C'est la première courte nouvelle de l'anthologie "Virus" (Éditions Griffe d'Encre, 2013) qui m'a poussé à vouloir lire un roman SF de F. Lorient, auteur de six autres livres pour adolescents...
Parce que ses parents, au comportement addictif pour les jeux d'argent télévisuels, ont contracté des dettes importantes, Kaël, 15 ans, est exilé sur Zol. Vendu par ses géniteurs à la compagnie minière qui essaie de faire extraire des diamilites sur cette planète, il va, comme beaucoup d'autres jeunes (et adultes) se trouver dans un baraquement boueux qui ressemble fort à un camp de concentration. C'est, en outre, un emplacement constamment menacé par les Harpies, espèces de chauves-souris géantes qui attaquent avec une agressivité inouïe.
Kaël, au coeur loyal et possédant un sens inné de rectitude, va, malgré lui (?) passer de statut de prisonnier-esclave à celui de surveillant. La tentation de céder à la compromission et au pouvoir sur les plus faibles, est grande...d'autant que cela pourra permettre, à lui et à deux autres jeunes, à qui il a promis protection, de survivre dans de meilleures conditions. Kaël aura des choix à faire...
...des choix de conscience pour un gamin à qui ses parents n'ont certainement jamais servi d'exemple...comme beaucoup de parentèle qui, excité par l'appât du gain et de l'argent facile (par "télécran" interposé) a sciemment occulté le sens et les valeurs de la famille, ainsi que tout sentiment d'affection...capable même de trahir son enfant, son frère, son père...
C'est un roman âpre qui critique ouvertement notre société. Cette récrimination ne prend pourtant pas le pas sur le récit...captivant (!). Or, dans cette histoire qui fait froid dans le dos (même la mort est banalisé à l'expression "guéri de la vie"), l'auteur n'oublie jamais qu'elle s'adresse à des adolescents : sous un ciel noirci d'harpies...elle laisse un lueur d'espoir...
Commenter  J’apprécie         350
Tristan, dénommé "Triss", jeune délinquant se retrouve contraint et forcé de participer à une expédition pour une planète lointaine du nom de Medusa. Son but, anéantir les envahisseurs "Meds". La coopération entre humains ne va pas être simple, les ennemis ne sont pas toujours ceux qu'on croit.
Le style est simple mais assez recherché, les références littéraires sont nombreuses. J'ai adoré ces extra-terrestres originaux et terriblement attachants (beaucoup plus que leurs homologues humains) tout comme leur planète d'ailleurs.
L'intrigue est crédible, sensible et pleine d'humanité. La fin ouverte laisse vraiment place à l'imagination et j'adore ce genre de fin dans les livres de science-fiction qui laisse augurer le pire comme le meilleur ou un entre-deux, de quoi créer sa propre suite à l'histoire.
L'univers qu'a créé Frédérique LORIENT me plaît infiniment tout comme les principes sous-jacents qu'elle véhicule : l'entraide, la tolérance, la découverte de l'autre, l'espoir.
Un sublime planet opera, SF jeunesse, certes mais de qualité supérieure, publié dans la collection Autres Mondes avec une magnifique couverture illustrée par Philippe MUNCH, ce ne peut que donner envie.
Bonne lecture.
Commenter  J’apprécie         165
Je suis verdâtre, je bave beaucoup, je ne suis pas très bavard, j’ai tendance à perdre des morceaux quand je bouge trop rapidement et j’adore boulotter mon prochain. Qui suis-je ? Un zombie pardi ! Mais, comme vous le diraient tous les geeks du monde, il y a zombie et zombie : certains sont sauvagement agressifs, d’autres passent leur temps à bailler aux corneilles ; certains cavalent comme des malades, d’autres se traînent en perdant des orteils à chaque pas ; certains brament « Cerveeeeeaauu !!! » à longueur de journée, d’autres discutent philosophie, littérature et sociologie entre deux intestins mâchouillés… Autant de zombies que d’auteurs de romans de zombies en somme ! Et ça tombe bien, avec cette anthologie éditée chez Griffe d’Encre, voici l’occasion pour les heureux amateurs de découvrir des échantillons de la plume d’une quinzaine d’auteurs, tous passionnés farouches des morts-vivants pourrissants. Heureux amateurs dont je ne fais pas vraiment partie d’ailleurs, mais j’avais besoin de m’alléger l’esprit durant les vacances et ce charmant petit recueil, tout dégoulinant de sang et d’entrailles fraîchement arrachées, semblait tout indiqué pour cela.
