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Critiques de Françoise Bourdin (2611)
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Au nom du père

Un patriarche à la personnalité écrasante dont l'épouse se console avec un jeune amant, des enfants privés de la bienveillance paternelle pour s'épanouir dans leurs vies sentimentales et professionnelles, la famille Larcher connait tous les tourments d'une famille dysfonctionnelle à la mode solognote.



Avec ce second livre de Françoise Bourdin reçu dans le cadre de la Masse critique de Babelio, je découvre cette auteure et par la même occasion le succès éditorial de l'ensemble de ses romans. Une réussite pour une littérature à l'eau de rose - qui a semble-t-il de nombreux adeptes - probablement due à la qualité de l'écriture de l'auteure à défaut de son originalité.



Merci à Babelio et aux Editions Belfond pour cette lecture sentimentale.
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Gran Paradiso

Voilà, je le savais que ce genre de livre n'était pas pour moi. Mais vu que Gwen21 l'a mis dans la liste des auteurs du challenge solidaire 2024, j'y suis tout de même allé.

Et c'était exactement ce à quoi je m'attendais, une lecture facile, des histoires d'amours contrariées qui s'étendent sur 300 pages.

Je peux comprendre qu'il y ait des inconditionnels de cette auteure mais je n'en fais clairement pas partie.

Deux points positifs toutefois, l'action se passe dans le Jura et l'histoire tourne autour d'un parc animalier mettant en avant la préservation des espèces menacées.

Par contre, pourquoi ce titre ? Gran Paradiso est le nom d'un autre parc qui se situe en Italie et qui est cité deux fois dans le roman.



CI dessous le lien vers le site du centre Athenas dans le Jura, il ne se visite pas mais recueille les animaux sauvages blessés, dont des lynx, afin de les soigner avant de les remettre dans leur milieu naturel.



https://www.athenas.fr/
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Le Secret de Clara

Françoise Bourdin signe ici une saga familiale , rythmée et riche en émotions. le récit est bâti un peu comme un scénario, avec des scènes courtes et variée, de nombreuses péripéties, des personnages aux caractères contrastés,...

Si j'ai passé un moment très agréable avec le secret de Clara, je regrette quand même que les années défilent trop rapidement et que les personnages soient trop nombreux pour ne pas être traités un peu trop superficiellement à mon goût.
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13 à table ! 2021

Depuis sept ans, rendez-vous est pris pour 13 à table! chaque automne. Un livre acheté, c'est quatre repas offerts aux Restaus du Cœur. Une belle initiative qu'on aimerait pourtant tellement voir disparaître pour cause d'inutilité. Hélas, avec la pandémie de Covid 19 et la crise économique en découlant, cette nouvelle campagne marque au contraire une recrudescence des personnes ayant besoin de l'association créée par Coluche.



Comme chaque année, des auteurs prêtent leur plume pour la bonne cause. Parmi eux, on retrouve les habitués comme Maxime Chattam, Françoise Bourdin ou le duo Ravenne-Giacometti. Et il y a les "petits nouveaux" comme Olivia Ruiz. Et ceux qui n'y sont pas cette année telle Karine Giébel.



Comme chaque année également, les histoires sont construites autour d'un thème. C'est le premier amour pour la cuvée 2021. Qu'ils l'abordent de manière nostalgique, loufoque, originale ou amère, les écrivains tissent des récits où l'émotion a la belle part, amour oblige.



Contrairement à d'autres années, je n'ai pas eu cette fois-ci de véritable coup de cœur de lecture. Aucune ne m'a certes ennuyée mais aucune ne m'a non plus complètement emballée. J'ai trouvé l'ensemble assez inégal, parfois convenu, voire plat pour certaines.

Je retiens néanmoins "Heureux au jeu..." de Leïla Slimani et la chute orchestrée avec maestria par messieurs Ravenne et Giacometti dans "Le premier sera le dernier".



Un dernier mot pour admirer la belle couverture signée Riad Sattouf qui a elle seule permet une bienvenue bouffée d'oxygène et de rêverie doucement colorée dans la morose grisaille actuelle. Merci beaucoup Monsieur Sattouf pour cette échappée.



