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Critiques de Guilhem Méric (95)
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L'art de se prendre les murs

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été fascinée par le mythe de Peter Pan … Toute petite déjà, je regardais le dessin-animé Disney en boucle des semaines entières et attendais chaque soir en vain l'arrivée de ce cher Peter à la fenêtre, m'inventant mille et une aventures au Pays Imaginaire. Et, autant apprendre que le Père Noël n'était qu'une invention des adultes ne m'a fait ni chaud ni froid, du moment que des cadeaux m'attendaient chaque année au pied du sapin, autant prendre conscience que Peter Pan n'existait pas et que je n'avais aucun moyen de rejoindre les Garçons Perdus m'a littéralement dévastée. Il ne m'a pas fallu longtemps pour additionner un et deux, et j'ai rapidement compris que je n'avais pas d'autre choix que de grandir, que rien ne pouvait arrêter cette effrayante machine et que j'étais condamnée, un jour ou l'autre, à devenir adulte. le cauchemar absolu pour l'enfant que j'étais alors … et pour la « jeune adulte » que je suis censée être aujourd'hui. Aussi, lorsque Guilhem Meric m'a parlé de cette transposition contemporaine du conte sur fond d'autofiction, je n'avais plus qu'une seule envie : lire ce roman ! Et c'est maintenant chose faite …



Quand on nait un 1er avril, il ne faut surtout pas s'attendre à avoir une vie banale, et ce n'est pas Charlie Gabian qui va vous dire le contraire ! Bichonné par sa mère, ses grands-mères et sa ribambelle de tantes, le petit dernier de la famille ne se plains pas d'être fils unique : lorsqu'on a des mondes imaginaires pleins la tête, pas besoin d'un petit frère ou d'une petite soeur, on s'auto-suffit … Jusqu'au jour où il ressent le besoin viscéral de faire sortir les milliards d'histoire de sa tête afin de les partager au monde entier et de voir briller, au moins une fois, une lueur de fierté dans les yeux de son père obnubilé par son abbaye en ruine … de la bande-dessinée au roman en passant par le cinéma, la musique et la comédie-musicale, Charlie s'efforce de donner vie à ses rêves. Contre vents et marées. En dépit des embuches que le monde s'obstine à placer sur son chemin. Envers et contre tout. Sans jamais se laisser abattre. Car tout le monde le sait : tant qu'on croit aux fées, celles-ci existent. Tant qu'on est persuadé de pouvoir voler, alors on vole …



« Quant à moi, je n'ai guère envie de sortir. Cette histoire de naissance flaire l'arnaque. Je le sens, je vais en baver pour des lustres » … le pauvre Charlie ne croyait pas si bien dire ! En quelques lignes à peine, en effet, le ton est donné : la huitième merveille du monde n'en est qu'au début de ses déboires avec la vie, cette traitresse, qui vous fait miroiter le bonheur pour mieux vous l'arracher quand il est à votre portée. Quel régal que cette narration, vivante, drôle et décalée à souhait ! Quel plaisir que de suivre les pérégrinations de Charlie le rêveur, Charlie le passionné, qui se bat sans jamais – trop – baisser les bras malgré les déboires et les désillusions ! A chaque fois que ce malheureux Charlie voit l'un de ses incroyables projets tomber à l'eau et être piétiner par la cruauté du monde, on est triste pour lui. Et à chaque fois qu'il se redresse vaillamment pour se plonger dans une nouvelle entreprise encore plus audacieuse, on a le coeur qui se gonfle d'espoir avec lui. Charlie nous apprend à ne jamais laisser le monde des adultes éteindre tout à fait la flamme de l'enfance en nous, parce que c'est elle qui nous pousse en avant, elle qui nous pousse à vivre nos rêves au lieu de les enterrer sur les conseils de la raison … Charlie, c'est celui qui nous rappelle qu'il faut toujours croire en ses rêves, même si la vie s'acharne contre eux, parce qu'ils ne peuvent se réaliser que si l'on ne les laisse pas tomber.



Mais ce roman est loin d'être une simple fiction … et Charlie est loin d'être un simple personnage. Derrière cette histoire à l'humour décapant se cache en réalité une autofiction pleine d'autodérision : Charlie Gabian et Guilhem Meric ne forme qu'une seule et même personne, et la frontière entre fiction et réalité est bien floue pour qui ne connait pas bien l'auteur ! Auteur qui nous relate son parcours du combattant pour faire vivre les histoires qu'il a dans la tête, qui nous raconte ses mésaventures sans jamais tomber dans l'auto-apitoiement, qui nous expose ses espoirs et ses doutes … Quelle expérience singulière que de suivre, à travers cette histoire où le « vrai » se mêle au « faux », la genèse de la fantastique saga grâce à laquelle on a découvert l'auteur ! Ce livre montre à quel point un auteur déverse une partie de son être dans ses histoires, à quel point l'écriture est à la fois un exutoire et une thérapie. Découvrir la blessure qui se cache derrière la thématique des Ames-Soeurs si chère à l'auteur m'a bouleversée, et prendre conscience du long chemin parcouru pour donner vie à ces romans qui siègent désormais sagement dans mes bibliothèques m'a impressionnée … Je suis pleine d'admiration et de gratitude envers Guilhem Meric, qui a mis tout son coeur et toutes ses forces dans ses livres, qui a lutté pour que des lecteurs puissent avoir l'immense joie de les lire et de les relire. Deux mots, donc : merci, et bravo.



