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Critiques de Georges Brassens (65)
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Poèmes et chansons

Brassens n'est pas le misogyne qu'on dit.

Il a composé des odes au féminin. Il a repris le genre du blason, comme les poètes de la Renaissance faisant l'éloge de la beauté, de la poésie, sur un morceau choisi du corps féminin. Brassens en joue parce que « Le Blason », il le dédie au con, et la « Vénus Callipyge » au titre élégant, cale une référence à la pétanque et au cul de Fanny. Mais Brassens le fait tout en finesse dans ses chansons, contrairement à moi, il a de la délicatesse, lui. Dans « Rien à jeter », une de ses jolies chansons d'amour, « tout est bon chez elle » (et moi, toujours aussi classe, j'ajoute que tout est bon chez ce cochon). Brassens nous parle avec bonheur et avec honneur des filles de joie ou de toutes ces femmes qui rendent leur mari cocu. Une de celles que je préfère, c'est « La traîtresse », ou plutôt « Ma maîtresse, la traîtresse », celle qui trompe son amant avec son mari, parce qu'elle me fait bien rire celle-ci. Il n'est pas toujours délicat avec les femmes, il est vrai, mais nous ne le sommes pas toujours nous non plus. Nous sommes de sacrés peaux de vaches, ou des jolies fleurs , selon notre humeur ou selon la fantaisie.

En effeuillant« Les Lilas », je me suis dit que ce n'est peut-être pas pour rien que je trouve Brassens triste quand il chante ... Il dit dans une interview qu'il ressent le besoin d'être aimé. Il a un sourire coquin, celui qui chante a propos de ce "coquin de sort" mais ses yeux restent tristes, je trouve, et sa musique me laisse ce sentiment aussi ...



« Si ma chanson chante triste

C'est que l'amour n'est plus là »



« Et c'est triste de n'être plus triste sans vous ». (p.171)



Brassens entame « Je suis un voyou » par :

« Ci-gît au fond de mon coeur une histoire ancienne,

Un fantôme, un souvenir d'une que j'aimais …

Le temps, à grands coups de faux, peut faire des siennes,

Mon bel amour dure encore, et c'est à jamais … »

Il compare la femme à la Madone (la mère par excellence) :

« De la Madone, Tu es le portrait ! »

Elle, plus loin, comme une mère pourrait le faire, avec les mains sur les hanches  :

« Elle m'a dit, d'un ton sévère :

Qu'est-ce que tu fais là ? ».

Il se soumet assez souvent à la volonté impérieuse de cette femme : « Je subis sa loi, je file tout doux sous son empire » , comme dans « Je me suis fait tout petit ». C'est un coquin, ce personnage polisson, qui ne demande qu'à être mené par une femme à la figure maternelle, aux « dents de lait » quand elle sourit, chante ; et aux « dents de loup » quand elle se fait méchante.



Brassens nous charme avec ces femmes, aux « grâces roturières », avec sa Margot, la « Déesse en sabots ». Des femmes un peu naïves celles-ci. Dans «  Brave Margot », je crois qu'il rend un bel hommage aux mères et à la scène de l'allaitement. C'est, après tout, « un petit chat qui venait de perdre sa mère » et « le chat, la prenant pour sa mère, se mit à téter tout de go ». Nous n'entendons le plus souvent que la version la plus coquine, celle qu'on entend derrière ce fameux " là, la la la la la la". Il suffit de garder notre âme d'enfant, pour entendre autre chose, l'innocence. Cette naïveté du sens, c'est aussi ça qui fait que Brassens trouve un si grand public, et c'est quelque chose que j'admire, ces différents niveaux de lecture. Victor Hugo, de même, dans les Contemplations, mêle aussi bien les registres dans ses poèmes.



Quant aux mélodies de Brassens, certains disent que c'est sempiternellement la reprise de la même ritournelle,

moi je dis que ce retour du même, justement, cette musique familière qu'on entend, nous fait penser à une mélodie entendue il y a longtemps

« Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même

Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. » (Verlaine)

Dans « Celui qui a mal tourné », il se met en scène alors qu'il revient au quartier natal et qu'il ne retrouve plus ce qu'il a laissé derrière lui. On peut dire, je crois, que Brassens est un passéiste, un éternel nostalgique. Il est un peu mélancolique aussi, notamment dans ses chansons qui parlent de la mort.



