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Critiques de Frederik Peeters (605)
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Château de sable

Voici une BD étrange, fantastique et onirique dont les clés de lectures sont à puiser dans l'imaginaire même du lecteur.

Des familles se rencontrent autour d'une calanque, ils connaissent l'endroit mais, cette année, des phénomènes étranges se passent. A peine remarqués au début, ses anomalies deviennent évidentes : les protagonistes vieillissent vite, beaucoup beaucoup trop vite...

Une BD très intéressante et bien rythmée, avec une idée exploitée jusqu'aux limites de son essence.

Le dessin de Peeters est très bon et traité dans un noir et blanc efficace.

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L'Homme gribouillé

"Always stays the same, nothing ever changes. English summer rain seems to last for ages"



Quand j'ai feuilleté cette BD j'ai toute suite vu les cases, les planches, magnifiques.

Alors je l'ai lue entière, cette histoire sous la pluie. Des gouttes, des inondations, une pluie de scènes, un découpage de folie. Quel régal de s'arrêter par moment subjugué sur quelques pages. Quel talent.



Et là je ne vous parle que de l'enrobage, parce que l'histoire est tout aussi forte. Aux frontières du roman noir et du conte horrible et fantastique.



Maud Couvreur, célèbre autrice d'histoires grinçantes et horrifiques pour enfants est à l'hôpital, inconsciente. Depuis, il se passe d'étranges choses, elle reçoit chez elle, en son absence, de bien curieux et effrayants visiteurs, et sa fille Betty, qui jusqu'ici avait l'impression de vivoter dans l'ombre bienveillante de sa mère, a bien l'intention de tirer tout ça au clair. Elle embarque pour ce faire son ado de fille pour enquêter velu dans le passé de sa famille qu'elle croyait solitaire et sans histoire.



Polar, sorcellerie, mystère et boule de poils. Le rythme ne laisse aucun répit sauf celui de contempler les cases, heureusement l'histoire est découpée en chapitres, idéal à lire épisodiquement donc quand on peut se poser, car le livre est gros, lourd, peu transportable.



Un coup de cœur phénoménal et que je n'attendais pas pour cette BD. Un regret de l'avoir déjà terminée (et égoïstement que je l'ai empruntée et qu'elle ne soit donc pas mienne car ce doit être un régal tout aussi grand à la relire).



[Coup de cœur]
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Pilules bleues

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Pilules bleues

Frederick rencontre Cati pour inventer à deux une histoire ordinaire (enfin à trois car elle a un enfant). Sauf qu'elle annonce qu'elle et son fils sont séropositifs. Les deux amants s'engagent dans une liaison forte, quoiqu'il en coûte.

Le graphisme noir et blanc est sobre et laisse les dialogues prendre toute leur place. Les expressions des yeux en gros plan sont remarquables. C'est souvent tragi-comique et plein de sensibilité. Le thème du H. I. V. est décortiqué sous tous les angles, avec moult passages chez le médecin. La relation est parfois compliquée et les messages d'espoir pour dominer la maladie tombent à point. Puis Fred explore les questions philosophiques en disant : « la malchance de la maladie est leur meilleure chance pour ouvrir les yeux sur les choses essentielles ». Il faut se contenter d'accepter les événements tels qu'ils arrivent. L'album se termine avec la morale de Cati : « l'ignorance entraîne la peur, il faut toujours expliquer aux gens mal informés et se protéger avant tout ; c'est un des respects de la vie ». Un excellent album-documentaire.
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Saint-Elme, tome 4 : L'oeil dans le dos

C'est vraiment de ces bd dont on devrait attendre l'intégrale pour les lire. C'est stressant, car on sent bien qu'il y a plusieurs intrigues qui vont bien finir par se rassembler et l'attente du dénouement est insupportable, bon j'exagère, mais c'est énervant car enfin les tomes sont courts et cela donne a penser que l'auteur nous en rajoute alors que ce n'est certainement pas le cas, mais voilà c'est énervant ;-)
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Pilules bleues

La bibliothèque, c'est chouette, ça permet de lire et découvrir des classiques ou des œuvres qui ont fait date. C'est le cas avec les pilules bleues que je n'avais pas encore lu.

