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Critiques de Gérard Morel (44)
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Tant qu'il y aura des veuves

C'est gentillet, ça se lit comme un roman de gare. L'intrigue n'est pas mal ficelée. Le vocabulaire est riche, le style plaisant. Le côté ésotérique est amusant et celui qu'on pense, n'est pas celui qu'il est, bref deux heures pas trop mal utilisées. Rien de plus.



Le fait que l'enquête se déroule à Honfleur, ma ville, m'a poussé à acheter ce livre. Mal m'en a pris car l'auteur n'a, apparemment, jamais mis les pieds à Honfleur et a travaillé avec un plan et encore il a dû le lire à l'envers (le plan), car la rue de l'homme de Bois et une rue de l'homme debout (qui n'existe pas), ce n'est point pareil. C'est du chauvinisme, certes, d'autant que lorsque Rankin parle d'Edimburg ou Ellroy de L.A, ils peuvent raconter ce qu'ils veulent, j'aurais bien du mal à les contredire.
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La musique adoucit les meurtres

Bon OK, quand on prend le risque de lire tout et n'importe quoi en matière de polar "soft", on ne tombe pas toujours sur des perles.

Pourquoi ce polar fort bien écrit au demeurant n'est il pas ce qu'on pourrait appeler un livre réussi ? :

On a d'abord un auteur qui ne connaît pas ses personnages. Il n'a tellement rien à dire sur eux qu'à part la fiche d'identité de chacun au début du roman, on n'a que dalle. Ces personnages parlent entre eux uniquement. On ne les voit pas agir et le seul moment où l'on sait ce qu'ils ont fait, c'est à la fin quand eux-mêmes racontent (quasiment sans qu'on leur ai demandé) ce qu'ils ont fait ou pas. On voudrait trouver un procédé littéraire moins excitant qu'on devrait chercher longtemps.

Le livre est tellement court (notez d'un sens Madame Musquin, on s'en contente bien), qu'on n'a même pas le temps de se poser des questions, on a juste le temps de deviner au fur et à mesure ce qui nous sera révélé à la fin. Bref, une perte de temps qu'il faut s'éviter. Cela dit, ce n'est pas un succès littéraire donc peu de chances que vous croisiez ce bouquin ailleurs que dans une boite à livres.

Vous me demanderez pourquoi je lis des trucs comme ça ? Ici le titre me plaisait (comme quoi, c'est vrai qu'un titre peut s'avérer vendeur) et j'ai vite compris que dans ce bouquin personne n'allait se faire trucider à la machette, se faire enfermer ou torturer ou encore subir une trépanation par quelques assassins sadiques dont la littérature du polar contemporain regorge.




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L'assassin dort au palace

C'est certain la clientèle de ce luxueux palace de la Côte d'Azur n'est plus ce qu'elle était.

Finies les vacances de quelques très riches fortunés qui se retrouvaient uniquement entre eux chaque été.

Maintenant on voit vraiment de tout dans ce palace, au grand désespoir de Monsieur Vladimir le concierge.

D'abord c'est cette jeune fille on ne peut plus ordinaire invitée par Madame van Verlaand la très riche veuve de l'un des plus grands chefs d'orchestre mondiaux qui a fréquenté l'hôtel pendant des décennies.

Puis cette starlette de téléréalité, qui il faut bien le dire est un peu nunuche et qui dénote totalement dans les salons feutrés du palace.

Et cerise sur le gâteau, arrive Apollonia Patras une voyante grecque devenue la coqueluche des grands de ce monde.

Mais quoiqu'il en soit, Monsieur Vladimir trouve qu'il règne une drôle d'atmosphère cette année, et quand Apollonia Patras prédit qu'un grand malheur va survenir, il ne peut qu'en être convaincu.

Et ce grand malheur va vite arriver, l'une des célèbres et richissimes clientes est assassinée.

Mais ce qui va poser le plus de problème à Monsieur Vladimir c'est que l'assassin n'a pu ni entrer ni ressortir du palace, c'est donc qu'il est un habitué des lieux.

Alors qui ? client ou employé ?

Petit à petit les masques vont tomber et derrière des façades bien lisses apparaissent bien des noirceurs que chacun aurait aimé continuer à cacher.

