AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.5/5 (sur 9 notes)

Né(e) à : Alger , 1934
Mort(e) à : Pau , 1993
Biographie :

Né en 1934 à Alger, Guy Teisseire fut critique de cinéma durant les premières années de sa carrière journalistique. A la guerre d'Algérie il fut mobilisé et affecté au service psychologique de l'armée. Reporter militaire de 1957 à 1958 il croise sur son chemin un certain nombre d'agents secrets. Plus tard, il retrouve son métier de journaliste et devient critique de cinéma à L'Aurore. Depuis il rédige de nombreux articles pour différents journaux dont Le Quotidien et Le Matin.
Guy Teisseire était aussi l’auteur de plusieurs romans dont « l’Histoire de Birgitt Haas », sur la tentative d’assassinat d’une militante gauchiste par la police secrète de la RFA, qui fut porté à l’écran en 1981 par Laurent Heynemann. Ses romans reflètent le même point de vue original, à la fois pessimiste et désabusé sur la relativité de toute morale en milieu politique.

+ Voir plus
Source : http://www.livrenpoche.com/auteur/Teisseire-Guy/24894.html
Ajouter des informations
Bibliographie de Guy Teisseire   (2)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Cavana se moquait éperdument de la bonne marche de nos affaires. Il jouait la carte de Charrier, l’ancien Premier ministre en disgrâce, qui avait juré d’avoir la peau du Président. Chaque vendredi, à l’heure du déjeuner, il rencontrait ce personnage aux activités nauséabondes dans un appartement du quartier Montparnasse et le mettait au courant de tous nos problèmes de sécurité.
— C’est une trahison au sens exact du terme, m’avait dit le ministre, mais nous devons considérer que Charrier prépare la relève.
Lui aussi pariait sur la chute prochaine du Président, dont les sondages accusaient une popularité du cycle perturbé... Alors, alors...
J’aurai tout le loisir de vous entretenir de ce personnage peu ragoûtant au cours du récit de cette aventure sans dignité, dont personne n’est sorti tout à fait propre...
Il faisait trop froid ce soir-là sur le Champ-de-Mars de Colmar où Bauman venait de recevoir sa première et dernière balle pour que je puisse supporter les réflexions de Cavana. Au lieu de répondre à sa question, je lui demandai s’il avait songé à appeler un prêtre.
Commenter  J’apprécie          50
Il se souvenait de la phrase du ministre :
« Comment vous arrangez-vous avec votre conscience ? » et de sa réponse : « Je ne m'arrange pas. »
Commenter  J’apprécie          60
J'éprouve un grand respect pour la cuisine de mon pays. C'est une des valeurs sûres de notre patrimoine. Car, pour le reste, j'ai perdu la plupart de mes Illusions. Mon métier ne se conçoit pas sans un profond « sens de l'État» et c'est une piètre révélation que de s'apercevoir un jour qu'on se bat pour défendre quelques recettes de cuisine et une centaine de fromages.
Commenter  J’apprécie          40
Mes collègues ont toujours blagué mon peu d’intérêt pour la balistique et je ne saurais dire exactement combien de centièmes de seconde la balle avait mis pour atteindre Bauman. Mais pour lui ça valait une éternité. On avait attendu mon arrivée pour recouvrir son visage et je pus le regarder une dernière fois. Autant qu’il m’en souvienne, je ne lui avais jamais trouvé dans le passé un air aussi serein et reposé. Aujourd’hui encore, je serais prêt à jurer qu’un sourire adoucissait le pli de ses lèvres. Je me surpris à murmurer : « Maintenant il est heureux », et mon adjoint Cavana me demanda ce que j’entendais par là. Pour Cavana tout était simple, le bonheur, le malheur, les bons, les méchants, le noir, le blanc. Cavana n’avait pas besoin d’être mort pour être heureux. Il appartenait à cette espèce d’individus bardés de certitudes que nous envoient les universités et les grandes écoles. Fils et petit-fils d’industriels, il avait choisi le service de l’Etat comme le plus court chemin au pouvoir politique. Dès notre première rencontre j’avais flairé l’arriviste. Sa manière de me donner du « monsieur le Directeur » à tout bout de champ m’irritait et ses attitudes étaient à ce point contrefaites que sa conversation m’était insupportable.
Longtemps j’avais cru qu’on finirait par lui donner une sous-préfecture, peut-être même une préfecture, et qu’il disparaîtrait de mon univers.
Commenter  J’apprécie          10
Allons, allons, il n'y a guère que les militaires et les «mafiosi» pour croire que l'honneur a quelque chose à voir avec la parole donnée...
Commenter  J’apprécie          30

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Guy Teisseire (16)Voir plus

Quiz Voir plus

La Passe-miroir 1.Les fiancés de l'hiver

Quel est le tout premier golem d'Ophélie ?

Ses gants
Son écharpe
Ses lunettes
Un miroir de poche

13 questions
930 lecteurs ont répondu
Thème : La passe-miroir, tome 1 : Les fiancés de l'hiver de Christelle DabosCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}