En bref, vous l'aurez compris, ce livre m'a fait rire à en pleurer et m'a émue aux larmes. Ce livre, c'est à la fois une belle histoire et un beau témoignage. C'est un livre qui invite à croire en ses rêves, qui nous appelle à chercher coûte que coûte notre Pays Imaginaire, qui nous exhorte à fuir les Capitaine Crochet qui nous font du mal et à se rapprocher de nos Fées Clochette qui nous aime et nous soutienne. C'est un livre qui nous pousse à se battre pour mener à bien nos projets, qui nous donne la force de nous relever quand tout semble perdu ou désespérer, qui nous aide à garder courage et motivation pour laisser la magie opérer en nous. C'est un livre qui montre à quel point le monde, malgré sa cruauté et sa dureté, a quelque chose à offrir à chacun de nous, même si ce quelque chose est bien différent que ce que l'on s'imaginait avoir besoin pour être heureux. C'est un livre qui fait du bien au moral, un livre qui met du baume au coeur, un livre qui donne le sourire. C'est un livre d'espoir pour tous les Peter Pan de notre monde : la magie existe, elle vit en chacun de nous …


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Myrihandes, tome 2 : Le Gardien de l'Âpre-Mo..

Le tome 1 fut un véritable coup de cœur, ne possédant aucun réel défaut, pour Ysyhteha et moi-même. Cette suite est-elle à la hauteur ?



On retrouve les personnages juste au moment où on les avait laissé dans le premier opus. Helya et Sisam, toujours accompagnés par Farf, Oros et Ecleiès, sont de retour pour notre plus grand plaisir. Ces cinq personnages sont toujours hauts en couleur, en plus de susciter de vraies émotions au fil de leur aventure.

De l’autre côté, on retrouve plusieurs autres personnages, qui étaient bien plus secondaires dans le premier tome. Ça nous permet de faire plus ample connaissance avec eux, et certains, comme Santoriès et sa fille Chrysalie, sont beaucoup plus travaillés.

Les différents Gouverneurs sont également plus présents, mais surtout possèdent désormais une vraie personnalité alors qu’ils étaient un peu coincés dans des archétypes auparavant.

Kryom, l’antagoniste principal de la saga, est également enfin présent, et ce tome est l’occasion de le découvrir.



L’auteur nous offre donc un panel de nouveaux personnages, pour notre plus grand plaisir. Mis à part Kryom, inévitablement coincé dans son rôle de méchant, les nouveaux personnages (ou ceux qui sont plus mis en avant par rapport à avant) sont vraiment intéressants.



Les intrigues sont multiples, et variées. J’avoue avoir beaucoup aimé toute la partie dans les Trois-Cités, à suivre les pérégrinations de Hemmerod ou de Santoriès et sa fille. Les intrigues politiques entre les gouverneurs et Kryom sont nombreuses, et c’est un aspect du livre qui m’a beaucoup plu. On reste dans cet univers que l’on connaissait du premier tome, tout en approfondissant les relations entre les cités et les différents personnages.

L’autre intrigue principale, concernant la quête de Sisam et Helya, m’a un peu moins parlé je l’avoue. J’ai trouvé qu’autour des Trois-Cités, le monde manquait d’intérêt, semblait bien trop vide et manquait surtout de magie. Ils passent une bonne partie du livre à voyager dans des terres vides, ce qui m’a paru très long à certains moments. Tout s’est finalement amélioré au bout d’un moment, et j’avoue à nouveau avoir beaucoup aimé les différents évènements, notamment les combats.



Les combats justement, sont bien plus nombreux que pour le premier tome. De nombreux affrontements se déroulent, allant du simple duel à la bataille rangée. Tous sont très bien décrits, et certains sont même carrément épiques !



Après une premier tome très léger, où l’Amour est au cœur du récit, j’ai trouvé ce second tome beaucoup plus sombre, avec beaucoup plus d’enjeux. Ce n’est pas un mal, mais je trouve dommage que l’Amour (au sens large comme dans l’opus précédent) soit mis à ce point en retrait. Entre tous ces évènements, j’aurai aimé découvrir d’autres Myrihandes, d’autres Âmes-Soeurs, d’autres « types » de relation entrainant ce phénomène.

Pour finir sur un dernier point : j’ai apprécié que Sisam et Helya partagent des moments de doutes et puissent se disputer, mais la révélation que Mâalias fait à Helya me fait un peu peur pour la suite … A voir ! (je ne peux évidemment pas spoil cette révélation).



Le Gardien de l’Âpre-Monde est une très bonne suite à la saga Myrihandes, néanmoins pas dénuée de défauts, et, pour ma part, elle reste en-dessous du premier tome.







Retrouvez la critique complète sur Le plaisir de lire : http://www.leplaisirdelire.fr/myrihandes-tome-2-gardien-de-lapre-monde-guilhem-meric/
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Myrihandes, tome 2 : Le Gardien de l'Âpre-Mo..

Ce tome 2 se concentre sur trois éléments :



Premièrement, nous suivons Sisam et Helya en quête du peuple de Solm, variante elfique de cet univers réfugié dans une forêt hivernale, dans le but d’obtenir d’eux qu’ils marquent Helya de l’Anolfac. Un pari loin d’être gagné.



Deuxièmement, le prêtre Ecleïs, qui a fait montre de bien des capacités à la fin du premier tome, accompagné d’Oros va tenter de trouver le deuxième gardien, Philodendre, maître de la terre, pour le prévenir du danger qui le menace et mettre ainsi la deuxième clef de la porte des âmes hors de portée de Kryom.



Enfin, dans les trois cités, Hemerod doit faire face à ses choix ? Où pourra-t-il trouver des alliés ? Auprès de sa mère Heguemandre qui semble prête à tout sacrifier pour un pouvoir en crise ? À moins qu’il ne se tourne vers Santoriès et sa fille qui est aussi son âme-sœur Chrysalie ?



Un opus durant lequel Kryom et Hacton tentent d’affirmer leur contrôle alors même que la révolte gronde au sein des Ch’ken.







J’avais fort apprécié le premier tome, Le secret des âmes sœurs, et je n’en ai pas moins aimé cette deuxième partie.