Je ne m'attarde pas longuement sur le Brassens plus scandaleux, nettement plus drôle, des « Trompettes de la renommée », de « La ronde des jurons », du « Pornographe » et j'en passe. Je ne parle pas non plus du Brassens anti-clérical, anti-flics, du "Mort aux vaches". Je citerai juste Victor Hugo qui dit dans les Misérables que « [d]evenir un coquin, ce n'est pas commode. Il est moins malaisé d'être honnête homme. »



Sinon, ce que j'écoute le plus volontiers dernièrement de Brassens, c'est « Le bistrot » et « Le vin ». mais je le répète, j'aime tout chez lui.



PS : Je salue la (ré)partition intelligente des poèmes et chansons dans cette édition puisque nous avons sans la mélodie les textes disposés comme des disques à deux faces.
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Oeuvres complètes : Chansons, poèmes, romans, p..

Chansons, poèmes, correspondance, ses premiers écrits à compte d'auteur (heureusement que Jeanne était là !), et bien entendu tous ses textes, tous !

ici, là, entre nos mains, la seule et unique biographie complète : la "bible" !

Textes à lire, relire à différents instants de la vie, découvrir toujours un nouvel angle, un contresens, un jeu de mots, et empreints d'un amour et d'une maîtrise exemplaire et exceptionnelle de la langue française.



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Les chansons d'abord

Ce livre a tout pour me plaire, acheté d'occasion sur le site Label Emmaüs, il est un peu jauni, a. une odeur de vieux papier et surtout, surtout on y trouve tous les textes de Brassens.



Très fière de moi je me suis confirmée que j'en connaissais beaucoup mais il me restait quelques inconnues que je découvre au fur et à mesure tout en relisant avec plaisir les autres.



Pour les inconditionnels de Brassens !
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Georges Brassens

Brassens s'écoute mais,de même que Brel,peut se lire .

Quand Gainsbourg disait que la chanson était un art mineur,peut-être avait il raison ,mais à lire les textes de ces quelques chansons,on peut n'être pas d accord avec lui.

Brassens disais qu'après après avoir écrit un texte ,encore fallait il le ciseler pour qu il soit tel qu il l 'avait souhaité.

Il reste et restera à part dans la chanson française ,il a creusé son propre sillon,il est peut-être le dernier des Parnassiens.
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Poèmes et chansons

On ne présente plus Georges Brassens. Sa silhouette massive, bourrue, moustachue, guitare en bandoulière, lui sert de carte d’identité. Derrière lui, son ombre, la contrebasse de Pierre Nicolas. Pas loin, une pipe bourrée (avec lui bourru, ils font la paire). La chaise, elle, n’est pas inamovible comme le reste. C’est ça, Brassens, demandez à n’importe qui de le décrire, c’est ce portrait qu’on donnera de lui.

Au physique, en tous cas. Parce qu’au moral, c’est autre chose. Aujourd’hui, je ne dis pas, il y a une sorte de consensus, et Brassens est devenu une sorte de monument national, qui ne laisse que peu de prise aux polémiques. Mais de son vivant, c’était autre chose. Une partie de la population le vouait aux gémonies, condamnant sa « vulgarité », son « insolence », son « anarchisme », tandis qu’une autre partie l’avait déjà panthéonisé, chantant ses chansons à tout bout de chant (pardon, de champ), ses partitions étant devenues culte chez les guitaristes amateurs (devenus plus nombreux grâce à lui) …

Oui, c’était ça Brassens. Et les copains, bien sûr, les copains « d’abord ». Je me souviens d’un Grand Echiquier de Jacques Chancel devenu culte lui aussi (le Grand Echiquier, pas Jacques Chancel), où il recevait plusieurs de ses amis (Lino Ventura, Raymond Devos, Fred Mella – des Compagnons de la chanson – Francis Lemarque, Philippe Chatel…) Un monument !

L’influence de Brassens sur la chanson française est énorme. Comparable à celle d’un Trenet ou d’un Ferré (Brel aussi, dans un certain sens). Il a, avec ces « pointures » de la chanson et quelques autres (Ferrat, Béart, Barbara, j’en passe et des meilleurs) donné à la variété française ses lettres de noblesse.

Une chanson, c’est parole et musique. Brassens faisait les deux. Pas à la louche, comme certains, mais patiemment, méticuleusement, mettant des jours, des semaines ou des mois à peaufiner un vers ou une portée. Il était plus qu’un ouvrier, il se voulait un artisan, et nous savons, nous, qu’il était un artiste. Les critiques qu’il a essuyées sur ses vers (vers de mirliton, métrique anarchique) ou sur sa musique (« c’est toujours la même mélodie monotone ») tombent d’elles-mêmes au simple examen de ses textes et de ses partitions : Brassens est bel et bien un poète et un musicien.

