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Citations de Gérard Lefondeur (15)


La séparation des pouvoirs de Police, en 1884, leur rattachement aux préfets et aux maires, accentuèrent les errements entre police municipale, gendarmerie, et Sûreté nationale. Pour le plus grand bonheur des malfaiteurs en tous genres, car les informations entre les différents corps ne circulaient guère, voire pas du tout...
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Les choses ne restent jamais inchangées, quelque soit le mal qu’on se donne.
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A quoi bon se battre lorsqu'on peut transcender ses peurs et ses souffrances. Effacer ses erreurs. Il suffisait de s'allonger et de dormir. Ce n'était pas si compliqué, après tout. Mon père avait dû faire ce choix, cessant de lutter pour écouter leurs murmures apaisants, s'abandonnant en leurs mains charitables, se laissant doucement glisser sur l'asphalte pour qu'ils aspirent sa vie et l'unissent à la leur, dans un sommeil éternel.
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Elle était parfaitement sereine en apparence mais, depuis la nuit des temps, grondaient au fond de son corps, de son âme non humaine, de ses pensées plus vieilles que toutes celles de l'Humanité, des courants tumultueux et sombres. Si sombres...
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- Pourquoi tu me parles de ça maintenant ?
- Parce que je veux juste te dire qu'en essayant de ménager les sensibilités on donne souvent aux choses un vernis aussi inutile que dangereux. Vouloir préserver les apparences est une des plus grandes causes de tromperie et de malheur. La vérité est souvent aussi dire à dire qu'à accepter mais la plupart du temps elle est aussi inévitable qu'indispensable, pour qui veut avancer dans sa vie.
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Je suis en train de devenir dingue...
Cette pensée traversa tranquillement son esprit. Il eut le sentiment de devenir spectateur de ce qu'il vivait. C'était une sensation plus terrifiante que la simple peur, car elle portait en elle quelque chose de bien plus menaçant. La certitude que, quoi qu'il fasse, la suite était écrite et qu'il n'y changerait rien.
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Gérard Lefondeur
Je viens de finir les aventures de Dantec et Le Braz et j'en veux encore....j ai dévoré le livre en 2 jours tellement j'ai été prise par l'histoire, c est tellement fluide, un excellent scénario et toujours avec ce fond de légende qui parle tant à mon âme Bretonne..encore merci Gérard Lefondeur..quand je suis dans tes aventures j'oublie tout ce qui m entoure et ça c est formidable..enfin je n ai que des compliments à te faire et les mots me manquent .... je n ai qu une chose à dire vivement la prochaine aventure, encore merci
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- Allons voir dans l'église, proposa Le Braz.
- Si vous y tenez, répondit Dantec avec une certaine réticence.
- Vous n'allez pas vous transformer en statue de sel, et je doute que la colère divine ne vous foudroie, dit Anatole. Ne craignez rien, homme de peu de foi, ce n'est que la maison de Dieu, après tout.
Dantec soupira. Le Braz avais parfois le don de l'exaspérer
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Lorsque l'on n'a pas de passé et que le présent n'est qu'un songe, qui se soucie de l'avenir?
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Un roman formidable . Une enquête au coeur de l'étranger.
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L'apparition était étendue au plafond de ma chambre comme une immense araignée, vêtue d'une robe dont le voile déchiré voletait et claquait autour d'elle. Et elle me regardait avec avidité de ses yeux morts. Face à face avec moi, juste au-dessus de mon lit...
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J'étais trop vieux pour avoir flirté avec le gothique à l'adolescence et pas assez féru de fantastique pour être un spécialiste de ce genre de cérémonial. Mais je dois dire que j'en avais quand même une vision un peu plus... spectaculaire. Tenues cérémonielles, vieux grimoires, pentagrammes compliqués tracés sur le sol, un peu de sang répandu au-dessus d'une coupe, des mots prononcés à voix forte dans un charabia mi-latin, mi-n'importe quoi, bref un peu plus de style et d'effets de manche. Davantage d'allure.
Au lieu de ça nous étions là tous les trois, nos manteaux sur le dos, serrés l'un contre l'autre comme trois ivrognes sortant d'un bar, au milieu d'un simple trait tracé à la craie telle une marelle dans une cour d'école, le faisceau de nos lampes éclairant les murs nus. Et mon grand-père, murmurant sans affectation des mots qui s'envolaient dans l'air glacé, au milieu des volutes de condensation qui sortaient de sa bouche.
Beaucoup moins stylé que ce à quoi je m'attendais mais, finalement, beaucoup plus flippant.
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Un chasseur de "Légendes".
Que ce soit bien clair, je ne collectionne pas les histoires merveilleuses, les récits effrayants, les traditions orales, comme d'autres l'ont fait dans le passé, leur permettant de se perpétuer dans les livres alors que les anciens, faute d'audience, ne leur donnaient plus vie lors des veillées. Mon rôle est bien moins culturel, mais désormais il est bien plus... Vital.
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Les quatre hommes étaient confortablement installés au Club Athenaeum, sis au 107 Pall Mall, à Londres. Ils devisaient, un verre d'excellente whisky posé devant eux, nimbé par la fumée de leurs pipes. Seul le plus jeune était silencieux. Il n'y avait pas la moindre timidité dans son silence, car ses yeux brillaient comme la braise tandis qu'il regardait chacun des trois autres à tour de rôle. Une moue légèrement cynique plissait le coin de ses lèvres. Lui pardonnaient-ils qu'il fût le plus jeune. C'était ce que se demandait Anatole Le Braz car ce jeune homme le perturbait pour une raison qu'il parvenait difficilement à s’expliquer. Il émanait de ce jeune dandy, à l’élégance savamment négligée, une aura sombre que Le Braz, en excellent observateur de la nature humaine, ressentait intuitivement.
À ce moment, Conan Doyle rompit les réflexions du collecteur de mémoire bretonne en s'adressant à lui. Anatole cessa d'observer le jeune Aleister Crowley et se tourna vers le père de Sherlock Holmes.
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Le premier jour de ma formation, je réalisai que certaines sensations étranges que j'avais ressenties depuis mon enfance, comme la plupart d'entre nous, dans certains endroits, à certains moments, étaient tout sauf les marques d'une imagination délirante.
Par exemple lorsque vous avez l'impression qu'il y a quelqu'un ou quelque chose qui vous observe, alors que vous êtes parfaitement seul. Lorsqu'une boule vous monte sans raison dans la gorge en passant devant une maison en ruines, au détour d'un chemin. Quand vous attendez le dernier métro, seul sur le quai, qu'un frisson électrique parcourt votre échine parce que vous entendez un bruit bizarre qui vent du tunnel plongé dans le noir. Un bruit qui n'est pas celui de la rame, fait par quelque chose qui se traînerait lentement le long des voies.
Quelque chose de grand. De lourd.
Qui vient vers vous et que vous n'allez pas tarder à voir...
Le même genre de présence qui vous donne envie de vous mettre à courir dans une rue déserte à trois heures du matin, de vous faire monter quatre à quatre l'escalier de votre immeuble, de vous faire fermer votre porte à clé en tremblant et d'allumer toutes les lumières chez vous. Le plus vite possible ! Ça vous parle ? Si c'est le cas, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle...
La mauvaise ? Il y a bien quelque chose, tapi dans les ombres, qui se tient même parfois juste derrière vous. Et la bonne ? Heureusement, vous ne pouvez pas voir quoi...
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