Bien sûr l’histoire reste pleine de bons sentiments. Un peu trop sans doute puisque peu d’opposants sont véritablement de vrais « méchants ». Il n’en reste pas moins quelques figures qui demeurent campées sur leurs positions nourries par une soif de pouvoir ou simplement une haine aveugle. Hacton en fait bel et bien partie (il n’y a là aucune révélation), même si j’aurais aimé qu’il soit encore plus développé dans sa malignité et ses manipulations. J’ai également fort apprécié que Kryom mette la main à la pâte.



Pour revenir aux bons sentiments, difficile d’en tenir rigueur au texte, car c’est visiblement le propos sous-jacent à cette trilogie et donc le message que Guilhem Meric veut transmettre. La puissance de l’amour et de l’amitié permettent d’être plus fort. Et il faut bien le dire dans le monde que nous vivons, emprunt de nombreux romans sombres où le mal et la violence triomphent bien plus que les vertus, Myrihandes apporte une bouffée d’oxygène.







Si j’ai trouvé les cent premières pages ou un peu plus, un peu longues, ensuite le roman m’a emporté. L’action monte crescendo et certains personnages s’enrichissent en particulier Sisam, faisant évoluer de manière très intéressante sa relation d’âme-sœur avec Helya qui devient nettement la personnalité la plus forte des deux. Hélas Oros s’enlise dans son statut de gros balourd comique alors que Farf ne décolle pas, pire, sa personnalité a encore moins d’intérêt que son rôle dans cette deuxième partie. Des personnages clairement secondaires. Cependant je suis ravi de retrouver Maâlias qui prend de l’importance et de la profondeur. Seul bémol au personnage, le sourire qu’il affiche sur son illustration dans les annexes et qui ne convient pas du tout à sa personnalité. Quant au taciturne et revanchard Philodendre, il apporte un contrepoint bien trouvé à Ecleïs.







Alors que Lilt (personnage que j’adore) et son étrange monture magnifiquement illustrée nous lèvent, un peu le voile sur les Anachrones, Meric nous fait découvrir deux peuples très intéressants : les Somoyis et les Misandres (dont nous avions aperçu une des représentantes dans le tome 1). Malgré leurs différences évidentes, ces deux groupes réfugiés dans leur autarcie respective ne sont pas si éloignés que cela dans leur mentalité. J’ai trouvé les secondes (créatures exclusivement féminines) d’une belle originalité.







Le Moulin





Si dans le premier tome j’avais trouvé qu’une partie des illustrations ne correspondaient pas à l’image que je m’étais forgée des personnages, ici je n’ai pas eu ce souci, à l’exclusion d’Hacton. Elles sont très belles et j’ai particulièrement apprécié les paysages tels Mildren et le moulin, tous deux du talentueux Michel Borderie. Les autres illustrateurs n’ont pas à rougir de la comparaison.



Enfin, j’ai retrouvé avec plaisir les compositions musicales de Christophe Houssin qui apporte un plus au roman.







Gratifié d’une écriture agréable, d’un scénario maîtrisé, Le Gardien de l’Âpre-Monde poursuit la saga Myrihandes avec brio. Mais rares bémols sur le trop plein de bons sentiments qui m’ont incommodé en particulier sur le début ne font pas le poids face à l’intérêt de l’ensemble annonçant un dernier tome explosif.



À suivre…
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Myrihandes, tome 1 : Le secret des âmes-soeurs

Merci à l’auteur pour sa confiance.



La quatrième de couverture résume très bien ce roman donc je pense me passer d’un petit résumé pour cette chronique.



Il faut savoir tout de même que les mythes et légendes sur les âmes sœurs sont la clé de ce roman et l’auteur en joue bien car l’histoire arrive à rivaliser facilement avec les grands classiques de la fantasy. L’auteur a su développer à sa manière et donner beaucoup d’informations qui peuvent parfois faire douter de certaines légendes. On se demande parfois si elle est vraie ou fausse mais l’auteur laisse planer le doute. L’histoire reste tout ...
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Myrihandes, tome 1 : Le secret des âmes-soeurs

Commençons par le plus évident : le soin apporté à l’ensemble de l’ouvrage. J’ai eu l’incroyable plaisir (teinté d’une surprise évidente) de découvrir que le livre s’accompagnait d’une bande originale. Bande originale que vous pouvez retrouver ici pour avoir une idée du travail effectué autour de l’univers. Le morceau « Doldometh ‑ La Porte des Âmes » est d’ailleurs de loin mon favori. Mais cette bande originale ‑ sublissime vous l’aurez compris ‑ n’est pas la seule attention portée au livre. A la fin de l’ouvrage se trouve un dossier illustré détaillant la mythologie de l’univers de Guilhem Meric, expliquant les particularités des entités remarquables de cette histoire et de ces destins hors du commun. Un avant‑propos permet de mettre le lecteur en jambes au sujet d’un mythe revisité à la sauce fantasy‑fantastique ; de quoi achever d’attiser une curiosité déjà bien piquée et de préparer correctement l’immersion dans quelques 600 pages d’aventure. Petite mention finale à la dédicace ; le petit plus qui suffit à gonfler le cœur comme il le faut à la réception du colis. Merci pour tout ça.

Le cœur de l’histoire avait lui, et ce dès le début, tout pour me plaire : une composante mythologique, un univers fantasy, un système social corrompu et oppressif, des personnages forts et hauts en couleur. Tout, je dis bien tout contribuait à la rencontre littéraire parfaite, et c’est ce qui s’est à moitié passé. Concernant le mécanisme même de l’intrigue, rien à signaler. Si le schéma reste relativement simple, l’auteur sait faire preuve de subtilités qui permettent à l’histoire de se parer d’un souffle tout nouveau qui fait exister, davantage que vivre, les personnages que le lecteur rencontre. En parlant de personnages, qu’ils s’agissent des gouverneurs bloqués entre devoir, terreur et intérêts personnels, des enfants devenus grands, des membres de famille démunis ou des compagnons de voyages farfelus, ces derniers disposent tous de personnalité propre, parfois franchement amusante, édulcorant de fait une histoire initialement sombre. Farf et son adorable dialecte détiendra toujours le monopole de ma sympathie.

