Frédéric Stehr

"Tous les matins, on attendait le vaccin du Corona Aïe aïe aie aïe!"

Déconfinement en Grande Bretagne, Happy Monday le lundi 29/03/21 (plus aucun mort depuis 6 mois!)

800 000 vaccinations par jour, et 60% des Anglais vaccinés. En France, on a fait 400 000 vaccinations, mais...un seul jour :-)





"Tous les matins, on attendait le vaccin du Corona. Aïe aïe aïe!

(Sur l'air du "Petit pain au chocolat " de Jo Dassin.)

En France, on en avait bien commandé

Mais les doses n'arrivaient pas Aïe aïe aïe..."





Hélèna qui joue à l'infirmière pour le (flegmatique anglais?), docteur Souris lui explique qu'en France, on préfère réfléchir...

Et attendre de voir si la vaccination fonctionne, au lieu de vacciner en masse (après le couac des masques pas nécessaires, le manque de frigos, l'ouverture des écoles, etc...)





"Un matin, Véran explique

Qu'il faut rester pragmatique

Que les vaccins, y a pas de pénurie

Mais, il dit que des conneries"





Tandis que Boris Johnson avoue s'être trompé et change de stratégie pour s'adapter aux variants, Macron déclare n'avoir aucun regret, et décide seul..





"Quand on a eu les vaccins, on était béat

On avait bien le produit, mais l'aiguille n'y était pas

Et pour Macron, la solution

C'est l'huile de coude

On va trouver plein de moustiques

Avec leur dard, on pique...





Hélèna (notre Florence Nightingale) propose une cuillère de sirop à Mme Tortue, un pansement à Mr Loup, et retire une épine du pied d'Ours Brun, à la place de la seringue du docteur Souris...

Il y a même un blaireau malade (Heu, je ne parle pas de Macron, ni de Véran...) Aïe aïe aïe !





A chaque fois, les patients invitent Hélèna et le docteur Souris à déjeuner. Souris ( qui ne connaissait que les légumes bouillis et les jellys de la cuisine anglaise) se goinfre de bons petits plats Français...(le soufflé au fromage du Mont St Michel!)





Dès que l'Université d'Oxford annonça avoir trouvé un vaccin, la Grande Bretagne a commandé des vaccins, via Astra Zenecca. La France fit de même, mais la bureaucratie de l'Union Européenne fit casser l'accord, d'où un retard de 4 mois...





"Après des mois de galère

On a eu tout ça aïe aïe aïe

On a bien rempli la glacière

Qui ne refroidissait pas aïe aïe aïe

Cette histoire qui finit bien

Donne de l'espoir à ce vaccin" Guillaume Ibot.





Après avoir trop mangé, le docteur Souris a un malaise, pour le soulager, Hélèna va t-elle le piquer?





Question, après la réouverture prévue des Pubs et des salons de coiffure, Boris Johnson va-t-il enfin accepter une coupe de cheveux? Et devrons nous aller en Angleterre, pour boire un verre en terrasse, au lieu de patauger dans...

" La gadoue, la gadoue, la gadoue". Jane Birkin...





Dum, dum, dum!

Les Français de Londres parlent aux Français:

"Les sanglots longs des violons de Macron

Bernent mon coeur d'une humeur de..."

Calinours est à mon avis l'un des personnages les plus touchants des albums destinés aux plus jeunes écouteurs d'histoires illustrées (de 3 à 5 ans).

En promenant sa bouille amicale et sa démarche pataude, il nous promène d'album en album (format très agréable) dans une nature toujours rassurante, apaisante et emplie d'amis tous plus sympatiques les uns que les autres.

Rien de neuneu cependant dans cet univers charmant ; les illustrations de Frédéric Stehr sont précises et douces à la fois, comme aquarellées.



"Ohé ! C'est moi, Calinours !

Je suis déjà réveillé.

En attendant le printemps

Je me promène en chantant :

Vive la neige ! Vive le vent !!" Chante t-il.



L'ensemble du texte est composé comme un poème, avec de jolies rimes en sus.

Les jeux de langue sont au rendez vous pour éveiller les enfants qui suivent là ce qu'ils aiment le plus, les animaux.



Sauf que ceux- là sont pleins de vie, toujours gentils, touchants, et que Calinours s'exprime à travers des jolies ritournelles qui enchantent lecteur et enfants compris.



Attention, lire à haute voix un album de Calinours c'est une décharge d'endomorphines à coup sûr.



