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Critiques de Gary D. Schmidt (125)
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Sans crier gare

Meryl est envoyée dans un pensionnat pour jeune filles. Meurtrie par la disparition accidentelle de son meilleur ami, inquiète avec la guerre du Vietnam qui fait rage, déçue d'être abandonnée par ses parents, elle va devoir affronter l'inconnu, il y a un Gouffre qui la menace. En parallèle on découvre Matt, un ado habitué à survivre dans la rue, qui a osé dire non à un gang.



L'auteur nous invite à travers ses personnages à plonger dans une Amérique inattendue, nous sommes en 1968, le pays est en constante évolution. Il mêle, comme souvent, un contexte historique avec des personnages en construction, qui luttent tous les 2 pour la liberté d'expression, casser les codes des classes, porté par la bienveillance de certains adultes à leurs cotés. Un roman riche en émotions.



Les ados qui feront l'effort d'entrer dans cette lecture où le récit se déploie en prenant son temps, où les héros évoluent sans réseaux sociaux ou téléphone, ne pourront qu'être emportés par ce texte.
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Sans crier gare

1968, États Unis. Après la mort de son meilleur ami, Meryl Lee a été envoyée dans une école pour jeunes filles dans le Maine. On lui promet que là-bas, elle pourra avancer, s'accomplir. Mais l'adolescente ne voit pas comment elle pourrait s'accomplir, ni à quoi ressemble le moindre accomplissement d'ailleurs. Dans un même temps, nous suivons Matt, adolescent paumé recueilli par la principale de l'établissement ...



Ce nouveau départ semble bien compliqué pour Meryl Lee comme pour Matt. On réalise que les deux adolescents se ressemblent beaucoup même si ils ont un parcours bien différent. Ils ont tous deux connu la perte, la solitude, et semblent un peu perdus. On découvre leur histoire au fil des pages même si Matt a de grandes difficultés à se dévoiler. Le rythme du récit est alors très lent mais pas moins intéressant.



On s'interesse ici principalement à la reconstruction des personnages mais on parle aussi de littérature, de l'évolution du statut de la femme, de la guerre du Vietnam, pour se tourner vers des messages universels. J'avais déjà eu l'occasion de découvrir la plume de Gary D.Schmidt avec le roman Jusqu'ici tout va bien et j'ai beaucoup aimé retrouver son style et un contexte historique qui sert l'intrigue. Il y a une certaine pudeur dans ses textes qui me parle. L'auteur ne dit pas concrètement les choses et nous les fait plutôt ressentir entre deux lignes. Pour qu'elles résonnent ensuite un moment. À découvrir si vous aimez les romans d'apprentissage et les parcours touchants.


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Sans crier gare

Dans une Amérique traumatisée par la guerre du Vietnam, Gary D. Schmidt dresse le portrait d’une jeunesse désabusée et révoltée dans son dernier roman. Dans Sans crier gare, on suit Meryl Lee en proie à la dépression après le décès de son meilleur ami. Ses parents, afin qu’elle surmonte son chagrin, vont l’envoyer dans un internat privé. Une école non mixte où la bienséance prime. Ses jeunes filles de bonne famille vont apprendre à rentrer dans le moule, être des dames bien éduquées, savoir recevoir, parler de façon distinguée. Mais ce que Meryl va découvrir c’est un carcan, des inégalités et des personnes bien trop attachées aux apparences.



C’est hors les murs qu’elle revivra. La jeune fille va vibrer en s’échappant, dès qu’elle le peut, de l’école. Elle va croiser le chemin de Matt, garçon des rues sans attache, intelligent mais méfiant, fuyant son passé. Deux âmes isolées, blessées qui se comprennent et vont s’épauler. Cette jeunesse à fleur de peau qui rêve de s’émanciper. Gary D. Schmidt croit en ses personnages, il leur donne le sens des valeurs par la littérature notamment en citant Steinbeck, Kipling ou Stevenson. Egalité, féminisme et ouverture d’esprit.