De même, le cadre de l’intrigue et ses trois grandes cités est magistralement dépeint : l’atmosphère diffère radicalement d’un lieu à un autre. Même si j’ai aimé chaque passage de chaque ville, ce sont ceux au sein d’Arkopolis et de sa ténébreuse et colossale prison qui m’ont le plus transportée. C’est que l’écriture mérite d’être également soulignée. Si le tout fonctionne si bien, c’est que la plume de l’auteur fait plus que bien son travail. Au croisement de la légèreté et de l’efficacité, elle ne s’habille d’aucun artifice pompeux qui rendrait la lecture chaotique. La syntaxe est relativement simple, le vocabulaire bien choisi et pour parfaire le tout : les chapitres sont courts, offrant la possibilité de les terminer avant de mettre la lecture en pause. Beaucoup de très bons points donc, qui justifient très largement les prix décrochés par l’auteur et son histoire.

Seulement il y a, à mon grand regret, un mais à ma lecture. Si j’ai été emportée par l’histoire qui a bien fonctionné pour moi, j’ai tout de même trouvé les 600 pages denses. Le fait est que j’ai l’impression que certains passages auraient pu être allégés ou que certains aspects de l’histoire auraient pu être abordés différemment pour peut‑être éviter cette impression de longueur (impression qui forcément ne tient qu’à moi). Les quelques 150 premières pages par exemple, lancent l’histoire des protagonistes qui doivent se rendre compte de leur vraie nature. Seulement, ces 150 pages sont le lieu de révélations pour les personnages mais pas pour le lecteur qui connaissait dès le début ces explications à venir. Si j’avais finalement un conseil à donner à toute personne qui souhaiterait se lancer dans cette lecture, ce serait celui de s’y plonger sans rien lire de la quatrième de couverture ; juste en laissant s’effectuer la magie de cet univers qui recèlera de surprise pour qui s’y aventurera à l’aveugle.
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Myrihandes, tome 1 : Le secret des âmes-soeurs

J'ai vraiment apprécié l'univers des Myrihandes, et ce premier tome aura frôlé le coup de cœur. Je vous le recommande chaudement. Son univers original m'aura fait voyager plus que je ne le pensais, et son histoire servi par des personnages hauts en couleur a réussi à me garder en haleine tout au long de ma lecture. Je serais curieuse de découvrir le tome 2.
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Myrihandes, tome 1 : Le secret des âmes-soeurs

Cette saga est juste géniale !



J'ai été vraiment bluffée en lisant ce premier tome. La qualité est là, tant dans la plume de l'auteur que dans sa maîtrise du genre. L'intrigue est quant à elle bien pensée, les descriptions parfaites, ni trop courtes ni trop longues. J'ai d'ailleurs pu immédiatement me projeter et vivre cette histoire comme si un film se déroulait dans ma tête, et c'est la preuve pour moi que l'auteur a réussi à m'emporter dans son monde.



Dans ce roman, on suit les aventures de deux jeunes enfants, Sisam et Helya, deux habitants de l'une des trois cités suspendues et reliées entre elles par un pont gardé et inaccessible. Alors qu'ils unissent leurs membres et se mettent à chanter une comptine, une lumière jaillit d'eux. C'est alors que les masques blancs, des gardes féroces et terrifiants, interviennent et emportent la fillette. Celle-ci disparaît sans laisser de traces, ses parents et son meilleur ami la chercheront en vain et la croiront morte. Des années plus tard, Sisam découvre qu'elle est toujours vivante et qu'ils sont ceux dont parle la prophétie, un Myrihande aux pouvoirs exceptionnels qui peut prendre vie par l'union de ses deux âmes-soeurs. Leur vie est maintenant en danger car ils doivent tout apprendre de ce pouvoir avant de le maîtriser et libérer les autres...



L'intrigue est habilement menée, originale, et l'action omniprésente. Les personnages sont attachants, bien distincts les uns des autres avec leur personnalité propre. J'ai vraiment eu un coup de coeur pour cette saga que l'auteur désire republier en auto-édition cette fois. Un projet Ulule sera mis en ligne en Février et je peux d'ores et déjà vous dire que j'y participerai sans faute. J'espère aussi y découvrir les prochains tomes pour connaître la suite de la quête de ce groupe d'amis et guerriers.



A lire de toute urgence !


Lien : http://cocomilady2.revolublo..
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Myrihandes, tome 1 : Le secret des âmes-soeurs

Tome 1 : Les âmes-soeurs



Enfants, Sisam et Helya vivaient heureux en la cité d’Ostacle (une des trois cités au sommet des restes du volcan Pan-Kaïa). Leur bonheur fut brisé le jour où, pour suivre la règle des flux, les âmes damnées de Morlhed enlèvent la jeune fille. Supposée perdue dans l’Âpre-monde, elle a, en fait, la chance d’être remise et adoptée par Phonkerf le gouverneur de Thrèce (une deuxième cité).



Une vie en or pour elle, mais aussi une prison pour celle qui ne rêve que de retrouver ses parents et son voisin Sisam. À la première occasion, elle fuit et retrouve l’enfant devenu homme et ébéniste. De fait il est son âme-sœur et pas n’importe laquelle ; leurs retrouvailles menacent l’interdit mis en place il y a fort longtemps par le noir Kryom, être brisé et haineux.



