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Critiques de Fuyumi Ono (104)
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Shi Ki, tome 6

Décidément les personnages prennent un tournant assez inattendu! Vu le début de cette série, je ne m'attendais pas à les voir devenir aussi glauques et à ce qu'ils sombrent autant. J'en viendrais presque à trouver les "Shikis" sympathiques et normaux, c'est tout dire...



Le docteur a clairement passé la barrière! Même si je pense que ses connaissances vont être très utiles pour la suite, cela fait peur de le voir se transformer à ce point. Et je ne parle pas du père de Natsuno, lui il fait carrément flipper! Quant à Muroi, il garde toujours une distance étonnante et semble décidé à laisser tout le monde mourir...



​Le nombre de vivants continue de décroître et je commence vraiment à croire qu'il ne restera plus personne à la fin. Mais l'avantage c'est que le lecteur est emporté par cette vague passionnante et mouvementée, à tel point qu'il peine à s'arrêter, enchaînant les tomes pour en apprendre toujours plus!



En bref, l'histoire prend un tournant glauque et empreint de folie. J'espère que la suite de la série tiendra la route, mais pour l'instant je ne suis pas déçue.
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Shi Ki, tome 2

J'attendais beaucoup de ce deuxième tome et je suis plutôt satisfaite de l'évolution de l'histoire. Si nous ne faisons pas un énorme bond en avant dans le récit, la mangaka nous emmène petit à petit dans son univers au coeur de ce village envahi par la tourmente. Les morts s'accumulent et nous sentons la menace qui pèse sur les habitants.



Pour le moment, nous ne voyons pas comment ils pourront s'en sortir, ni la totalité de ce qui s'y passe réellement, mais j'aime l'évolution du récit malgré le manque d'action. Finalement, cette suite n'est pas plus rythmée que le premier tome et donne toujours l'impression d'être un avant-goût de ce qui nous attend vraiment. La question est: quand les choses vont-elles s'accélérer?



Il y a juste un détail qui me chiffonne un peu... Les dessins sont parfois peu lisibles car le style du graphisme paraît un peu brouillon par moments. Du coup, tant les expressions que les différences entre les personnages manquent parfois de netteté et c'est vraiment dommage.



En bref, j'aime de plus en plus cette série et j'ai hâte de voir ce qui nous attend dans le tome suivant.
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Les douze royaumes, Livre 4 : Le vent de l'..

Ayant déjà vu l’anime qui est très fidèle aux romans, je savais plus ou moins à quoi m’attendre dans « Le vent de l’infini ». Et je l’avoue, ce n’est pas du tout la partie que j’apprécie le plus dans la saga. Pourtant, les différents passages du roman sont très importants pour la suite de l’histoire et même si certaines choses sont assez agaçantes, elles nous en apprennent beaucoup sur trois personnages en particulier ainsi que sur le monde des douze royaumes (la carte présente au tout début de l’ouvrage est d’ailleurs très utile, j’y revenais de temps en temps pendant ma lecture pour arriver à me situer géographiquement par rapport au récit).