Pour aborder cette BD, il me semble qu'il faut se remettre dans le contexte, 2001. Et à l'époque, qui n'était déjà plus les "années SIDA" mais où le sujet demeurait tabou, cette BD a du faire date. Car elle raconte la vie avec le virus, les dommages collatéraux, l'obligation (et l'envie) de ne rien lâcher face au virus et de vivre. Un article wiki ajoute qu'à l'époque, il n'y avait que la BD "Jo" sur ce même thème, or je me souviens de l'avoir lue, jeune et avoir été terriblement marquée.

Les pilules bleues est donc bien sur un livre narré et dessiné à hauteur de son auteur, racontant son histoire d'amour avec sa compagne Cati et son fils de 4 ans, tous deux séropositifs. Il narre donc le quotidien, les angoisses qu'il peut avoir, très concrètes, et ne s'appesanti jamais sur la tristesse que la situation (dramatique) dégage. J'ai aimé cette approche.

Fait du hasard, je l'ai lu le week-end du sidaction. Avec une question en tête, comment vit-on aujourd'hui, au jour le jour avec ce virus?
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Pilules bleues

Je viens de lire cette BD dont j'avais beaucoup entendu parler. Je dois admettre que j'ai été un peu déçue. J'imagine que lors de sa sortie, en 2001, il y a 23 ans, le ton et le sujet étaient novateurs. Mais aujourd'hui, j'ai été dérangée par la narration, évidemment centrée sur l'expérience de l'auteur, un homme amoureux d'une femme séropositive. Il partage ses inquiétudes, ses rdv médicaux,... Et je trouve que l'on ressent peu d'empathie pour sa compagne et son fils tous deux porteurs du virus. J'ai l'impression que c'est un témoignage d'homme privilégié de par sa masculinité, très autocentré sur les risque qu'il encourait. C'est un ressenti très personnel, bien sûr d'autres lecteurs salueront les confidences, le courage de cet homme. J'aurais préféré avoir aussi le récit de la part de sa compagne en regard.
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Pachyderme

Quand je vois toutes les critiques dithyrambiques de cette BD je me dis qu’il y a forcément quelque chose qui ne va pas chez moi. Je ne comprends pas, je ne veux pas comprendre, il n’y a rien à comprendre et je cherche quand même... ça doit être de cet ordre-là.

Autour de moi, les quelques fans de BD me disent que c’est parce que je ne l’ai lue qu’une seule fois. OK. Je la relis une seconde fois. Pas plus de compréhension de ma part.

Tant pis.

Le dessin est bon, heureusement.

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Saint-Elme, tome 5 : Les Thermopyles

Aujourd’hui, l’heure sonne de la conclusion de ce long délire narratif et graphique dont on saluera la folle audace sans se faire prier.
Lien : https://www.tdg.ch/notre-sel..
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Constellation

On pourra déplorer que le récit est trop court.

Mais quel récit ! Comment parler de si peu, et offrir tellement à l'imaginaire du lecteur.

Le dessin est incisif, permettant de se concentrer au mieux sur notre perception des personnages.

On verra donc se dérouler une même histoire sous la perspective de 3 personnages, dans un avion, et ce sur 30 pages. Mais derrière, notre cerveau pourra s'imaginer une série de 4 saisons et 20 épisodes car la caractérisation des 3 personnages est très fine.

A lire a minima pour l'expérience.
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Saint-Elme, tome 4 : L'oeil dans le dos

Il n'est pas très aisé de lire une série lorsqu'on débute par le quatrième tome. On ne connaît ni les personnages et ni le contexte. On se laisse porter en acceptant de ne pas avoir toutes les références. Les personnages forts ne manquent pas. Une enfant arrive et semble être quelqu'un de clé avec son étrange tatouage dans le dos. Elle fait partie d'une galerie où l'on trouve des personnages décalés, charismatiques, loufoques, addictes, stratégiques, menteurs... Le tout avec son lot de bizarre, magique et captivant. Un homme va t'il se transformer en loup garou? Le motif de l'oeil est-il annonciateur de quelque chose de tragique? Le derviche à l'aspect ahuri cache un étrange passé, lequel? Par conséquent, nous avons un lot de cadavres et d'actions pour en augmenter le nombre. On pourrait se demande ce que fait la police. Pour l'instant, pas grand-chose.