Merci et bravo à tous les écrivains et à ceux qui participent à la parution de ce recueil.



Merci et bravo à tous les bénévoles des Restaus du Cœur qui mettent tant d'ardeur et de bienveillance dans leur rôle.



De beaux gestes qu'on peut tous, lecteurs compulsifs ou occasionnels, perpétuer en achetant cet ouvrage.
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13 à table ! 2019

Toujours cette belle initiative, et des auteurs contemporains de talent!



Autour du thème de la fête, chacun brode son histoire, et cela donne des textes évidemment fort variés...



Je ne ferai pas un inventaire, ce serait lassant et peu intéressant. Plutôt un ressenti à vif, et une sélection, très subjective bien sûr.



Alors sur le podium, j'ai choisi de hisser trois auteurs:



Philippe Jaeneda, pour le plaisir que j'ai eu à lire " Une vie, des fêtes ", fausse biographie inventive, totalement débridée et pleine d'humour!



Karine Giebel, dans un registre émouvant et désespéré, présentant un sans domicile fixe un 24 décembre,si seul affectivement,brisé par un drame de son passé ,bien loin des fêtes de fin d'année et du luxe...



Eric Giacometti et Jacques Ravenne, qui créent une atmosphère diabolique, onirique, tout en épinglant la société contemporaine des businessmen . Réjouissant!



On retrouve avec Véronique Ovaldé son style singulier et son originalité, Leïla Slimani traite comme elle sait si bien le faire, de la violence ordinaire. Romain Puertolas est malicieux et loufoque! Les autres textes m'ont moins plu.



Mais peu importe, l'essentiel, c'est d'être solidaire: achetons ce livre! Aidons les restos du coeur!





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D'eau et de feu

C'est le deuxième livre après "le goût des autres" que je lis de cet auteur.

Nous voici transportés en Écosse, au domaine de Gillepsie, ses troupeaux de moutons, l'écume de l'océan,la brume sur les collines......au loin....

Le propriétaire, Angus,veuf, la soixantaine, à la tête de deux distilleries où se fabriquait le whisky, richesse de la famille depuis plusieurs générations, débarque de France , flanqué de sa deuxième épouse, Amélie, de vingt ans sa cadette ,divorcée, mére de trois garçons et d'une fillette de treize ans: Kate.....

L'auteur met en avant le désarroi des quatre enfants, la difficulté pour eux de s'adapter à cette terre nouvelle, loin de leur appartement de Paris, leurs activités et leurs amis .

La stupeur de Moira, la soeur d'Angus, qui dirigeait jusque là le domaine et celle de David, le cousin qu'il héberge , qui s'occupait des plantations et du jardin.

Ce petit monde va devoir cohabiter , Amélie , autoritaire , déterminée, bien décidée à profiter de son statut , tente par tous les moyens , la séduction d'Angus, bien sûr , d'imposer ses vues et marquer son territoire .

Elle entre en conflit violent avec Scott, fils unique de 22ans d'Angus, qui dirige avec succés et compétence les deux distilleries afin de soulager son pére, retraité récent .

L'auteur met en avant le statut des héritiers , les différents rapports sociaux et les privilèges des nantis ....golfe, chasse pour Angus, décoration pour Amélie, jalousie, haine, violentes tensions et incompréhensions entre enfants de familles recomposées....

Rien n'empêche l'amour et les beaux sentiments....

Chacun aiguise ses armes comme il le peut mais un amour impossible, à priori fera tout basculer ..Un livre plaisant et trés facile à lire, mais prévisible, cousu de fil blanc , on devine la fin au milieu de l'ouvrage .

Trop caricatural, les méchants sont trop méchants , les gentils trop gentils ...un peu de déception , je ne sais pas si je continuerai à explorer cette veine.....

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Face à la mer

J'ai davantage apprécié ce roman de Françoise Bourdin que le précédent, "Gran Paradiso" qui était également ma première rencontre avec l'autrice.



Ma mère appréciait beaucoup son oeuvre et je me suis promis de lire sa collection après son décès précoce, une forme d'hommage pour faire perdurer ce qu'elle aimait au-delà de sa mort. J'essaie aussi d'imaginer ce qu'ont dû être ses ressentis lors de sa propre lecture.



