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Critiques de Guy des Cars (193)
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La brute

Quand je veux me faire un petit plaisir littéraire pour pas trop cher, je file chez le bouquiniste car je suis sûre de trouver un roman de Guy Des Cars. C’est en flânant dans les rayonnages pendant une de mes pauses que j’ai trouvé un exemplaire de La Brute. Chic, moi qui avait adoré La révoltée, je vais enfin pouvoir retrouver Victor Deliot, l’avocat bourru et solitaire devenu malgré lui une vraie star du barreau grâce à l’affaire Jacques Vauthier, la fameuse brute de notre histoire.



Jacques Vauthier est arrêté pour le meurtre d’un riche américain lors d’une croisière. Présent sur les lieux du crime, du sang de la victime sur les mains, avouant son “crime”, tout concorde pour faire de Jacques Vauthier le meurtrier idéal. Au premier abord, résoudre cette affaire peut paraître d’une facilité déconcertante mais c’est sans compter sur Vauthier, frappé d’une triple infirmité de naissance (sourd, muet, aveugle) qui refuse toute défense. Qu’est-ce qui a poussé la brute à commettre un tel acte? C’est ce que Victor Deliot, avocat chargé du dossier, va tâcher de découvrir…



Pas de grande surprise à la lecture de ce roman, comme j’avais lu La révoltée en premier, je savait déjà comment l’intrigue était construite, néanmoins cela ne m’a pas empêchée de me régaler pendant la lecture. Avec Des Cars je suis sûre de ne jamais être déçue, déjà avec ses personnages, il a toujours l’art et la manière de mettre en scène des protagonistes originaux. Ici avec La brute, j’ai appris pas mal de choses sur ces personnes frappées dès la naissance par de lourdes infirmités, notamment sur leur manière de vivre au quotidien et la perception de leur entourage vis à vis de leur handicap. Mine de rien, je trouve que les romans de Des Cars enseignent aussi la tolérance en nous décrivant une réalité bien différente des préjugés que l’on pourrait avoir vis à vis de certains individus. Malgré son surnom de brute et sa triple infirmité, Jacques Vauthier reste néanmoins un être humain et c’est ce que Victor Deliot va tenter de prouver à un tribunal prêt à condamner un homme sans voir plus loin que le bout de leur nez, sous prétexte qu’il est différent. En cours de lecture il ne faut bien sûr pas s’attendre à un miracle pour le personnage principal en ce qui concerne son infirmité car le point fort de Des Cars c’est justement de ne pas nous offrir du happy end bien naze auquel on pourrait s’attendre dès les premières pages. Non, attendez vous plutôt à une intrigue bien ficelée dans laquelle la psychologie de cet étrange bonhomme sera passée au crible au cours d’un procès riche en rebondissements. Sans être du grand polar, ce livre à été pour moi un super moment de lecture à tel point que j’avais délaissé un peu Des Cars ces derniers temps, je crois que je vais vraiment m’y remettre, non seulement c’est vite lu mais en plus c’est toujours génial à découvrir, j’adore!

A lire si le coeur vous en dit ;-)
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L'impure

Guy des Cars, chez moi, c'est une histoire de famille. L'impure est le roman préféré de ma maman cela coulait donc de source que je le lise.



C'est l'histoire de Chantal, mannequin en vogue de Paris. Infecte et superficielle elle croit que tout lui est dû parce qu'elle est très belle. Sa réussite la conforte dans sa personnalité car elle croit avoir définitivement pris sa revanche sur la vie après une enfance difficile. Un jour, après des examens médicaux elle apprend qu'elle est atteinte de la lèpre, dans l'impossibilité de se faire soigner à Paris elle va partir pour une léproserie située dans une île de l'archipel des Fidji. C'est alors qu'isolée du monde qu'elle fréquente, confrontée de plein fouet aux ravages de la maladie, Chantal va beaucoup apprendre sur elle-même...



Ce roman est marquant, Guy des Cars nous offre une magnifique leçon de vie. Par l'intermédiaire de Chantal il nous démontre que l'on peut apprendre à trouver la lumière dans les moments difficiles. S'accepter soi et accepter les autres dans leurs différences, tel est le message phare de ce roman. J'ai aimé le style et l'écriture qui nous montre de manière poignante que rien n'est jamais acquis et que les épreuves ont toujours un sens, même si elles nous paraissent insurmontables. Comme ma maman j'ai adoré, j'ai voyagé jusqu'au Fidji et je me suis imaginé chaque moment et chaque protagoniste au sein de la léproserie. J'ai été touchée par l'histoire des personnages secondaires qui sont très attachants. Même si le sujet en soi n'est pas très ragoûtant, je vous conseille ce livre, vous pourriez être surpris.
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Le château de la juive

Lors d’un voyage à Tel-Aviv, l’auteur a rencontré l’héroïne du roman. Pendant toute une nuit, elle accepte de lui raconter son histoire.