« Le vent de l’infini » est un peu particulier car nous avons trois narratrices : Yoko, la nouvelle reine de Kei que nous avons déjà rencontrée dans les tomes précédents, Suzu, une jeune japonaise qui a été comme Yoko emmenée dans le monde des 12 royaumes, et Shokei, l’ancienne princesse du royaume de Ho. Les trois jeunes femmes sont très différentes les unes des autres et leurs situations respectives le sont tout autant. Pourtant, dès le début, on sent que les trois jeunes femmes sont liées. Un sentiment accentué par le fait que les deux tomes qui composent « Le vent de l’infini » leur soient consacrés. Dans cette première partie, elles ne se rencontrent pourtant pas. On les suit à différents endroits, on apprend à les connaître et pour deux d’entre elles à les détester… Enfin, pour ma part. Fort heureusement, petit à petit, Suzu et Shokei semblent changer (très très doucement…). Je ne sais pas qui d’entre les deux, j’apprécie le moins… Suzu, peut-être, alors que Shokei a pourtant de quoi être très détestable… Il faut dire que Suzu est extrêmement agaçante dès le départ. Elle se complaît dans son malheur, pensant qu’elle est la seule à souffrir et à être malheureuse. Pire même lorsque quelqu’un lui parle de ses malheurs, elle pense que ce n’est rien, que c’est elle qui souffre le plus de toute façon… Et voyez-vous, ceci à le don de m’énerver plus que tout… Surtout que Suzu n’a jamais rien fait pour s’aider elle-même. « Aide-toi et le Ciel t’aidera », je ne suis pas croyante, mais je pense que ce proverbe est tout à fait approprié et que c’est une bonne ligne de vie. Car bien souvent, ce genre de personnage n’essaye pas d’améliorer sa condition et patauge dans son malheur avec « bonheur », si je puis dire. Quant à son délire sur le fait que Yoko là comprendra parce qu’elle a aussi été arraché de son pays natal… Et malgré tout, Suzu a souffert, je ne le nie pas. Elle n’a pas eu la vie facile, mais Fuyumu Ono, nous la présente tellement de façon pathétique qu’il est difficile de plaindre ce personnage.



Quant à Shokei… Elle est fort antipathique elle aussi, mais étrangement, même si je ne cautionne pas ses actes, j’arrive à la « comprendre ». Il est même assez facile de la plaindre alors que c’est pourtant elle qui a commis de part son indifférence le plus de mal. Mais impossible de vraiment lui en vouloir. Sa prise de conscience vers la fin du roman (qui je l’espère n’est pas une feinte), rend même Shokei très sympathique. Du coup, j’aimerais vraiment voir ce que Fuyumu Ono lui a réservé comme sort (j’ai un peu oublié ce qui lui arrive dans l’anime, pour tout vous dire…).



Quant à Yoko… J’adore ce personnage depuis le début. Je la trouve extrêmement forte malgré tout ce qui a pu lui arriver. Elle cherche à bien faire, mais plus de la même façon que lorsqu’elle était au Japon. Elle prend aussi de l’assurance, et même si ce ne sont que des écrits, lorsque je me l’imagine, c’est toujours avec beaucoup de prestance. La seule chose un peu embêtante dans les chapitres qui lui sont consacrés, sont les longues explications que le fonctionnement des Douze Royaumes. Ce n’est pas que ce n’est pas intéressant, mais cela alourdi beaucoup le récit et n’apporte pas grand-chose au récit. Du coup, je lisais en diagonale ces passages-là (pas très nombreux au final, je vous rassure).



Et pour finir, l’histoire en elle-même. Il est encore assez difficile de savoir où Fuyumu Ono veut nous conduire. Car nous suivons les trois jeunes femmes à différents endroits, mêlant différentes situations et rien n’est encore très clair. Ce premier tome est plus là pour nous montrer le parcourt des trois héroïnes, c’est une sorte de préparation au second tome. Il se lit cependant très rapidement car, pour ma part, j’avais envie de voir comment elles allaient évoluer et surtout comment elles allaient se rencontrer à un moment donné. Je pense sincèrement que le tome deux sera beaucoup plus palpitant et je vais de ce pas le commencer.
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Les douze royaumes, Livre 3 : La majesté des ..

Je ne me souvenais plus comme il est agréable de lire un des romans de la série des douze royaumes de Fuyumi Ono. La fluidité de son style et l’aisance de l’auteur à nous emmener dans son univers sont très agréables, si bien qu’on ne se rend pas réellement compte que les pages défilent. Le petit format du roman doit aussi y faire sans pour autant appauvrir le récit. La Majesté des mers est d’ailleurs très riche en événements. On en apprend autant sur l’univers des douze royaumes que sur les personnages du royaume de En qui sont à l’honneur dans ce troisième tome. Ayant découvert l’anime avant les romans, je connais la plupart des personnages, et j’ai toujours eu une affection particulière pour Shôryû, le roi de En, et Rokuta, son kirin. Ces deux-là ont une dynamique toute particulière, un peu comme deux frères qui se cherchent continuellement mais qui ont un profond respect l’un pour l’autre. Et ce tome trois permet de découvrir comment ils en sont arrivés-là, en alternant entre leurs vies présentes et des bribes de leurs passés. Car tout n’a pas été facile pour le nouveau souverain du pays de En et du Tohai.