"Face à la mer" se déroule au Havre, ville que je ne connais pas du tout et dont je me faisais jusque là une idée plutôt tristounette. Françoise Bourdin - premier bon point - m'a fait apprécier cette ville par ses descriptions attachantes et m'a réellement donné envie de m'y rendre.



Deuxième bon point, l'action se déroule pour une grande partie dans une librairie fondée par le personnage principal, Mathieu. Il y aura toujours au fond de mon coeur l'envie de devenir moi-même libraire, rêve que je ne me risquerai pas à réaliser dans le contexte économique actuel. Ce fut donc bien agréable de m'y projeter par cette fiction.



Troisième bon point, Mathieu souffre d'une dépression. Pour avoir moi-même accompagné cette année un proche dans cette terrifiante épreuve, je dois admettre que j'ai salué la justesse du propos de l'autrice. J'ai retrouvé très exactement les attitudes, les symptômes et les dégâts émotionnels et psychologiques de la dépression, cela a rendu le récit très crédible à mes yeux.



Dans "Face à la mer", les personnages sont moins caricaturaux que dans "Gran Paradiso", ce qui m'a redonné un peu confiante au spectacle du linéaire des cinquante romans de Françoise Bourdin qui m'attendent patiemment...





Challenge MULTI-DEFIS 2023

Challenge PLUMES FEMININES 2023
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13 à table ! 2021

L'édition 2021 du recueil de nouvelles au bénéfice des Restaurants du Cœur. Pour 5€, l'acheteur finance 4 repas ; il n'y a donc pas à hésiter !

Le résultat est inégal, et parfois un peu décevant, mais cette 7ème édition recèle quelques pépites qui à elles seules justifient le prix.



- J'ai beaucoup aimé : Le premier sera le dernier, de Eric Giacometti et Jacques Ravenne ; Une si jolie nuit, de Olivia Ruiz ; Heureux au jeu, de Leïla Slimani ;

- J'ai bien aimé : Hier à la même heure, de Tonino Benacquista ; N'a qu'un oeil, de Françoise Bourdin ; 1973, 7è B, de François d'Epenoux ; Le correspondant autrichien, de Alexandra Lapierre ; Des lettres oubliées de Agnès Martin-Lugand ;

- J'ai moins aimé : Un film de Douglas Sirk, de Philippe Besson ; Un train d'avance, de Franck Thilliez ;

- Je n'ai pas aimé : Big crush ou le sens de la vie, de Maxime Chattam ; Une belle vie avec Charlie, de Jean-Paul Dubois ; Mon premier amour, de Véronique Ovaldé ; L'Amour volé, de Romain Puertolas.



Bonne lecture à tous.
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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13 à table ! 2017

Naturellement, comme il s'agit là d'une anthologie consacrée au thème de l'anniversaire, le lecteur a des préférences parmi les 13 textes sélectionnés et leurs auteurs. Cette lecture m'aura permis de découvrir pas mal de plumes, et je sais que je vais être tentée de poursuivre mon voyage de lectrice avec certains écrivains, et pas du tout avec d'autres, car ils ne répondent pas à ma sensibilité.

Cette démarche caritative, venant en aide au Restaurants du Coeur, n'en reste pas moins une bonne action et une excellente initiative. A lire, ne serait-ce que pour accomplir une B. A.
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Héritages

MASSE CRITIQUE 2016

Merci à BABELIO et à l’éditeur Omnibus

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Ce livre regroupe six romans : L'Héritier des Beaulieu, Les Vendanges de Juillet, Juillet en hiver, Dans le silence de l'aube, Le Testament d'Ariane, Dans les pas d'Ariane ; sur un thème de prédilection de l’auteur à savoir l’héritage.

Effectivement, recevoir un héritage est lourd de conséquences tant positives, que négatives et oblige l’héritier à assumer un avenir qu’il n’aurait peut-être pas choisi ou, tout au moins, pas envisagé de la même façon que ses ancêtres.