Le graphisme est très standard et très lisible. Les couleurs par contre elle montre de l'audace. On a des mélanges de teintes utilisées avec beaucoup d'ingéniosité qui oscille avec flashy ainsi que dense et sombre. La mise en page est dynamique avec des changements plans permettant de créer du s'immerger dedans. Tout a été très bien construit et sans rien laisser de côté. On sent qu'il y a eu un vrai travail et une collaboration bienveillante. Donc il va falloir tout relire dans l'ordre et jusqu'au bout.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Saint-Elme, tome 4 : L'oeil dans le dos

Roland Sax est mort. Tout l'équilibre financier de la ville vacille. Qui va reprendre les rênes du pouvoir de Saint-Elme ? Pour gérer la transition, le patriarche arrive : Mazur, tout en rides, prend les choses en main et distribue les rôles. Pas question de lui dire non. Derrière son sourire carnassier, on ne sent aucune pitié.



Depuis le début, lors des trois tomes précédents (La Vache brûlée, L'Avenir de la famille et le Porteur de mauvaises nouvelles), les auteurs ont mis en place de nombreux personnages, de nombreux arcs narratifs. Et le lien entre eux tous, au premier abord, n'étaient pas évident. Mais là, l'étau se resserre, les trous se comblent. On commence à entrevoir des pistes de résolution. Et il est temps : la série Saint-Elme doit se terminer dans un dernier (et j'imagine explosif) volume. le cinquième.



La famille Sax, qui domine le village et son économie, se trouve donc réunie dans son entier pour l'enterrement de Roland. Y compris Mazur, le patriarche au visage creusé de rides tels des canyons impitoyables. Comme son caractère d'ailleurs : tout ce qui se trouve sur son chemin doit être immédiatement et définitivement écrasé. de leur côté, Romane et Paco découvrent la jeune fille qui était à l'origine du premier bain de sang. Celle qui a un signe sur le dos qu'elle reproduit sur les vitres, dans la buée, en espérant que son père vienne ainsi la chercher. Celle qui donne son titre à cet album, puisque le dessin représente bien un oeil ouvert. Philippe, lui, reste ici en retrait, car il voudrait bien partir. La présence de Mazur l'inquiète, à juste titre semble-t-il. Mais son frère s'accroche. Il revient au centre de l'histoire, avec sa silhouette longiligne toute de bandelettes. Quand tous ces personnages seront réunis, le cocktail risque d'être détonnant !



La magie, ou en tout cas des présences étranges, des manifestations surprenantes, n'est pas en reste. Plus de grenouilles (ou presque : une petite page 40, qui lance un modeste « coâ » et une autre qui se blesse sur un pare-brise page 21), mais on reste dans le vert, avec les yeux du chien de Mazur, terrifiant. Également avec les yeux de la momie, autrement dit Franck, terriblement brûlé et depuis recouvert de bandelettes. Cela ne l'empêche pas de marcher. Et, surtout, cela lui donne une furieuse envie de se venger. Quand son frère appelle à la prudence et au départ, il refuse. Il ne laissera pas sa douleur impunie.