La Majesté des mers est en effet en très grande partie consacré à la découverte de ce nouveau duo, et encore plus de Shôryû et sa façon de gouverner. Il faut dire que ce dernier donne du fil à retordre à son entourage et qu’il est très difficile aux premiers abords de se dire que c’est un bon roi. Pourtant, derrière sa désinvolture, Shôryû se montre être tout à fait à la hauteur de son rôle. Il n’est pas parfait mais il a une façon de voir les choses qui lui permet d’appréhender beaucoup de choses. Et tout au long de son troisième tome, on apprend à le découvrir et à se dire qu’il est le roi qu’il convient à En, même si Rokuta et ses conseillers les plus proches ont d’énormes doutes. Ces traits de caractères en font un personnage tout à fait agréable à voir évoluer et il est difficile de ne pas l’apprécier. Rokuta, lui, semble tellement pris dans ses doutes que l’on n’arrive pas encore à voir le jeune kirin espiègle et heureux que l’on a pu voir dans les précédents tomes. Mais ce doute est très important en soi car il nous permet de voir que les erreurs sont possibles et qu’il faut une grande foi pour se dire que le nouveau roi choisi est le bon.



Fuyumi Ono met aussi en avant un fait assez troublant. Rokuta, à plusieurs reprises, dit que le peuple ne devrait pas avoir de roi et qu’il devrait se gouverner seul, car un roi finit toujours par opprimer son peuple. Il est facile de penser la même chose, mais différents personnages lui rétorquent qu’un groupe de personnes finit toujours par placer un être au dessus d’eux en le nommant « chef ». C’est instinctif. L’être humain est fait de la sorte. Ainsi l’auteur entre vraiment dans une dynamique intéressante en justifiant les actions (bonnes ou mauvaises) d’un grand nombre de personnages du roman. Ce côté psychologique de l’histoire permet de ne pas seulement effleurer le côté monarchique de l’histoire et du jeu des pouvoirs et d’entrer plus en profondeur dans les méandres de cette civilisation.



L’histoire nous permet aussi de découvrir les manœuvres politiques et toute la finesse d’un bon stratège face à une menace de révolte. Sans être très « technique », Fuyumi Ono nous embarque dans des manigances et des stratagèmes qui font que le lecteur est tout de suite pris dans le flot des manœuvres et on n’a qu’une seule envie : voir à quoi tout cela va aboutir. Car au final, il y a beaucoup de bluff et les actions de chacun sont souvent laissées au « petit bonheur la chance ». Du coup, tout est assez palpitant (surtout passé la moitié du roman), et il est aussi très édifiant de voir comment l’auteur a imaginé le personnage d’Atsuyu (le méchant de l’histoire). Tout tourner autour de lui, au final, et voir sa carapace s’effriter petit à petit donne une tournure assez psychologique aux événements qui est très appréciable.



Nous serons amenés à revoir le duo Shôryô et Rokuta dans les prochains tomes, et j’ai vraiment hâte, même si ils ne seront pas les personnages centraux des histoires, les voir évoluer est un pur bonheur.
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Shi Ki, tome 5

Un volume correct, mais on ne peut pas dire que l'intrigue avance vraiment, que ce soit pour dénoncer les shi ki, diminuer les morts, sauver sa propre vie..

Il se lit, mais j'attends vraiment un volume qui nous fera avancer.
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Les douze royaumes, Livre 5 : Les ailes du ..

