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Critiques de Gina Barkhordar-Nahai (7)
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Bons baisers de Téhéran

Rare, extrêmement rare chez moi ,j'ai abandonné cette lecture fastidieuse dès la 50 eme page !!
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Bons baisers de Téhéran



Gina Barkhordar Nahai est née en Iran en 1960 et a rejoint les Etats Unis en 1977, elle vit à Los Angeles.



Prière de ne pas se laisser influencer par le titre français et se concentrer sur 'Le cœur lumineux de Jonah', bien plus beau, mystérieux et poétique et donnant une plus juste idée de ce roman. Impossible de raconter pourquoi ce cœur lumineux, petit plus étonnant qui donne un souffle inattendu à ce qui pourrait n'être qu'une n-ième saga familiale. Quoique, la Putain Noire de Buchehr est une drôle de personnage...



Tout commence à Los Angeles par l'assassinat du Fils de Raphaël, homme d'affaires véreux d'origine iranienne . Pas mal de suspects, mais ce n'est pas l'enquête policière qui importera (de toute façon le corps a disparu). Le Fils de Raphaël (ou soi-disant), mais comme l'a clamé sa mère à Téhéran pendant des années aux portes de la maison des Soleyman, ce fils aurait dû avoir la maison et la fortune des Soleyman. A Téhéran, d'abord, puis à Los Angeles, s'entremêlent les destins des membres, amis et ennemis de cette famille juive iranienne, de l'époque du Shah à l'époque actuelle.



Gina Nahai connaît merveilleusement bien l'histoire et les coutumes iraniennes. Ainsi que la communauté juive d'origine iranienne des Etats-Unis, et en parle avec tendresse et ironie. En dépit d'événements dramatiques, ce n'est jamais larmoyant, et bourré de peps.



Premier bon point de ce roman, faire passer mine de rien une masse d'informations sur l'Iran et les Iraniens, en particulier sur la vie des femmes et leurs droits, et les différences avec les américains.



Autre bon point, des personnages hauts en couleur, croqués avec vivacité, Angela par exemple.

Angela avait offensé quasiment tous les membres de la communauté de LA appartenant à la tranche des revenus élevés au prétexte qu’elle était, dans le sens le plus exaspérant du terme, franche. Telle était la façon américaine et européenne de la décrire; pour les Persans, elle était dénuée de tact, agressive, furieuse, amère et toujours prête à faire honte aux siens. Elle était née en Iran, d'où elle était partie lorsqu'elle avait à peine huit ans, et il était vrai qu'elle n'avait pas eu la vie facile (qui avait eu la vie facile? Ce n'est pas pour rien qu'on appelle ça 'exil' et non 'vacances au bord de la mer')."

L'exil, justement, un merveilleux passage, trop long à citer entièrement, mais démarrant ainsi:

Le plus dur quand on vit en exil, les iraniens l'apprendraient très vite, c'est la disparition - non pas de soi, mais de ce qu'on paraît aux yeux des autres.(...)

et se terminant par

Les morts et les disparus ne peuvent pas traverser les frontières; leur exil, c'est notre oubli.



Encore un bon point, un découpage ménageant le suspense.



Et puis, des personnages (John Vain) ou des passages qui cueillent au cœur:

Comment appelle-t-on le moment où on se déleste de la certitude, encore qu'elle soit illusoire, que la vie ne fera que s'agrandir? Que l'horizon s'étendra toujours?

Un dernier passage étonnant

Elle prononça la phrase qui était la marque de fabrique de toute mère juive iranienne : 'Ghorboonet beram' - que je sois sacrifiée pour toi.
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Bons baisers de Téhéran

Une saga familiale étalée sur 60 ans entre l'Iran et les USA. Le destin d'une famille juive d'Iran qui se déchire, connaît en alternance richesse et pauvreté. Mais, toujours, génération après génération, avec des haines féroces autour du personnage du "Fils de Raphaël". Une plongée dans la communauté juive iranienne installée aux USA, racontée avec ironie et jouant avec les codes du conte persan.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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Bons baisers de Téhéran

Au delà d'une enquête policière aux Etats Unis en 2013, comme le laisserait croire les premières pages du livre, on plonge dans une saga familiale d'une famille iranienne, découvrant ainsi histoire, moeurs, appartenance et culture de ce pays notamment grâce à un chapitre "flashback" se déroulant à Téhéran en 1952.

Ce livre fait voyager le lecteur de l'Orient aux Amériques, à travers plusieurs décennies, avec des personnages atypiques, des situations improbables voire loufoques, et on découvre une communauté, subissant une politique intolérante puis vivant l'exil...

Histoire, descriptions, suspens créent un scénario fantasque à l'image des contes persans, à la fois cruel et poétique, qui livre de belles réflexions sur l'éducation, la culture, la condition de la femme et les blessures de l'exil...

Un roman comme un conte très oriental, tendre et élégant.
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Sogni di pioggia

C'est une histoire qui nous emporte dans les méandres laissés par un petit fantome resté dans la mémoire familiale du personnage principal et un récit qui ne laissera pas indifférents tous les passionnés de culture orientale. Mais c'est aussi et surtout un livre féminin, avec une trame presqu'orale qui rappelle par moments le style de Tahar Ben Jelloun. le livre perd parfois de sa vigueur, il est imparfait, mais il reste une lecture curieuse et savoureuse, plus qu'agréable au palais.
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Bons baisers de Téhéran

Ne surtout pas s'arrêter à ce mauvais et inapproprié titre à la "OSS 117" !

Ce faux roman policier débute en 2013 avec l'assassinat du "Fils de Raphael" à Los Angeles. Puis direction Téhéran en 1952, là où tout a commencé. Là où les Soleyman (famille fortunée proche du Shah), vont connaître la chute après des décennies de gloire.

J'avoue qu'il m'a fallu dépasser les 100 premières pages pour être vraiment dans l'histoire et avoir envie d'accompagner les personnages. Cela vient à la fois du style oral...et des maladresses de traduction (enfin, c'est ce que je suppose).

La figure emblématique la plus dérangeante est celle de "La putain noire", sorte de sorcière orientale qui prétend avoir accouché après 13 mois de gestation (!!) du "Fils de Raphael", enfant illégitime qu'elle s'acharnera à faire reconnaître avec une détermination violente et destructrice. Elle n'aura de cesse de poursuivre de ses anathèmes ceux qu'elle accuse d'avoir spolié son fils.

Malgré l'exubérante noirceur de cette jeteuse de sorts qui a failli causer mon abandon, cette saga familiale séduit par son côté épique et documentaire! C'est à la fois le roman de la diaspora juive iranienne, un roman de filiation, et une fresque contemporaine où le loufoque côtoie le drame. C'est aussi un excellent conte à suspense où l'on attend que vengeance s'accomplisse..
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Roxane ou le saut de l'ange

Un livre magique... mais je suis incapable de dire pourquoi ? Ca doit être ça la magie !
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