Mais il ne faut pas oublier la femme avec laquelle dialogue le père de Romane. Tout le monde le croit fou car il est le seul à la voir. Enfin, peut-être pas, finalement. Encore une part de fantastique dans cette BD qui pourtant tire davantage vers le polar. Avec ses truands, aux ordres d'une famille composée de cinglés (le fils est un drogué qui joue avec les explosifs comme s'ils n'étaient que des jouets et n'hésite pas à les utiliser dès que quelqu'un l'ennuie, par exemple). Avec ses tueurs qui ne respectent pas les règles, comme le derviche, que décidément Mazur n'aime pas et tente de mettre en difficulté. Avec ses luttes de pouvoir. Avec ses victimes, enlevées, blessées, tuées. Mais un polar qui joue aussi sur la dérision : Stan, le fils Sax, est un gros loser, qui rate tout ce qu'il entreprend et se retrouve dans des situations ridicules, comme lors de l'enterrement de son père (j'aime ses yeux pleins de flammes page 64). Un vrai pied nickelé.



Certaines planches m'ont fait penser à Hillbilly (j'ai lu et chroniqué les tomes 1 et 2) d'Eric Powell. Non pas pour les couleurs qui, chez l'Américain sont plutôt dans les tons pastel alors que Frederik Peeters n'hésite pas à utiliser des verts ou des bleus fluo. Plutôt pour l'uniformité chromatique de quelques pages. La nuit emplit la page 42 de plages bleu ou violette. La nuit passionnée de Paco et Romane teinte les cases de violet et de rose.



Pour le reste, le dessinateur aime les gros plans sur les yeux, qu'ils soient pleins de haine ou pleins de terreur, d'inquiétude ou de certitude. Ils nous informent davantage que les paroles, parfois. Et le trait n'hésite pas à frôler la caricature. Mais cela correspond tout à fait au scénario, aux personnages, entiers, tranchés.



Les Thermopyles, cinquième et dernier tome de Saint-Elme est paru en janvier. Les auteurs ont eu la gentillesse de raccourcir la durée de parution entre deux volumes. Qu'ils en soient remerciés. Car L'oeil dans le dos donne vraiment envie de connaître le dénouement, maintenant que tout est bien mis en place. Je veux assister à l'explosion finale, à la rencontre ultime dans la ville où tout est spécial.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Saint-Elme, tome 5 : Les Thermopyles

Que la montagne est belle



Après leur Homme gribouillé, Serge Lehman et Frederik Peeters se retrouvent pour signer l’un des polars les plus fascinants et des plus hallucinanés de ces dix dernières années…



L’action se déroule dans une station thermale nichée au pied d’une montagne. Un détective y débarque pour retrouver un fils d bonne famille disparu il y a plusieurs semaines. La bourgade est tenue d’une main de fer par un riche industriel qui, pour avoir voulu prendre les distances avec son oligarque de beau-père va se faire assassiner sur ordre de ce dernier… Des trafics en tous genre, une fillette enlevée, une revenante, un Volkh, des grenouilles envahissantes, une galerie de personnages décalés et joyeusement barrés et quelque chose qui se réveille et s’apprête à frapper sont au menu de ce dernier opus dont le dernier acte sera aussi violent que sanglant.



Il y a une réelle osmose entre la fascinante construction scénaristique de Serge Lehman et le dessin singulier de Frederik Peeters, ses couleurs hypnotiques et sa mise en scène tarantinesque, avec notamment une scène de fusillade qui fera date… Ces deux auteurs au talent confondant mettent en scène une galerie de personnages iconoclastes et décalés alors que chaque pièce du puzzle narratif mis en place au cours des quatre tomes précédents viennent s’assembler de façon vertigineusement cohérente malgré des incursions dans le fantastique…



Porté par une atmosphère oppressante et singulière, Saint-Elme est d’ores et déjà un classique des polars du neuvième art, à ranger aux côtés de Blacksad, Criminal, Parker ou Tyler Cross…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Koma, Tome 6 : Au commencement

Un dénouement haletant, avec une confrontation finale et de belles images en fin d'album.

Une jolie fin pour une série que j'ai trouvée très agréable.

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Koma, Tome 5 : Le Duel

Poursuite de la saga avec cet épisode, dans le lequel l’antagoniste est présenté.

Album réussi, la progression du récit est surprenante et halletante

Je file vers le sixième et dernier tome!

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Koma, Tome 4 : L'Hôtel

Quatrième tome, on progresse, dans un Univers métaphorique (Régime autoritaire, vie souterraine, campagne, chute...)