Oui, ces jeunes sont meurtris, ils ont connu des choses qu’on ne devrait pas connaître à leur âge, ils ont peut-être grandi trop vite mais n’ont pas perdu espoir et rêvent de liberté et de s’élever au-dessus de ce qu’ils sont.
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Sans crier gare

📚Gary D. Schmidt n'a pas son pareil pour raconter l'adolescence aux Etats Unis dans les années 60. Auteur d'une dizaine de romans, dont Jusqu'ici tout va bien, récemment adapté en BD par Nicolas Pitz, il met en scène des jeunes à la vie familiale troublée, parfois confrontés au deuil et à la violence. Sans crier gare se déroule dans le Maine, au sein d'une école pour jeunes filles traditionnelle mais dirigée par une femme bien plus progressiste qu'il n'y parait. Meryl Lee et Matt, deux adolescents qu'a priori tout oppose, vont s'y rencontrer et unir leurs solitudes.



🖊Si l'on devait résumer le roman de Gary D. Schmidt Sans crier gare en un mot, ce serait celui d'humanité. Sans faire grand bruit, les personnages s'entourent, se soutiennent, s'unissent et retrouvent le bonheur qu'ils pensaient avoir définitivement perdu. Si les blessures et les silences de chacun sont nombreux, l'amitié et l'écoute, l'attention et la compréhension permettront à une jeune fille et à un jeune homme solitaires de trouver un sens à leur vie et de reprendre espoir. Avec les autres et pour les autres.



Une belle leçon d'humanité.



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Sans crier gare

Decidemment, Gary D. Schmidt nous livre du lourd sans en avoir l'air !

C'est dense, un peu long cette fois je trouve et plus hermétique peut être, pour ceux qui n'auront pas lu les classiques auxquels il se réfère.

Mais tout de même, la manière dont il croque ses personnages, leurs parcours, leurs caractères, c'est brillant, touchant, attachant !

Une leçon de tolérance, d'obstination, de pensée critique, d'amitié, de détermination, c'est vraiment bien mené.

Un roman pour adolescents qui plaira tout autant aux adultes !
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Sans crier gare

En 1968, Meryl Lee Kowalski a quatorze ans et elle va au collège Camillo à Hicksville dans l'État de New-York, elle ne se remet pas de la mort brutale dans un accident de voiture de son meilleur ami, Holling Hoodhood. Ses parents décident alors de l'envoyer à l'école de jeunes filles de Sainte-Elene sur la côte du Maine. Ils pensent ainsi que le changement va lui permettre de dépasser ce deuil mais ils lui cachent aussi un secret, ils vont divorcer. Meryl Lee va ainsi se retrouver dans un pensionnat pour l’élite sur la côte Est avec Elizabeth Koertge de Los Angeles, Julia Chall de Saint Paul, Ashley Louise Higginson de Brooklyn, Charlotte Antoinette Dobrée de la ville de Charlotte en Caroline du Nord, Marian Elders de Manhattan, Barbara Rockcastle de White Plains dans l'État de New York, Heidi Kidder de Rutland dans le Vermont, Jennifer Hartley Truro de Truro dans le Massachusetts. Elle se retrouve dans la chambre de Jennifer, une jeune fille snob dont les amies se moquent immédiatement de Meryl Lee, notamment la peste, Ashley. Meryl Lee va devenir amie avec Heidi Kidder et Marian Elders et bouleverser toutes les conventions en devenant aussi amie avec les jeunes filles de service, Bettye Buckminster et Alethea Browning.



Sur la côte vit aussi Matt Coffin, un orphelin déscolarisé. Il a fui New-York où il appartenait à la bande de voleurs de Leonidas Shug et il s’est réfugié dans une cabane face à la mer. Il est vite recueilli par William Hurd, un pêcheur de homards qui le présente à Mme Nora MacKnockater, la directrice de Sainte-Elene. Celle-ci l’accueille chez elle et elle lui fait découvrir la littérature pour la jeunesse avec L'île au trésor, le Livre de la jungle, Le magicien d'Oz, Le vieil homme et la mer, David Copperfield, les aventures de Horatio Hornblower etc.



