Gérard Apfeldorfer

Il s'agit là d'un bon guide, d'un livre honnête qui n'est pas l'oeuvre d'un charlatan. A condition d'en avoir la volonté et de poursuivre dans la durée, les conseils de ce médecin devraient permettre au plus grand nombre de perdre un peu de poids. Certains conseils sont très judicieux et faciles à appliquer, manger de tout en réduisant simplement ses portions. Par contre lorsque le psychothérapeute préconise de jeter le surplus alimentaire à la poubelle, je m'insurge, et je ne pourrais jamais me plier à cette discipline étant opposée au gaspillage. Ne pas tout manger certes, mais en aucun cas jeter, cela est contre mes principes. Il va de soi aussi qu'avec cette méthode la restriction alimentaire durera indéfiniment, on ne pourra plus jamais se permettre de manger plus, afin de ne pas jouer au yoyo. Pour ceux qui sont devenus suffisamment adulte pour entreprendre un régime et s'y tenir. La perte de poids ne se faisant que sur de longs mois. Un livre à lire donc par les personnes vraiment motivées.
Lien : http://araucaria20six.fr/

L’ouvrage est sous-titré "Guérir de la tanataphobie". Son auteur a déjà livré deux autres titres et on le connaît comme psychiatre. Freud avance que les angoisses les plus terrifiantes sont celles qui sont en lien avec la mort, le sexe féminin et les pulsions maléfiques.



Le premier chapitre commence par instruire sur le fait que si l’on considérait autrefois que l’arrêt du cœur était l’indice pertinent de la mort, ce n’est plus le cas aujourd’hui. En effet on parle maintenant de mort cérébrale (page 24), on peut être dans état végétatif qui va avec des battements du cœur et avec l’absorption de liquides par perfusion. L’étape suivante est une réflexion sur ce qu’est le vieillissement. Notons qu’entre 1947 et 2017, l’espérance de vie des Français a gagné près de vingt ans tant chez les hommes que chez les femmes. Reste à savoir, selon nous, si l’apparition de nouveaux virus ne va pas sensiblement faire baisser cette espérance de vie… Relevons que Gérard Apfeldorfer pointe que si la vie se prolonge, ce n’est pas toujours dans de bonnes conditions que l’on vieillit.



Le chapitre suivant évoque ce que la mort veut dire dans l’esprit de certains animaux et pour des humains, ainsi que les réactions face à un deuil. L’auteur passe, pour le troisième point, aux sensations perçues par un mourant. Ces dernières peuvent d’ailleurs servir d’argument à certaines religions, ceci amenant l’auteur à se questionner sur le sens donné à la mort dans divers univers culturels liés aux grandes religions du passé (comme celle de l’Égypte antique) ou aux cultes toujours existants dont le bouddhisme ou les monothéistes).



Gérard Apfeldorfer rapporte ensuite les pensées des philosophes ou les psychanalystes sur la mort. Ceci amène à s’interroger sur les idées transhumanistes qui rêvent d’immortalité cérébrale grâce à de futurs progrès scientifiques. Les derniers chapitres de cette première partie, intitulée "La mort, état des lieux" se nomment respectivement "Athéisme et déisme face à face" et "La course au bonheur protège-t-elle de la peur de mourir".



La seconde partie de cet ouvrage donne, en environ quatre-vingt pages, des pistes pour diminuer ses angoisses de mourir. Dans la dernière partie, nommée "Le choix de la mort", on relève après une énumération de maladies particulièrement invalidante ceci : « Toutes ces maladies conduisent à des agonies longues et pénibles. Et, lorsqu’on s’éteint sénescent, n’est-ce-pas là aussi une souffrance, une déchéance ? Certains, qui craignent moins l’au-delà que l’indignité de cette dernière période de leur vie, aimeraient s’en dispensé. Cela leur est refusé » (page 258). Il est évidement question là de soins palliatifs et d’euthanasie en mentionnant l’état de la législation française en la matière.