Traqués, pour les deux « amis » et leurs compagnons, c’est le début d’une aventure qui les conduira à découvrir le secret des Myrihandes, ces âmes doubles du lointain passé.





Il y a quelques années, une première édition de Myrihandes avait vu le jour. Intéressé par le sujet, j’avais été un peu refroidi par la mythomanie qui me semblait perler du vaste projet (dont cinématographique) qui y était lié, ainsi que par la publicité en MP sur Facebook quelque peu invasive à mon goût. Et puis, alors que j’allais sauter le pas, le projet avait capoté (faute de pouvoir publier le deuxième tome si je me souviens bien). Aussi lorsque la campagne Ulule est parus, j’ai cédé à l’appel des Myrihandes (assez largement), malgré quelques restes de réticences et si le projet était plus beau que le livre…



Presque 580 pages plus tard (ajoutés d’annexes) qu’en est-il, monsieur Guilhem Meric ?



Suspens…



Et bien je l’ai dévoré ce roman d’héroic fantasy en quelques jours. Donc mea culpa sur mes doutes infondés.



Rien à redire sur le style. Agréable, fluide, compréhensible. L’écriture nous entraîne tout autant que l’histoire. Certains chapitres sont un peu courts à mon goût, certains auraient très bien pu être rassemblés à mon sens (ou mon habitude d’écriture). Mais, toute mauvaise foi écartée, je dois admettre que cette structure brève participe du dynamisme du roman.



Les personnages sont attachants, stéréotypés juste ce qu’il faut pour les caractériser. Si les deux héros ont un caractère fort, Helya à la palme de la ténacité. Leur duo fonctionne très bien, ce qui est heureux vu qu’ils sont des âmes-sœurs (des Ch’Ken). Leurs alliés de toujours ou nouveaux tiennent la route tout autant formant un bel ensemble de personnages. Même peu présente, Laïmu est touchante. Phonkref déchiré entre son devoir et l’amour pour sa fille adoptive n’est qu’un des personnages teintés de gris tout comme Hemerod ou Maâlias à sa manière. Quant au vieux sage, le rôle échoit, comme de juste, à Ecleïes. Farf, issu du mystérieux peuple anachrone, apporte une très légère touche d’humour que reprend parfois aussi Oros.



De bons « héros », mais aussi des « méchants » qui tiennent la route et valent le détour. Que serait Star Wars sans Dark Vador ou Batman sans sa tripotée de vilains. Si, dans ce premier tome Morlhed joue les premiers rôles, il n’est pas le seul à pouvoir revendiquer une froideur nauséabonde. Quant à Kryom, il est à l’Empereur (ou à Snoke) ce que Morlhed est à Vador. Quant à Hacton, il est clairement jubilatoire. Bref du bon à venir.





L’histoire est intéressante, sortant quelque peu des sentiers battus, même si la lutte du Bien contre le Mal est sous-jacente. La force de l’Amour (toute sexualité confondue) est mise en avant. Petite faute ou malaise néanmoins à ce sujet de par le lien qui unit Chrysalie à son père qui peut être très mal perçu.



les trois cités de Myrihandes

Le décor se limite aux trois cités avec, dans mon cas, une préférence pour la sombre Arkopolis et sa prison démentielle. Là où je mettrai un bémol, c’est sur le réalisme de ces cités. Perchées tout là-haut, aux populations semblant assez denses, elles me paraissent tout de même manquer cruellement de surfaces agricoles suffisantes pour nourrir toute la population (même avec les serres évoqués dans les annexes). De même la tour du Mirador me semble d’une réalisation impossible, y compris au sein d’un univers fantastique aux constructions souvent exagérées. Bien évidemment, vous comprendrez que je cherche la petite bête pour réussir à trouver un bémol sur ce roman.



Pour tout dire, Le secret des âmes-sœurs place vraiment la barre très haut et il fait sans aucun doute partie des meilleurs romans de fantasy que j’ai lus en 2017. Si j’ai eu un peu de mal à participer à la campagne Ulule pour le deuxième tome (faute d’avoir lu le premier avant), je ne regrette pas ma participation ainsi la suite m'arrivera bientôt.



Quant à la musique illustrant le premier tome, si j’aime l’idée (une de mes raisons de participer à Tombé les Voiles, de voire une de mes nouvelles mis en musique), je n’ai pas été conquis par le CD à la première écoute (avant la lecture et sans doute un peu bâclée). Par contre, je dois admettre, qu'une lecture plus tard et une réécoute en corrélant les titres aux événements, nous avons là un bel ouvrage complémentaire, avec des compositions intéressantes créées par Christophe Roussin. Des musiques qui conviennent au monde et un très belle piste 16 avec les voix d'Aude et Nolwen. Bref, je regrette de ne pas avoir validé le deuxième disque avec la seconde campagne.



Reste les illustrations en annexes où je suis plus mitigé. Non pas qu’elles soient ratées - elles ne le sont pas - mais, comme souvent dans ce cas, elles ne correspondent pas toutes aux images que je me suis faites des personnages (sauf pour ce qui est des Félinides).



Au total, un roman à ne pas rater.
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Myrihandes, tome 1 : Le secret des âmes-soeurs

Oui, ce livre est génial ! D’abord, l’univers est vraiment original, et est très bien intégré. Les descriptions des lieux sont très imagées, et aucun endroit ne vous paraîtra flou.



Les personnages, principaux ou secondaires, sont très bons également. Mention spéciale pour Sisam et Helya, qui sont vraiment extraordinaires. Ils sont attachants, émouvants, possèdent une vraie personnalité, et leur relation est très très bien décrite. On ne sait finalement jamais quel type d’amour ils éprouvent l’un pour l’autre, si c’est de l’amitié au delà de ce qu’on peut imaginer ou de l’amour. Ou un mélange des deux. C’est une vraie force de ce roman.

