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3.64/5 (sur 33 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Ferrare , 1972
Biographie :

Giulio Minghini s'est installé à Paris en 1994 afin de mener à terme ses études sur l'Internationale situationniste.

Conseiller éditorial, lecteur du français et de l’espagnol pour les éditions Adelphi, il a traduit en italien des romans de Crevel, Pierre Mac Orlan et Simenon.

"Fake" (Allia, 2009), son premier roman, est écrit directement en français. En 2012, il publie son deuxième roman, "Coupes sombres" (Le Seuil).

Il a également cosigné "Dirty Comics" avec François Escaig. Les éditions Allia lui ont demandé de regrouper en deux volumes les dessins subjectifs d'une époque ou le conservatisme amoureux "plombait" l'Amérique.



Source : amazon.fr
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Le 08.02.18, Roland Gori évoquait ?Fake? de Giulio Minghini dans une série d'émissions consacrées à l'imposture par ?Les Chemins de la philosophie? (France Culture).


Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
"Des coeurs et des sexes qu'on réchauffe au micro-ondes virtuel des sites de rencontres. Des "histoires PIcard" en quelque sorte: des relations déjà préparées, à la dégustation aussi rapide que prévisible. Et sans valeur sentimentale importante."
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Les goûts et les affinités ne sont qu'un pâle prétexte à une envie exacerbé de rompre la solitude devenue trop oppressante.
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Nous habitons notre page comme on habite une maison. Nous la décorons de mots et d'images. Ici s'éveillent et se reposent désormais nos sens et toutes nos pensées. Le corps, lui, n'a plus de domicile fixe.
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"L'art est avant tout un jeu de soustraction, disait quelqu'un (mais qui? impossible de m'en souvenir). Aussi, j'ai furieusement écrémé, coupé, trié. Je n'ai gardé qu'environ un tiers du livre et soigneusement dissimulé (non, je n'ai pas eu le cœur, à l'instar de Gogol, de le détruire. J'ose encore une espérer en une gloire tardive ou du moins posthume). J'avais à l'époque quarante ans, ma vie était presque complètement figée dans son architecture d'habitudes et de relations, et toutefois il lui manquait quelque chose, oui, UNE chose."
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"Quand Alexandra, pubeuse épanouie, entre pour la première fois dans ma chambre, elle reste bouche bée devant les livres qui tapissent les parois et s'entassent un peu partout au sol. J'ai remarqué que ce décor a le pouvoir de mettre les filles que je rencontre par ce site dans un curieux état d'excitation. L'alibi culturel comme facteur érotisant - je note à la hâte cette phrase sur un paquet de clopes pendant qu'elle est aux toilettes. Lorsqu'elle revient et me demande si j'aime Amélie Nothomb, je ronfle déjà."
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Quand tout a été dit sans qu'il soit possible de tourner la page, écrire à l'autre devient la seule issue. Mais passer à l'acte est risqué. Ainsi, après avoir rédigé sa Lettre au père, Kafka avait préféré la ranger dans un tiroir.
Ecrire une lettre, une seule, c'est offrir le point final, s'affranchir d'une vieille histoire.
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L’essentiel, c’était de terminer avec le dénouement tragique par excellence : la mort de l’adversaire, l’effacement définitif du Mal, la catharsis libératrice. Et pourquoi ne pas lire ce meurtre comme une sorte de lapidation sacrificielle perpétrée par la grande tribu des écrivains que vous avez refusés au cours de votre carrière ? Comme un très solennel acte de purification au nom de la communauté des auteurs inédits, en somme (au-delà d’une très juste vengeance personnelle) ?
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« [La] tendance de la plupart des membres du site à tout prendre au pied de la lettre me laisse interloqué. Comme si, pour eux tous, la première personne du singulier était synonyme de confession. Comme si j’avais vraiment envie de faire des aveux en public, de dévoiler les secrets de mon désastre. Ils semblent ignorer qu’à chaque fois qu’il fait son apparition dans le texte, le « je » n’est jamais autre chose qu’un tortionnaire de fantômes. »
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Force m'est de constater que votre réputation de mandarin égocentrique des lettres françaises n'est pas usurpée, Philippe Sollers. Et que votre versatilité légendaire n'est pas surpassée par l'arrogance dont vous faites preuve envers les plus "faible".
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Au premier rendez-vous, j'arrive toujours en avance. J'aime assister à l'apparition de la fille qu'on croirait sortie de l'ordinateur comme par un tour de magie.
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Sur un plat d’argent à l’achat duquel trois générations ont contribué, le saumon arrive, glacé dans sa forme native. Habillé de noir, ganté de blanc, un homme le porte, tel un enfant de roi, et le présente à chacun dans le silence du dîner commençant. Il est bien séant de ne pas en parler.

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