Citations de Guillaume Musso (6278)
Les monstres existent vraiment, les fantômes aussi… Ils vivent en nous, et parfois ils gagnent…
Stephen KING
Entre 1503 et 1506, à Florence, un homme passa près de dix mille heures de sa vie devant un rectangle de bois de peuplier, à essayer de retranscrire le sourire énigmatique d'une jeune femme.
J'aime le silence, les petites églises, les oiseaux, le vent, les antiquités, les anciennes odeurs qui rendent mélancolique...
Je restai encore quelques minutes au bord de ce gouffre, à écouter les vagues puissantes qui s'écrasaient contre les rochers. Le vent me glaçait la peau.
Tout autour de nous, la brise légère et glaciale soufflait dans les grands arbres qui résonnaient du bruissement des feuilles et des branches.
elle voudrait bien qu'un choc symbolique fasse trembler le monde occidental pour lui permettre de se ressaisir. elle voudrait que l'Occident se fasse peur pour qu'il puis trouver en lui les ressorts d'une évolution positive et dépasser les contractions dans lesquelles sont empêtrés les quatre piliers idéologiques qui sous-tendent la société : l'ultralibéralisme qui contamine toutes les pères de la vie sociale, accroît les inégalités et dissout les anciennes valeurs en faisant du règne de l'argent une nouvelle religion;
l'individualisme qui, en prônant l'égoïsme, détruite toute forme de solidarité et de compassion;
la science qui, qui par le développement des biotechnologies, offre pour la première fois la possibilité de modifier la structure génétique de l'espère humaine et de réorienter la trajectoire de l'évolution biologique sur Terre ;
la démocratie, enfin, menacée par le cynisme politique et l'apathie de l'opinion devant l'absence d'alternative politique.
L’essentiel, c’est la sève qui irrigue ton histoire. Celle qui doit te posséder et te parcourir comme un courant électrique. Celle qui doit te brûler les veines pour que tu ne puisses plus faire autrement que d’aller au bout de ton roman comme si ta vie en dépendait. C’est ça, écrire.
L'art est long. La vie est brève.
"Elle était fière de pratiquer une activité marquant chacun des grands événements de la vie. Naissance, baptême, premier rendez-vous, mariage, réconciliation, promotion professionnelle, départ en retraite, enterrement : les fleurs accompagnaient les gens du berceau à la tombe."
page 226 de Sauve-Moi :
"Leurs baisers avaient le goût du printemps et ils étaient tout étonnés. Juste après New Haven, ils délaissèrent l'autoroute pour jouir pleinement de la beauté du paysage."
Chaque homme a dans le coeur un vide, une entaille, un sentiment d'abandon et de solitude.
- Un roman réussi, c'est d'abord un roman qui rend heureux celui qui le lit.
- Pas du tout.
- Et un roman réussi, c'est comme une histoire d'amour réussie.
- Et c'est quoi, une histoire d'amour réussie ?
- C'est quand vous rencontrez la bonne personne au bon moment.
- Quel rapport avec le livre ?
- Avoir une bonne histoire et de bons personnages, ce n'est pas suffisant pour réussir un roman. Il faut aussi être dans un moment de votre vie où vous allez pouvoir en tirer quelque chose.
P.121
L'essentiel, c'est la sève qui irrigue ton histoire. Celle qui doit te posséder et te parcourir comme un courant électrique. Celle qui doit te brûler les veines pour que tu ne puisses plus faire autrement que d'aller au bout de ton roman comme si ta vie en dépendait. C'est ça écrire.
Bien que ma mère m’ait souvent répété de ne faire confiance à personne, j’avais toujours pris l’exact contre-pied de cette injonction
Chapitre 6 - Vivante
"Aimer, c'est prendre soin de la solitude de l'autre sans jamais la combler, ni même la connaître" Christian Bobin
Maigri et affaibli, le SDF porte un manteau sale et élimé. Lorsqu'il croise des passants, ceux-ci pressent le pas et, instinctivement, s'écartent. C'est normal. Il sait qu'il fait peur, qu'il sent la crasse, la pisse et la sueur. Il n'a que trente-cinq ans mais en paraît cinquante. Autrefois, il a eu un travail, une femme, un enfant et une maison. Mais c'était il y a longtemps. Aujourd'hui, il n'est plus qu'une ombre errante...
Un roman réussi, c'est d'abord un roman qui rend heureux celui qui le lit.
L'art est long, la vie est brève.
Après avoir cherché sans trouver, il arrive que l'on trouve sans chercher.
c'est typique de l'époque. Il y a de moins en moins de vrais lecteurs. Les gens ne s'intéressent plus à l'oeuvre, mais à l'artiste. A sa vie, à sa gueule, à son passé, à ses coucheries, aux conneries qu'il poste sur les réseaux. Tout plutôt que la lecture.