Eva Goldski a été arrachée très tôt à son pays. De camp d’internement en camp de déportation, elle est devenue apatride. Quand elle attire le regard d’Éric de Maubert, comte jurassien et officier français, elle sait qu’elle tient sa chance. Enfin, elle sera riche, elle connaîtra la sécurité et elle pourra se venger d’avoir dû se courber devant plus fort qu’elle.



Hélas, le prince charmant n’est pas si riche qu’il semblait et le château n’est finalement qu’une gentilhommière un peu cossue qui menace ruine. Ne reste du prestige de la Tilleraye qu’un souvenir et des espoirs déçus. « Eva, comme tous ceux qui n’ont jamais rien possédé et qui n’ont connu que le dénuement total, avait une soif inextinguible de luxe… Un certain luxe qui ne pouvait se traduire, pour une échappée des camps, que par un confort ultra-moderne et des éclairages tapageurs. Comment, elle qui ne l’avait pas connu, aurait-elle pu goûter la grandeur nostalgique d’un Passé ? » (p. 57)



L’accueil réservé par Adélaïde, la mère d’Éric, est bien loin d’être chaleureux pour cette fille pauvre, sans lignée et juive. Or, la jeune épouse est bien décidée à faire valoir ses droits et à s’imposer sur le domaine. « Eva attaquerait de toute sa jeunesse douloureuse, Adélaïde se défendrait de toute son expérience tyrannique. » (p. 51) Séduisante, très intelligente et dotée d’un fort instinct de conservation, Eva sait nouer des relations intéressées et faire rentrer l’argent nécessaire à la rénovation du château et à un train de vie très élevé. Et surtout, Eva se constitue un trésor personnel : elle a trop manqué pour prendre le risque de ne rien avoir. Et tant pis si les paysans parlent dans son dos et si l’aristocratie locale répugne à visiter le château de la Juive : Eva est enfin à l’abri du besoin. Hélas, sa soif de possession la perdra.



Et Éric dans tout ça ? Fou amoureux de sa femme, complètement sous son emprise, il est bien incapable de percer à jour cette femme vénale et manipulatrice. « Pauvre Éric de Maubert qui n’avait jamais très bien compris Adélaïde et qui ne connaîtrait sans doute pas la véritable Eva ! » (p. 172) Mari cocu, mené par le bout du nez, il est le parfait dindon de la farce. Jusqu’à ce qu’une énième manipulation d’Eva échoue.



Relire ce roman est un vrai bonheur ! Il fait partie des rares textes non scolaires que j’ai lus pendant mes années de prépa. J’en gardais un souvenir ému d’évasion et de plaisir pur et je suis d’autant plus ravie d’avoir retrouvé le même plaisir. Le récit nocturne d’une Eva repentante a quelque chose des contes des mille et une nuits où les femmes sont toujours plus fines que les hommes, sachant user de leur charme pour survivre. Précision, ce roman n’est pas de la très grande littérature, il a même un peu vieilli, toutefois, ce portrait de femme déterminée et aventurière se lit très bien. N’hésitez pas

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La révoltée

Guy des Cars frappe un grand coup et nous embarque dans l'austérité d'une cour d' Assises avec La Révoltée.



Valérie Lebrun est la fille adoptive d'un couple de gros industriels de Nancy. Elle fait la une des journaux pour avoir abattu de sang-froid son père. Incarcéré à la maison d'arrêt de Nancy, la jeune femme s'obstine a garder le silence sur le mobile de son crime. Gilles Burnier, son fiancé est aux abois, il ne comprend pas les réactions de celle qu'il aime et son opposition farouche à faire assurer sa défense lors du procès qui l'attend.

Gilles va être amené à faire la connaissance de Victor Deliot, un cador du barreau qui, lors d'une précédente affaire aux assises, a réussi à faire acquitter un sourd et muet de naissance accusé d'un horrible crime. Sentant qu'il est l'homme qui lui faut, motivé par tout son amour, il déploiera des trésors de persuasion pour convaincre la vieil avocat de défendre Valérie. L'affaire comportant un nombre incalculable de zones d'ombres, Victor Deliot devra fouiller dans les passés les plus obscurs pour préparer son plaidoyer...



Ce roman est encore une pure pépite de Monsieur Des Cars. L'action se déroule à fond la caisse et nous laisse haletants dans nos déductions les plus folles au sujet de ce meurtre des plus mystérieux.

Le sujet en lui-même est accrocheur, pour moi qui suis avide de détails et passionnée par les affaires de crime, j'ai eu mon quota d'informations sur le déroulement d'une procédure en cour d'Assises.