Il faut savoir si montrer digne de succéder à de grandes familles et influer également sa propre vision sur cet héritage afin que ce dernier puisse perdurer et forger une lignée.

Ce fut une lecture fluide et agréable comme toujours avec cette auteure qui sait sans nul doute vous captiver et ainsi passer de bons moments en compagnie de ses personnages.

A découvrir.

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Gran Paradiso

J'ai lu "Gran Paradiso" en hommage à ma mère que j'ai perdue il y a quelques semaines, trop tôt. Maman possédait toute la collection des Françoise Bourdin, elle aimait les livres en général, elle aimait chiner et collectionner plusieurs auteurs.



Contrairement à moi, elle était férue de littérature terroir et je pensais, en choisissant ce livre au hasard sur une étagère de sa chambre - bien vide et triste désormais -, que je me plongerai dans les traditions rurales et désuètes de la douce France. Et bien, pas du tout. Françoise Bourdin - paix à son âme, elle aussi est partie trop tôt - écrivait de la littérature sentimentale qui ne dit pas son nom.



Autrice très populaire - il n'y a qu'à voir les linéaires des espaces culturels des supermarchés et des relais en gare -, François Bourdin s'est hissée au top des auteurs qui vendent beaucoup et écrivent donc très vite des romans plutôt courts.



Avec "Gran Paradiso", j'ai eu l'impression d'un roman représentatif d'un style : une histoire de famille où un amour contrarié tient la plus grande place, personnages et décors sans profondeur et clichés à tout-va, j'ai été servie. L'histoire n'est pas en soi inintéressante mais elle n'est qu'un prétexte sans relief à une amourette immature.



Etonnée que Maman ait tant apprécié ce genre, au point de posséder les cinquante titres publiés, j'en ai parlé à ma sœur qui m'a confirmé que Maman avait davantage aimé collectionner cette autrice si facile à trouver que lire ses romans. Elle avait une préférence marquée pour Christian Signol, Juliette Benzoni, Marie-Paul Armand, Michel Peyramaure ou tout dernièrement, une passion véritable pour Peter Tremayne. Bref, je pense retenter ma chance une ou deux fois avec Françoise Bourdin, histoire d'essayer de comprendre ce qui pouvait plaire à Maman dans cette littérature mais je ne persévèrerai pas bien longtemps.



Ne vous étonnez pas si je parle finalement assez peu du roman en lui-même, vous en donner le pitch reviendrait à tout vous révéler, le récit étant aussi téléphoné qu'une bande-annonce de ciné. Si vous aimez être surpris par un auteur, fuyez ; si vous aimez deviner page 3 ce qui se passera page 250, foncez !





Challenge ENTRE DEUX 2023

Challenge PLUMES FEMININES 2023

Challenge MULTI-DEFIS 2023

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L'héritier des Beaulieu

Presque dix ans après ma première lecture, j’avais oublié à quel point le personnage principal était antipathique, son entourage à peine moins déplaisant.

Et puis au fur et à mesure que le récit avance, on se rend compte que tout n'est pas si simple et que l'homme arrogant, exigeant et froid a peut-être des circonstances atténuantes et certainement des faiblesses qui le rendent plus humain donnent envie de s'intéresser à son sort.

Comme dans la plupart des romans de Françoise Bourdin, il y a une maison de famille au centre de l'histoire, mais ici elle apparaît plus comme une nasse qui les retient prisonniers que comme un refuge pour ses habitants qui se supportent à peine les uns les autres.

L’histoire se déroule en 1998, ce qui ne semble pas si loin dans le passé, mais c’est une période sans l’informatique (ou si peu), ni téléphone portable (idem), avec le Minitel, le courrier pour garder le contact, etc… au point que c’en est presque dépaysant.

L'héritier des Beaulieu reprend la plupart des ingrédients des romans de Françoise Bourdin, cependant il se démarque par son atmosphère délétère qui rend la lecture un peu dérangeante.
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Le meilleur est à venir

C'est une lecture agréable, mais pas plus enthousiasmante que cela.



J'ai trouvé touchante l'histoire de ce couple qui fait tout pour sauver leur mariage après que madame ait trompé son mari. Même s'ils ne remettent jamais vraiment en question leur décision de rester ensemble, la bonne volonté ne suffit pas toujours à surmonter les doutes et à rétablir la confiance.