A n'importe quel âge !












Lien : http://justelire.fr/calinour..

Que faire quand les aspirations paternelles concernant notre avenir ne correspondent pas tout à fait aux nôtres ?



Une fois de plus, la plume et la douceur de ton de Frédéric Stehr balaieront tous les préjugés paternels et les difficultés de communication père-fils.



Juste un bémol : je trouve que les illustrations de cet album sont moins réussies, car moins précises et moins détaillées que dans les albums de Calinours. Dommage.

Une énième parodie de la fameuse, de la fabuleuse histoire des trois petits cochons

Bien avant un certain # balance ton porc, cette histoire met au rebus les porcinets pour s'intéresser aux demoiselles.

Trois cochonnes quittent leur famille non pas pour pour courir le guilledou mais trouver un mari.

Hélas, l'histoire originelle reprend son cours avec les deux premières prétendantes qui finissent dans la gueule du loup et la troisième qui arrive à se sortir d'une mauvaise situation en lui jouant "un tour de cochon" .

Un album tout mignon pour les petits.

Les illustrations sont magnifiques et les couleurs bien choisies.

L'histoire est toute simple mais plaira aux tout petits.

Les phrases ont un bon rythme et de jolies sonorités.

Calinours est une série de qualité.

- Si vous aimez les miracles...

- Si vous pensez que tout est possible avec les enfants...

même les très pénibles (hyperactifs, ...)

- Si vous avez une classe de "sauvageons"

... alors lisez-leur l'unique, le fabuleux, l'incroyable panda chinois Sé Pa Grave que les frères STEHR ont concocté pour tous les amoureux des histoires, du partage et de la vie.



Ce gentil panda rejoint la fine équipe (plutôt stressée) de son cousin européen Foufours. Hélas, les petites et grosses catastrophes se multiplient, mais pour chacune d'entre elles l'attitude calme, apaisante, positive de Sé Pa Grave dénoue comme par magie toutes les situations. Mais ce n'est pas de la magie, ça s'appelle une initiation à la sagesse et au respect des autres.



Peu à peu, sa bienveillance, son intelligence, sa capacité à relativiser les vilaines choses du quotidien transformeront ses amis.... et les (très jeunes) lecteurs avec.



Voici un des albums les plus zen que je connaisse...

à partir de 4 ans.



J'ADORE !




Lien : http://justelire.fr/la-joie-..

C'est mignonnet. Pas exceptionnel, ni impérissable pour ma part, mais un album agréable pour les plus jeunes. Et puis on ne peut pas lire que de l'indélébile ! Imaginez notre pauvre mémoire si dès la petite enfance nous devions retenir tous les livres lus !

Un très joli livre, court, qui invite les enfants à se rapprocher de leur doudou ainsi qu'à partager des moments de douceur entre eux. Une douce façon d'apprendre l'empathie, l'amitié et le partage.

Voici Mariette et Soupir qui sont deux petites marmottes assez turbulentes. Nous sommes en été mais il a neigé, et ils en profitent pour jouer, un peu. Ils font de la luge, ils dessinent des silhouettes dans la neige, et trouvent même un cerisier, bien loin de leur terrier.

Sauf qu'après, il faut bien rentrer, ramener les cerises - ils ne vont pas tout manger tout de suite - et surtout, se demander comment leur maman, qui leur dit toujours d'être si prudent, a pu connaître ce cerisier dans sa jeunesse...

Les dessins, dans des tons pastels, dessinés comme avec des crayons de couleur, rendent bien l'idée que nous sommes dans la montagne. L'auteur ose jouer sur les formats - comme au moment où les petites marmottes gravissent la montagne. De même, les contrastes entre le jour et la nuit sont très bien rendus, et se passent de texte.

Une série à découvrir.

Voilà un livre pour enfant qui amène aux parents la nostalgie d'un temps plus convivial où la lessive se faisait en groupe, à la main au bord de l'eau et où le linge séchait au soleil ... N'est-ce pas un temps un peu étrange pour nos petites têtes blondes? Quant à moi, j'ai trouvé mon compte dans cette histoire simple, bien construite et joliment illustrée.