Oui l'assassin dort au palace et Monsieur Vladimir pour son plus grand malheur va bien vite en avoir la certitude.

Un bon petit polar, mais même si l'intrigue et les personnages ont été bien amenés, la résolution du crime aurait mérité un peu plus de profondeur.

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Les Secrets du chevalier d'Eon : Espion du ..

c'est l histoire d un jeune

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Nos plus grandes histoires policières, tome 28

Un petit recueil paru en mars dernier, résolument orienté thriller avec quatre histoires sur six, toutes plutôt récentes (de 2013 à 2019).



Ce sont toutefois deux polars qui ouvrent l'ouvrage. Dans« Rendez-vous dangereux » de Patricia Jadoul, un policier traque un violeur à l'aide du journal intime de la victime, tout en s'éprenant d'elle à travers ses mots et prenant soin de son chat. Une histoire somme toute assez douce, où l'on apprend, nous aussi, à connaître Valérie, sa façon de penser, sa vie. L'une des meilleures histoires du livre !

« Meurtre en plein ciel » est une affaire encore plus glauque, où les forces de l'ordre tentent de retrouver le meurtrier d'un pédophile. Histoire cependant un peu plus convenue, puisque l'on suit le coupable idéal, mais qui ne l'est pas...



Avec « Mortelles intrigues au Royal-Tennis », on découvre un croqueur de diamants prêt à tout. Une chose est sûre, on ne voit vraiment pas la fin venir ! Gérard Morel est définitivement une valeur sûre. « L'oiseau de malheur » met en scène la froide vengeance d'une femme trompée, mais cette fois, le twist final se veut prévisible. Ce qui n'empêche pas l'ambiance d'être au rendez-vous, la peur de Maud d'être démasquée suintant à travers les pages du livre.



Mais c'est vraiment « Mal acquis ne profite jamais » qui constitue le petit joyau du recueil, où l'on accompagne une otage dans son calvaire. Le suspense est clairement là, c'est un régal de bout en bout. J'avais déjà lu d'autres nouvelles de Paola Cécilia Lanzi, mais celle-ci est de loin la meilleure d'entre elles !



Enfin, « Effrayantes confidences » reprend le scénario certes classique, mais toujours efficace, de l'auditeur malsain à la radio. On a connu la plume de Pierre Davoli plus accrocheuse, même si sa maîtrise de l'angoisse et du malaise est toujours au rendez-vous.



Six histoires plutôt bonnes (bien que deux sortent clairement du lot), sans aucun véritable maillon faible.
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Nos plus grandes histoires policières, tome 25

25e opus de « Nos plus grandes histoires policières », le présent ouvrage penche davantage vers le thriller, seuls deux des récits tombant véritablement dans le policier.



« Au cœur de la haine » place en effet une jeune femme à la merci de proches ô combien toxiques (dans tous les sens du terme...) tandis que « Comme dans un film », la meilleure des nouvelles du livre, voit un homme pris en otage par un jeune délinquant paumé réfugié chez lui. Une histoire très chouette, pleine de suspense et dépourvue de manichéisme, avec deux protagonistes très intéressants.



Carton rouge en revanche pour « Un engrenage diabolique » : déjà que les histoires ayant pour cadre la psychiatrie sont un terrain assez casse-margoulette, mais confondre schizophrénie et dédoublement de personnalité, ça ne passe pas. Le seul truc de réaliste là-dedans, c'est l'abrutissement par les médocs.



« La valse oubliée » est une des deux histoires purement polar du livre, où une employée de maison mène l'enquête suite à la mort de ses employeurs, quitte à plonger dans leur passé. On a même droit à quelques fausses pistes et le dénouement est vraiment inattendu. Une très bonne surprise ! Il en va de même pour « A un détail près » qui possède également une chouette ambiance et nous surprend à mi-chemin. Et tant pis si la chute, elle, est aisément prévisible.



Enfin, « Une coupable trop parfaite », second polar du livre, fait plus dans la reconstitution chaotique. L'histoire est plutôt intéressante en elle-même, mais la narration n'aide pas à accrocher. Un peu dommage.



Avec trois très bonnes histoires, une sympathique, une bof et une bien en dessous du reste, le bilan reste, globalement, positif bien qu'inégal. Ceci dit, pour les amateurs de romans noirs en quête d'une courte lecture pour une soirée ou quelques heures à la plage, ce petit recueil fera très bien le job.

