Nationalité : France
Né(e) à : Nice , le 27/12/1984
Biographie :
Gilles Simon est un joueur français de tennis professionnel depuis 2002.
Commençant le tennis à l'âge de six ans, il s'entraîne à l'US Fontenay jusqu'à l'âge de 14 ans avant de rejoindre le Pôle France de Poitiers en sport étude, dans la filière fédérale. Pendant sa formation à l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (INSEP), il passe le bac S.
Il entame sa carrière professionnelle en 2002, à l’âge de 18 ans. Il fait son entrée sur le circuit ATP en 2004 et réalise dès 2006 un sacré coup d’éclat à l’Open d’Australie en éliminant le Tchèque Tomáš Berdych, 23ème joueur mondial. Grâce à cette victoire, il entre dans le top 100 mondial.
Vainqueur de quatorze tournois du circuit principal, il est l'un des Français les plus titrés. Le tournoi de Hambourg en 2011 est son titre le plus important.
En 2008, il atteint les demi-finales aux Masters. Début 2009, il atteint la 6e place mondiale. En Grand Chelem, ses meilleurs résultats sont deux quarts de finale à l'Open d'Australie en 2009 et à Wimbledon en 2015.
En 2017, il remporte la Coupe Davis aux côtés de Julien Benneteau, Jérémy Chardy, Richard Gasquet, Pierre-Hugues Herbert, Nicolas Mahut, Lucas Pouille et Jo-Wilfried Tsonga.
En 2021, Gilles Simon décide de faire une pause et de mettre sa carrière entre parenthèses pour pouvoir se "préserver mentalement" usé par la situation actuelle et cette pandémie mondiale de Covid-19.
Marié à Carine Lauret, il est père de deux fils. Après avoir résidé à Neuchâtel pendant plusieurs années, il habite à Boulogne-Billancourt depuis 2018.
J'ai souvent entendu des joueurs expliquer préférer prendre un adversaire mieux classé qu'eux sous le prétexte qu'ils n'avaient "rien à perdre". Sans rire ? Et puis quoi encore ? Parce que c'est sympa, de te prendre Nadal ou Andy Murray sur un court ?
Notre image est déplorable. Il faut qu'on s'efface à tous les niveaux. Qu'on soit des bons soldats en permanence. Corvéables à merci, dans toutes les conditions. Et surtout qu'on ferme bien notre gueule.
Je suis persuadé que si on part du joueur, avec les compétences que l'on a et en comblant le vide français du travail sur l'aspect mental, on aura des vainqueurs de Grand Chelem.
Le problème c'est que dans le sport, on veut que le meilleur soir le meilleur partout, qu'il soit un héros absolu, que les enfants le prennent en modèle.