un peu déçue par ce roman qu'on m'a prêté. J'ai trouvé l'intrigue difficile à suivre, les nombreux rebondissements ne m'ont pas toujours paru cohérents et si l'écriture est la plupart du temps agréable à lire, certains passages m'ont étonnée par leur médiocrité de style...C'était voulu?
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Anna, jeune femme un peu paumée est sommée par sa grand-mère de venir la voir à Reims. Mais au moment où Anna arrive enfin, les pompiers emmènent sa grand-mère, tout juste décédée. Anna se retrouve contrainte "d'enquêter" autour d'un éventuel secret, d'un soudain cousin inconnu qui vit dans la maison familiale, de dons plus ou moins reconnus d'herboriste. Anna se découvre également des ennemis ( ceux de sa grand-mère, devenus les siens) extrêmement dangereux.
Suspens et rythme, cette histoire est prenante, mais j'ai été déçue par la fin qui m'a semblée moins bien correspondre au reste de l'histoire.
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Les ripeurs entremêle plusieurs histoires et époques :
- au milieu des années 2000, le Claude, vieux syndicaliste bourru qui aime avoir l'ascendant, Lafumasse et Babydoll accueillent dans leur tournée de ramassage des ordures le grand échalas ; rois des combines, ils l'initient autant qu'ils le bizutent à leurs codes.
- Sophie, une petite fille, écoute son grand-père Vincent lui raconter un autre récit, celui de Philibert, ancien chiffonnier rebelle qui prend le contrôle du ramassage des déchets qui s'organise à Reims au début du XX° siècle.
- Martine et Andy, en plein mai 1968, sont deux militants rêvant d'un autre monde, qui attendent l'arrivée de leur bébé et s'apprêtent sans le savoir à s'assagir.
- le Héron et la Hure, quelque part au XXIII° siècle, assistent à la fin de la "planète poubelle" qu'est devenue la terre.
La lecture de ces récits, fluide, est loin d'être déplaisante (une nuance sur la partie anticipation, qui tranche tant en matière de genre avec le type plus roman social des autres récits, que j'ai eu un peu plus de difficulté à y entrer). Le roman tarde un peu à établir leurs nombreux liens (générationnels, de cause à effet, d'entrelacement...), ce qui suscite une petite perte de rythme après la mise en place, mais les dénouements (ou plutôt les renouements) finaux en font un roman choral agréable, autour du thème de notre rapport aux déchets.
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Jean-robert, Bob, est le seul garçon d'une fratrie de quatre enfants et ce n'est pas un hasard s'il est informaticien, spécialiste des réseaux, car dans ce terrifiant roman, tout est affaire de réseaux, ou de câblage, de personnages qui interfèrent les uns sur les autres et se court-circuitent.
Bob en sera le fusible...
Pardon Géraldine, pour la psychanalyse à deux balles qui suit ...
L'auteur aurait-elle eu des problèmes avec son PC ?
Aurait-elle tenté d'enregistrer treize fichiers sur treize disques durs différents, en même temps, avec la même carte mère ? Possible ! Ceci pourrait expliquer la naissance de cette fabuleuse histoire et son titre. Car sinon, comment inventer un roman aussi terrifiant sur la déchéance d'un anti-héros, un peu à la manière des nouvelles de Gudule (Le club des petites filles mortes ou Les filles mortes se ramassent au scalpel). Vous pensez être au fond d'un puits dans le noir, le froid, l'humidité ? Vous aimeriez retrouver la lumière ? Pas de chance... Sous vos pieds, il reste l'Enfer à découvrir !
Après un tel traitement qui aura la chance de pouvoir bénéficier d'une réinitialisation de sa "carte mère" ? Pas Léa, pas Rachid...
Heureusement, l'écriture de Géraldine est acidulée, agréable et souple, avec les mêmes touches d'humour dans les métaphores que dans ses romans précédents. Elle permet d'encaisser la déliquescence de la vie de Bob sans trop gémir... parce que Zola, à côté, c'est de la rigolade !
Trop bon ! Merci Géraldine
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Jaujou Géraldine, - "La Guérisseuse" - éditions "les nouveaux auteurs", 2011 (ISBN 978-2819500865)
Le principal intérêt de ce roman policier ne se situe guère dans l'intrigue un peu tirée par les cheveux, ni dans l'écriture un peu lourde (avec des longueurs par moment), mais surtout dans la narration de la relation qui s'instaure entre "l'héroïne" (si peu) et ce cousin attardé mental, ainsi qu'entre cette même héroïne et la découverte progressive d'un passé qui remonte à la seconde guerre mondiale : ce lien avec l'histoire n'est pas tout à fait surprenant lorsque l'on sait que l'auteur est prof d'histoire géographie dans un collège.
Il semble qu'il s'agisse d'un premier roman (?) il faudra voir si elle parvient à en écrire d'autres. Intéressant.
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