(Il est actuellement en vente au moment où je tape ces lignes)
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L'assassin dort au palace

Ce court roman est ce que je pourrais qualifier un roman de gare. Un livre que l’on pourrait trouver sur un siège, le lire le temps de quelques heures puis le reposer ensuite pour un futur lecteur.



J’ai passé un bon moment, l’histoire est assez captivante dans son ensemble mais l’enquête n’est pas mise en avant malheureusement.

Gérard Morel se concentre plus sur le quotidien parfois chaotique d’un hôtel luxueux avec son personnel, ses clients réguliers et leurs habitudes et évidemment les nouveaux qui ne cadrent pas forcément avec le décor.



Je pense que l’on peut se retrouver dans ce roman comme étant le touriste qui va entrer dans le hall de cet hôtel juste pour découvrir le décor de ce lieu et prendre quelques photos avant de se faire gentiment raccompagner vers la sortie par un membre du personnel.

Les idées sont intéressantes mais sans être irréalistes. Je pense que l’auteur a vraiment voulu écrire ce roman pour que l’on s’imagine vivre le quotidien de ces protagonistes.

Personnellement certains passages m’ont plu mais j’aurais apprécié plus de détails et découvrir l’envers du décor… J’ai trouvé que c’était un roman pas assez approfondi. Et je pense que si les descriptions avaient été vraiment développées je l’aurais davantage apprécié.



Les personnages sont intéressants et je pense qu’on a tous, dans notre entourage ou un jour, croisé une de ces personnes. Je pense que c’est aussi cela qui fait que ce roman n’est pas irréaliste même si l’on ne côtoie pas les grands hôtels de luxe.



La fin est intéressante mais trop romancée selon moi c’est dommage. Je pense que j’aurais apprécié terminer la lecture sur une note plus dramatique pour montrer que ce roman est tout de même un roman policier.

En résumé, même si c’est une lecture assez mitigée je pense que ce roman peut plaire aux lectrices qui aiment la romance, les grands hôtels mêlés à une petite note de meurtres.


Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..
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Nos plus grandes histoires policières, tome 31

Ce 31e volume d'histoires noir et polar issues issues de vieux numéros de Nous Deux réunit trois histoires vintage et trois récentes, comprenant cinq thrillers et une histoire de détective traditionnelle. Et autant le dire direct : c'est du très très bon cru, peut-être le meilleur tome que j'ai lu jusqu'ici !



« Le moulin des Mal-Mariés » n'est pourtant pas la meilleure histoire de l'habituellement très bon Gérard Morel, avec un rythme plutôt lent et un protagoniste (volontairement) antipathique qui n'aide pas. Même si le résumé n'avait pas en plus gâché le twist final, les trop gros indices parsemés dans le texte y suffiraient. Bref, le maillon faible du recueil.



« Une étrange impression » ne trahit absolument pas son âge (1979, ce qui en fait le texte le plus ancien ici). Une grande demeure vide, un orage, des petits détails qui clochent, une atmosphère angoissante... et un chat adorable : c'est peut-être du classique dans le genre, mais c'est incroyablement bien écrit, rythmé et efficace, perpétuant dignement la lignée des meilleurs romans gothiques, version sud de la France. Un coup de cœur !



« La lettre » n'est pas le récit le plus palpitant, mais cette histoire de prof aux prises avec une élève récalcitrante n'a, là encore, pas pris une ride depuis 1981. Lucie est une « bonne prof », compréhensive, qui pense aux intérêts de son élève malgré leurs rapports plus que tendus, et bien qu'elle la soupçonne du pire ! Une protagoniste attachante, qui compense le dénouement un peu plat.



Avec « Le silence des condors », Pierre Davoli nous emmène dans les grands espaces du Pérou, sur les traces des majestueux oiseaux. Le côté thriller est discret, presque plus suggéré qu'autre chose et... c'est ce qui fait toute l'efficacité de cette histoire, tout en lui apportant une touche originale ! Car crime il y a...



« Comme une intuition » possède de nombreux points communs avec « Le moulin des Mal-Mariés » : un mari commanditant le meurtre de sa femme, une narration un peu lourde... mais ici, la conclusion est totalement inattendue !