L’inspiration de Brassens est multiple. L’influence de la poésie classique française est indéniable : les chansons de Brassens ressemblent à des ballades de Villon, à des fables de La Fontaine, à des poèmes de Victor Hugo ou de Paul Fort, quelque chose de très familier et en même temps très profond. Et puis il y a son inspiration personnelle, plus sensible quand il parle des choses qui lui tiennent le plus à cœur : l’amitié et l’amour, la mort, le combat contre l’ordre établi (ce qui lui a valu d’être traité d’anarchiste) …

Et l’on n’oubliera pas de citer les adaptations inoubliables de ses poètes préférés : Villon (Ballade des dames du temps jadis), Hugo (Gastibelza, La Légende de la nonne), Jammes (La Prière) Fort (La Marine, Comme hier), Aragon (Il n’y a pas d’amour heureux), pour ne citer que les plus connues… Souvent je me demande ce que penseraient ces poètes du passé, s’ils voyaient et entendaient ce que Brassens a fait de leur œuvre. Pour nous c’est clair, Brassens leur a donné une seconde éternité.

Et mieux encore, il les a rejoints.



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Poèmes et chansons

Bon, et bien c'est Brassens ! Ce sont les chansons de Brassens ! Moi ma chanson préféré de Brassens sont les passantes, qui ne sont pas de lui mais d'Antoine Pol !



La 6eme strophe manquante est pourtant magnifique

À ces timides amoureuses

Qui restèrent silencieuses

Et portent encor votre deuil

À celles qui s’en sont allées

Loin de vous, tristes esseulées

Victimes d’un stupide orgueil

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La Tour des miracles

Fan de Brassens depuis bien longtemps, j’ignorais qu’il avait été romancier à ses heures. « La Tour des miracles » est son deuxième roman et… son dernier… D’ailleurs une courte interview, placée en introduction, permet de comprendre pourquoi cet artiste génial n’a pas poursuivi dans cette voie.



Si Brassens a très bien fait de nous régaler de tant de chansons , l’ami François, fan lui aussi, a eu la bonne idée de me permettre de lire cette « Tour des miracles » qui a été écrite alors que j’avais tout juste trois mois…



Georges Brassens nous fait découvrir « L’abbaye gré-du-vent » avec une succession de portraits tous plus loufoques les uns que les autres. Au fil du texte, l’auteur nous gratifie d’incroyables trouvailles au niveau du vocabulaire. Il nous parle de « pupazzo de pacotille », appelle un chat un « grippe-fromage » pour ne citer que deux expressions mais le texte fourmille de trouvailles bien dans la veine du Brassens truculent que l’on aime..

Le refuge peu ordinaire où règnent « corne d’Auroch » et sa terrible épouse « Pile-face », est envahi par les chats :

«Impossible de marcher ailleurs que sur une queue. D’ailleurs, il n’y avait pas d’ailleurs : il n’y avait que des queues. »

Les calembours se succèdent. On évolue en plein fantastique et l’auteur de « L’Auvergnat » fait assaut de jurons tous plus incroyables les uns que les autres. C’est grivois et complètement rabelaisien.

Les amours d’ « Annie pan-pan-pan » et de « Voirie-Voirie »sont un des temps forts de cette histoire folle et déjantée. Quelle imagination !



Cette critique est l'occasion de signaler le concert d'Alexis HK qui tourne en ce moment : "Georges et moi". Écrit avec la collaboration de François Moral, c'est un grand moment de bonheur plein d'humour et d'émotion. Alexis HK, de sa voix chaude et profonde, régale vraiment son public tout en faisant revivre l'ami Georges.
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Poèmes et chansons

On ne se lasse pas de lire et relire, écouter et ré-écouter, les textes de Brassens. Un ouvrage de référence !
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La Tour des miracles

Brassens a 32 ans quand il écrit la Tour des miracles. Sa notoriété n’en est qu’à ses débuts, mais il a déjà réussi à s’extraire de l’anonymat grâce à Patachou qui lui a donné sa chance dans son cabaret. Son nom commence à être connu. Il publie donc en 1953 cette Tour des miracles que, malgré l’immense admiration que je porte à Brassens depuis ma jeunesse, je n’avais jamais lue.