La grande force du livre réside dans le personnage de Victor Deliot. Ce vieux loup de mer n'a pas son pareil pour contrer la partie adverse à coup de témoins sortis de son chapeau. Bourru et doté d'un flair hors pair, on a affaire à un véritable expert quand il s'agit de sortir les cadavres qui dorment depuis trop longtemps au fond d'un placard. Main de fer dans le gant de velours, on prend plaisir à suivre la préparation et le plaidoyer de cet avocat qui ne paye pas de mine.

Entre contradictions et ébauche de vérité, je me suis laisser entraîner dans cette intrigue bien ficelée jusqu'à la dernière ligne. Non content de nous immerger dans ce procès passionnant, Guy des Cars nous offre une analyse fine et pertinente au sujet de l'adoption et des conséquences que cela peut entraîner sur les enfants quand la famille est mal choisie.

C'est un des romans les plus captivant de Des Cars, en ce qui me concerne je l'ai adoré et le conseille à tous ceux qui souhaitent le découvrir.
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L'impure

Lu du Guy des Cars quand j'avais 11 ans, mon grand-père possédant une magnifique collection de livres ringards, qui ne l'étaient pas encore à l'époque, dont les fameux Guy des Cars : L'impure, La brute, La tricheuse, la maudite, L'insolence de sa beauté... et j'en oublie certainement. (Il recelait aussi TOUTE la collection des "Angélique"... J'en reparlerai...).

Je viens de relire donc, L'impure. (j'avais acheté cet exemplaire à 30 centimes chez Gibert, avec émotion, retrouvant un des livres de mon enfance...)

Et là, oh consternation !!! Ces romans qui m'avaient parus si intenses quand j'étais encore gosse, m'apparaissent maintenant sous un jour bien moins glorieux...

Quel ramassis de clichés ! Quel réactionnaire et vieux raciste que ce Guy des Cars !

Et quel cul-béni aussi !

Se dire que des tas de jeunes, comme moi dans les années 70-80, on été élevés au Guy des Cars, c'est terrible... (On se demande parfois d'où nous viennent ces rémanences religieuses, du genre culpabilité, croyances irrationnelles, inhibitions diverses...? Les lectures sont dangereuses sur les esprits jeunes et malléables, elles s'insinuent et vous marquent plus qu'on ne pourrait le soupçonner.) Et avant nous, la vraie génération des Cars, celle de mon grand-père, c'est encore pire, car ils étaient façonnés à cette image, vraiment baignés là-dedans, plein de cet esprit colonialiste et paternaliste, avec des relents de Vichy... (Oups, excusez-moi, j'ai la nausée...)(Mais que les choses soient claires, mon Papou n'était pas un collabo, au contraire, par contre ses lectures étaient basiques, c'était un vendeur de graines mon Papou, un homme qui aimait jardiner, un homme simple.)

Fort heureusement, j'ai de moi-même été vers des lectures plus saines, comme Boris Vian, mais ces livres là, je ne les ai pas trouvé dans la bibliothèque de mon grand-père, trop conformiste, mais à la bibliothèque du collège ! Comme quoi, l'éducation scolaire sert aussi à voir d'autres horizons que ceux de son petit environnement familiale, ça éveille aux autres, à d'autres mode de fonctionnement.

Le mélange des cultures, des environnements, c'est vitale ! C'est la clé du savoir et de la libre-pensée.

Sinon, pour en revenir à L'impure : une jeune parisienne, mannequin, voit sa vie bouleversée quand elle apprend qu'elle a contracté la lèpre. Elle part dans une île des Fidjies, Makogaï, l'ile des lépreux, pour y être soignée par des religieuses. Là, elle va guérir après de longues années pendant lesquelles elle aura changé profondément, et repartira pour prendre en main sa vie. Elle finira par devenir bonne-soeur à son tour, et retournera à Makogaï soigner les lépreux - cette vermine humaine, comme l'appelle négligemment Guy des Cars...

Ne lisez du Guy des Cars que si vous en avez déjà lu avant, il y a longtemps, pour comparer... C'est édifiant.

Par contre, si vous lisez du Guy des Cars parce que vous aimez ça, passez votre chemin, nous n'avons pas les mêmes valeurs... Je sens que je ne vais pas me faire que des ami(e)s...
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La tricheuse

Avec Ida, Geoffroy a vécu une relation passionnelle et tumultueuse. Ne l'ayant jamais oubliée, il n'en croit pas ses yeux quand il rencontre Edith qui est son sosie et la fille de cette ancienne maîtresse qui le hante.