Verdict ? Et bien « Zombies et autres infectés » m’a procuré exactement ce que je cherchais, à savoir plusieurs heures de divertissement sanguinolent et sans prise de tête, avachie tranquillement sur la plage. Sans être de haute littérature (mais ce n’est pas non plus ce qu’on leur demande), la grande majorité des textes réunis restent d’un bon niveau stylistique et surprennent agréablement par leur diversité, jouant sur tous les genres narratifs : horreur, drame, psychologie, thriller, burlesque, humour noir, etc. Je n’ai pas non plus connu de révélations littéraires en parcourant cet ouvrage, aucun récit ne se détachant particulièrement des autres à mes yeux, à part peut-être l’amusant « Le Jugement » de Gabriel Vidal mettant en scène un procès attenté par une fratrie à leur frère cadet zombifié afin d’empêcher celui-ci d’hériter des biens paternels, sous prétexte qu'il aurait bouffé le papa en question – un sacré casus belli, en effet… Pas l’anthologie du siècle, mais sympathique et distrayante.
Commenter  J’apprécie         160
Quand Maya n'est pas une abeille ni un peuple, elle est une planète.
Quand les extra-terrestres ne sont ni petits ni verts, ils sont une espèce de croisement entre le serpent et la loutre.
Les gentils sont comme à l'accoutumée un vieux sage et un jeune intrépide amoureux d'une jolie bêcheuse.
Frédérique Lorient -que je découvre avec ce texte- réussit allègrement l'exercice de style estampille de la collection Soon, à savoir : amener le lecteur à réfléchir sur l'impact que les agissements de l'humain peuvent avoir sur le reste du monde.
Ce livre est la version accessible à un jeune lecteur du "monde selon Monsanto", une oeuvre de science fiction particulièrement bien écrite et absolument captivante.
C'est aussi une belle allégorie de la colonisation à outrance et du génocide indien, soulignée subtilement par cette belle citation en exergue:
"Tout ce qui fait le pouvoir de l'univers se fait dans un cercle.
Le ciel est rond et j'ai entendu dire que le terre est ronde comme une balle et que toutes les étoiles le sont aussi [...] Le soleil s'élève et redescend dans un cercle. La lune fait de même et tous les deux sont ronds. Même les saisons forment un grand cercle dans leurs changements et reviennent toujours où elles étaient.
La vie de l'homme est dans un cercle de l'enfance, jusqu'à l'enfance, et ainsi en est-il pour chaque chose où le pouvoir se meut."
Black Elk, chef sioux de la tribu des Oglalas
(Pieds nus sur la terre sacrée, T.-C McLuhan)
J'émets une petite réserve sur la fin trop attendue, mais je vais de ce pas me replonger dans quelques Barjavel de mes vingt ans.
Défi lecture classes de cinquième
Commenter  J’apprécie         110
L'avis de Jonathan, 13 ans : Cette histoire est très bien tournée. Ce roman de science-fiction fait réfléchir. Il y a beaucoup de rebondissements. J'ai beaucoup apprécié.
Commenter  J’apprécie         50
Si vous aimez la haute montagne, ce livre est pour vous !
Bien qu'il s'adresse à la jeunesse, ce roman est une invitation dans le monde de l'alpinisme du côté de Chamonix.
La particularité de ce roman, c'est qu'il y a deux histoires imbriquées. Une première écrite en italique ( disparition de Marius) et une seconde ( l'histoire de la famille de Lucille avant la disparition de son frère).
Lucille est une lycéenne qui a deux frères : Marius le plus âgé qui veut devenir guide comme son père et Gaspard qui lui a du mal à trouver sa place. C'est aussi l'histoire en filigrane d'une rivalité entre deux frères. Gaspard arrivera-t-il à dire qu'il ne veut pas être alpiniste ? Marius survivra t-il à la tempête dans laquelle il est pris au piège ? Je vous laisse découvrir le dénouement.
C'est un roman bien sympathique et très facile à lire.