Car oui, les Âmes-Sœurs ne sont pas que des « amoureux« . Il peut s’agir d’un père et d’une fille, de deux sœurs ou de n’importe quel duo. La seule condition : ne vivre que pour être avec l’autre.

Et ça, c’est un vrai tour de force ! Déjà car ça donne lieu a plusieurs scènes vraiment touchantes, mais en plus parce que ça casse complètement le côté un peu niais qui pourrait découler d’un récit uniquement amoureux.



Les personnages secondaires ne sont pas en reste. Je ne vais pas vous révéler les noms ni les rôles, mais beaucoup d’entre eux sont très bons. Tous les compagnons entourant Sisam et Helya sont très bien faits, Oros également.

J’ai cependant trouvé que les gouverneurs n’étaient pas exceptionnels et entraient un peu trop dans des archétypes. Mais bon, leur rôle, en tout cas dans ce tome, est assez minime, alors c’était pas dérangeant plus que ça.



Les personnages réussis et touchants, couplés à une plume efficace, font que ce roman provoque de nombreuses émotions tout au long de sa lecture. J’ai ri en lisant les jurons insensés d’un vieux un peu fou, été touché par les moments entre Sisam et Helya, eu la larme à l’œil sur de nombreuses scènes … Guilhem Meric n’entraine pas le lecteur dans une prose compliquée (qui n’est pas toujours négatif pour ma part : cf mon amour pour Tolkien), mais dans un récit très imagé, laissant juste ce qu’il faut d’imagination au lecteur.

Le réalisme du récit, malgré ses touches fantasy, est aussi un plus, de même que les quelques illustrations en fin de roman, plutôt réussies.



Pour en venir aux quelques points négatifs, je dirai que l’histoire du premier Myrihande, racontée en début de roman, m’a parue très floue et je n’ai pas tout compris (ce qui n’engage que moi, Ysyhteha hausse d’ailleurs les yeux au ciel) et tout ce qui tourne autour de son « mythe » (je n’en dirai pas plus) aussi.

Enfin, je trouve qu’il y a trop de « paliers » de méchants dans ce tome. On peut voir les gouverneurs et leurs armées comme un premier niveau, mais il y en a d’autres (Morlhed, le premier Myrihande, le « Dieu » …). Je n’ai pas vraiment aimé cet aspect-là, malgré le charisme de Morlhed (dont je ne dirai rien pour ne rien révéler), en espérant en découvrir plus sur les « grands » méchants dans le prochain tomes, qui restent pour le moment très obscurs.



C’était tout de même une joie de lire ce roman, qui m’a transporté du début à la fin. Même s’il a des défauts, pour ma part, il mérite amplement son statut de coup de cœur !





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Ætherna, l'émissaire de l'Au-delà

Ætherna, l'émissaire de l'Au-delà est un roman assez court, mais efficace, qui se lit relativement vite. Le suspens est présent tout au long de l'histoire et nous pousse à tourner les pages. L'intrigue est bien ficelée. Et puis, le héros du roman, Chayton, est agréable à suivre - et je l'ai trouvé original à sa manière (aide-soignant dans un service de soins palliatifs, toujours prêt à aider les autres)



Par contre, deux trois détails m'ont quand même dérangée. J'ai trouvé que le style était un peu artificiel (inutilement sophistiqué) au début du roman - cette impression s'estompe rapidement et la plume se fluidifie. Et puis il y a le personnage de Gustus, volontairement grotesque, qui m'a rapidement tapé sur les nerfs (et qui n'est pas sans rappeler Farf, le serviteur de l’héroïne dans Myrihandes - Farf qui m'avait également agacé dans ce premier roman de Guilhem Méric) Agacement et impression de déjà-vu ne font pas bon ménage !



Et puis, il y a cette fin... Je n'arrive toujours pas à savoir si j'ai aimé ou si j'ai détesté la conclusion. Toujours est-il qu'elle laisse quelques questions en suspens... pour une éventuelle suite ?



Dans l'ensemble, Ætherna, l'émissaire de l'Au-delà reste un très chouette roman, qui se lit rapidement et avec lequel j'ai passé un agréable moment.
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La conjuration des sept - Présages, tome 2 : ..

[...] Ce premier épisode de La Conjuration des Sept, écrit par Guilhem Méric, est un excellent début qui pose le décor et promet de bons moments de lecture.
Lien : http://lecturesdemina.blogsp..
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Myrihandes, tome 1 : Le secret des âmes-soeurs

Si durant les 150 premières pages j’ai été happée par l’histoire et par ce monde divisé en 3 cités malheureusement mon intérêt est rapidement retombé. Un monde intéressant, recherché, une histoire originale et attachante mais à mon sens il souffre d’une faiblesse importante : la superficialité des personnages et de l’intrigue. Tout nous tombe tout cru dans la gueule au fur et à mesure des pages et il n’y a rien de très étonnant là dedans. Bon en même temps ce n’est pas le but du livre mais plus j’avançais moins j’avais envie de continuer.



Il y a quand même pas mal de points positifs : le style de l’auteur en lui même est particulièrement plaisant, fluide et précis, il dépeint un monde divisé et régit par des règles strictes et nébuleuses. C’est original et intriguant à la fois. Seul souci au bout de 200 pages on comprend d’où vient ce besoin de diviser ce monde, de séparer les êtres, du coup le livre perd de son intérêt. Autre point positif, cette histoire d’âme sœur est bien amenée et pensée (même si je n’ai pas du tout accrocher au concept) et j’espère qu’elle dissimule encore quelques secrets pour le ou les tomes à venir.