De la conclusion, on retiendra : « La mort peut être apprivoisée et on peut en revenir à la vie, cesser d’être obnubilé par un ego qui n’est assurément pas la totalité de nous-mêmes, s’occuper d’avoir une vie riche en bonheurs comme en malheurs, mais toujours pleine de sens » (pages 268-269). On apprécie beaucoup, en fin d’ouvrage, la quinzaine de fiches pratiques qui donnent à chaque fois une piste nouvelle afin de pratiquer l’autothérapie de la thanatophobie. Ce dernier ensemble couvre près de cinquante pages, on voit donc par là que Gérard Apfeldorfer a eu souci de développement. Il renvoie de plus ici à des pistes audio complémentaires à télécharger sur internet.

Ou comment apprendre que toute relation est un échange de bon procédé et qu'il faut un minimum de compromis et de bonne communication pour que ça se passe bien. Moui, bon d'accord. ça parait logique.

Après, chacun a ses limites, à poser clairement.

Bref, ce livre m'avait laissé un sentiment assez mitigé, si je me souviens bien, car je l'ai lu il y a bout de temps déjà. J'avais eu l'impression de lire des évidences qui n'avançaient pas à grand chose, du moins dans mon cas assez particulier (face à des parents très particuliers). (Disons que comparé à un "relations et jeux de pouvoir" de J.J. Crèvecoeur, c'était beaucoup moins bien.)

Bon livre pour aider à se libérer des mauvaises habitudes. On peut le lire sans respecter l'ordre des chapitres et revenir sur les points utiles pour soi.

Le livre comporte 7 clefs (associées à des problèmes fréquents dans les TCA et/ou les problèmes de poisd):

De la décision

Du comportement alimentaire

De la modération

De la nutrition

De l'existence de soi

Du corps

De la vie



Peut être complété par d'autres livres de Gérard Apfeldorfer ou de Jean-Philippe Zermati et par le site GROS.org et ViveLesRondes.com


Lien : http://www.gros.org/

Je connaissais l'auteur dans le cadre du GROS (Groupe de Réflexion sur l'Obésité et le Surpoids) où avec le Dr Zermatti il fait partie des personnes à suivre et à lire.

Je me suis donc dirigée en toute confiance vers ce livre.

Il traite des relations humaines. J'ai trouvé le début dérangeant mais intéressant sur les dettes dans les relations, mais le livre ne dépasse pas cela. Il ne conçoit les relations humaines qu'à travers ce qui est dû, donné, à donner, etc. J'ai eu plusieurs moments de choc en me disant qu'il ne pouvait pas dire ce qu'il disait sans prendre de précautions, que son discours était potentiellement dangereux, mais il l'a bien écrit.



J'ai interrompu ma lecture car j'ai trouvé le propos très malsain.

Je suis psychologue et moi aussi j'ai accompagné des patientes qui avaient des problèmes pour "trouver un mec bien" et en gros il leur conseille d'accepter les mecs qui friment avec leur grosse voiture, etc. parce que selon lui c'est un signe d'intérêt pour elles qu'ils friment et donc de la séduction, alors qu'elles souhaitent des relations honnêtes et franches.

Je suis aussi une femme, et j'ai très bien compris sa patiente qui est trop polie pour le dire (moi je m'en bats les gonades): elle veut pas de "gros lourd", elle veut pas d'un kéké, elle veut sortir avec un homme adulte responsable qui va pas la traiter comme un objet décoratif et/ou sa môman.

Et lui, il passe complètement à côté de ça, à côté de ce qu'on vit dans les couples hétéros quand on est une femme.



Alors juste fuck, sentez ce qu'il vous faut, prenez le temps de goûter la solitude avant de vouloir à tout prix vous caser avec n'importe qui.



Là où l'auteur était rigoureux dans la thématique des TCA, il donne son avis personnel sans sources, sans appuis théoriques ni rien... dommage.

Plus qu'une méthode révolutionnaire, un outil de réflexion sur soi.