Plus qu’un roman proprement dit, c’est un texte manifestement influencé par le mouvement surréaliste mais où Brassens ajoute sa touche personnelle. Il y a du Rabelais, du Vian, du Jarry dans ce roman finalement inclassable où l’univers de Brassens, celui de l’impasse Florimont où il vivait avec Jeanne (celle de la superbe chanson éponyme) et Marcel, se décline tout azimut. Il y a les copains (Corne d’Auroch par exemple), la vie en groupe, l’anarchie, un délire potache, du Grand-Guignol, de la scatologie en barre, le refus du conventionnel, la paillardise, la joie de choquer le bourgeois, etc.



Le style est bon. Brassens écrit bien, c’est indéniable. Il maîtrise parfaitement la langue française et le texte coule avec fluidité et s’anime avec des saillies parfois étonnantes. Pourtant, ce n’est pas le Brassens que j’aime. Ses chansons sont plus rigoureuses, plus encadrées par la versification, plus poétiques et plus sensibles. Il touche juste dans les chansons, moins ici où des développements lassent un peu. On est presque toujours dans le registre du marché de Brive-la-Gaillarde ou du Gorille (que j’aime beaucoup par ailleurs), mais très rarement dans celui où sa poésie se fait plus profonde et plus délicate.



Je suis content de l’avoir lu quand même… (parce que Brassens, c’est quand même un type étonnant et tellement attachant).

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Les chemins qui ne mènent pas à Rome : Réflexions..

Qui était vraiment le brave Georges Brassens ? L'auteur-compositeur-interprète connu pour des chansons aussi célèbres que « L'auvergnat », « Gare au gorille », « Les copains d'abord » ou « Supplique pour être enterré sur la plage de Sète » ? Un simple fabricant de chansons parmi tant d'autres ? Que nenni ! Et s'il fallait retrouver trace de toutes les autres facettes d'un personnage bien plus complexe que l'impression qu'il donnait, il suffirait de lire ce livre, simple compilation de « Réflexions et maximes d'un libertaire », c'est à dire de pensées, sentences et aphorismes d'un esprit libre qui n'aimait rien tant que brocarder le pouvoir, la connerie, la consommation, les curés et les militaires. Ni Dieu, ni maître ! Eh oui, le brave Georges était un anar, un athée et un pacifiste convaincu, n'en déplaisent aux récupérateurs de tous poils.

Ce recueil de pensées est divisé en quelques grands chapitres (Moi, Georges Brassens, Etre ou avoir, Rêver, Résister, Croire ou ne pas Croire, Aimer, Gamberger, Lire, écrire, Chanter, Mourir) qui sont autant de grands thèmes de réflexion. En plus de comprendre la psychologie et les tendances de l'auteur du « Grand chêne », chacun pourra y puiser son miel tout en se disant que notre chanteur-poète était également un véritable sage, un authentique penseur, même s'il se défendait, modeste comme il l'était, d'être un philosophe ou de délivrer quelque message que ce fut...
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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La Tour des miracles

A Montmarte, en ces temps-là, vivait dans l’immeuble l'"Abbaye Gré-du-Vent", une maison miracligfique de sept étages par temps calme et de six les jours de bourrasques, une communauté d’amis, des êtres aussi insolites qu’extravagants, autour de Georges, le narrateur qui nous en raconte les scènes de vie avec humour et une infinie tendresse. Parmi eux il y a la Harpe éolienne, Corne d’Auroch, Courte-pattes, Huon de la Briève, et bien d’autres. Georges observe et nous emmène à la découverte du quotidien totalement surréaliste de cette communauté faite de braves gens tellement insolites. On y retrouve ainsi les créateurs de la S.P.M.H. (Société de propagation des maladies honteuses), dévoreurs de figues, brûleurs de livres de grammaire et de grands-mères, et joueurs au « Tue-je-ne-sais-qui »....



...



Suite: CLIQUEZ SUR LE LIEN CI-DESSOUS !!!
Lien : http://bibliotheca.skynetblo..
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Le livre d'or de Georges Brassens

Un recueil de chansons pour les amoureux de Georges Brassens.

Textes, musiques et commentaires ad hoc... une mine pour les interprètes, débutants ou non.
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La tour des miracles (BD)

En 1950, avant de devenir célèbre avec ses chansons, Georges Brassens avait écrit un roman: «La Tour des Miracles». Très vite, il s’en est désintéressé: «C’est farci de fautes de goûts et même de fautes tout court.»