Je ne me lasse décidément pas des romans de Fuyumi Ono. Je viens à peine de finir Les ailes du destin que je prépare à lire le tome suivant : Les rives du crépuscule. Et je vais probablement finir toute la collection avant de passer à une autre lecture. Il faut dire que Fuyumi Ono sait vraiment comment garder intact le plaisir de naviguer dans son univers. Malgré quelques petites longueurs de-ci, de-là, j’ai toujours un mal fou à reposer l’un de ses roman en cours. Il y a tellement d’intrigues et de personnages intéressants dans sa saga qu’il est difficile de ne pas être curieux et de ne pas vouloir en savoir plus. Je viens de quitter la reine de Kyô et j’en encore tellement de questions à son sujet que j’espère la revoir dans un prochain tome. Il faut dire que la jeune reine de douze ans a de quoi intriguer et elle sait aussi se rendre très attachante.



Nous l’avions déjà brièvement rencontré dans un tome précédent (Le vent de l’infini, tome 1 – si je ne me trompe pas..) et elle avait déjà fait forte impression malgré le fait qu’elle n’apparaissait que durant quelques chapitres. Une reine de douze ans, a déjà de quoi susciter la curiosité. Si l’on ajoute à cela qu’elle ose gifler son Kirin (un animal sacré tout de même), qu’elle n’a pas la langue dans sa poche, qu’elle se montre très juste et qu’elle a plus de maturité que beaucoup d’adultes… Savoir qu’un tome entier lui était consacré était un pur bonheur.



Nous ne découvrons cependant pas la reine de Kyô mais Shushô, la jeune enfant qui a décidé de faire l’Ascension du mont Hô pour voir si le Kirin la choisira comme reine. Si vous connaissez déjà la saga des Douze Royaumes, vous savez que : 1 – l’Ascension n’est pas une partie de plaisir, 2 – On a jamais vu un enfant faire une telle chose. Et pourtant, malgré son jeune âge, Shushô a déjà quelque chose de plus, une sorte d’aura, une façon de voir les choses très mature et en même temps un brin enfantine. Et c’est en cela que son récit est vraiment très intéressant. Car elle va rencontrer tellement d’obstacles, en particulier les adultes qui la traitent comme une enfant sans arrêt (et c’est assez exaspérant… si, si rappelez-vous…), que l’on se dit qu’elle le mérite. On sait bien entendu qu’elle deviendra reine grâce aux précédents tomes et on ne se fait pas de soucis pour elle, pourtant, son parcours, ses choix, sa façon d’évoluer font qu’on voit se profiler petit à petit cette fameuse reine qui a en fin de compte une grande crédibilité.



Le tome est d’ailleurs du début à la fin sans réelle pause. Il n’y a pas de relâchement à proprement parlé dans le récit. Il est très dynamique, offrant toujours des événements riches et captivants, sans entrer dans la surenchère. Tout est crédible (en se plaçant dans le monde où se déroule l’histoire, cela va de soi), il n’y a pas de faux pas. Même les personnages secondaires comme Rikô ou Gankyû sont vraiment plaisant à découvrir, d’autant plus qu’ils aident Shushô à grandir et à voir le monde comme le devrait une reine. D’un certain point de vue, le récit à quelque fois d’ailleurs un côté philosophique. Il est tellement difficile d’appréhender le monde mais encore plus quand on est souverain, que cela nous permet de voir et de prendre conscience de beaucoup de choses. Et pour le lecteur, le récit en est d’autant plus riche.