Pour le reste on retrouve les ingrédients habituels des romans de Françoise Bourdin : une belle région qui sert de décor à l'intrigue (ici, la Normandie et ses plages), un milieu professionnel peu ordinaire (un historien qui choisit de se lancer dans l'écriture de roman dans l'espoir de mieux subvenir aux besoins de sa famille) et une maison, ou plutôt un manoir, qu'on sort de son sommeil après des années d'abandon et qui devient le théâtre du quotidien pas si paisible de la famille Saint Sauveur.



C'est plutôt le style qui m'a moins séduite. Le texte n'est pas très travaillé et il y a beaucoup de redites, comme si l'auteur avait besoin de récapituler régulièrement ce par quoi sont passés Axel et Margaux ; sauf que le roman fait moins de 300 pages et que l'intrigue n'est pas si fournie que cela...



Même si j'ai passé un bon moment avec Le Meilleur est à venir, je n'arrive pas à me sortir de la tête le "c'est tout ?" qui m'est venu en arrivant à la dernière page...
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13 à table ! 2020

Cette fois-ci, le thème choisi pour les nouvelles de 13 écrivains en soutien aux Restos du cœur est le voyage.

Tel est mon ressenti sur chacune :

- Philippe Besson : La fin de l'été : enfin une conclusion moins attendue que celle de sa nouvelle de 2019 !

- Françoise Bourdin : La croisière ne s'amuse pas : là aussi, une nouvelle contraire à celle de l'an dernier ;

- Michel Bussi : Dorothée : polar de gare bien ficelé mais relativement facile à dévoiler ;

- Adeline Dieudonné : thriller glaçant sur une femme d'aujourd'hui dynamique ;

- François D'Epenoux : Voyage en novlangue : porte bien son titre. L'auteur décortique la société actuelle, comme il l'avait fait l'an dernier. J'ai apprécié la deuxième partie ;

- Eric Giacomettti et Jacques Ravenne : Le regard de Méduse : où comment guérir une adolescente moderne de son addiction ;

- Karine Giebel : Les hommes du soir : Nouvelle poignante qui contient toute la misère de l'Afrique ;

- Philippe Jaenada : Un Bribri à 300km/h : L'exploit d'un écrivain face à une équipe de rugby : que d'humour !

- Yasmina Khadra : Le beignet : autobiographie de sa vie à la caserne, jeunesse d'un écrivain à l'imagination féconde ;

- Alexandra Lapierre : Le voyage d'une vie : m'a laissé un goût amer. Comme quoi l'enfance marque pour le meilleur et pour le pire ;

- Agnès Martin-Lugand : Un voyage dans le temps : une mise au point nécessaire entre deux ex ;

- Nicolas Mathieu : Une parfaite soirée : j'ai moyennement aimé, histoire d'une déception ;

- Véronique Ovaldé : N'en déplaise aux modernes : c'est une histoire de femmes comme d'habitude chez cette autrice. Il s'agit d'une agréable nouvelle à la belle conclusion ;

- Camille Pascal : Le dernier voyage de l'impératrice : nouvelle historique bien documentée sur sainte (?) Hélène ;

- Romain Puèrtolas : Qui veut la vie de Romain Puèrtolas ? : l'auteur nous raconte une anecdote lui étant arrivée avec beaucoup d'humour ;

- Leïla Slimani : Je t'emmène : une fille conduit sa mère dans une maison de retraite. Elle fait le parallèle avec son enfance lorsque sa maman s'occupait d'elle. Sensible et émouvant.



J'ai hâte de savoir ce que ces écrivains ont concocté en cette année si particulière pour l'édition prochaine, même si les nouvelles s'avèrent toujours inégales.

Mais l'idéal serait que l'existence des Restos du cœur ne soit plus nécessaire, tout le monde mangeant à sa faim !



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L'inconnue de Peyrolles

J'ai eu un peu de mal à entrer dans le récit, sans doute parce qu'en parallèle je lisais un roman d'un registre littéraire supérieur et que le contraste ne jouait pas en faveur de "L'inconnue de Peyrolles".



