Koma, Tome 4 : L'Hôtel

Koma est toujours synonyme d'un monde onirique pleins de couleurs et de dynamismes. C'est un plaisir à feuilleter et parcourir et l'air de rien, beaucoup d'émotions sont retranscrites dans les mots et les expressions. J'ai par contre moins apprécié ce tome qui m'a emmené dans un monde un peu trop perché avec cet hôtel apparaissant quasiment à la fin de la BD. Trop de mystères (pourtant j'adore ça!) !!

Toujours porté par des dessins vivants et un rythme soutenu, ce tome nous emporte avec les personnages devenus fugitifs, dans un voyage à travers cheminées démesurées, tunnels colorés et hôtel perdu au milieu de rien. Les envolées pleines d'espoir naïf de la jeune Addidas contrastent avec la noirceur de cet univers, où les policiers ont des airs (et des méthodes) qui nous rappellent la Gestapo.
A suivre...

Des monstres, des tunnels et des machines… C'est un monde souterrain que l'on découvre dès les premières planches. Là, dans la pénombre, une créature aussi noire que le charbon se démène pour faire fonctionner un immense engin ; il actionne les bras articulés, fait couiner les vérins hydrauliques, tente d'éviter la surchauffe et la panne.

Visiblement, l'appareil est plutôt capricieux, le point de rupture est proche puis aussi soudainement, ses rouages se remettent en branle. On quitte alors les bas-fonds pour remonter à la lumière. C'est alors qu'on découvre une petite fille inanimée qui reprend peu à peu ses esprits. L'enfant se lève, s'installe confortablement sur une banquette de l'estaminet, sort crayon et calepin. Elle y trace un petit trait qui nous apprend qu'elle est loin d'en être à sa première absence, le compte de ses absence a déjà rempli un petit carnet et le second est bien entamé.

Il n'en faut pas plus pour nous inviter à plonger dans ce récit, comprendre ce monde et en percer l'intrigue… ne trouvez-vous pas ? Addidas, petit bout de fille aux cheveux ébouriffés, aux grands yeux pétillants de vie, au caractère que l'on sent déjà bien affirmé est la compagne idéale du lecteur.
La fillette intrigue et attendrit, on apprend rapidement qu'elle vit seule avec son père depuis qu'il est veuf. Tous deux vivent très modestement. Pas d'école pour Addidas, le paternel n'a pas les moyens. Alors elle descend dans ces grandes cheminées pour aider son père ramoneur, elle y prend des risques et se glisse dans les conduits les plus étroits… La concurrence les oblige à repousser sans cesse leurs limites physiques pour honorer leurs contrats. Un jour, malgré l'avis paternel, Addidas se faufile dans un conduit et ne revient pas… du moins pas à la lumière. Elle tombe nez à nez avec la créature couleur ébène, l'occasion pour nous, lecteur d'en apprendre plus sur le monde souterrain, d'observer d'autres colosses affairés à l'entretien des machines. Chacun d'eaux est affecté à une seule machine dont on apprend rapidement la fonction… Surprenant. La lecture nous emmène de surprises en émotions. J'ai plongé.
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Le suspense, la poésie, le mystérieux, le fantastique continuent à monter en puissance dans cette série, le dessin est toujours fort en contrastes, bien mis en couleurs, beau et expressif. Vivement la suite...

Je poursuis la lecture de la série « Koma », que j'ai la chance de pouvoir lire en une fois.
Nos héros, recherchés par les autorités, s'enfuient, destination la campagne. On en apprend un peu plus sur les machines, mais encore trop peu. Au terme de leur fuite, Addidas va rencontrer deux nouveaux personnages, qui ont une particularité.
On sait (enfin) d'où vient le titre « Koma » !
Le rythme est soutenu, de nouvelles relations se tissent entre les personnages.
Très intéressant, avec des touches de mystère, de fantastique, de la poésie, une pointe d'horreur.
Hâte de découvrir la suite !