Commenter  J’apprécie         40
Apocalypse Maya est un livre que je n'ai pas aimé car il est lassant .
Commenter  J’apprécie         40
Un bon roman d'anticipation pour ados. Avec pas mal d'écologie en prime, respect de la nature et tutti quanti.
Cela se lit tout seul.
Commenter  J’apprécie         40
Jové est orphelin et vient d’être envoyé chez son grand-oncle Trre sur la planète Maya par l’entreprise qui employait sa mère, l’AgroCorp. Ce vieillard a du sang indien et passe sur Maya ses dernières années après avoir été un pionnier défricheur sur de nombreuses planètes. Jové découvre qu’Agricorp a modifié le maïs cultivé intensivement sur Maya pour faire mourir les feufs, insectes nuisibles qui diminuent le rendement. Mais les feufs sont la principale nourriture des suris, une espèce en pleine évolution puisqu’elle découvre l’art et les rites funéraires, auxquels Trre s’est attaché. Le jeune homme tente de convaincre une jeune ingénieure en stage chez Agricorp que l’entreprise fait fausse route.
Dans cette nouvelle collection dirigée par Denis Guiot chez Syros on retrouve ses thèmes favoris : dénoncer certaines évolutions actuelle qui font courir des risques à l’environnement dans un futur imaginaire.
Les deux héros sont jeunes, prêts à se battre pour leurs idées : ils devraient plaire aux adolescentes qui se laisseront emporter par ce récit linéaire, simple dont l’action monte crescendo jusqu’à un dénouement attendu mais satisfaisant.
Commenter  J’apprécie         40
Un petit roman ado qui ne paie pas de mine, dont on ne parle pas spécialement et qui m'a fichu une sacrée claque. C'est beau autant du point de vu de l'écriture simple mais poétique ou des messages qui sont instillés tout le long en particuliers à la fin. Gros coup de coeur pour moi.
Commenter  J’apprécie         30
Maya est une petite planète depuis pas longtemps par une entreprise de maïs, qui tue des animaux.
Aprés la mort de son père Jové,habiter chez son oncle sur la planète maya.
Jové va vivre une rencontre innoubliable avec Nova une petite fille de la planète Maya. Peu a peu il se raprocheront et ils iront jusqu'à s'embrasser.
Commenter  J’apprécie         30
super roman de science fiction
"sous un ciel de harpies" a été édité en 2006 par Frédérique Lorient qui nous raconte l'histoire d'un jeune homme de 15 ans nommé Kaël qui est vendu par ses parents pour rembourser les dettes familiales. Kaël est alors envoyé sur la planète Zol pour travailler dans des mines de diamalite , il est sous le contrôle de Henne, qui est le chef, et des harpies (grande chauve-souris lançant des pierres coupantes la nuit) . Kaël fait la rencontre de deux filles ,Delphie une petite fille qu'il considère comme sa fille et Maée dont il tombe amoureux.
Après avoir sauvé un gardien ,Kaël devient lui même garde et a donc de meilleures conditions de travail et de meilleures conditions de vie et ne risque pas de se faire attaquer par les harpies.
J'ai bien aimé ce roman car il était facile à lire et pas trop long .
Il y avait du suspense et de l'action, ce qui m'a poussé à le terminer.
Elouan.D
Commenter  J’apprécie         20
C'est l'histoire d'un ado nommé Jové qui après la mort de sa mère a été sur une planète inconnue appelée Maya. Là-bas, il y rencontre une jeune fille nommée Nora et Jové va mener l'enquête sur le maïs bleu d'agro corp qui tue les suris.
Le schéma narratif de ce livre est celui d'une enquête et d'une histoire d'amour type : « boy meets girl ». D'habitude j'aime bien ce genre de texte mais l'enquête était un peu longue et pour l'histoire d'amour trop d'obstacles pour qu'il ne se mettent pas ensemble. Il y Nora et Tree qui sont importants Nora va avoir une histoire d'amour avec Jové et Tree va aider Jové à vivre sur cette planète. Les phrases sont courtes, le vocabulaire plutôt soutenu. Il n'y a pas trop d'humour ni de passages drôles, l'intrigue de l'histoire est sérieuse et tout s'accélère à la fin.
L'histoire est captivante mais ne m'a pas fait réfléchir.
