Citations de Guillaume Musso (6276)
Certaines personnes pouvaient faire ça : recommencer leur vie. Moi, je ne savais que continuer la mienne.
Elle vivait en 2010.
Matthew vivait en 2011.
Et pour une raison qui lui échappait, leur ordinateur portable semblait le seul moyen de communication.
– Quatre-vingts centimètres de neige ! s'exclama-t-il. Circulation paralysée, routes bloquées, même le wifi a sauté. Résultat : je m'emmerde comme un rat mort.
– Prenez un bon livre, hasarda Gaspard pour entretenir la conversation.
– J'ai rien sous la main et ma belle-fille ne lit que des niaiseries : du cul, du cul et encore du cul !
Juillet 1988. L'été du Grand Bleu. [...]
"Il faut que j'aille voir." Ce moment où l'on comprend qu'il va plonger pour ne plus jamais remonter.
"Voir quoi ? Il n'y a rien à voir, Jacques, c'est noir et froid, rien d'autre ! Il n'y a personne. Et moi je suis là, je suis vivante, et j'existe !"
J'ai beau avoir plus de quarante ans, le truc me déchire le cœur chaque fois que j'y repense. Et aujourd'hui encore plus qu'avant.
Les livres ont une singularité qui confine à la magie : ils sont un passeport pour l'ailleurs, une grande évasion. Ils peuvent servir de viatique pour affronter les épreuves de la vie. Comme l'affirme Paul Auster, ils sont "le seul lieu au monde où deux étrangers peuvent se rencontrer de façon intime".
Mais ce ne sont pas des enfants. Rien ne peut être comparé à un enfant.
" - Excusez-moi pour la gêne occasionnée. Je crois aussi que vote gilet ne s'en sortira pas indemne.
- Vous êtes allongé sur les graviers d'une allée du parc Monceau, à 8 heures un dimanche matin, après un malaise, et vous pensez à mon gilet ?"
Un petit morceau de pain, d'Agnès Ledig
Le plus souvent, le destin est un salopard pervers et vicieux qui prend son pied en broyant la vie des plus faibles alors que tant de connards mènent une existence longue et heureuse.
Elle avait mis du temps à se détendre et n'était d'ailleurs pas du tout rassurée, mais la vie lui avait appris que la merveille est dans l'instant.
"Le même jour à la même heure, ils poussent chacun à leur tour la porte du restaurant. Ils sont conduits à la même table et pourtant....ils ne se croiseront jamais."
- Finalement, tu ne sors qu'avec les gars qui ne te plaisent pas.
- Oui, répondit-elle.
- Et pourquoi?
- Parce que les autres, j'ai peur de les perdre...
Tout en ouvrant frénétiquement chaque carton et chaque dossier, Elliott essayait de donner un sens à ce qu'il avait vécu depuis trois mois. Au début, il avait cru naïvement qu'il pourrait changer le destin et le destin s'était rappelé à son bon souvenir. Car il fallait bien se rendre à l'évidence : le libre arbitre, la capacité d'influer sur sa destinée, tout ça n'était qu'une illusion. La vérité, c'est que nos existences sont programmées et qu'il est vain de lutter contre. Certains événements sont imparables et l'heure de la mort en fait partie. Le futur ne se crée pas au fur et à mesure. Pour l'essentiel, la route est déjà tracée et il n'y a pas d'autres solution que de la suivre. Tout forme un bloc - le passé, le présent, le futur - qui répond au nom affreux de fatalité.
Un être qui s'habitue à tout, voilà, je pense, la meilleure définition qu'on puisse donner de l'homme. Fiodor Dostoïevski
Ne nous abaissons pas à fréquenter la médiocrité, car c'est une maladie contagieuse.
- Ca ne vous intéresse donc pas de connaître la vérité ?
Il me répondit sans se retourner
- Je la connais déjà la vérité. Et si vous n’étiez aveugle, vous auriez compris qu’elle est devant vos yeux.
Tu cesseras d être déçu quand tu auras cessé d espérer
Ne nous abaissons pas à fréquenter la médiocrité, car c'est une maladie contagieuse.
Chaque fois que je songe à mon avenir, je vois la peur, l'ennui, le vide, la fuite, la douleur. Mais soudain, je t'aperçois, Thomas ! A travers la vitre, ta silhouette ployée par le vent se détache dans la blancheur laiteuse de cet après-midi d'hiver. Et comme chaque fois, mon cœur bondit dans ma poitrine et mon humeur s'adoucit. D'une seul coup, je n'ai plus sommeil. D'un seul coup, j'ai envie de vivre et d'avancer. Parce qu'il n'y a qu'avec toi que ma vie pourrait être sereine, prometteuse, porteuse de projets, de voyages, de soleil et de rires d'enfants.
Je pressens qu'il existe un chemin étroit vers le bonheur, mais je ne pourrai l'emprunter qu'avec toi.
Je ne sais par quelle magie la souffrance, la boue, la noirceur que je porte en moi depuis l'enfance semblent s'effacer lorsqu'on est ensemble. Mais je sais que sans toi, je serai toujours seule.
Elle répondit comme une évidence :
— Je vous plais, vous me plaisez, c’est un début, non ?
— Ça ne marche pas comme ça.
— Ça fait des siècles que ça marche comme ça.
" Je voudrais n'être qu'une âme sans corps
pour ne te quitter jamais.
T'aimer, c'est vivre."
Ses articles n’étaient pas systématiquement élogieux, mais même lorsqu’il avait des réserves, Pianelli n’oubliait pas que derrière un roman – et on pouvait dire la même chose d’un film ou d’une pièce de théâtre – se trouvaient souvent des années de travail, de doute, de remise en question que l’on pouvait critiquer, mais qu’il était cruel et vaniteux d’exécuter en quelques lignes.