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Citations de George Orwell (2502)


L'Homme ne connaît pas d'autres intérêts que les siens.
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On avait toujours dans l'estomac et dans la peau une sorte de protestation, la sensation qu'on avait été dupé, dépossédé de quelque chose à quoi on avait droit.
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Par le passé, toute guerre, presque par définition, était vouée à s'achever, en général par une victoire ou une défaite sans équivoque. Par le passé toujours, la guerre était l'un des facteurs garantissant que les sociétés ne perdaient pas contact avec la réalité matérielle. De tout temps, les gouvernants ont tenté d'imposer une image du monde faussée à leurs partisans, mais ils ne pouvaient pas encourager des illusions qui mettraient en péril l'efficacité militaire. Tant que la défaite était synonyme de perte d'indépendance ou de toute issue généralement jugée néfaste, il fallait prendre des précautions sérieuses pour l'éviter. Il était hors de question d'ignorer les contingences matérielles. Pour la philosophie, la religion, l'éthique ou la politique, deux et deux peuvent faire cinq. Mais dès lors qu'il s'agit de concevoir un fusil ou un avion, il faut bien qu'ils fassent quatre. Les nations inefficaces ont été conquises tôt ou tard, et la quête de l'efficacité s'accommode mal des illusions. En outre, pour être efficace, il faut savoir tirer les leçons du passé, ce qui présuppose d'en avoir une connaissance assez exacte. Les journaux et les livres d'histoire ont toujours manifesté une certaine subjectivité, certes, mais le type de falsification pratiqué aujourd'hui aurait été impossible alors. La guerre garantissait un minimum de santé mentale, et en ce qui concernait les classes dirigeantes, elle était le rempart le plus sûr. Tant que les guerres se gagnaient et se perdaient, aucune de ces classes ne pouvaient être tout à fait irresponsable.

Deuxième partie, Chapitre 9.
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George Orwell
Je suis un semi-intellectuel décadent du monde moderne, et j'en mourrais si je n'avais pas mon thé du matin et mon New Statesman chaque vendredi. Manifestement, je n'ai pas envie de revenir à un mode plus fruste et probablement fondé sur le travail de la terre.
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"Ils ne se révolteront que lorsqu'ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu'après s'être révoltés."(p.69)
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George Orwell
Le langage politique de notre époque consiste presque exclusivement en des phrases préfabriquées vissées les unes aux autres comme les pièces d’un jeu de Meccano d’enfant. C’est le résultat inévitable de l’autocensure. Pour écrire dans une langue simple et pleine de vigueur, il faut penser sans peur et si l’on pense sans peur on ne peut pas être dans l’orthodoxie politique.
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Seul, libre, l’être humain est toujours vaincu. Il doit en être ainsi, puisque le destin de tout être humain est de mourir, ce qui est le plus grand de tous les échecs. Mais s’il peut se soumettre complètement et entièrement, s’il peut échapper à son identité, s’il peut plonger dans le Parti jusqu’à être le Parti, il est alors tout puissant et immortel.
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Il n'y a pas de réalité extérieure. La réalité existe dans l'esprit de l'homme, nulle part ailleurs.

Troisième partie, Chapitre 2.
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_ Ne voyez-vous pas que le véritable but du novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? A la fin, nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée car il n'y aura plus de mots pour l'exprimer. Tous les concepts nécessaires seront exprimés chacun exactement par un seul mot dont le sens sera rigoureusement délimité. Toutes les significations subsidiaires seront supprimées et oubliées. Déjà, dans la onzième édition, nous ne sommes pas loin de ce résultat. Mais le processus continuera encore longtemps après que vous et moi nous serons morts. Chaque année, de moins en moins de mots, et le champ de la conscience de plus en plus restreint. Il n'y a plus, dés maintenant, c'est certain, d'excuse ou de raison au crime par la pensée. C'est simplement une question de discipline personnelle, de maîtrise de soi-même. Mais même cette discipline sera inutile en fin de compte. La révolution sera complète quand le langage sera parfait. Le novlangue c'est l'angsoc et l'angsoc est le novlangue, ajouta-t-il avec une sorte de satisfaction mystique. Vous est-il jamais arrivé de penser, Winston, qu'en l'année 2050, au plus-tard, il n'y aura pas un seul être vivant capable de comprendre une conversation comme celle que nous tenons maintenant ?
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Dans le sommeil ou la veille, au travail ou à table, au-dedans ou au-dehors, au bain ou au lit, pas d'évasion. Vous ne possédiez rien, en dehors des quelques centimètres cubes de votre crâne.
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Le Parti finirait par annoncer que deux et deux font cinq et il faudrait le croire.
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Le passé était raturé, la rature oubliée et le mensonge devenait vérité.
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Chaque année, de moins en moins de mots, et le champ de la conscience de plus en plus restreint.
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George Orwell
Et si le but poursuivi était, non de rester vivant, mais de rester humain [...] ?
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Toute révolte organisée contre le Parti lui paraissait stupide, car elle ne pourrait être qu'un échec. L'acte intelligent était d'agir à l'encontre des règles et de rester quand même vivant.
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Il n’y a rien à craindre des prolétaires. Laissés à eux-mêmes, ils continueront de génération en génération et de siècles en siècles, à travailler, procréer et mourir, non seulement, sans ressentir aucune tentation de se révolter, mais sans avoir le pouvoir de comprendre que le monde pourrait être autre que ce qu’il est.
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La liberté, c'est la liberté de dire que deux et deux font quatre. Lorsque cela est accordé, le reste suit ....
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Il n'est pas important de savoir qui détient le pouvoir, pourvu que la structure hiérarchique demeure toujours la même.
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George Orwell
Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres, et à donner l'apparence de la solidité à ce qui n'est que du vent.
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George Orwell
L'orthodoxie, c'est de ne pas penser.

1984 : Première partie, Chapitre 5.
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