« J'aime bien l'histoire des trois petits cochons, mais elle était déjà illustrée plein de fois. J'ai alors imaginé qu'ils avaient trois sœurs : les trois petites cochonnes. Pour une fois, c'est le titre qui a été à l'origine de l'album car, habituellement, on donne le titre plutôt à la fin ! »

Frédéric Stehr



Qu'arrive-t-il aux trois sœurs des petits cochons ? Arrivées à l'âge de se marier, elles partent chacune de leur côté à la recherche du mari idéal, la dote que leur a donnée leur mère en poche. La première petite cochonne, qui aime le confort, achète une grosse maison de pierre. Mais le loup, déguisé en riche cochon, a tôt fait de frapper à sa porte... Se laissera-t-elle berner par sa belle apparence ? Et qu'en sera-t-il de ses deux sœurs ?



Avec ce titre, l'auteur nous propose un renversement délibéré du conte d'origine. Les trois petits cochons deviennent trois petites cochonnes, l'ordre des maisons est inversé et la plus solide ne s'avère pas la plus efficace ! En effet, que peuvent des murs de pierre si on invite imprudemment le loup à rentrer chez soi ?



Seule la troisième petite cochonne a plus de jugeote et se montre plus rusée que le loup lui-même... Au lieu d'attendre passivement l'élu et se laisser séduire par le baratin et la belle mise du premier venu, notre héroïne agit, démasque et met hors d'état de nuire le prédateur... Quant à la question de savoir si elle trouve le "meilleur mari possible" parmi les nombreux prétendants qui se bousculent au portillon, l'histoire ne le dit pas vraiment ! Ce qui importe après tout c'est qu'elle ait le choix !



Dans cet album, l'histoire n'est pas édulcorée et les deux premières petites cochonnes sont bel et bien croquées. Par contre, l'épilogue (constitué par la dernière illustration de la 4e de couverture) permet un retour à l'équilibre où chacun retrouve sa place. En effet, si la victime se transforme un temps en agresseur (Ne dit-on pas que la meilleure défense c'est l'attaque ?), c'est pour que justice soit faite - la vraie, pas celle du talion.



En conclusion, une relecture moderne plutôt pimentée, un rien subversive ; une histoire d'arroseur arrosé qui a des allures de double mise en garde : dans la vie, surtout, ne vous fiez pas aux apparences et prenez votre destin en main !
Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..

C’est un de mes souvenirs de lecture toute petite les plus forts. Je vibrais littéralement à chaque fois que la maman sauvait coin-coin du renard. Et c’était l’histoire que je choisissais de raconter à mon petit frère. C’est donc tout naturellement que j’ai voulu lire cette histoire à mes filles et la magie opère toujours.



Elles s’amusent, elles espèrent et sont déçues à chaque fois que l’animal repéré n’est pas la maman de coin-coin, elles ont peur du renard et sont soulagées quand coin-coin est sauvée. Un très beau moment de partage et un livre magique qui fait découvrir un panel d’émotions!



Les dessins sont par ailleurs très doux, avec des couleurs naturalistes et des petits détails sur la nature charmants.

Une jolie histoire où se mêlent habilement réel et merveilleux, avec des animaux et une petite fille qui préparent une recette de cuisine tous ensemble.

Après nous avoir charmés avec une bande de copains aux allures de fanfares dans Zim Bam Boum, Frédéric Stehr revient avec les mêmes petits héros dans une histoire toute douce autour des doudous. Chaque petit a envie de faire un câlin à son doudou et ne s’en prive pas faisant résonner leur Mmmm ronronnant de plaisir. Mais quand le dernier arrive sans doudou, ils savent également les laisser de côté pour lui donner l’affection qu’il réclame.



Les illustrations travaillent un fond blanc aux lignes précises dont ressortent les couleurs des personnages. Et puis on reconnait forcément le trait du papa de Calinours.



Un album tendre comme une caresse qui donne envie de câliner son enfant et son doudou.
Lien : http://boumabib.fr/2017/10/0..

Oh, un conte détourné qui m’a échappé ? Sitôt vu, sitôt lu ! Comme l’ont dit certaines babeliotes, « Les trois petites cochonnes » est une sorte de version féministe des trois petits cochons. Ici, les trois truies ont l’âge de trouver un mari et, comme dans l’histoire originale, chacune possède une maison… Sauf que ce ne sera pas la propriétaire de la maison la plus solide qui aura le dernier mot ! Bien au contraire : la cochonne possédant une maison de briques sera la première à se faire dévorer ! Parce que, oui, ce récit est assez cruel… Le loup mange deux des petites cochonnes… ! Et pas de chasseur pour tuer le méchant velu, ni de maman pour ouvrir le ventre du goulu puis le remplir de pierres ! C’est la mort, tout simplement. Pensez donc à l’âge de votre petit lecteur… Je pense qu’il vaut mieux attendre la grande section de maternelle avant de s’attaquer à cet album jeunesse.