Presque cinquante ans plus tard, en 2003, paraît une adaptation BD de ce récit burlesque, onirique et rabelaisien, avec aux commandes Davodeau et Prudhomme

Je ne raconterai pas l’histoire totalement délirante, c’est impossible. On y retrouve les thèmes favoris de Brassens: l’amitié, la mort, les enterrements, les chats, l’obscénité, le rire gras, les jeux de mots, la bohème, la fantaisie débridée et le plaisir de choquer le bon goût. C’est loufoque, surréaliste, souvent sans queue ni tête mais toujours avec une fantaisie débridée et une bonne humeur aux antipodes du raffinement.

Les personnages à la Dubout ont tous quelque chose de monstrueux, de figures de cirque qui s’exhibent. Ils sont difformes, excessifs, abominables au physique comme au moral.



Ce genre de récit, je n’en raffole pas et je décroche par moments et pourtant j’ai aimé cet album, grâce aux dessins, aux couleurs, aux trouvailles pleines de fantaisie des dessinateurs. Je n’ai pas toujours lu toutes les vignettes, souvent trop longues, mais je n’ai manqué aucune planche, prenant du plaisir en découvrant les nombreux détails qui en font toute la saveur. Que ça ne puisse pas plaire à beaucoup de lecteurs, je le conçois très bien cependant : c’est si énorme et invraisemblable, si osé aussi mais des cinq autres albums ( et non des moindres) que j’ai lus cette semaine, c’est celui-ci que j’ai préféré.
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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Poèmes et chansons

Rien à dire, une évidence. Ou plutôt, si : heureuse initiative éditoriale que d'avoir réuni les textes de celui qui à mes yeux reste l'un des plus grands poètes francophones du XXème siècle.
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Brassens - Chansons en BD, tome 1 : 1952-1955

Drôlement intéressant de voir comment des dessinateurs aussi différents se sont appropriées les chansons de Brassens.



Mais Brassens parle-t-il encore aux moins de cinquante ans ?
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La mauvaise réputation

Livre en deux parties dont la première n'est que la retranscription d'une vingtaine de ses chansons plus de deux textes à priori jamais mis en chansons.



La deuxième étant une fable théâtrale "Les amoureux qui écrivent sur l'eau" tantôt irrévérencieux, tantôt romantique, souvent absurde mais toujours poétique, voilà qui résume bien ce texte difficilement explicable (il faut le lire pour l'apprécier, en parler ne pouvant aider à l'appréhender).



Bref un petit texte à lire sans se prendre la tête, juste pour la beauté de l'écriture, du style, juste pour la richesse verbale incontestable et iconoclaste de notre regretté Georges Brassens.
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Brassens - Illustré

Un ouvrage très plaisant. On apprécie les textes de Brassens, on les lit, on les relit. Le tout relevé par les illustrations de Joann Sfar. Un vrai livre de chevet !
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Chansons de Georges Brassens en bandes dess..

Contrairement à d'autres livres de cette collection, ici, le nombre de scénaristes-illustrateurs est réduit. Cela donne une certaine unité à l'ensemble. Le parti n'est pas facile de vouloir mettre des images sur les chansons de Brassens qui sont la plupart du temps gonflées d'images. Mais dans l'ensemble, c'est réussi. Petite préférence pour "Les deux oncles".
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Poèmes et chansons

'intemporel Brassens il s'est affranchi du temps

et le temps nous l'offre éternellement présent

Brassens encore et toujours le poète troubadour des époques modernes où on le retrouve toujours avec autant de contentement

son humour décapant à la commissure des lèvres, l'oeil vif et narquois, il nous raconte sur tous les tons les refrains de nos vies disparates

mine de rien et sans y toucher nous fait nous divertir des problèmes sérieux de la vie qu'il dédramatise et nous délivre de ses couplets et refrains chantants

BRASSENS qui nous apprivoise le temps en nous y faisant penser sur un mode léger tout en traitant les sujets sombres pour les démystifier

et l'on y revient, le coeur plus léger dans nos moments compliqués, à le réécouter

incontournable Brassens

une cure à recommander
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Chansons

Très joli petit livre dans un coffret. Livre rouge sur lequel est écrit sobrement "Georges Brassens - Chansons" en lettres d'or. Il n'y a pas tout, loin de là (publié en 68), démarre par " La mauvaise réputation " (1952) et se termine par " Supplique pour être enterré à la plage de Sète " (1966).

Petit format, facile à emporter avec soi, pour chanter seul dans son coin à la campagne...

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