Un titre prometteur qui annonce un guide, véritable outil pour partir à la quête de soi et comprendre comment l'on mange, pourquoi notre alimentation est un problème, comment changer notre façon d'aborder la nourriture.

Loin d'être un régime miracle, cette ouvrage est plutôt un "coach" qui incite à l'introspection, à sillonner un parcours semé d'embûches, mais qui sera la véritable clé de la réussite.



L'intérêt de cet ouvrage réside dans l'accompagnement étape par étape proposé, comme une thérapie. Toutefois, la réussite ne peut être liée qu'à un déclic personnel, une prise de conscience. Sans cela, difficile de mettre en pratique les conseils prodigués. Certains m'ont carrément hérissé le poil, notamment celui incitant à jeter volontairement des aliments.

A mon sens, ce livre est davantage réservé à des personnes rencontrant un authentique problème de poids et pas seulement un surpoids passager.



A lire dans une démarche d'amaigrissement, d'acceptation de son corps, de changement radical de comportement alimentaire.

A relire à la veille de tous ces régimes farfelus avant l'été. A mon avis une référence !

D'une lecture simple, reprenant les analyses cognitives, les avancées scientifiques mais aussi tout l'apport d'une pratique méditative laïque ou bouddhiste. Mais le livre n'est qu'une introduction à la pratique méditative (avec énormément d'exercices écrits et le soutien du CD audio).

Vous y apprendrez les 7 différentes faims avec des exercices pour les reconnaitre et d'autres pour les satisfaire autrement que dans l'alimentation. La faim des yeux sensible à une belle image de repas, d'aliments ou même de recettes sur papier glacé. La faim du nez avec l'odeur du bon pain chaud même avant de passer devant la boulangerie et apprendre à "se nourrir d'une effluve". La faim de la bouche, de cet organe uniquement plein de désirs de sensations fortes ou nouvelles et la sensation à la différence de textures pendant la mastication, la permanence du goût après avoir avalé l'aliment. La faim de l'estomac qui n'est toujours pas synonyme de faim réelle. La faim des cellules, elle étant la vraie faim avec ses variations saisonnières. La faim de l'esprit totalement contradictoire, habituée aux débats sur les aliments, poussant à la consommation, restreignante, source de restriction cognitive: à court-circuiter. La faim du cœur et les aliments réconforts, source de réminiscence du passé, réconforts d'une tristesse, d'une solitude, d'une émotion.

Puis se défaire des conditionnements alimentaires et là, solution miracle, pas rapide pour un sou mais pérenne: être conscient.

Avec une approche de tous ses aliments dits de réconforts et une étude cognitive de leur attrait irrépressible.

Une présentation de 6 lignes de conduite: ralentir pour entendre les ordres du cerveau et y être attentif mais aussi pour augmenter la satisfaction, prendre la quantité juste avec une vraie prise de conscience de la sienne et non d'une définie de l'extérieur, l'équation énergétique, la substitution consciente (à ne pas confondre avec restriction cognitive), tenir loin (des yeux, du cœur et de l'esprit avec le jeûne et l'alimentation en pleine conscience), reconnaitre la bienveillance et le critique intérieur.

Les derniers chapitres, plus bouddhistes, sont l'encouragement à la gratitude et les leçons de vie.
Lien : http://iam-like-iam.blogspot..

Très peu de critiques sur Babelio concernant cet ouvrage. Je l’ai acheté en 2006 - collection Odile Jacob poches -et l’ai déjà lu à plusieurs reprises mais à petites doses -en parallèle avec d'autres livres plus faciles. Il me semble très intéressant pour tout le monde. Encore plus quand on a longuement vécu et qu’on regarde en arrière ! Je vois que j’ai fait pas mal d’erreurs d’appréciation sur le style de relations que j’ai pu nouer au fil du temps avec des amis et des maris. En final, je m’aperçois que seule la famille proche perdure, au moins pour mon cas perso. Maladroite dans mes relations avec les autres, oui je l’ai été de nombreuses fois. Mais c’est ainsi qu’on avance, en faisant des erreurs relationnelles. Ce livre est riche d’enseignement mais rien ne vaut la vie et ses obstacles qu’il nous faut surmonter. Je replace donc ce livre dans ma bibliothèque en espérant très fort pouvoir le relire d’ici une dizaine d’années et autant l’apprécier – même s’il a lui aussi vieilli en même temps que moi.