Et j’en arrive à ce qui m’a le plus gêné dans ce livre : les personnages ne sont pas suffisamment développés, pourtant il n’y en a pas tant que ça à développer mais j’ai eu l’impression qu’ils n’étaient tous que survolés. C’est certainement voulu par l’auteur mais personnellement ça me dérange, j’aime les personnages dont on comprend les motivations profondes, là, Oros par exemple accepte de risquer sa vie par amitié mais même si cette raison peut paraître suffisante pour moi ce n’est pas assez, il faudrait au moins quelques lignes pour expliquer pourquoi ? Est ce que son amitié avec Sisam est suffisamment importante et forte à ses yeux pour le faire plonger tête la première dans cette histoire ? Après tout ils évoluent dans un monde où personne n’a l’air de réellement s’insurger contre les lois ou contre la politique des gouverneurs, lui même semble assez satisfait de sa situation et pourtant il fonce tête la première dans ce qui pourrait le mener à la mort. Certes c’est aussi la situation qui le pousse dans cette direction mais pour moi ce n’était pas une raison suffisante.



Enfin après je le redis cette impression de superficialité m’est sûrement toute personnelle puisque j’aime les personnages fouillés psychologiquement et malheureusement dans un tome qui met en place une histoire et une mythologie il n’est pas possible de le faire, ce qui est regrettable.



Je ne suis pas sûre de lire le tome 2 cependant, je verrais selon le temps et l’inspiration au moment de sa parution.
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Myrihandes, tome 1 : Le secret des âmes-soeurs

L'histoire commence lentement, mais devient rapidement captivante avec des chapitres courts et une écriture fluide. Le livre explore différents points de vue, offrant une dynamique intéressante et une intrigue mystérieuse qui suscite le désir de lire la suite.

Les personnages sont attachants, en particulier Sisam et Helya, dont la romance est un point fort de l'histoire. Ce livre se distingue par sa représentation différente des âmes-sœurs par rapport aux clichés habituels.

L'aventure, les mythes, les complots, les âmes-sœurs et la romance définissent ce livre qui mérite d'être découvert.

L'auteur maîtrise parfaitement l'utilisation des mots et des descriptions, suscitant des émotions. Les annexes fournissent des informations supplémentaires et des illustrations sur le monde des Myrihandes, démontrant l'attention aux détails de l'auteur.

En conclusion, ce premier tome de fantasy remplit tous les critères du genre, avec des pouvoirs magiques, une quête, des conflits et des créatures imaginaires, tout en offrant une aventure épique.

Ce livre pose les bases de manière originale et annonce de futures aventures passionnantes. Un agréable moment de lecture qui mérite d'être découvert par les amateurs de fantasy.
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Myrihandes, tome 1 : Le secret des âmes-soeurs

L'auteur maîtrise son sujet, son concept et son univers. Rien n'est laissé de côté ou au hasard. On se surprend à aimer la sagesse et ce lien indéfectible qui unit Sisam et Helya. Leur relation est tendre et touchante, alors que le danger plane sur eux. Le début est un peu long mais l'auteur se rattrape sur les rebondissements, l'action, et l'affrontement de fin. L'histoire est belle et intéressante ! Je recommande vivement.
Lien : https://vm.tiktok.com/ZGeL3Q..
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La conjuration des sept, tome 1 : Présages

Nous avons ici, un récit fantastique et historique très bien exécuté.

Nous faisons la connaissance avec 7 personnages qui vont être très importants tout au long de la lecture.

L'histoire est prenante malgré quelques longueurs et répétitions.

Les protagonistes sont touchants, attachants à leur manière, avec leurs caractères et leurs idées. Ils sont assez bien décrits, et nous ne nous perdons pas.

1 chapitre = 1 personnage

Les entractes entre chaque chapitre apportent un plus dans la compréhension de l'histoire, c'est vraiment ingénieux, cette façon de faire, j'ai beaucoup apprécié.

Nous sommes plongés dans un monde effrayant et angoissant.

Les descriptions de certaines scènes sont horribles et ignobles, avec du gore, du sang et des choses assez impressionnantes et déroutantes.

La plume est fluide et agréable.

Je ne peux que vous le conseiller.



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Krog Macherok et le venin des hautes terres

J'ai beaucoup aimé cette histoire, et dès les premières pages !



Les personnages sont globalement attachants (surtout Brazz et Skeek évidemment pour qui j'ai eu de gros coups de coeur) et j'ai aussi pas mal apprécié le message écologique en fond de ce roman.



Peut-être que certains manquaient de développement, mais le livre est plutôt court ce qui le justifie. Notamment Naïri qui n'est pas hyper agréable...







L'écriture de l'auteur est hyper fluide, le roman se lit très rapidement et on entre vite dans l'histoire ! Tout se déroule rapidement, on n'a pas de descriptions inutiles alors que l'univers est bien décrit. C'est un environnement merveilleux et magique, qui contrastent pas mal avec celui des humains... ce qui donne franchement envie de faire partie du Petit Peuple !



Certaines scènes sont très poignantes, tout n'est pas rose dans ce roman loin de là...



Quelques retournements de situation que j'avoue je n'ai pas vu venir (ce que j'apprécie beaucoup dans un livre !).



Franchement c'est un livre que je conseille, une vraiment bonne lecture de mon côté ^^
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Myrihandes, tome 3 : Le lac aux Larmes d'Or

Juste un mot pour résumer... Wouhahouuuuu !! .

Encore plus ouf que le tome 1 et le tome 2

Un rythme de folie ! De l'adrénaline qui vous tient jusqu'au bout ! J'espère que vous êtes bons en apnée si vous avez le cran de vous lancer dans ce dernier tome ! .

Et oui car la guerre est déclarée ! Mais qu'est devenu Ecleis ? Et Sisam et Helya ? Forment-ils encore un Myrihandes ?

Hemerod arrivera-t-il comme il le souhaite, au combat contre Kriom ?