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“Gary D. Schmidt est professeur d’anglais dans le Michigan et père de six enfants. Il a écrit une dizaine de livres pour la jeunesse, récompensés outre-Atlantique par de nombreux prix.” source : Ecole des loisirs.



Gary David Schmidt est né le 14 avril 1957 à Hicksville, New York, il est un auteur américain de livres de fiction pour enfants et jeunes adultes. Il réside actuellement à Alto, Michigan, où il est professeur d'anglais à l'Université Calvin. Au milieu des années 1970, Schmidt a fréquenté le Gordon College , où il a obtenu un diplôme de premier cycle en anglais en 1979. Il a ensuite fréquenté l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign, obtenant une maîtrise en anglais en 1981 avant d'obtenir un doctorat en littérature médiévale en 1985. Schmidt a depuis travaillé comme professeur au département d'anglais du Calvin College. En 2005, le roman de Gary D. Schmidt, Lizzie Bright and the Buckminster Boy, a reçu un Newbery Honor , qui reconnaît « la contribution la plus distinguée à la littérature américaine pour enfants » et un Printz Honor . En 2008, il a reçu un deuxième Newbery Honor pour The Wednesday Wars. Okay for Now , la suite de The Wednesday Wars en 2011 , a été finaliste au National Book Award. Il a également été lauréat d'un Children's Choice Book Award 2012.



Gary D. Schmidt et sa défunte épouse, Anne, ont six enfants. Gary D. Schmidt est chrétien pratiquant et se décrit comme religieux. Il aime enseigner des cours d'écriture dans les prisons et les centres de détention et cette expérience lui a servi pour son roman Orbiting Jupiter.



L’Ecole des loisirs a publié La guerre des mercredis en 2016, Jusqu'ici, tout va bien en 2017 puis Bayard, Autour de Jupiter en 2019 et enfin à nouveau l'École des loisirs, Le majordome et moi en 2020.



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Les quatre premiers romans de Gary D. Schmidt ont été des coups de cœur. Ce cinquième roman, Sans crier gare, nous éblouit tout autant ! Tout d’abord, Gary D. Schmidt maîtrise tous les codes du roman pour la jeunesse, il y a évidemment du roman d’orphelin, des enfances malheureuses, la nécessité de partir à l’aventure, des épreuves, des opposants qui ralentissent le parcours initiatique mais de magnifiques adjuvants qui permettent de grandir et évidemment un dépassement de soi qui permet de sortir de l’enfance.



Gary D. Schmidt croise le destin de deux héros que tout oppose bien évidemment. Il y a le jeune orphelin Matt, élevé parmi une bande d’enfants exploitée par des voleurs pickpockets à New-York, poursuivi par le chef de cette bande pour lui avoir volé son trésor, il cherche un foyer qu’il va trouver auprès d’un vieux marin bourru au cœur tendre et une directrice de pensionnat superbement intelligente. Il y a la jeune fille, Meryl Lee, écrasée par le chagrin d’un deuil incommensurable après l’accident de voiture de son ami d’enfance, elle se retrouve dans un pensionnat avec des jeunes filles hautaines et pimbêches et quand bien même elle est issue de la bourgeoisie de la côte Est, elle est révolutionnaire à sa manière, notamment dans sa conception des rapports de classe, nous sommes en 1968 !



Et nous retrouvons à nouveau un thème historique abordé par Gary D Schmidt dans Jusqu’ici tout va bien, la guerre du Vietnam, son absurdité et ses conséquences aussi pour les Etats-Unis avec les deuils et les drames dans les familles américaines.