Sinon, c’est vraiment le seul ouvrage lu de cet auteur car je vois qu’il a publié de nombreux ouvrages de régime : très peu pour moi.

Pour maigrir, il ne suffit pas de perdre des kilos.

C'est aussi dans la tête que cela se passe, dans l'image que vous avez de vous-même, dans vos relations avec les autres.

Gérard Apfeldorfer nous présente ici un livre très complet et précis sur le sujet passionnant des troubles du comportement alimentaire. Sans céder à la stigmatisation ou à la culpabilisation des personnes qui en souffrent, et en dénonçant certaines pratiques plus néfastes que bénéfiques pour les patients, il aborde ces troubles de manière globale, n'hésitant pas à intriquer psychologie, sociologie, anthropologie, histoire, et j'en passe.. Théories psychodynamiques, comportementales, cognitives, hypothèses neurologiques, sont ainsi présentées sans clivage et dans une perspective intégrative. Si certains termes et paragraphes peuvent être assez difficilement abordables du fait du vocabulaire technique et scientifique utilisé, "Je mange, donc je suis" reste néanmoins un livre passionnant pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur la question des troubles alimentaires.

Point bonus très apprécié : la parole est laissé aux personnes directement concernées, les patient(e)s ! Cela change de certains ouvrages théoriques où l'on verse plus dans la logorrhée scientifique que dans l'expérience humaine et humaniste...

Voici un récit autobiographique écrit à deux voix. Celle de Jean Louis Yaïch qui pèse 186 kilos lorsqu'il entame son combat contre son armure de plomb et écrit son journal quotidien et celle du célèbre psychiatre comportementaliste Gérard Apfeldorfer qui le suit, l'encourage, teste ses motivations, l'aide à tenir son carnet alimentaire, à transformer son cadre de vie,à développer d'autres centres d'intéret,à travailler sur son corps, à prendre conscience de ce qu'il mange et de ses gouts, et à expulser aussi quelques traumatismes du passé lourds de lourds.

Un livre que j'ai trouvé interessant car il ne se base pas sur un simple régime et offre à la fin une annexe pratique. Pourquoi un beau jour, un homme qui ne fait que manger et dormir de ses journées se réveille t il en affirmant:ça y est je suis prêt à changer?

Sa maison d'édition en faillite? Sa compagne ulcérée?Le rituel morbide de la boulimie? Le manque d'estime de soi?Ou le fait qu'il ne puisse ni enfiler ses chaussettes ou attrapper son sexe pour pisser?

C'est horrible ce genre de truc et on est là un peu voyeurs comme dans cette téléréalité qui nous assaille sur les écrans.

Pour ma part j'ai trouvé ce combat très courageux, comme l'ascension de sa propre montagne qu'il défie quitte à y perdre son identité, quitte à, sans remparts à se laisser détruire par ses propres démons.

Après, les thérapies comportementales connues pour leurs bons résultats ont sans doute leurs limites et je serais curieuse de savoir si Jean Louis Yaïch après la perte de 90 kilos entre 1987 et 1988 puis devenu lui même thérapeute du comportement alimentaire ne les a pas repris ou n'a pas développé à la place une autre addiction car qui dit vide dit manque et le manque malgré tous les bons conseils du monde.....

Restons optimiste, le succés de ses livres et l'écriture ont sans doute ont sans doute agi de catalyseur.

Absolument génial et délicieux !!!