Pour finir, « Un ennemi du doute », seul polar du recueil, nous emmène en compagnie d'un détective traditionnel, pour une enquête certes classique, mais bien troussée. Là encore, le texte, daté de 1981, n'a pas vieilli d'un poil et on pardonnera facilement la fin trop facile.



Si comme dans tout recueil certains textes sont moins bons que d'autres, rien que pour deux des histoires vintage et les paysages péruviens, ce 31e volume mérite franchement le coup d’œil. Plus dispo en neuf depuis longtemps, vous pouvez néanmoins espérer tomber dessus d'occasion.
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Nos plus grandes histoires policières, tome 30

Les recueils « noir » de Nous Deux sont leurs plus rapides à lire, avec de grands caractères et une présentation très aérée. Mais quand même. Quand tu galères depuis des semaines niveau lecture, ça fait bizarre de terminer dans la soirée le bouquin que tu as commencé à midi. Mais bon, j'attendais le toubib et il est plus facile de laisser un livre en plan qu'un jeu vidéo. Finalement, il n'a pas pu passer hier, mais ceci est une autre histoire.



En parlant d'histoire, les six qui composent ce recueil sont pour moitié vintage (deux de 1980 et un de 1978), moitié contemporaines (deux de 2014, un de 2018).



« La maison des trois perroquets », commence l'ouvrage de fort belle manière, avec une atmosphère pesante, un cadre original et des personnages qui ne le sont pas moins. La conclusion ne surprend qu'à moitié, mais fait pourtant son petit effet. Il faut dire que Gérard Morel possède un vrai talent de conteur.



A l'inverse, « Une histoire d'avocat » s'éparpille un peu dans tous les sens, avec un narrateur qui court à droite et à gauche sans qu'on ne comprenne vraiment pourquoi, et une narration assez molle. Quand au plot twist final, il s'avère pour le moins capillotracté... Bref, le texte de Christopher est celui qui, de tout le livre, m'a le moins convaincu.



« On l'avait pourtant prévenu » narre l'histoire d'un homme voulant piéger sa femme adultère. Impossible pourtant de compatir avec lui, tant ses manœuvres et sa volonté de se venger le rendent antipathique. Quand à la fin, elle est un peu trop expédiée.



« A pas de géant » présente là encore une histoire d'adultère à venger, mais cette fois, c'est une réussite ! Non seulement l'ambiance est au rendez-vous, avec du suspense et des rebondissements qu'on ne voit pas venir, mais le mystère demeure opaque jusqu'à la toute fin. C'est redoutablement bien construit, et bien écrit. Une chose est sûre, j'espère que Nous Deux nous ressortira d'autres textes de Fabien Bertaux ! Sans hésiter la meilleure histoire du recueil, qui apporte un point bonus à la note!



Avec « Hors d'état de nuire », Pierre Davoli nous offre ce qu'il sait faire de mieux : du suspense qui prend aux tripes. La peur de Maria sur un plateau. Du doute. S'est-elle trompée, ou bien est-elle vraiment en danger, là, tout de suite ? Dommage que la conclusion n'aille pas vraiment jusqu'au bout et donne un effet soufflé qui retombe.



« Un cadavre sur le seuil » termine l'ouvrage de façon plus classique, mais ce petit polar à l'ancienne se lit très bien, et la petite originalité de l'histoire lui donne une certaine fraîcheur. Une bonne pioche !



Résolument orienté thriller, ce trentième volume de « Nos plus grandes histoires policières » propose une majorité de bons, voire très bons textes. « A pas de géant » justifie même largement l'achat, même si « La maison des trois perroquets » et « Hors d'état de nuire » le pourraient presque. Quant à « Un cadavre sur le seuil », c'est le petit bonus sympathique (l'histoire, pas le cadavre, hein !). Idéal pour une lecture de plage.

C'est en vente pour encore deux semaines (moins un jour), comme toujours à petit prix en plus du magazine (5€ le tout) donc n'hésitez pas à vous laisser tenter.
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Nos plus grandes histoires policières, tome 29

Petit recueil par l'épaisseur certes, ce 29e opus de « Nos plus grandes histoires policières » a en effet tout d'un grand, et surtout par la qualité de ses histoires, au nombre de six, d'une vingtaine de pages chacune.