Dans ce sublime roman d’apprentissage, Gary D. Schmidt continue de distiller les valeurs universelles de tolérance, de confiance et d’amour. Il excelle dans l’art de suggérer ; ici, il emploie pour notre plus grand plaisir des antiphrases qui amènent le lecteur à observer les choix des personnages et les conséquences. Hormis l’odieux chef de bande exploitant des enfants, il n’y a aucun personnage qui ne soit abordé avec bienveillance même dans leurs pires défauts.



Gary D. Schmidt décrit ainsi deux parcours de jeunes gens à hauteur d’enfance avec une rare intelligence des caractères et ce roman d’apprentissage est bouleversant.



Enfin, comme à son habitude, Gary D. Schmidt émaille son roman de références à la littérature pour la jeunesse et montre aussi ses goûts littéraires et ses fidélités aux auteurs qui ont enrichi le patrimoine du roman pour la jeunesse.



Une nouvelle œuvre, intelligente, sensible, brillante et époustouflante.

Un coup de cœur absolu.





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Jusqu'ici, tout va bien

⭐️ Par où commencer ? Ce livre est une merveille - rien à voir avec la série Netflix qui vient de sortir je précise au passage -

Ce livre est à la fois beau, poétique, dur, réaliste...



⭐️ L'écriture est fabuleuse, les personnages attachants et touchants. J'ai pris grand plaisir avec cette lecture, passant par toutes les émotions. Ici l'auteur nous livre un roman d'apprentissage de très grande qualité.
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Sans crier gare

A la suite d'un deuil violent, Meryl Lee est envoyée à Sainte-Elene, un pensionnat pour filles select. A la suite de mauvaises rencontres, Matt s'en va sur les routes chercher un avenir meilleur. Quelle place les États-Unis de la guerre du Vietnam leur feront-ils?

J'aime beaucoup les romans d'ambiance, ceux où il ne se passe pas grand-chose mais qui dévoilent leur époque en douceur. J'aime beaucoup les écritures aux répétitions entêtantes qui nous plongent dans la psyché des personnages. Mais crénom sur 460 pages, c'est tout de même carrément long... Surtout qu'il m'a fallu attendre la page 160 pour me dire "Ah ok Gary, c'est là que tu veux aller." 160 pages où j'ai eu du mal à m'intéresser à Meryl Lee et à Matt, malgré leurs épreuves. Je me dis qui si à 30 ans passés et avec des cheveux blancs et en ayant lu "Le magicien d'Oz", je me suis ennuyée, je n'ose imaginer l'effet sur des ados... Pour ce roman, même si la plume de Gary D. Schmidt n'a rien perdu de sa qualité, la densité du propos n'est pas au rendez-vous. C'est dommage, j'aurais voulu aimer ce livre, comme j'ai adoré les précédents.
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Sans crier gare

Pas la peine de tergiverser, ce roman est mon coup de cœur de Janvier.



Le récit, se déroulant en pleine guerre du Vietnam, nous emmène à la rencontre de toute une galerie de personnages gravitant (de près ou de loin) autour de l'école pour Jeunes Filles Sainte-Elene et qui vont voir leur vie être bousculée (entre autres) par l'arrivée d'une nouvelle élève : Meryl Lee Kowalski.



Difficile de trouver des défauts à ce roman tant il m'a fait passer par toutes les couleurs du spectre émotionnel; j'ai partagé la tristesse d'Alethea, rit aux côtés d'Heidi, été terrifié tout du long avec Matt et eu des colères noires face aux injustices du monde.



Le style, sans être de haute volée, est extrêmement efficace et limpide. Gary D. Schmidt est, à l'image de JC-Mourlevat, un de ces rares auteurs qui parvient à écrire des phrases qui restent. Le bon mot, au bon moment. Je salue au passage le travail du traducteur qui est absolument irréprochable (je n'ai repéré qu'une seule petite coquille, rien de bien grave).



Ah si, seul défaut du livre : il vous donnera une féroce envie de vous replonger dans Les Raisins de la Colère, Le Magicien d'Oz et l'Île au Trésor... ce qui, franchement, n'est pas pour rendre service à votre PAL (quoique).