J’ai beaucoup aimé aussi la présence d’un ancien personnage. Je ne vous dirais pas qui, pour ne pas gâcher la surprise, mais c’est aussi ce que j’apprécie dans les Douze Royaumes. Les destins des personnages sont tellement imbriqués que l’on peut à tout moment revoir un personnage que l’on croyait ne plus croiser de nouveau. L’épilogue nous permet aussi de découvrir un peu la famille royale de Sô. Étant une famille prospère et régnant depuis plus de cinq cents ans, il est peu probable que l’on en apprenne plus sur elle, et je trouve très sympathique que l’auteur nous permette tout de même de faire leur connaissance.
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Les récits d'Obana

Etant une grande fan de Blue Exorciste de Kazue Kato, je ne pouvais passer à côté de ce manga. C'est une adaptation de plusieurs nouvelles fantastiques (des fantômes surtout) dans lesquelles on aperçoit un personnage récurrent : Obana. Or celui-ci n'a pas vraiment un grand rôle, il est plutôt là pour aider à la résolution des problèmes. Et c'est intéressant d'aborder ces récits ainsi, on y suit plusieurs histoires différentes avec ce petit fil conducteur.

Histoires de fantômes + Kazue Kato, voilà un mélange qui marche (du moins pour moi, j'adore quand il y a des fantômes) ! Le coup de crayon de la mangaka (que j'adore - oui, encore un "j'adore") rend hommage à l'oeuvre originale et j'ai même frissonné sur certaines pages (rien que la première nouvelle, la mangaka pose d'emblée les bases de ce recueil).

L'objet livre est beau, il est assez épais (bien plus qu'un manga classique) et on a un format relié avec une couverture rigide (+ la jaquette), ce qui est rare pour un manga.



Un manga qui devrait plaire à ceux qui aiment les beaux graphismes et les intrigues fantastiques !



Un grand merci à Babelio et les éditions Crunchyroll pour cette belle masse critique.
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Shi Ki, tome 1

L'auteur a repris une histoire existante du folklore japonais pour la reprendre avec son univers si particulier. Il y a bien sûr l'influence d'autres auteurs plus actuels comme le maître de l'horreur Stephen King.



Malheureusement, on va retrouver les travers de l'auteur à savoir la multiplication des personnages et des tomes qui se succèdent inlassablement. Tout prend la forme de dossier ce qui m'a paru fort artificiel. Certains personnages notamment ceux venus de la ville apparaissent comme trop extravagants.



Le travail graphique assez anguleux ne m'a pas trop convaincu. Cela reste sombre ce qui est voulu par l'auteur pour donner une ambiance oppressante. L'édition ne s'avère pas tellement d'une grande qualité. Bref, cela fait trop brouillon
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Shi Ki, tome 5

C'est parti pour la suite! Les événements s'enchaînent avec Ikumi qui essaie de réveiller tout le monde mais ne s'y prend pas forcément de la meilleure des façons... Du coup, les villageois pensent encore moins que les nouveaux arrivants pourraient être mauvais et restent sur l'idée d'une épidémie. Il faut dire qu'ils jouent bien le jeu et qu'il est bien difficile de les soupçonner ce qui pose de nombreuses questions quant à leur condition de "Shiki". Mais que sont-ils vraiment?



Le docteur Ozaki est en train de plonger et nous fait craindre le pire pour la suite. Que va-t-il faire? C'est une question qui reste sans réponse pour le moment. Muroi a tendance à m'énerver par contre, car il sait tout ce qui se trame et pourtant il ne bouge pas. Je me demande ce qu'il attend, ce qu'il cherche et pourquoi la fille le laisse tranquille. Quant à Natsuno, il souhaite vraiment sauver son ami, mais a-t-il choisi la bonne façon de le faire? L'avenir nous le dira. Mais la réaction de son père est déstabilisante et ne va pas l'aider...



En bref, l'histoire reste passionnante bien que nous avancions de nouveau plus lentement. Les personnages sombrent tous à leur façon et je me demande ce qu'il va se passer par la suite.
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Les douze royaumes, Livre 3 : La majesté des ..

Centré sur le Royaume de En, ce volume comporte quelques longueurs dans ces premières pages. Ceci est du à la volonté d'Ono Fuyumi de décrire l'organisation administrative et militaire des 12 Royaumes. Le lecteur se trouve alors pris dans une multitude de grades et de hiérarchie mandarinale. De quoi le perdre un peu, même s'il est important pour l'auteur de bien poser à chaque volume les jalons expliquant le fonctionnement et la vie au sein de ce monde parallèle entre Chine et Japon. Chaque tome représente en quelque sorte une pièce supplémentaire du puzzle qu'est l'univers qu'elle a créé.