La réécriture de ce conte est originale. Une fois de plus, le pauvre louloup (qui a tout de même fait bonne pitance) va se faire piéger par la dernière petite cochonne, l’héroïne de ce récit. Cette dernière va prouver qu’elle est plus maligne. Il ne faut pas se fier aux apparences ! Notre miss à la queue en tire-bouchon n’est pas aussi naïve que ses sœurs et saura retourner la situation à son avantage ! C’est une version sympathique, assez intéressante qui, derrière son histoire de masques, dévoile une morale toujours d’actualité !

En plus du titre qui m’a interpelé, j’ai flashé sur la cochonne masquée d’une tête de loup bien effrayante (poils longs et noirs, nombreuses dents, œil fourbe, langue pendue). Les illustrations sont colorées, simples et « à l’ancienne », ce qui m’a beaucoup plu. Petit détail amusant : une souris apparaît lorsque l’on découvre la dernière survivante et va être représentée sur toutes les pages. Ainsi, les petits lecteurs pourront s’amuser à chercher la souris (derrière un arbre, sous une brindille, sur la tête du loup, dans la maison de paille, etc.). E. C.

Un livre très doux et marrant à raconter à nos chères petites têtes blondes.



Je ne trouve pas les illustrations particulièrement jolies. Elles sont toutes simples et colorées.



Par contre j'ai bien aimé l'histoire. Une petite fille, Héléna, qui aide une petite souris à voir ses patients, ce n'est pas commun.



Héléna est une petite fille très intelligente et même si je ne me suis pas attachée à elle, elle est très sympathique.



Une petite histoire courte avec une fin amusante qui plaira aux enfants de 2 à 5 ans.
Lien : http://univers-livresques-en..

Trois petites cochonnes en âge de se marier quittent un beau matin le domicile maternel en quête d'un époux. Toutes munies d'un sac de pièces d'or, elles partent chacunes de leur côté. La première, qui aime le confort, s'achète une belle et solide maison de pierre, et quand elle ouvre sa porte au premier cochon venu sous prétexte qu'il est baron, elle ne se doute pas que sous le déguisement se cache un loup...

La seconde quant à elle se fait construire une jolie cabane en bois, et quand un cochon beau et robuste frappe à sa porte, celle-ci n'hésite pas non plus à le faire entrer...

Quel sort le loup réservera-t-il à la troisième petite cochonne?

Une réécriture du célèbre conte des trois petits cochons dans laquelle les rapports de forces sont inversées puisque cette fois, ce n'est plus la maison de brique que le cochon le plus rusé se fait construire, mais celle de paille. Un conte tout à fait plaisant et joliment illustré!

Joli format cartonné avec des illustrations sur fond blanc, c'est l'heure de la sieste et on peut toujours s'amuser avec ses amis. Quoi de mieux qu'une cabane ? Mais pas dans les bois ! C'est mignon comme tout, petite découverte qui ravira enfants et parents !

Aujourd'hui, l'orage gronde. La maîtresse décide alors de faire un cours de danse en intérieur.



Je n'ai pas été transportée par cet album. L'orage n'est qu'une mise en contexte mais n'est pas pertinent. L'histoire évoque surtout la liberté de faire et d'être ce que l'on veut. Le message est bon mais mal amené. Les illustrations n'ont rien d'exceptionnelles mais restent sympathiques.

Calinours, l'ours blanc si "crognon" (à la fois croquant et mignon), se réveille trop tôt. La neige recouvre toujours la nature de son blanc manteau. Calinours court à droite et à gauche, personne. Eh, ouh ouh... où êtes-vous donc les gars... c'est fini de dormir...



Chaque camarade qu'il secoue lui chante la même ritournelle... Je retourne me coucher, il n'est pas l'heure... Pourtant Calinours voit les premières fleurs qui pointent leurs corolles. Il est temps, clairement, pour Calinours. Alors il repart réveiller ses camarades... Lapin, écureuil, sanglier... il s'en trouvera bien un qui sortira de son terrier.



Au final, bien sûr, Calinours n'a pris qu'un tout petit peu d'avance sur le printemps. Et tout finit par des chansons et dans la bonne humeur.