Sans Crier Gare est définitivement un des livres que vous devriez lire pour illuminer ces mornes soirées d'Hiver, un vrai bonheur.
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Le majordome et moi

J’ai déjà lu un roman de cet auteur : Jusqu’ici tout va bien, que j’avais bien aimé et que j’avais trouvé assez beau, un peu suranné, un peu dense pour des ados, mais sympa à lire.

Le majordome et moi est sans doute un peu plus court, un peu plus léger. Le matin de sa rentrée en 6e, Carter découvre un majordome anglais sur le pas de sa porte. Une grande partie de l’humour de ce roman vient du décalage entre les manières très guindées, très anglaises du majordome et l’attitude de Carter, jeune ado américain. L’éducation à l’anglaise avec bonne manière, attitude de gentleman et pratique du cricket fera des merveilles sur la famille de Carter, par ailleurs pas épargnés par les malheurs… Un roman agréable à lire, avec des touches d’humour, de la fantaisie et de la tendresse, même s'il aborde des sujets plus difficile comme le deuil et l'abandon. C’est tellement beau de voir un grand frère prendre soin de ses sœurs et de sa mère !
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Jusqu'ici, tout va bien

« Stupide, super (ironique), véridique, vous pouvez imaginer l'effet que ça fait ? » Ces mots-là le lecteur les entend de nombreuses fois de la bouche du jeune narrateur. Pris pour témoin d'une vie dure et tourmentée, il partage le quotidien de Doug, adolescent sensible et brillant.



Nous sommes en 1968, Doug vient d'emménager dans une petite banlieue de New York. La nouvelle maison est insalubre, l'activité de la petite ville inexistante et Doug commence l'année scolaire en subissant les préjugés de ses professeurs qui associent son nom à celui de son frère, connu pour s'être toujours comporté comme un voyou. Attiré vers la bibliothèque municipale un jour d'ennui, Doug y découvre les planches dessinées par un peintre ornithologue et reste fasciné par leur beauté. Sa rencontre avec le bibliothécaire et son amitié pour la jeune Lil vont déterminer son avenir.



L'histoire est d'un réalisme engagé. L'auteur évoque les violences familiales, les traumatismes physiques et psychologiques de la guerre du Vietnam, le mépris et les préjugés des habitants envers les jeunes, la délinquance, la pauvreté autant que la bêtise humaine. Cependant Doug ne dit pas tout et la profondeur du récit passe par de nombreux sous entendus.



Gary Schmidt réussit à raconter avec émotion que la misère n'est pas irrémédiable. Son roman est plein d'espoir même si les obstacles que Doug rencontre pour trouver le bonheur sont nombreux. Les personnages trouvent grâce à lui une certaine rédemption au cours du roman quand d'autres lui redonnent sourire et confiance. Le style narratif qui consiste à interpeller le lecteur installe une belle complicité avec le héros.



Une très beau roman. (Véridique.)
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La guerre des mercredis

Ce roman retrace la vie d'un adolescent américain dans les années 60. L'histoire et les évènements de cette période sont très bien intégrés à l'intrigue. L'auteur fait réagir les personnages dans un quotidien parsemé de guerre au Vietnam, de guerre froide, de mouvement civique... Le roman reste léger et facile à lire. Les chapitres correspondant à chaque mois d'une année.

Je recommande!
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Autour de Jupiter

Je recommande absolument ce livre, pour ceux qui aiment l'amour et l'intrigue. C'est parfait : il y a de l'action, de l'amour, de la tristesse, de la joie, l'histoire est très bien pensée, à lire si vous n'avez pas d'idées. Le personnage principal a vécu à 14 ans ce qu'une personne normale ne vit même pas en une vie, il en sait bien plus que tout le monde et c'est pour ça qu'il est si mystérieux et intéressant.
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Autour de Jupiter

Spoilers.



