre les récits de mondes démesurés et absurdes des Terres creuses et ceux à échelle plus humaine, propices à la satire et à l’inquiétante étrangeté, des Cités obscures.



Aux médianes de Cymbiola



Dans ce qui semble un monde de fantasy désertique, des explorateurs font route vers une ancienne pyramide, guidés par un mystérieux coquillage ; à notre époque contemporaine, d’autres sont à la recherche d’un monument similaire dans la forêt amazonienne. Dans le début du premier récit, nous voyons un homme tenter de voler avec des ailes à la Léonard de Vinci, pour bien entendu échouer ; dans celui du second, la technologie a évolué, c’est désormais devenu banal comme nous le montre une arrivée en hélicoptère. Pourtant, les deux quêtes sont vouées à l’échec : certaines reliques du passé doivent être laissées tranquilles, plutôt que se faire arracher à leurs peuples par des occidentaux sans gêne.

Hélas, le fait que nous ne sachions pas ce que deviennent les personnages laisse un désagréable sentiment de fin en queue de poisson. Il ne leur est offert aucun moyen de rebondir, alors que nous avions fini par nous attacher à eux : ce qui nous intéresse dans leur voyage n’est à aucun moment le pillage des ressources, mais bien l’émerveillement. Le trait déjà riche de Peeters et celui de son co-scénariste Claude Renard voient leurs détails démultipliés par l’usage exclusif du crayon (donc, pas le moindre encrage) : chaque case mêle ainsi un fourmillement de détails à des surfaces plus épurées, comme s’il fallait capter à tout prix l’esprit de la jungle et surtout celui du désert. Bref, j’aurais aimé un voyage de plusieurs tomes à travers Cymbiola.



L’Express



Deux inconnus font l’amour dans un train, et quelque chose de merveilleux se produit lors de leur rencontre. Ce récit extrêmement simple en portfolio a le mérite d’être synthétique, mais aussi fatalement très frustrant. Mais au fond, n’est-ce pas assez souvent lors des orgasmes que l’on croit déceler une autre réalité qui aussitôt nous file entre les doigts ?



Le Rail



William Davis, représentant d’un syndicat spécialisé dans les mesurettes (on ne citera pas de nom), rentre chez lui, visiblement très fier de lui. Hélas, petit à petit, son véhicule cesse de fonctionner. Commence une descente aux enfers au beau milieu d’un monde où plus rien déjà ne fonctionnait, à part pour lui et quelques autres…

L’univers du Rail est une dystopie rétrofuturiste obsédée par le productivisme : la végétation a quasiment disparu pour laisser place à des champs de boue à perte de vue ; les habitants des villes sont obsédés par le consumérisme quand les ouvriers de la périphérie se retrouvent (naturellement) en guenilles ; l’entraide a été totalement remplacée par une technique toujours plus complexe ne faisant qu’apporter une temporaire satisfaction. Au final, cet arsenal devient tellement complexe qu’il se détraque, la perte de contrôle étant d’autant plus ressentie par la mise en page de la bande dessinée, composé d’épisodes de deux planches très codifiées et auxquels se rajoutent de plus en plus d’éléments généralement inutiles. Tout comme chez Kafka, les personnages sont prisonniers d’une société technocratique absurde ; tout comme chez Buzzati, le héros perdant sa naïveté ne pourra rien attendre des gens qu’il rencontre à part les éternelles rengaines sur de grands idéaux abstraits. Pourtant, contrairement au Transperceneige, une autre BD bien plus culte publiée à la même époque et elle aussi dans Métal hurlant, la critique du capitalisme et de l’artificialisation du monde ne débouche pas sur une fin nihiliste : aussi mal que se termine Le Rail, il offre quand même à son héros une dernière valeur à laquelle se rattacher.

Du coup, cette BD me met face à une des multiples bizarreries administratives du blog : est-ce que je dois lui décerner la mention « Lu et approuvé » (auquel cas ça voudrait dire que je considère les intégrales comme un ensemble d’éléments différents, donc que mes critiques pour elles sont l’équivalent d’une rétrospective) ou ne pas le faire (afin de continuer à considérer une intégrale comme un tout, soit l’équivalent d’un recueil ?). J’ai choisi la deuxième option, afin de ne pas surcharger les sections de mes articles de mentions différentes du reste de l’article. De toute façon, une dizaine d’années plus tard, un tome des Cités Obscures sortira avec un récit très noir, renouant avec les mêmes inspirations littéraires, mais qui proposera cette fois à la fin une vraie lueur d’espoir, avec la proposition d’une issue : Brüsels.



Conclusion



Métamorphoses est donc une intégrale très recommandable, mais qui laisse souvent sur un goût d’inachevé. C’est d’autant plus palpable que des crayonnés nous révèlent en fin d’album qu’un troisième album aurait dû voir le jour, et qu’il aurait été assez spectaculaire. Qu’importe, c’est un bon début pour qui voudrait s’intéresser à Schuitten et l’occasion pour moi de me rappeler que je suis loin d’avoir encore tout lu du bonhomme. Je vais vraiment devoir m’y coller sérieusement, après tout, c’est pour ma culture…
Lien : https://cestpourmaculture.wo..
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Jim

Que se passe-t-il en nous quand on perd un animal profondément aimé ? Comment affronter la violence de cette réalité ?



Schuiten, le célèbre auteur de bandes dessinées belge, est récemment passé par là. L'album "Jim" est un hommage à son ancien compagnon de vie. On y découvre les magnifiques dessins qu'il a réalisés pendant quelques semaines, suite à la mort de son retriever, pour ne pas s'écrouler complètement. Prendre le pinceau et la plume a été sa catharsis.



Au fil de ces 120 pages, il se souvient, et nous raconte, la complicité infinie qu'il vivait avec Jim, mais aussi la beauté, l'intelligence, la sagesse et le mystère des animaux.
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Aquarica, tome 2 : La baleine géante

Un peu de subjectivité pour cette critique , dans laquelle va entrer une part de subjectivité.

Parce qu a l origine de ces albums il y a une belle histoire d amitié; parce que Benoît Sokal, que je suis et apprécie depuis ses débuts dans A Suivre n'a pas pu venir au bout de l aventure. Parce que Francois Schuiten est un grand bonhomme de la bande dessinee.

Alors oui, beaucoup de tendresse a ka lecture de ses albums, on retrouve le trait caracteristique de Sokal, une histoire originale et bien menee, drs personnagrs attachants, un vrai plaisir de lecture… meme si on peut s empecher de penser que les deux ont fait mieux au cours de leur longue carriere.
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