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Citations de George Orwell (2502)


Les noms mêmes des quatre ministères qui nous dirigent font ressortir une sorte d’impudence dans le renversement délibéré des faits. Le ministère de la Paix s’occupe de la guerre, celui de la Vérité, des mensonges, celui de l’Amour, de la torture, celui de l’Abondance, de la famine. Ces contradictions ne sont pas accidentelles, elles ne résultent pas non plus d’une hypocrisie ordinaire, elles sont des exercices délibérés de doublepensée.
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En résumé, une société hiérarchisée n'était possible que sur la base de la pauvreté et de l'ignorance.
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Tous les animaux sont égaux.
Mais certains sont plus égaux que d'autres.
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Maintenant qu'il s'était reconnu comme mort, il devenait important de rester vivant aussi longtemps que possible.
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En des temps de duperie, dire la vérité est un acte révolutionnaire
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le crime de penser n'entraîne pas la mort. Le crime de penser est la mort.
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Il y a partout la même structure pyramidale, le même culte d'un chef semi-divin, le même système économique existant par et pour une guerre continuelle. Il s'ensuit que les trois super-Etats, non seulement ne peuvent se conquérir l'un l'autre, mais ne tireraient aucun avantage de leur conquête. Au contraire, tant qu'ils restent en conflit, ils se soutiennent l'un l'autre comme trois gerbes de blé.
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ALL ANIMALS ARE EQUAL, BUT SOME ARE MORE EQUAL THAN OTHERS
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Si vous parlez à un riche n’ayant pas abdiqué toute probité intellectuelle de l’amélioration du sort de la classe ouvrière, vous obtiendrez le plus souvent une réponse du type suivant : « Nous savons bien qu’il n’est pas agréable d’être pauvre ; en fait, il s’agit d’un état si éloigné du nôtre qu’il nous arrive d’éprouver une sorte de délicieux pincement au cœur à l’idée de tout ce que la pauvreté peut avoir de pénible. Mais ne comptez pas sur nous pour faire quoi que ce soit à cet égard. Nous vous plaignons - vous, les classes inférieures - exactement comme nous plaignons un chat victime de la gale, mais nous lutterons de toutes nos forces contre toute amélioration de votre condition. Il nous paraît que vous êtes très bien où vous êtes. L’état des choses présent nous convient et nous n’avons nullement l’intention de vous accorder la liberté, cette liberté ne se traduirait-elle que par une heure de loisir de plus par jour. Ainsi donc, chers frères, puisqu’il faut que vous suiez pour payer nos voyages en Italie, suez bien et fichez nous la paix. »
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Ils ne se révolteront que lorsqu’ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu’après s’être révoltés.

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-" Nous écrasons déjà les habitudes de pensée qui ont survécu à la Révolution. Nous avons coupé les liens entre l'enfant et les parents, entre l'homme et l'homme, entre l'homme et la femme. Personne n'ose plus se fier à une femme, un enfant ou un ami. Mais plus tard, il n'y aura ni femme, ni ami. Les enfants seront à leur naissance enlevés aux mères, comme on enlève les oeufs aux poules. L'instinct sexuel sera extirpé. La procréation sera une formalité annuelle, comme le renouvellement de la carte d'alimentation. Nous aboliront l'orgasme, nos neurologistes y travaillent actuellement. Il n'y aura plus de loyauté qu'envers le Parti, il n'y aura plus d'amour que l'amour éprouvé pour Big Brother. Il n'y aura plus de rire que le rire de triomphe provoqué par la défaite d'un ennemi. Il n'y aura ni art, ni littérature, ni science. Quand nous serons tout-puissants, nous n'auront plus besoin de science. Il n'y aura aucune distinction entre la beauté et la laideur. Il n'y aura ni curiosité, ni joie de vivre. Tous les plaisirs de l'émulation seront détruits. Mais il y aura toujours, n'oubliez pas cela, Winston, Il y aura l'ivresse toujours croissante du pouvoir qui s'affinera de plus en plus. Il y aura toujours, à chaque instant, le frisson de la victoire, la sensation de piétiner un ennemi impuissant. Si vous désirez une image de l'avenir, imaginez une botte piétinant un visage humain... éternellement." (ibid. p.376-377)
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George Orwell
J’ai conçu La Ferme des animaux avant tout comme une satire de la révolution russe. Je souhaitais qu’on en tire la morale suivante : les révolutions ne produisent d’amélioration radicale que lorsque les masses sont en alerte et savent congédier leurs meneurs dès que ces derniers ont fait leur boulot.
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? Quoi, il va se marier ? interrogea Ba Pe.
? J'en suis certain. Quand un Blanc se met à aller à la pagode anglaise, c'est pour ainsi dire le commencement de la fin
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George Orwell
Dali est un bon dessinateur et un être humain répugnant. L'un n'exclue pas l'autre.
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Dehors, les yeux des animaux allaient du cochon à l’homme et de l’homme au cochon, et de nouveau du cochon à l’homme ; mais déjà il était impossible de distinguer l’un de l’autre.
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Le commandement des anciens despotismes était " tu ne dois pas " . Le commendement des totalitaires était " tu dois". Notre commendement est" tu es".
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Combien de fois, et suivant quel plan, la Police de la Pensée se branchait-elle sur une ligne individuelle quelconque, personne ne pouvait le savoir. On pouvait même imaginer qu'elle surveillait tout le monde, constamment. Mais de toute façon, elle pouvait mettre une prise sur votre ligne chaque fois qu'elle le désirait. On devait vivre, on vivait, car l'habitude devient indistinct, en admettant que tout son émis était entendu et que, sauf dans l'obscurité, tout mouvement était perçu.
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Il y a des cas où les êtres humains supportent la douleur, même jusqu'à la mort. Mais il y a pour chaque individu quelque chose qu'il ne peut supporter, qu'il ne peut contempler. Il ne s'agit pas de courage ni de lâcheté. Quand on tombe d'une hauteur, ce n'est pas une lâcheté que de se cramponner à une corde. Quand on remonte du fond de l'eau, ce n'est pas une lâcheté que de s'emplir les poumons d'air. C'est simplement un instinct auquel on ne peut désobéir.
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Le crime de penser n'entraîne pas la mort. Le crime de penser est la mort.
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Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d'autres.
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