« Crime sans cadavre » ne laisse pas vraiment transparaître son âge, mis à part la mention de cabine téléphonique. Une histoire certes classique dans le fond mais fort bien menée, et dont le narrateur, commissaire de son état, ne manque pas d'humour. On a même droit à quelques rebondissements et fausses pistes ! Bref, Hélène Simart nous offre une excellente nouvelle.



Point de fantastique dans « Meurtres dans un château hanté », mais une ambiance à la Cluedo dans une vieille demeure écossaise, où l'affaire nous est narrée de l'intérieur par un majordome aussi malin qu'indiscret. La chute de l'histoire est remarquablement tordue et bien ficelée. Un régal !



Après deux polars, place au thriller avec « La rescapée », où le suspense compense une plume tantôt un peu molle, tantôt un peu lourde. L'ensemble se veut très prévisible, un peu fade (surtout après les deux coups de cœur précédents), même si ça n'est pas mauvais non plus.



« Sans remords » instaure un délicieux malaise ; aucun des protagonistes n'est là pour pour être attachant, c'est noir, c'est glauque, involontairement drôle, aussi. On se doute de certains rebondissements mais pas de tout, et de la fin encore moins ! Des crapules qu'on adore détester.



Dommage que « Le mauvais numéro » spoile le principal plot twist de l'histoire dès son titre, car sinon, l'on ne devinerait jamais ce qui attend Helena, voleuse croqueuse d'hommes de son état. Un personnage principal original, plus nuancé qu'il n'y paraît. Pas la meilleure histoire de Pierre Davoli lue jusqu'à présent, mais tout de même très agréable à lire, et la chute est parfaite.



Surprise avec « Le silence de la peur », qui nous fait carrément basculer dans la SF ! Si l'atmosphère du début est très réussie, le reste se contente de suivre à la lettre une recette de base sans le moindre assaisonnement. Bref, ça se lit, mais c'est banal à en pleurer. Dommage.



Au final, ce « Nos plus grandes histoires policières » 29e du nom est tout de même un sacré bon cru, avec des textes bien choisis qui méritent tous d'être (re)découverts.
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Aux innocents les menottes, Tome 1 : Le fil..

Un peu déçue après la lecture de ce roman. Il avait pourtant bien démarré mais ensuite l'auteur se perd dans une enquête complètement surréaliste. Je veux bien que l'on soit dans un roman mais rien dans la réalité ne peut se produire de la sorte...le personnage de Tante frileuse est frileux, c'est la cas de le dire, elle ne réagit pas aux réactions de Viktor. Quant à la fin, elle est ubuesque et finit en queue de poisson. C'est dommage car l'idée de départ était intéressante.
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6 grandes énigmes policières, tome 4

Un recueil d'enquètes policières au dénouement plus que facile et trop rapide a mon gout.

Des énigmes gentillettes très simple ou l'on devine très vite la fin.

Pratique dans les transports en commun ...
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La fille du bourreau

Petit roman à l’eau de rose se lisant … … … en deux heures.

L’intrigue est minimaliste au maximun, voire même ultra light.



En ce qui me concerne, je ne suis pas vraiment amatrice de ce genre de littérature, mais, je reconnais en lire lorsque je suis vraiment fatiguée intellectuellement. En effet, comme il n’y a rien à comprendre, c’est reposant, et, permet de rebooster les neurones. Un peu comme des vitamines.

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La musique adoucit les meurtres

Un roman simple à lire. Un meurtre au milieu d'un week-end en famille.

La trame est facile à suivre et le rythme du livre est soutenue.



L'oncle Ernest meurt mystérieusement devant sa femme Tante Frileuse, le week-end où ils ont invité leurs neveux pour l'annonce d'une grande nouvelle...Qui sera soupçonné?

Le capitaine Saintagne est sur l'enquête.
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8 nouvelles érotiques inédites, tome 16

Le précédent recueil de nouvelles érotiques paru via Nous Deux datait de cet été... et y figuraient quelques très bonnes histoires.