A tous ceux qui souffrent mille morts sous la tyrannie du corps et ne savent plus à quel saint se vouer pour le sauver : n'avalez plus tout ce qu'on vous raconte ! Ne soyez plus dupes, n'acceptez pas qu'on vous prenne pour des imbéciles et qu'on s'enrichisse en vous vendant des salades.

Mangez en paix chez Gérard Apfeldorfer ! la maison est bonne, le prix modeste, ambiance intime et conviviale. Et une enseigne qui sort de l'ordinaire, jugez plutôt : "Au bon sens". Et oui, il est psy... comme quoi il est grand temps que nous épluchions les idées reçues :)

A ceux qui cherchent une énième solution miracle pour rentrer dans la taille unique des vêtements pour tous, ne cherchez SURTOUT pas à savoir ce que propose ce livre ; prenez directement dans la masse de livres de régimes qui s'étalent et emplissent les présentoirs des hypermarchés trois rayons avant la charcuterie, les sodas et les crèmes dessert. Mais prévoyez du temps pour tenter de choisir et de l'argent car il faudra les essayer les uns derrière les autres.

A ceux qui ne veulent plus devoir compter ni s'en laisser conter, qui aspirent à une vie calme, posée, simple et épanouie, ce livre est pour vous !

A ceux qui ne savent plus par où commencer, ce livre est plein de conseils, de propositions, de voies à emprunter maintenant ou plus tard.

A ceux qui n'acceptent plus d'être jugés

A ceux enfin qui aiment rire à s'en faire éclater la panse, ne vous privez pas (c'est dans la formule) : c'est drôle. On rit des autres (évidemment), on rit de soi, on rit de nos certitudes et de nos questionnements, des vessies qui sont des lanternes. Bref on vit ! N'est-ce pas ce qui est le plus précieux ?

Ayant vu que ce livre était cité en référence dans d'autres livres de psychologie, j'ai directement pensé qu'il était incontournable. Je pensais par conséquent qu'il serait de la même trempe que les livres de Christophe André et tant d'autres divulgateurs de psychologie au phrasé percutant.

En toute franchise j'ai été déçue mais alors vraiment déçue. Je me suis ennuyée les trois-quart du livre. J'ai même lu en diagonal un bon nombre de passages. Ça blablate, ça blablate pour ne rien dire.

En comparant avec les livres de psychologie que j'ai déjà lu, je trouve qu'on peut dire que "les relations durables" ne s'inscrit pas dans cette ligné, mais plutôt qu'il s'apparente à un essaie de psychologie-sociologie.

Mis à part deux ou trois réflexions intéressantes, je n'en ai pas retiré grand chose.

Le meilleur livre que j'ai lu sur le sujet, il explique très bien l'effet iatrogène qu'on les régimes sur la santé tant physique que psychologique. Un plaidoyer pour retrouver une alimentation basée sur les ressentis corporel et non sur une cognition d'apparence rationnelle mais en réalité teintée de peur. Les deux auteurs sont spécialisés dans les thématiques de poids et des TCA (Troubles du Comportement Alimentaire) et on chacun écrit plusieurs livres sur le sujet de leur côté. Certaines personnes vont préférer le style de l'un ou de l'autre, à chacun de se faire son avis selon ses préférences. Cet ouvrage en commun est excellent.

Entre lieux communs et discours rassurant, objectif, un livre au format poche bien pratique. De quoi acquérir les bases et un peu plus, sur ces désordres alimentaires aux conséquences dramatiques.

Très mauvais ! Je suis extrêmement déçu par ce livre qui est une véritable imposture. Je pensais avoir affaire à un ouvrage faisant la synthèse des déboires rencontrés sur le plan relationnel, une liste de ce qu'il faut faire ou ne pas faire lors des échanges, des conseils pour entretenir des relations durables.

Je n'ai trouvé que des anecdotes ridicules appartenant davantage à la société US qu'autre chose. Lamentable ! 25,56 € pour rien ! Cela me servira de leçon et je n’achèterai plus jamais le moindre ouvrage provenant des éditions "ODILE JACOB" ! Quant aux "psychiatres" qui se font du fric avec des livres qui n'ont aucun intérêt, je dis que c'est une honte !! ! !!