Une écriture et une atmosphère enneigée envoûtantes. Ce roman, qui se lit vite, m'a tout de suite emportée avec ses personnages attachants, notamment le narrateur Jack et mystérieux (Joseph : quelle est son histoire ? qu'est-ce qui l'a mené à la prison ? et cette petite fille qu'il a eue alors qu'il n'a que quatorze ans ?) L'intrigue est originale et captivante, à un rythme lent, posé, tranquille.



Les personnages secondaires sont discrets, mais leurs apparitions ou même leurs simples mentions les rendent très incarnés et leur donnent une présence significative (je pense par exemple aux parents). Ils sont très travaillés et ont un rôle finement pensé et amené.



La fugue de Joseph et leur quête parallèle pour retrouver Jupiter n'a rien du rocambolesque et légèrement irréaliste qu'on peut trouver dans d'autres romans. Je regrette peut-être cette fin abrupte, avec la mort de Joseph dans l'accident de voiture, qui décontenance. Malgré tout, c'est un très beau roman très bien écrit !
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Jusqu'ici, tout va bien

Dans l"Amérique des années 60, Doug, un ado un peu à la dérive, entre un père et un frère violents, arrive à Marysville, un "trou à rats". Mais, le dessin d'un oiseau de James Audubon dans la bibliothèque de la ville va ouvrir le champ des possibles à Douglas.

Un livre bouleversant qui vous fera parfois rire, parfois pleurer.

En effet, le protagoniste n'a pas une vie facile mais les rencontres, les mains tendues, les épreuves le feront tanguer entre espérance et mal de vivre.



L'univers de ce roman n'est pas manichéen c'est entre autres ce qui en fait la richesse comme si l'auteur avait une vision résolument optimiste de la nature humaine. Il brosse le portrait de personnages complexes ni tout à fait bons ni tout à fait mauvais.

C'est aussi un livre qui respecte la pudeur des sentiments de Doug. Ce dernier s'adresse comme au théâtre au lecteur mais il ne lui confie pas vraiment ses sentiments ; il préfère les suggérer. Cela n'empêche pas une grande connivence entre ce personnage et le lecteur; Doug leur fait confiance pour deviner ses réactions, la colère, la douleur et la joie qui le traversent.

Ce qui rend encore plus attachant le personnage c'est son audace, son ironie, ses bons mots souvent aux dépens de ses interlocuteurs.

La bienveillance se cache bien souvent derrière une apparence hostile c'est le cas de certains professeurs, notamment le prof de sport, Mr Reed et de la bibliothécaire surnommée Merriam-la bibliothèque-n'est-.pas-ouverte Mais l'ensemble reste assez réaliste : Doug n'est pas un ange, loin sans faut même si on ne lui en tient pas rigueur. Son entourage aussi vit des moments difficiles notamment le retour très dur de Lucas, le grand frère de la guerre du Vietnam; Tous ceux qu'il cotoie le font réfléchir, avancer, hurler aussi parfois.

Un petit bémol : la passion pour le dessin des oiseaux qui donne lieu à des descriptions, des dialogues sur les techniques entre Doug et le bibliothécaire. Des passages qui s'étirent un peu en longueur.

Cependant cela reste un véritable coup de coeur aussi bien du point de vue de l'intrigue, que du style : assez dépouillé, tranchant comme si le personnage ne devait pas se laisser déborder par les émotions, par les problèmes de la vie.
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Jusqu'ici, tout va bien

Un joli roman pour ado (plutôt grands ados d'ailleurs), publié dans la collection Medium+ à l'Ecole des loisirs.

Etats-Unis, 1968. Doug a 14 ans, il vient d’emménager dans une "stupide" petite ville de l'Etat de New York. Passionné de base-ball, il tente de mener sa barque, de passer entre les gouttes et d'éviter au maximum son père, violent et méprisant et son frère Christopher, qui suit l'exemple paternel.