Autant le dire direct : ce seizième opus mérite l'achat rien que pour « La malédiction », seconde nouvelle du livre et indéniablement la meilleure. Non seulement c'est incroyablement drôle et le dépaysement est là avec de jolis décors enneigés, mais la chaleur est également au rendez-vous via une scène coquine très bien écrite, toute en lenteur et en subtilité, où l'on ressent vraiment la complicité du couple. Un énorme coup de coeur.



Pour le reste, on a majoritairement droit à des inconnus qui se sautent dessus. Plus de l'érotica pure que de la romantica donc, certaines de ces rencontres étant indéniablement éphémères, tandis que d'autres laissent planer le doute.



Côté plaisir... de lecture, « Sans réserve » et « Une vraie pyromane », à l'image de ces hentai qui vont à l'essentiel, se focalisent sur le sexe direct entre inconnus, sans blabla. Il faut aimer le style... « La suite Agneta » et « Le bel Argentin », sur le même concept, font progressivement monter la tension mais là où les fantasmes de Charlotte sont concrétisés de fort belle manière et se terminent sur une note optimiste, ceux de Clémence ne convainquent pas vraiment et la fin, abrupte, n'arrange rien. Dans « Le mari, l'amant et l'amour », dont le titre annonce la couleur, l'enchaînement un peu capillotracté des évènements peut refroidir et la conclusion déçoit un peu. Percival méritait mieux.



Restent « Chaleur au chalet » avec un couple en devenir très mignon qui se tourne autour dans une ambiance de sports d'hiver très réussie, et « L'art d'aimer », où la douceur estivale ravive une vieille flamme jamais éteinte, avec une saveur de vacances (et de churros). Pour cette dernière, le duo d'auteurs a détourné de façon très maligne le fantasme de la prof via des retrouvailles loooongtemps après. On y gagne une héroïne presque cinquantenaire et « toujours aussi canon », et un héros quarantenaire un peu désabusé, mais qui n'a pas oublié ses émois d'ado. C'est certes un peu rapide, mais surtout très doux.



Au final, si ce recueil n'égale pas les deux précédents, on y trouve tout de même une véritable pépite et trois autres bonnes histoires, que l'on relira avec plaisir.
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Les Secrets du chevalier d'Eon : Espion du ..

Célèbre agent secret de l'Histoire, le chevalier d'Eon se démarque grâce à son ambiguïté. En effet, de nature double, il se travesti en femme, sans éveiller le moindre soupçon, pour mener à bien la mission confiée par le roi Louis XV dont il est profondément épris. Dans ce récit-ci, le chevalier est envoyé à la cour de Russie pour convaincre la tsarine, Elisabeth Ier, de s'allier à la France.



J'ai été réellement intriguée par ce personnage que nous avions brièvement évoqué en cours et dont j'ai oublié de m'informer. Ce roman a ressuscité mon envie de découvrir cette personne à la nature éveillant de nombreuses questions.



Cet ouvrage traite des thèmes du travestissement et de l'homosexualité à une époque où je ne l'imaginais pas. On les retrouve notamment au travers des rencontres du chevalier où ils sont secrets et dissimulés.



Friande des romans historiques aux aventures prenantes, je n'ai pu qu'apprécier les intrigues, l'atmosphère autour de ces dernières et les révélations au cours de l'enquête. Cependant j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose à l'écriture, plus précisément à la description ou à l'ajout de détails, pour une profonde immersion du lecteur dans le contexte historique. L'adverbe "bref", utilisé de temps à autre lors d'échanges, m'a, personnellement, gênée. Je trouve qu'il donnait un ton plus moderne, plus actuel par rapport à l'époque du récit. Certains passages de narration du chevalier portaient à confusion; je ne comprenais pas s'il s'adressait au lecteur ou au roi.



Dans l'ensemble, c'était une bonne lecture qui m'a permis de dépeindre le portrait du fameux chevalier d'Eon. J'ai passé un bon moment à suivre sa mission au milieu de tous ces secrets et à apprécier les amitiés de la tsarine à son égard.



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Aux innocents les menottes, Tome 1 : Le fil..