Mais ensuite, l'intrigue de ce volume rattrape le coup et captive l'attention. Il faut dire qu'il est centré sur deux personnages peu communs: le roi de En Shôryû et son kirin Rokuta. Tous deux ont des caractères bien trempés et n'en font souvent qu'à leur tête, au grand dam des conseillers et autres ministres.



Enlèvement, menaces, diplomatie, batailles et ruses, l'auteur ne lésine pas sur les éléments du scénario et offre une histoire romanesque. Ses nombreux flash-backs permettent également de remonter plus loin dans l'histoire personnelle des deux héros principaux. Par ce biais, Ono Fuyumi sait donner de la profondeur à ses personnages, comme elle l'a déjà prouvé dans les quatre précédents volumes de la série.



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Shi Ki, tome 1

Shi ki fait sûrement parti des mangas que j'achète à cause de la couverture. Je trouve que celle-ci évoque quelque chose d'étrange avec un dessin beau et travaillé. Malheureusement sur ce dernier point j'ai été plutôt déçue car le trait ressemble plutôt à du Hoshin l'investiture des dieux. Ah ! Mais oui c'est le même auteur... En fait je ne m'attendais pas à voir cet auteur dans ce thème, mais bon pourquoi pas !

Ce premier tome fait office de prologue. On a une succession de scènes hachées, les personnages présentés sont d'ailleurs très vite apparentés à de simples dossiers. C'est effrayant et ça participe très bien à l'ambiance car au final les personnages tombent comme des mouches, une véritable hécatombe en somme.

Lorsque j'ai atteint la fin du volume je me suis sentie un peu frustrée car il se passe beaucoup de choses (des morts à la pelle) mais au final on nous montre peu d'éléments concernant la relation et le passé des personnages "principaux". La cause des morts n'étant pas résolue on peut également se dire que ça va nous motiver à lire la suite. Si vous le faites ce ne sera sûrement pas à cause de l'intrigue... Car quelqu'un qui lit un minimum de fantasy voit tout de suite la cause.

Pour résumer, je pense que ce manga est intriguant, mais qu'un seul volume nous laisse sur notre fin, même si par simple déduction il n'est pas difficile de déceler la cause de ces drames. Ma seule envie de lire la suite réside dans la question "pourquoi ?". Affaire à suivre donc.
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Les douze royaumes, Livre 1 : La mer de l'o..

Ce livre, le premier d'une série de onze, est coté fantasy et jeunesse. Coté fantasy c'est vraiment basique ici, on nage en plein inconnu à part quelques monstres peu convaincants et plusieurs personnages fourbes que va rencontrer l'héroïne, elle qui d'ailleurs ne cesse de se plaindre et de geindre. Tout est télégraphié, rien d'original, des répétitions ad nauseam, rien de subtil sauf le discours ambigu de la tête de singe qui apparait de temps à autre. Je n'ai rien apprécié, le tout m'est apparu puéril, réchauffé et insipide.
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Shi Ki, tome 8

Un tome pour pas grand-chose, à mon avis. C'est décousu. Il y a pas mal de flashbacks, mais juste de quelques jours. Et si on loupe la toute petite indication sur le jour des événements, on risque d'avoir beaucoup de mal à accrocher les wagons.



Le docteur retrousse ses manches pendant que le bonze laisse visiblement tomber le combat et se rend au château des vampires.



L'unique réelle information du tome est que les vampires ne semblent pas d'accord entre eux et qu'il est possible de garder un peu d'humanité en refusant de sucer le sang des humains. Quelques vampires semblent se rebeller. Et on a l'apparition d'un lycanthrope de plus. Il s'agit juste d'un jeune qui, en plus d'être vampire, a la possibilité de supporter la lumière du jour.