Pascale est pneumologue et divorcée. Petite-fille, fille et sœur de médecins, elle apprécie son métier et vit à l'abri du besoin. Elle met pourtant en danger son équilibre de vie et son budget en rachetant la grande propriété familiale proche d'Albi dans laquelle elle a grandi et que la mort prématurée de sa mère lui donne envie de faire renaître de ses cendres.



Sauf que devant l'animosité de son père qui s'oppose à cet investissement, Pascale comprend assez vite que la maison et son histoire recèlent sans doute quelques secrets de famille. Elle commence alors une investigation qui la déstabilisera profondément.



"L'inconnue de Peyrolles" est conforme aux autres romans de Françoise Bourdin que je lis depuis quelques mois (je me suis lancée dans son œuvre en hommage à ma mère que j'ai eu la douleur de perdre l'an dernier des suites d'un cancer et qui avait collectionné tous ses titres).



Drame familial mystérieux, relations amoureuses douloureuses, questionnements existentiels des personnages principaux, le tout orchestré sur l'air parfumé d'un feuilleton télévisé de l'été. A lire lorsqu'on a besoin de détente et de littérature très accessible : les protagonistes sont assez prévisibles, ainsi que le dénouement. Pas de vrai suspense mais l'exposition de sentiments que chacun peut être amené à éprouver.



Les romans de Françoise Bourdin me donnent en effet l'impression qu'ils parleront peu ou prou aux lecteurs selon ce qu'ils seront en train de vivre eux-mêmes dans leur existence. De ce fait, cela peut faire écho en eux ou être de vrais rendez-vous manqués.



Au final, cette lecture n'aura été ni plaisante ni déplaisante, mais terriblement neutre et sans impact.





Challenge SOLIDAIRE 2024

Challenge PLUMES FEMININES 2024

Challenge MULTI-DEFIS 2024

Challenge COEUR d'ARTICHAUT 2024
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Un mariage d'amour

Décidément, ce roman me plaît beaucoup et cette relecture le confirme.



J'avais encore l'intrigue assez bien en tête, mais cela ne m'a pas empêcher d'apprécier cette histoire de famille qu'un terrible secret vient bouleverser. Au contraire, sachant ce qui était caché, cela permet de porter un autre regard sur les personnages...



Un des aspects marquant d'Un Mariage d'Amour, c'est "l'affaire criminelle" qui est dévoilée au cours du récit, ce qui apporte une dimension supplémentaire à cette saga familiale : les motivations de la tueuse, les réactions de chacun en découvrant la vérité trente ans plus tard...



L'autre grand thème du roman, c'est la séparation : adultère, jalousie, réconciliations ratées, éloignement des enfants, difficultés à retenter sa chance en amour... Il y a l'histoire malheureuse des parents, Maxime et Blanche, mais j'ai surtout aimé suivre Victor depuis sa brutale désillusion lorsque sa femme le quitte pour son jeune frère jusqu'à la nouvelle histoire qu'il entame avec une toute nouvelle assurance, en passant par toutes les étapes vers la résilience amoureuse.



L'atmosphère de ce roman est sans doute moins légère que dans d'autres livres de l'autrice (à l'image de la grande maison familiale, un peu effrayante, qui devient le refuge de Victor),mais la lecture reste bien agréable.
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La Promesse de l'océan

J'ai bien aimé La Promesse de l'Océan, même si je ne suis pas tout à autant sous le charme que lors de ma dernière relecture.

J'ai particulièrement apprécié la relation compliquée entre les deux personnages principaux, avec leurs forts caractères et leurs difficultés à se comprendre malgré une attirance évidente. Autour d'eux évoluent une galerie de personnages plus stéréotypés mais sympathiques (sauf Rozenn, la méchante de l'histoire : j'ai eu du mal à croire à son personnage).

J'ai bien aimé l'image que Françoise Bourdin donne de ma région, mêlant tout le pittoresque que peut offrir la Bretagne (la mer, les crêpes, la pluie, etc) aux réalités plus pragmatiques du quotidien d'une petite ville côtière.