Ces thèmes graves sont ainsi abordés plus légèrement, et c'est un vrai plaisir de lire cette histoire.

L'intérêt progresse au fil des tomes.

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Koma, Tome 3 : Comme dans les westerns

Poursuite de cette saga avec ce troisième tome, nos protagonistes sont séparés et se démènent pour se retrouver.

En dépit de l'environnement anxiogène (que ce soit sur ou sous terre), les héros progressent avec abnégation et courage...

Place au quatrième tome!
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Saint-Elme, tome 5 : Les Thermopyles

Fin d'une série haletante qui nous explique - ou pas - les mystères restant dans cette histoire folle qui mèle maffieux, homme (et femme) politique, enfants un peu dégénérés et grand père cruel, et nos héros, qu'ils soient détectives ou simplement entrainés par les circonstances dans cette maison assiégée par les premiers et défendus par les seconds. Les comptes vont être réglés, seul le derviche se doute que 'je le sens pas. Y a un truc qui déconne". Oui car malgré les carrures des tueurs déterminés à tuer tout le monde, on se doute que tout ne va pas se passer comme prévu.

Une histoire haletante, rehaussé par un graphisme percutant. A lire absolument!
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Saint-Elme, tome 5 : Les Thermopyles

Les feux de Saint-Elme.

Puissant affairiste sans une once d'humanité, le vieux Gregor Mazur installe son QG dans la ville thermale de Saint-Elme après avoir fait assassiner son beau-fils Roland Sax. Il reprend les rênes pour imposer un plan de développement économique de Saint-Elme violant toutes les règles écologiques et humaines. L'oligarque va faire place nette et ses hommes de main sont armés et déterminés. Il apprend qu'un noyau de résistants s'est assemblé dans un chalet à l'écart. Mazur envoie la cavalerie et l'artillerie pour anéantir ces empêcheurs d'enfourner des ronds mais les assiégés vont vendre chèrement leurs peaux comme les Spartiates aux Thermopyles contre l'armée perse infiniment plus puissante.

Paru six mois après le tome 4, le dernier volume qui clôt la série aurait pu faire craindre une baisse de niveau due au bâclage ou à la hâte mais il n'en est absolument rien. 90 pages d'une force graphique saisissante et d'une puissance narrative sans faille remettent toutes les pendules à l'heure. Le dénouement pétaradant et explosif apportent tous les éclaircissements nécessaires et laisse le merveilleux instiller ses charmes sans nuire à la cohérence de l'ensemble. Toute la galerie de personnages est accrocheuse et le règlement de comptes fait regretter les têtes qui tombent, aussi affreuses soient-elles. L'art des auteurs est d'emmener le lecteur dans un ailleurs délirant, de le scotcher et de lui faire regretter son retour sur terre.
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Saint-Elme, tome 5 : Les Thermopyles

📚Le détective privé Frank Sangaré débarque à Saint-Elme, petite ville réputée pour son eau de source.

Il enquête, avec l'aide de Madame d'Ombre, sur la disparition d' Arno Cavalieri, fils d'une riche cliente.

Une enquête tout ce qu'il y a de plus banale, si ce n'est qu'à Saint-Elme, rien ne l'est vraiment !



🖊Au bout de 5 tomes, on peut maintenant le dire : Saint-Elme de Serge Lehman et Frederik Peeters est un polar riche et fascinant.



Serge Lehman intègre par petite touche une dose de fantastique tout en les mêlant aux affaires criminelles de la famille Sax.

Multipliant autant les personnages que les mystères et il mène son lectorat par de multiples coups de théâtre et un rythme haletant.

Quant à Frederik Peeters, il nous laisse pantois devant une maitrise graphique absolue marquée par des aplats de couleurs hypnotisants.



Serge Lehman clôture son récit sur une fin explosive apportant de nombreuses réponses sans résoudre pour autant tous les mystères de Saint-Elme.



L'aura de la ville reste intact jusqu'à la dernière page.



🧔 chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/saint-e..
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