Le Dr. Ozaki semble préparer un plan, mais il flirte dangereusement avec une vampire à gros seins qui jette son dévolu sur de nouveaux hommes aussi souvent que je change de chaussettes.



Le dessin me plaît de moins en moins. L'intégration de dessins (de piètre qualité parfois) dans des photos en N/B hyper fouillées se révèle fort casse-gueule. Cela ne donne aucun effet particulier, mais suscite en moi une forte lassitude.
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Shi Ki, tome 8

Je continue cette série qui me surprend toujours. Pourquoi ? Parce que vu le peu de choses qui s’y passent, je suis étonnée d’accrocher autant à l’histoire et d’avoir toujours envie de continuer. J’arrive de moins en moins à cerner où veut nous emmener la mangaka, car bientôt tous les villageois seront des « Shiki ». Qu’arrivera-t-il alors ? Comment feront-ils pour survivre ? Est-ce finalement juste pour s’intéresser à ces créatures et à leurs maux que nous suivons cette histoire ?



J’espère sincèrement que le récit ne se terminera pas en flop, car là je commence à craindre le pire. Cela n’empêche pas les différents personnages de rester attachants et plaisants à suivre, même s’il ne leur arrive pas grand-chose au final… Je suis dans l’expectative, d’autant plus que tout semble se ralentir dans ce tome. J'attends donc beaucoup du tome suivant!



En bref, j’apprécie vraiment cette série, mais je me pose de plus en plus de questions quant à la finalité de cette histoire qui se développe extrêmement lentement.
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Shi Ki, tome 7

Cette série est quand même un peu étrange car à chaque fois nous avançons et nous reculons en même temps... Pourquoi? Car au lieu de suivre uniquement notre fil rouge, nous revenons souvent sur les histoires d'autres personnages pour connaître leur parcours, leur réveil et leurs aigreurs. Car oui, tout les "Shikis" ne sont pas en mode joie totale et cela se fait de plus en plus ressentir... A se demander si revenir était vraiment une bonne chose pour certains.



Le fil rouge se ralentit donc, alors que le docteur avait fait une avancée majeur! Mais rien n'est perdu car avec son nouvel allié, je pense qu'il aura de quoi faire et j'ai hâte de voir ce qui nous attend. Allié oui, mais comment fera-t-il pour l'aider? Tant de questions et encore si peu de réponses... Pourtant la série touche gentiment mais sûrement à son terme! Les mangakas arrivent bien à tenir encore le lecteur en haleine.



En bref, le récit se poursuit et les cartes commencent à être posées sur la table. Reste à voir comment elles vont être agencées et ce qui va en découler.
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Shi Ki, tome 1

J'avais envie de commencer une nouvelle série et en voyant que Fuyumi Ono était au scénario, je me suis lancée. Comme pour sa série "Les 12 Royaumes", l'univers se met en place très lentement, ce qui fait que ce premier tome reste un peu brouillon et peu clair. Elle nous dévoile les différents personnages en déroulant très peu son fil rouge, même si nous arrivons déjà à imaginer certains éléments.



Ce n'est pas le meilleur premier tome qu'il soit, mais il arrive à éveiller notre intérêt et à nous donner envie d'en apprendre davantage avec tous ces meurtres mystérieux, la mystérieuse épidémie et les nouveaux habitants bien spéciaux. Dur de dire pour le moment ce qui nous attend réellement et quels seront les personnages qui prendront totalement le devant de la scène, mais du coup j'ai vraiment envie d'en apprendre plus et de poursuivre la série.



Je me réjouis donc de lire le tome 2 pour voir si l'histoire va avancer, réussir à nous accrocher davantage et nous donner envie de poursuivre la série jusqu'au dernier tome. Affaire à suivre très vite, car je ne compte pas laisser traîner cette série.



En bref, ce premier tome met l'univers en place donc l'histoire avance très peu et il y a peu d'action. J'ai hâte de voir ce que nous réserve le tome 2.
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Les douze royaumes, Livre 1 : La mer de l'o..