Un roman policier qui s’adresse clairement aux plus jeunes, lisible dès le CE2 avec ses 90 pages très aérées pour des lecteurs amateurs du genre. L’intrigue est simple : un cascadeur renommé dans le monde du Septième Art perd la vie en plein tournage. Son fils Viktor âgé d’une quinzaine d’année reste seul et inconsolable. Cherchant du réconfort dans sa peine, il souhaiterait que l’équipe, le réalisateur et les comédiens engagés rendent hommage à son père disparu. Or tous semblent avoir oublié l’accident tragique. Viktor ne peut accepter cette indifférence et cherche d’abord des explications auprès du producteur du film puis de l’acteur principal. Mais ce dernier meurt carbonisé dans l’incendie de sa voiture après la visite du jeune garçon. Viktor se retrouve bientôt soupçonné de vouloir venger la mort de son père. Comment va-t-il pouvoir se sortir d’affaire et faire la lumière sur cette succession de morts tragiques ? Une petite histoire policière sans prétention mais qui fonctionne bien. Le récit est linéaire et chronologique, les personnages sont crédibles et les ressorts d’intrigue fonctionnent bien. Un petit roman qui trouvera facilement sa place dans une bibliothèque de classe ou dans un CDI de collège.
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La musique adoucit les meurtres

L'histoire commence avec l'un des neveux, Pascal, qui a des problèmes d'argent et risque de devoir fermer boutique. Il ne veut pas imposer cela à sa femme qu'il adore et à qui il offre un certain train de vie. Lui vient alors l'idée de tuer son oncle. Mais le fera-t-il vraiment ? Est-ce lui qui a tué oncle Ernest ? Peut être son cousin finalement ? Ou sa cousine qui revient après de longues années sans nouvelles ? Ou la cantatrice sans talent ? Ou le majordome ? Peut être la tante ? Ou la femme de Pascal ? Ou le mec de la cousine ? Autant de personnages que de possibles coupables ! J'ai eu l'impression d'être dans un cluedo ce qui m'a beaucoup plu.



Ce roman se lit vite, pas seulement car il est court mais aussi parce que l'écriture est fluide. On va de révélations en révélations si bien qu'il est impossible d'être certain de qui a fait quoi :)

Un très bon moment de lecture après un pavé ^^



Bisous !
Lien : http://lireoudormir.blogspot..
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Les Secrets du chevalier d'Eon : Espion du ..

Tout est paradoxal dans la vie du chevalier d’Eon, qui reste le plus célèbre des agents secrets de l’Histoire. Fin lettré, il écrivait des livres et correspondait avec les plus grands esprits de son époque, mais il était aussi habile à manier l’épée et à se battre en duel, au point de se voir accorder le titre de capitaine des dragons.

…Il lui arrivait aussi de s’habiller en femme et de séduire les plus grands hommes de son temps, pour accomplir les missions que lui donnait le roi Louis XV. Ou pour assouvir son insatiable curiosité, qui l’incitait à fréquenter rois et impératrices et à devenir leur confident…

Envoyé par Louis XV en Russie auprès de la tzarine Elisabeth pour convaincre celle-ci de s’allier à la France, il réussit brillamment sa mission, au point qu’Elisabeth lui confie le plus grave, le plus intime, de ses secrets. Cette marque de confiance incite le chevalier à aider la tzarine à rechercher un personnage …disparu depuis quarante ans ! Sans se douter que les secrets d’Etat sont souvent mortels…

Qui était vraiment le chevalier d’Eon ? Après avoir étudié des documents rares ou inédits, Gérard Morel répond à certaines de ces questions, dans ce livre palpitant, empreint de toute l’insolence de cet agent secret qui pirouetta sur le dix-huitième siècle…

Un roman surprenant, que tous les adolescents désireront lire en cachette.

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Les dames de Contrecoeur

Une saga historique où les destins croisés des héros tiennent en haleine les lecteurs, de la première à la dernière ligne.



C’est un savant dosage entre l’aventure, le suspense, les complots, le chantage, l’amour, la haine, … … qui débute à Venise pour se dérouler et se terminer dans la Normandie des Guerres de Cent ans.

Venise et le Pays d’Ouche (Normandie) sont au centre de ce roman passionnant et facile à lire ainsi que l’incompréhension devant les motifs et querelles opposant Anglais et Français lors des différentes batailles composant la Guerre de Cent ans …



Pour la petite histoire, Gérard Morel vit en Normandie, au cœur du pays d'Ouche, sur les terres qui formaient l'ancienne baronnie de Contrecœur… …



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