------------------------------------------------------------------------------
Jové est un orphelin qui va rejoindre son oncle sur une autre planète et prendre goût à la vie avec lui. Sa mère meurt dans une usine c'est pour cela qu'il doit rejoindre son oncle qui est sur une autre planète.
Il se retrouve donc sur la planète MAYA où il y a des cultes bizarres, heureusement il prend goût à la vie qu'il y a sur MAYA. Malheureusement, son oncle finit par mourir et il doit sauver le monde qui est resté dans un bâtiment qui est prisonnier des flammes à cause des Suris, des animaux de MAYA qui sont un mélange de loutres et de serpents. On sait pas comment est Jové physiquement sinon on sait qu'il est très curieux, courageux et amoureux d'une fille. Jové est bien mon personnage préféré car il est courageux et vit plusieurs aventures. Je ne me suis pas senti proche d'un personnage en particulier car ce livre est un livre comme les autres pour moi. Dans ce livre, les phrases sont courtes, le vocabulaire est un vocabulaire qu'on utilise tous les jours. Le problème dans ce livre est qu'il n'y a pas d'humour. Il n'y a pas d'aller-retours temporels dans ce livre ce que je trouve plutôt bien car comme cela on ne se perd pas. Dans ce livre, l'intrigue piétine puis tout s’accélère à la fin de l'histoire. On ne sait pas qui est le narrateur du roman. Vu qu'on ne sait pas qui est le narrateur cela me fait le même effet que si je lisais un autre livre normal. Cette histoire m'a paru plutôt intéressante mais dans l'ensemble le livre m'a laissé indifférent.
Commenter  J’apprécie         20
Danseurs de lumière se lit vite et bien. L'histoire est plutôt belle, avec des références à 1984 ( les voix de la cellule) et Fahrenheit 451 ( l'interdiction des livres). Mais le diminutif de Tristan, Triss, me fait un peu trop penser à Kriss de Valnor, et j'ai passé le livre à visualiser une ado et pas un ado... Le livre souffre aussi d'un peu de simplisme: le nom du gars le plus méchant, c'est Dork... Ah, avec un nom pareil, bien dur, qui s'apparente à dark en anglais, pas de danger qu'il révèle un peu de gentillesse, vous êtes prévenus! Et je n'ai pas du tout apprécié la fin, un peu trop vague à mon goût, j'ai même cru qu'il y avait une suite. Autant je comprends les zones d'ombre d'un récit qui ne se raconte pas du point de vue d'un narrateur omniscient (le destin du père de Triss, le langage ou la raison de la déliquescence de la civilisation méduséenne), et l'agaçante romance/non-romance entre Tristan et Loé, autant arrêter le récit là où Frédérique Lorient l'a stoppé me semble frustrant, voire aberrant.
Un livre distrayant et réflexif, voire même un peu poétique, mais loin de la maîtrise de la trilogie des tripodes, des Secrets d'Aramanth, de la saga Harry Potter ou des Royaumes du Nord...
Commenter  J’apprécie         20
dJ'ai aimé "apocalypse maya" car l'histoire est intéressante: l'idée de faire se passer l'histoire sur une autre planète est bien, car on ne sait pas ce qui va se passer contrairement à la Terre.
J'ai aimé Jové qui est un adolescent habitué aux coutumes de la Terre donc il apprend à vivre dans un autre univers. Il a été envoyé chez son grand-oncle Tree, qui est un personnage qui m'a énervé car à plusieurs reprises il est sur le point de mourir.
Le maïs génétiquement modifié est une bonne idée, surtout la couleur bleue, mais par contre les suris sont des animaux très étranges, car en lisant le livre, je n'arrivais pas à me faire une image de leur corps.
Le livre est un livre intéressant qui demande de la concentration pour suivre l'histoire.
Maël 14/11/12
***********************************************************************************************
J'ai aimé ce livre mais il est assez difficile à comprendre. Il est étonnant et la fin est étrange, elle pourrait être plus développée. L'histoire est originale et avec de l'humour. La description est un peu longue et ne fait pas beaucoup avancer l'histoire. Les meilleurs passages sont les chapitres de la fin.
Julien 16/01/13
Julien 16/01/13
Commenter  J’apprécie         20