Citations de Greta Thunberg (45)
Bien sûr, nous avons besoin d'espoir. Bien sûr. Mais nous avons encore plus besoin d'action. Quand on commence à agir, l'espoir est partout. Alors au lieu d'attendre l'espoir, cherchez l'action. Et c'est seulement à ce moment que l'espoir sera là.
Des écosystèmes entiers s'effondrent. Nous sommes au début d'une extinction de masse. Et, tout ce dont vous parlez, c'est d'argent, de contes de fées d'une croissance éternelle. Comment osez-vous ?!
Nous devons coopérer et partager les ressources de la planète de façon équitable. Nous devons commencer à vivre dans les limites de ce que la planète propose, à nous concentrer sur les questions d'équité, et prendre quelques pas de recul au nom de la vie des différentes espèces. Il faut que nous protégions la biosphère. L'air. Les forêts. La terre.
Nous ne pouvons donc pas sauver le monde en respectant les règles. Car les règles ont besoin d'être changées. Tout doit changer et cela doit démarrer aujourd'hui.
Les règles ont besoin d’être changées. Tout doit changer et cela doit démarrer aujourd’hui.
Et oui j'écris mes propres discours. Mais comme je sais qu'ils vont toucher beaucoup de monde, je demande souvent conseil. Il y a quelques scientifiques auxquels je demande régulièrement de l'aide sur la manière de m'exprimer sur certaines questions complexes.
Pour moi, l'espoir ne nous est pas donné, c'est une chose que l'on doit gagner, créer. Il ne peut être acquis passivement, en restant là à attendre que quelqu'un d'autre agisse. L'espoir, c'est agir. C'est sortir de sa zone de confort. Et si une bande de lycéens bizarres a été capable de pousser des millions de personnes à changer de vie, imaginez ce dont nous serions capables, tous ensemble, si nous essayions vraiment.
Quand on commence à agir, l'espoir est partout. Alors au lieu d'attendre l'espoir, cherchez l'action. Et c'est seulement à ce moment que l'espoir sera là.
Un peu plus tard, on m'a diagnostiqué un syndrome d'Asperger, un trouble obsessionnel compulsif et un mutisme sélectif. Tout cela veut simplement dire que je parle uniquement quand cela est nécessaire. Comme c'est le cas maintenant.
Pour celles et ceux qui souffrent de la même chose, presque tout est soit blanc, soit noir. On ne sait pas mentir et on a peu d'intérêt pour ce jeu social que beaucoup semblent particulièrement apprécier.
Ils disent que nous devons être capables de compromis. Comme si l'accord de Paris n'était pas déjà le plus gros compromis du monde. Un compromis qui a déjà acté des quantités inimaginables de souffrances pour les personnes et les régions les plus affectées.
D'ici à 2040, 29 millions de tonnes de plastique finiront dans les océans chaque année. Imaginez un camion poubelle qui déverserait un chargement de bouteilles plastique dans l'Atlantique plus d'une fois par minute pendant un an.
Tout comme personne ne parle jamais du fait que nous sommes en train de vivre la sixième extinction de masse: jusqu'à 200 espèces disparaissent chaque jour; la vitesse d'extinction est de 1 000 à 10 000 fois supérieure à la normale.
ET à bien des niveaux, je pense que nous, les autistes, sommes les "normaux" et que vous, les autres, êtes des gens plutôt étranges.
Surtout au sujet de la crise environnementale: tout le monde s'accorde à dire qu'elle est une menace existentielle, le défi le plus important de notre époque, et pourtant personne ne bouge.
Tout continue comme si de rien n'était.
Un murmure peut être plus puissant qu'un cri.
Quand la baignoire est sur le point de déborder, vous n'allez pas chercher des seaux, vous ne commencez pas à disposer des serpillières sur le sol, vous fermez d'abord le robinet.
Nous ne pouvons donc pas sauver le monde en respectant les règles. Car les règles ont besoin d’être changées. Tout doit changer et cela doit démarrer aujourd’hui.
Saviez-vous que d'après une étude récente sur la santé mentale des humains, le bien-être psychologique est étroitement corrélé à la présence de chants d'oiseaux ?
Oui, naturellement vous le saviez.
Début décembre 2019, quelques semaines après que 2 millions de grévistes pour le climat se sont unis partout dans le monde contre la relative indifférence autour du début de la conférence de la COP 25, à Madrid, le premier cas humain de SARS.
CoV-2 faisait son apparition à Wuhan. En janvier, alors que le Forum économique mondial de Davos tentait de se donner des airs de « conférence climatique », les pre miers décès étaient enregistrés. En février, tandis que la communauté internationale en dehors de la Chine commençait à paniquer à cause du « nouveau coronavirus » et des menaces qu'il faisait peser sur les vies de millions de personnes, 2 718 décès causés par cette maladie étaient comptabilisés dans le monde. Ce même mois, c'était environ 800 000 personnes qui mouraient, à l'échelle de la planète, des effets de la pollution de l'air produite par la combustion des énergies fossiles.
Certains me disent que je ferais mieux d'aller à l'école. Que je ferais mieux d'étudier et de devenir à mon tour une scientifique du climat, pour « résoudre la crise climatique». Mais la crise climatique a déjà été résolue. Oui, nous avons déjà tous les faits et les solutions. Tout ce dont nous avons besoin, c'est de nous réveiller et de changer.
« Ce que nous faisons ou ne faisons pas maintenant, tout de suite, ne pourra pas être défait par ma génération. » (p. 11)