J'ai donc à nouveau passé un très bon moment avec La Promesse de l'Océan.
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Quelqu'un de bien

J'ai passé un très bon moment avec le dernier roman de Françoise Bourdin. L'intrigue n'est pas très fouillée (en même temps je viens de lire La Vie est un roman, Guillaume Musso, où l’intrigue est beaucoup trop tarabiscotée), mais les péripéties s'enchaînent avec fluidité et les personnages sont sympathiques et attachants, y compris les deux frères rivaux et leur père bougon.



L'auteur trouve aussi l'occasion, à travers les métiers de ses personnages, d'évoquer des sujets d'actualité comme les difficultés rencontrées par les médecins isolés dans les campagnes ou les réactions contradictoires que peuvent provoquer la transition d’une viticulture conventionnelle vers des méthodes plus respectueuses de la nature.



Ajoutez à cela des amours compliquées et des histoires de familles, le tout dans le décor ensoleillé d'un petit village du Lubéron, et vous obtenez un délicieux moment de lecture, comme sait si bien nous les concocter Françoise Bourdin.
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Lettre à ce prof qui a changé ma vie

Bon, je vais d'abord donner un aperçu de ce qu'ont écrit les 40 personnalités, puis j'irai, légèrement j'espère, de ma patte personnelle.

Ils sont tous touchants, mais la lecture m'est lente, car, évidemment, le style change, d'un auteur à l'autre. J'ai aimé les « cadeaux », faits par les enseignants ( je n'aime pas le mot « prof » ), la liberté pour plusieurs, l'affirmation par le blasphème pour Nicolas Beuglet, la pensée par soi-même pour la « blacksheep » Sophie Blandinière, les graines plantées, le gai savoir pour Irène Frain, l'empathie, l'écoute, le poids des mots pour Marius Jauffret, un superbe discours sur l'apparence et une belle mémoire pour Jul (n'est-il pas auteur de BD ou à Charlie ? ), que je trouve quand même un peu pompeux, une autre a fait de son enseignante d'Anglais sa marraine ! Je remarque la professeure d'histoire griote de Marc Lévy, l'hommage à ses parents enseignants d'Henri Loevenbruck, la prise de conscience de Tibault de Montaigu, le transport chez Zola de Tatiana de Rosnay, etc... Ce sont majoritairement les enseignants de lettres qui ont « le beau rôle », car beaucoup, parmi ces élèves écrivent maintenant.

.

A mon tour !

Pour moi, ce fut en première, Mr Freu, un vrai CAPEPSIEN d'EPS, qui me révéla la discipline que j'allais enseigner. Auparavant j'avais eu des maîtres d'EPS qui m'ont fait pratiquer peu de disciplines différentes. Mr Freu m'a ouvert l'esprit à tout un champ des possibles, que j'ai élargi par la suite.

Je vous passe rapidement les coups de baguette de Monsieur Majid en primaire ;

les trois enseignantes dont je fus amoureux ;

le prof qui m'a mis 09.5 / 20, que j'ai supplié de mettre 10, et je vous dis pas quand mon père l'a appris !

le professeur de 4è Techno qui, après « la paumelle », nous laissa un sujet libre et où je m'éclatai à dessiner les côtes d'une voiture de circuit 24 ;

celui de math de première et terminale qui semblait être injuste avec moi et que j'ai étonné au bac...

… et des enseignants assez connus dans le supérieur comme Christian Pociello qui a fait escale à Nancy pour nous donner un cours magistral de sociologie du rugby avant de s'envoler vers les Vosges, deltaplane sur le toit de sa voiture ;

l'impressionnante brochette Famose-Vigarello-Parlebas qui nous attendaient tous les trois derrière un bureau, Jean-Pierre Famose, l'inventeur de la trace bleue, Pierre Parlebas, en survêtement impeccable mais démodé, et surtout Georges Vigarello, qui me faisait penser au César dessiné par Albert Uderzo, expert en philosophie et en EPS, passionnant !

Je n'oublie pas Jean-Yves Nérin, qui m'a appris à « écrire », Dominique Durand qui m'a fait aimer Edgar Morin, les systémiques et... l'escalade !