Il va faire plusieurs heureuses rencontres : Lil, jolie et rebelle, M. Powell, le bibliothécaire qui va lui faire découvrir les superbes dessins du naturaliste Audubon, mais encore son professeur de physique M. Ferris, sa professeur d'anglais Mlle Cowper, M. Ballard, Mme Windermere... Toutes ces rencontres vont alléger la dureté de son destin et changer sa vie.

La narration se fait à la première personne du singulier et Doug s'adresse très fréquemment à nous, du style "chose dont vous devez vous souvenir si vous avez été attentif." Le style est assez simple, parfois un peu parlé, mais pas dans le mauvais sens du terme. Ça permet de donner du rythme et du naturel à la narration et c'est très agréable à lire.

Un roman qui traite de beaucoup de sujets (l'adolescence, la difficulté à s'intégrer, la guerre du Vietnam, les relations familiales difficiles...) tout en étant optimiste et avec un charme un peu nostalgique et désuet (ça se passe en 1968..)
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Jusqu'ici, tout va bien

Très belle chronique d’une année dans la vie d’un ado dans l’état de New York en 1968. Père maltraitant, mère effacée, avec un frère soldat au Vietnam et un autre qui jour au petit caïd, Doug n’a pas la vie facile c’est le moins que noon puisse dire. Entre préjugés bien ancrés de habitants de la petite ville dans laquelle il déménage, ses propres problèmes familiaux, et ses difficultés à l’école, il doit se battre au quotidien pour ne pas prendre la voix facile du petit voyou. Grâce à de rares adultes patients et attentionnés il va découvrir ce que l’art peut apporter à la vie grâce aux œuvres des planches d’oiseaux de John James Audubon, développer un talent pour le dessin et peut être même tomber amoureux.

C’est très triste à lire mais aussi très beau, Doug est extrêmement touchant et nous parcourons les pages à sa hauteur. J’ai trouvé que pleins d’événements se passaient à la toute fin de manière très rapide et rapprochée mais a a part ça je recommande fortement cette lecture !
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Jusqu'ici, tout va bien

Une pépite, une vraie....Précipitez-vous pour lire ce livre !



C'est un roman bourré d'humour, qui nous conduit avec le personnage principal dans une histoire généreuse même si Doug passe par des moments pas faciles, qui fait du bien.

L'écriture est simple, des mots sont justes.

On a besoin de temps en temps de ce genre d'histoire.... A découvrir.
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Jusqu'ici, tout va bien



Je ne réussirai probablement pas à trouver les mots pour décrire cet ouvrage. D’abord, il faut savoir que je l’ai lu en moins de 24h, malgré mon nez bouché, mal de gorge et otite qui ne me donnait envie que de dormir. J’étais littéralement obsédée par cette histoire. L’écriture est fascinante, envoûtante et les personnages tous plus attachants les uns que les autres. Mentions spéciales à Doug, Lil et Lucas qui m’ont particulièrement marqué. La fin est comme on pourrait se l’attendre pour un roman tel que celui-ci, soit parfaite et émouvante.

Bref, un roman à lire absolument et que je vais m’empresser d’acheter puisque le savoir à la bibliothèque n’est pas suffisant, je vais le relire c’est certain.







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Autour de Jupiter

Autour de Jupiter rédigé par Gary D.Schmidt est un roman qui va droit au but. L’auteur arrive à nous plonger dans l’histoire et à nous avons l’impression que les personnages sont vraiment vivants.

C’est une histoire très émouvante qui pour ma part m’a fait pleurer. Il y a beaucoup d’émotion beaucoup de sentiments partagés.

C’est un roman qui nous touche à tous car il parle de plusieurs sujets sensibles comme la maltraitance, le deuil, l’adoption, la parentalité durant l’adolescence, la reconstruction de soi-même mais aussi la recherche d’un être cher à nos yeux.

Je recommande ce roman poignant, ce roman a réussi à me réconcilier avec la lecture car je ne lis pas tout le temps mais grâce à ce livre j’ai repris goût à la lecture.
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