Bref une saga que j'aime énormément, j'ai hâte de pouvoir me l'acheter en livre afin de tout recommencer 😁



Mais que lire après ça !? Guilhem Meric j'en veux encore !
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Myrihandes, tome 1 : Le secret des âmes-soeurs

Quelle chance d'avoir pu découvrir ce livre.

Un bel univers, une histoire incroyable qui nous tient ! on ne veux plus lâcher le livre
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Myrihandes, tome 3 : Le lac aux Larmes d'Or

Après avoir découvert et dévoré le tome 1 et 2, c'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai dévoré ce tome 3.



J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce dernier opus. J'ai été surprise de la tournure prise par les événements. Cette affrontement final n'est pas que physique comme il pouvait le laisser croire tout le long des divers tomes. Il est aussi et surtout psychologique. Un combat qui est présent dans toutes les histoires de fantastique. Ce combat perpétuel entre le mal et le bien, les ténèbres contre la lumière. 



L'auteur a une nouvelle fois tenu ses promesses. Il transporte son lecteur une nouvelle fois, mais l'amène encore plus loin que dans les deux autres opus. On ne veut pas décrocher de ce dernier volet. Et savoir que c'est le point final est encore plus triste et émouvant. 



Ce tome renferme 4 point de vue, ce qui est aussi agréable que frustrant car on souhaite savoir ce que tel ou tel personnage pense, fait ou veut et hop on se retrouve sur un autre point de vue. Ces points de vue se rejoigne peu à peu dans un seul et même lieu. Je suis toujours aussi conquise par l'histoire et ses personnages. On s'attache énormément à eux. A peine le troisième tome fini j'avais envie de retrouver le tome un afin de revoir les personnages, les découvrir de nouveau sous un autre regarde. 



L'auteur a une fois de plus excellé dans son domaine et nous offre une palette d'émotion. grâce à l'histoire et a sa plume, on se retrouve de nouveau plongé dans un univers aussi surprenant que sublime. Malgré le temps que j'ai eu entre le tome deux et le tome trois, je me souviens de l'histoire. L'auteur sait comment marquer son lecteur, le rendant accro à cette histoire, cet univers et ces personnages. 



Avec cette trilogie l'auteur fait un sans faute. Pour moi vous l'aurez compris c'est une saga coup de coeur. Et je suis sûre et certaine que je la relirai d'ici peu.



Merci beaucoup à l'auteur pour ce service presse et surtout pour sa patience. 



#Papush
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Myrihandes, tome 3 : Le lac aux Larmes d'Or

Une de mes craintes était d’avoir des difficultés à me replonger dans l’univers des Myrihandes. Finalement dès les premières lignes, c’est comme si je venais de terminer les deux premiers tomes et très vite je me suis souvenu des mes lectures de l’année passée, sans grande difficulté.



Après la bataille finale à la fin de Le Gardien de l’Âpre-Monde, Sisam et Heyla se retrouve en plein dans le Désert du Nord, très mal en point et plus vulnérables que jamais. Ils sont sauvés in extremis par Sioul, un jeune prince d’un royaume maudit. Néanmoins, leur harmonie est mise à rude épreuve par les graines du passé que Kryom a jeté lors de la bataille. Sisam et Heyla vont devoir surmonter cette épreuve s’ils veulent à nouveau ne faire plus qu’un. Pendant ce temps, leurs compagnons, Maâlias, Oros et Farf gardent espoir que leurs amis sont toujours en vie et partent sans hésitation dans une dangereuse expédition pour les retrouver. Et ce, malgré la mort de l’un des Gardiens de la Porte des Âmes, Ecleïes. De son côté le Capitaine Hemerod regroupe une armée avec la Guilde du Second Souffle pour défier Kryom dans sa propre citadelle, à Doldometh.



Je n’ai pas pris de grands risques en me lançant dans la lecture du Lac aux Larmes d’Or. J’avais adoré les deux premiers tomes de la saga des Myrihandes, c’est donc sans surprise que j’ai aimé de bout en bout.



Guilhem Méric malmène psychologiquement ses deux Flammes Jumelles. A la fin du second tome, Kryom a semé le doute dans l’esprit de Mon-Ran, dans l’unique but de l’affaiblir, en lui révélant sa véritable nature. La plume de l’auteur est telle que l’on ressent ces doutes dans l’esprit de Sisam et qu’on se sent tellement impuissant en tant que lecteur !



Au fil des pages, on suit nos différents compagnons en alternance des chapitres. On sent petit à petit qu’ils vont tous converger en un seul lieu : la citadelle de Doldometh. Et plus ils s’approchent de la citadelle, plus la tension et l’appréhension montent. Comment la bataille finale va-t-elle se dérouler ? Quelle en sera l’issue ? Car avec Guilhem Méric rien n’est moins sûr.



D’ailleurs le dénouement suite à cette fameuse bataille m’a surprise et m’a fait passée par tout un tas d’émotions. Néanmoins, je la trouve parfaite (même si elle m’a déchiré le coeur !).



Myrihandes est une saga qui nous emporte dans son propre univers, l’auteur a su bâtir de A à Z son monde fantasy. J’ai pris plaisir à découvrir au fil des tomes de nouvelles créatures (bonnes ou mauvaises), de connaître nos héros, de vivre les batailles, d’en gagner, d’en perdre. Myrihandes c’est le combat d’une vie pour la liberté, pour un monde meilleur.



En plus, comme à chaque fois, à la fin du livre, on trouve une cinquantaine de pages d’annexes qui nous en dévoilent davantage sur les peuples, créatures et personnages rencontrés.



Vous l’aurez compris, je ne taris pas d’éloges concernant cette saga. Si la fantasy et les légendes sont votre credo, n’hésitez pas : foncez et lisez !!!
Lien : https://desplumesetdeslivres..
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