Marc Durand, qui m'a permis de différencier la motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque ;

Pierre Arnaud ;

… et Jean-Louis Dieu, le bien nommé !

.

Je termine l'évocation de ma carrière d'élève par le début, par la honte de ma vie... Oserai-je ?

J'ai fait pipi en classe de huitième, en plus devant une maîtresse super-jolie, parce que nous venions d'arriver dans un pays hispanique, et que je ne savais par dire «  Por favor, puedo ir al bano ? »

.

A l'inverse, pour ma carrière d'enseignant, je serai bref  :

En Picardie dans un collège sensible, où les enfants étaient défendus bec et ongles par leurs parents, l'administration ouvrant le parapluie, c'était un peu l'ambiance pourrie de la série « Sam », la pauvre, qui fait tout ce qu'elle peut pour défendre les harcelés, et se retrouve confrontée à la police. J'ai fait le grand écart, « instruisant » les élèves attentifs et essayant « d'éduquer » les élèves irrespectueux.

Par contre, je me suis éclaté à La Réunion, et, passionné, j'ai fait découvrir plein de sports à des élèves ébahis qui n'en avaient pratiquement jamais fait, et ce fut un plaisir, pour eux comme pour moi !
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13 à table ! 2020

Pour la sixième année consécutive, je me suis offert à sa sortie 13 à table, recueil de nouvelles dont les bénéfices vont aux Restos du Cœur et permettent la distribution de 4 repas.

Cette année, la couverture est dans les tons bleus et l'illustrateur en est Riad Sattouf. Je la trouve réussie, elle attire l’œil.

17 auteurs et autrices se sont réunis pour écrire en tout 16 nouvelles (Éric Giacometti et Jacques Ravenne ayant écrit conjointement).

A ma grande surprise, j'ai aimé toutes les nouvelles, trouvant que cette année elles sont au même niveau. Je n'en n'ai détesté aucune, et le thème du voyage est très bien trouvé. Cela donne des écrits passionnants, c'est court mais rythmé et il y a beaucoup d'idées.

J'ai apprécié de retrouver comme chaque année Françoise Bourdin, fidèle au poste :) Mais aussi Karine Giebel, Agnès Martin-Lugand, Alexandra Lapierre ou encore Michel Bussi. Sans oublier des petits nouveaux tels que Adeline Dieudonné ou Nicolas Mathieu.

Je ne vais pas vous présenter chaque nouvelle mais parmi mes préférées il y a La croisière ne s'amuse pas de Françoise Bourdin. Un couple qui s'entend moins va faire une croisière, pour se rabibocher.. ou pas. J'ai aimé l'histoire certes simple mais bien trouvée. Le personnage de Juliette m'a beaucoup touché et une fois encore en peu de pages l'autrice a fait mouche.

Dorothée de Michel Bussi est une nouvelle géniale, dont la chute m'a fait beaucoup rire :) Celle là, je ne l'avait pas vu venir ! Cet auteur excelle autant dans l'écriture des romans que des nouvelles, je suis fan :)

Autre nouvelle que je n'oublierais pas de sitôt : Les hommes du soir de Karine Giebel. Ce voyage malheureusement tristement d'actualité donne une nouvelle percutante, qui fait froid dans le dos comme elle sait si bien nous en écrire.

Adeline Dieudonné, découverte lors de la rentrée littéraire de 2018 avec son premier roman La vraie vie m'a ravie avec sa nouvelle Chelly. Là aussi, je ne m'y attendait pas du tout, elle a su me surprendre de la première à la dernière page.

Je connais mal Éric Giacometti et Jacques Ravenne dont la nouvelle Le regard de la Méduse m'a captivée de la première à la dernière page. Que d'idées dans si peu de pages ! Fallait y penser :) Là encore, je suis conquise et du coup, je pense lire un de leur roman, j'ai apprécié leur style.

Ayant vraiment adoré ce recueil, c'est avec un immense plaisir que je mets cinq étoiles et je vous invite à l'acheter vous aussi.

C'est une bonne idée de cadeau pour Noël, pour le prix on fait une bonne action et on passe un bon moment de lecture, que demander de plus ;)
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