Comme s'ils n'en avaient pas suffisamment grâce à leurs "consultations"...

Scandaleux !! ! !!

Un ouvrage très intéressant sur l'application des principes de la pleine conscience à l'alimentation...

Voilà un essai qui a dû être baptisé après coup, et par l'éditeur, pour être plus vendeur.

Il n'est pas inintéressant en soi, mais l'information que vous cherchiez, si vous l'avez choisi pour son titre, tient en quelques pages. Au milieu, un livre plus sociologique et bavard que vraiment dédié au développement personnel "applicable", rempli d'informations plus que rebattues sur le patriarcat, le matriarcat, les sirènes du Grand Amour.

Une chose qui m'a profondément agacée : le choix du mot "violence" pour parler du mécanisme de la séduction. Il n'est jamais vraiment justifié, étayé, illustré (et ce n'est pas faute d'être répété tout le long), au point que je le soupçonne ne de pas être le bon. Je rebondis sur ma parenthèse : que de redites ! écrire au fil de la plume et mal refondre son manuscrit, ça se voit finalement.

Restent, en début d'ouvrage, des choses intéressantes sur le rôle des dettes interpersonnelles dans les relations.


Lien : http://aufildesimages.canalb..

C'est typique des psychiatres de tout vouloir ramener à la psychologie. L'auteur, vous l'aurez compris psychiatre/psychothérapeute de son état, tente de démontrer que les médecins nutritionnistes et les diététiciens ont tort en se basant sur l'organique, la nutrition pour faire maigrir leurs patients.

Au premier abord, son discours est plutôt rationnel et déculpabilisant ; pas forcément besoin de maigrir, être gros n'est pas une tare ou même un handicap etc. Il suffit de vous accepter en tant que gros et le problème est réglé (en schématisant beaucoup). A peine du bout de la plume, reconnait il que l'on peut avoir de bonnes raisons, voire une réelle nécessité à vouloir maigrir, comme des problèmes de santé qui seraient améliorés par la perte de poids par exemple, qu'il abat la règle sur les doigts de ses lecteurs/trices récalcitrants à admettre que même là vous voulez maigrir pour de mauvaises raisons, pour faire plaisir à quelqu'un d'autres que soi ou au contraire par pur égocentrisme.

Tout au long de sa lecture je me suis sentie ballottée dans ces deux extrêmes, par ces injonctions à aller chercher au fond de moi des raisons limite traumatiques ou psychopathologiques au fait que je sois obèse, au fait que je n'arrive plus à perdre durablement du poids. Je me suis vite sentie coincée dans des stéréotypes qui ne me correspondent pas, même en faisant une réelle introspection. Pour finir par ce qu'il consente à me sortir quelques conseils de nutrition ou autres qui finalement ne dénotent pas tant que cela que de ceux que m'ont donné dans le passé les charlatans, les incapables ou peu éclairés qu'il dénonce.

Une autre chose qui m'a un peu agacée est cette difficulté qu'ont les médecins, qu'ils soient psy ou autre, à comprendre que perdre du poids, même beaucoup, ne veut pas forcement vouloir devenir mince. Que tout ne se résume pas à une dichotomie obèse/mince.

Au final, même s'il s'en défend, même s'il enrobe cela des grands principes de psychothérapie positifs, je trouve la finalité de son discours pas vraiment différente de celle du discours général voire de celui de certains nutritionnistes/diététiciens ; c'est quand même la faute du gros s'il n'arrive pas à perdre du poids et à ne pas en reprendre, que ce soit à cause de raison physiques, comportementales ou psychologiques. Je suis cependant d'accord avec lui sur le fond d'une évidence, il faut être proactif dans sa perte de poids.

Pas grand intérêt pour moi, à réserver à ceux qui aiment tout psychologiser ou qui ont besoin d'un nouveau guide pour entamer leur perte du poids.