J'ai tout de suite accroché. Des créatures mythiques, du fantastique, un design magnifique, des personnages recherchés et pas stéréotypés comme on peut le voir très souvent. C'est vrai qu'au début, on se dit : "encore un anime où une gamine est envoyé dans un monde fantastique, en plus elle a une grande destinée, bla, bla, bla..." Ben oui, c'est vrai dans le fond, mais c'est bien dans les anciens moules qu'on fait les meilleurs plats. Et puis, tout ne se résume pas qu'à cela. Les héros ont de vraies personnalités. Ils agissent selon leurs peurs, leurs égoïsmes, leurs envies. Ils sont humains et cela se voit. Bien sûr au fur et à mesure, le courage et la sagesse vont se révéler en eux, mais cela ne se fera pas sans blessures, sans peine.



Les émotions sont vraies, et cela nous touche d'autant plus. Le parcourt initiatique se fait petit à petit et avec le spectateurs. De plus, on se trouve plongé dans un monde incroyablement riche. Malgré le côté imaginaire tout est codifié. Les détails foisonnent et l'on en demande encore plus. La politique, l'histoire, les us et coutumes, le pays en lui-même, rien n'est laissé au hasard. Alors à partir de là, je n'ai qu'une chose à vous dire : visionnez ce petit chef d'oeuvre de l'animation qui existe aussi en romans pour les plus littéraires d'entre nous.
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Les récits d'Obana

Première lecture d'un manga et découverte de ce style de roman.

Après avoir apprivoisé le sens de lecture, j'ai beaucoup apprécié cette lecture.

Le graphisme, travaillé dans des nuances de gris, amène une atmosphère très particulière entre le mystère et la peur. A ce graphisme, vient s'ajouter la reproduction de bruit avec des onomatopées, ce qui amplifie cette atmosphère, et donne de la vie au roman et des sons à notre imaginaire.

La succession de petites histoires sur un même thème avec un personnage récurrent, facilite la lecture.

Une expérience de lecture étonnante pour une lectrice de roman classique, une expérience qui sera certainement renouvelée.
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Les douze royaumes, Livre 2 : Le rivage du ..

J'ai eu un peu de mal à me situer dans cette histoire avec le cycle précédent, c'était un peu perturbant. J'ai beaucoup aimé le personnage de Taiki et surtout celui de Yoka que j'ai adoré !

J'ai hâte de voir comment va avancer la quête d'identité de ce petit si adorable.



Manque juste un peu d'action malheureusement...
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Shi Ki, tome 9

Enfin un tome où il se passe quelque chose... Cela bouge. C'est assez mal dessiné, rapidement, comme bâclé... mais on a un homme seul face à tous les méchants vampires, le docteur Ozaki...



Horreur, malheur, le docteur Ozaki flirte avec une vampire très bien dotée par la nature, qui le mord... eh oui... s'cusez pour le spoiler. Mais c'est tellement prévisible que je ne divulgue rien. Et pour ce que cela change, d'ailleurs...



Ozaki arrive à amener Chizuru Kirishiki à une fête religieuse et c'est la curée... La guerre est déclarée. Il était temps, mais c'est quand même assez lourdingue.



J'aime terminer les sagas que je commence. Eternel naïf, je me dis que les choses finiront par s'améliorer... Ici, vu que c'est l'adaptation d'un livre, il est possible que les auteurs suivent à la lettre le script original, mais on aurait pu condenser les 3-4 derniers tomes en un seul sans perdre d'information.



Le rythme de publication des mangas est aussi très questionnable. Cette rapidité, à mon avis, se fait au détriment de la qualité dans le scénario mais aussi dans le dessin et la mise en page. L'usage de photos sur lesquelles on va dessiner des personnages permet de gagner du temps, mais ce n'est pas toujours de très bonne qualité.



Bref, encore 2 tomes et on n'en parle plus.

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