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Citations de François-Xavier Houang (22)


Le Tao est l'origine de toutes les choses et de tous les êtres de l'univers, le principe cosmique immanent à toute existence humaine et à toute activité de la nature.

François Houang et Pierre Leyris
Extrait de "Au lecteur"
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Le ciel et la terre n’ont point d’affection particulière. Ils regardent toutes les créatures comme le chien de paille (du sacrifice).
Le saint homme n’a point d’affection particulière; il regarde tout le peuple comme le chien de paille (du sacrifice).
L’être qui est entre le ciel et la terre ressemble à un soufflet de forge qui est vide et ne s’épuise point, que l’on met en mouvement et qui produit de plus en plus (du vent).
Celui qui parle beaucoup (du Tao) est souvent réduit au silence.
Il vaut mieux observer le milieu.
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Plus loin tu vas
Moins tu connais

Le sage connaît sans bouger
Comprend sans voir
Œuvre sans faire
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Un grand vent ne va pas plus loin que le matin
Une averse, on en voit la fin avec le jour
Qu'est-ce qui fait averse et vent
C'est Ciel et Terre
Si l'œuvre de Ciel et Terre est sans durée
Que dire de celle de l'homme
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Ainsi, à cause de leurs préjugés, progressistes et traditionalistes se sont condamnés à ne pas saisir pleinement l'esprit et l'œuvre réelle d'un Concile qui a voulu répondre, en fonction des données permanentes de la foi, aux besoins impérieux du monde en devenir.
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Le Tao est vide ; si l’on en fait usage, il paraît inépuisable.
Ô qu’il est profond ! Il semble le patriarche de tous les êtres.
Il émousse sa subtilité, il se dégage de tous liens, il tempère sa splendeur, il s’assimile à la poussière.
Ô qu’il est pur ! Il semble subsister éternellement.
J’ignore de qui il est fils ; il semble avoir précédé le maître du ciel.
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En n’exaltant pas les sages, on empêche le peuple de se disputer.
En ne prisant pas les biens d’une acquisition difficile, on empêche le peuple de se livrer au vol.
En ne regardant point des objets propres à exciter des désirs, on empêche que le cœur du peuple ne se trouble.
C’est pourquoi, lorsque le saint homme gouverne, il vide son cœur, il remplit son ventre (son intérieur), il affaiblit sa volonté, et il fortifie ses os.
Il s’étudie constamment à rendre le peuple ignorant et exempt de désirs.
Il fait en sorte que ceux qui ont du savoir n’osent pas agir.
Il pratique le non-agir, et alors il n’y a rien qui ne soit bien gouverné.
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Dans le monde, lorsque tous les hommes ont su apprécier la beauté (morale), alors la laideur (du vice) a paru. Lorsque tous les hommes ont su apprécier le bien, alors la mal a paru. C’est pourquoi l’être et le non-être naissent l’un de l’autre.
Le difficile et le facile se produisent mutuellement.
Le long et le court se donnent mutuellement leur forme.
Le haut et le bas montrent mutuellement leur inégalité.
Les tons et la voix s’accordent mutuellement.
L’antériorité et la postériorité sont la conséquence l’une de l’autre.
De là vient que le saint homme fait son occupation du non-agir.
Il fait consister ses instructions dans le silence.
Alors tous les êtres se mettent en mouvement, et il ne leur refuse rien.
Il les produit et ne se les approprie pas.
Il les perfectionne et ne compte pas sur eux.
Ses mérites étant accomplis, il ne s’y attache pas.
Il ne s’attache pas à ses mérites ; c’est pourquoi ils ne le quittent point.
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La voie qui peut être exprimée par la parole n’est pas la Voie éternelle ; le nom qui peut être nommé n’est pas le Nom éternel.
(L’être) sans nom est l’origine du ciel et de la terre ; avec un nom, il est la mère de toutes choses.
C’est pourquoi, lorsqu’on est constamment exempt de passions, on voit son essence spirituelle ; lorsqu’on a constamment des passions, on le voit sous une forme bornée.
Ces deux choses ont une même origine et reçoivent des noms différents. On les appelle toutes deux profondes. Elles sont profondes, doublement profondes. C’est la porte de toutes les choses spirituelles.
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Face à l'agitation fourmillante des choses
Je contemplerai leur Retour
Car toute chose après avoir fleuri
Retourne à sa racine
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Quand chacun tient le beau pour beau vient la laideur
Quand chacun tient le bon pour bon viennent les maux
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Qui connaît les autres est avisé,
qui se connaît lui-même est éclairé.
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Deux noms issus de l'Un
Ce deux-un est mystère
Mystère des mystères
Porte de toute merveille
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Ce n'est plus dans un bonheur personnel que résident la fin et le sens de la vie, c'est dans la délivrance (moksha). Tel est l'enseignement fondamental des Upanishads.
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Le Tao-te-king a constitué au cours des âges une source de consolation pour l'âme chinoise enfermée dans la dure contrainte confucéenne, offrant une métaphysique d'évasion à tous ceux que lassait ou blessait la vie artificielle et sclérosée de la famille ou de la société, et livrant aux artistes et aux poètes le secret de vivre joyeusement en union intime avec la nature.

Extrait de la préface de François Houang.
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L’esprit de la vallée ne meurt pas ; on l’appelle la femelle mystérieuse.
La porte de la femelle mystérieuse s’appelle la racine du ciel et de la terre.
Il est éternel et semble exister (matériellement).
Si l’on en fait usage, on n’éprouve aucune fatigue.
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Le normal se fait monstrueux
Le bénéfique maléfique
C’est dans la nuit des
temps que l’homme
A commencé de s’égarer
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La voie qui peut s'énoncer
N'est pas la Voie pour toujours
Le nom qui peut la nommer
N'est pas le Nom pour toujours
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Il se meut sans cesse, innommé
Jusqu'à ce qu'il ait fait retour
Dans le royaume des Sans-Choses
Forme informe, image sans corps
Evanescente illusion
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Les anciens disaient :
la Voie de la lumière
apparaît ténébreuse,
la Voie du progrès rétrograde,
la Voie unie apparaît monstrueuse
et la Vertu suprême abîme.
La blancheur éclatante apparaît obscurcie,
la Vertu qui abonde apparaît démunie,
la Vertu bien assise apparaît chancelante
et la Vertu vraie appauvrie.
Le Grand Carré n'a pas de coins.
Le Grand Vase est lent à parfaire.
La Grande Musique est muette.
La Grande Forme sans contours.
Cachée, sans nom, la Voie
soutient et accomplit.
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