Envoûté par la jeune femme qui nourrit le souvenir de son amour passé, une relation se construit entre eux menant jusqu'au mariage. Lors de leur voyage de noces, Geoffroy reçoit une lettre d'Ida lui annonçant qu'elle est gravement malade et le prie de se rendre à son chevet. Se croyant des obligations vis à vis de sa belle-mère, il laisse Edith à contre-coeur au moment ou celle-ci va avoir la confirmation de sa grossesse. Geoffroy entreprend alors ce voyage qui va le conduire à un mystère, Ida n'étant jamais revenue à Paris depuis leur séparation. Décidant de revenir auprès de sa femme, une catastrophe s'est déroulée en son absence, Edith a disparu. Commence alors pour Geoffroy une descente aux enfers, tiraillé entre les deux femmes, à la recherche de la vérité, il n'est pas au bout de ses surprises...



Avec La tricheuse, Guy des Cars joue brillamment avec nos nerfs.Dès les premières pages, nous voilà happés dans le récit et plus moyen d'en sortir avant d'avoir satisfait notre curiosité. L'intrigue est bien faite car au moment ou l'on croit avoir résolu l'énigme, nous voilà repartis pour un tour à chercher le pourquoi du comment. Je trouve qu'avec La Maudite, La tricheuse est des romans les plus modernes de des Cars, il fallait oser aborder un sujet médical qui était considéré comme tabou à l'époque et le placer dans un contexte sentimental. Comme vous l'avez compris, l'amour est le sujet principal du récit mais ne vous laissez pas abuser par le côté guimauve de la relation entre Geoffroy et Edith, comme un pantin on se laisse manipuler par ces femmes dont la passion est si forte qu'elles sont prêtes à tout, même vendre leur âme au diable. L'orgueil et le désir de posséder sont retranscrits avec toute la noirceur et la justesse propre à des Cars qui a l'art de manier les destins de ses protagonistes avec brio.

Je n'ai pas lâché le roman jusqu'à ce que ma curiosité concernant ce trio infernal soit assouvie. Ce livre se lit très vite et fait passer un excellent moment, c'est un de mes Guy des Cars préférés. A découvrir pour les amateurs de cet auteur génial et pour les curieux.
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Le château de la juive

Je me souviens l'avoir lu pendant mon adolescence... C'est le seul souvenir qu'il me reste : un titre et une couverture !
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La cathédrale de haine

André Serval avait un rêve, celui de construire une cathédrale dans le Paris de l'après-guerre.

Retrouvé mort dans sa chambre de bonne, le cas du meurtre de l'architecte va fortement intéresser Moreau, petit journaliste qui a un flair particulier sur cette affaire.

Tel un véritable puzzle, il va rassembler les pièces une à une pour remonter la piste de ce grand rêve interrompu précipitamment...



J'ai parlé en termes peu élogieux du Faussaire il y a deux jours, aujourd'hui il en est tout autre concernant La cathédrale de haine. Guy des Cars nous offre un roman très bien documenté, mêlant architecture, histoire et intrigue policière. A travers le projet fou d'André Serval, nous voilà emportés dans les coulisses d'un rêve qui se trouve confronté à la bêtise et la méchanceté humaine. Derrière ce génie incompris, se cache un homme qui portait en lui l'idéal de paix entre ses semblables et il découvre à ses dépends que la réalité est bien cruelle...

Ce roman se lit très rapidement, comme d'habitude avec des Cars c'est toujours tragique et bourré de surprises, le récit m'a tenue en haleine jusqu'à la fin. Tout est bon, les personnages, le style, le contexte, le petit côté torturé qui me plaît tant... J'ai adhéré, je n'ai pas vu passer les pages . Seule la chute est un poil décevante comparé au reste de l'histoire mais ça reste quand même un très bon roman. A découvrir !
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Le faussaire

J'ai aimé l'idée de base mais le personnage principal... Aie aie aie bonjour les dégâts!



L'histoire en elle-même aurait pu être intéressante, le jeune Jacques qui rêve de devenir un peintre reconnu et riche se voit dans l'obligation de réaliser des faux pour gagner sa vie. Arrêté par la police pour ses activités illégales, il va passer un long moment en prison avant d'en ressortir pour bonne conduite. Un des plus grands directeurs de galerie d'art de Paris lui propose de faire de lui la coqueluche de la capitale. Jacques, aigri que sa maîtresse l'ai laissé tombé, se marie par dépit avec la fiancée qu'il avait avant d'aller en prison et sombre peu à peu dans la folie bien qu'il ai enfin l'argent et le succès qu'il espérait.



J'ignore ce qui est passé par la tête de Des Cars quand il a crée Jacques Rivaud, mais ce faussaire est sûrement un des pires personnages qui soit. Ou il y a de la gêne il y a pas de plaisir, appelons un chat un chat, le Jacques Rivaud, plus con que lui c'est dur à trouver ! Pourtant j'aime bien les salauds et les barjos mais je l'ai trouvé creux. Il n'a aucune profondeur, il est nombriliste comme c'est pas permis et fait plus souffrir son entourage qu'il ne se fait mal à lui même.

J'étais pourtant bien partie pour aimer ce roman, il y aurait eu matière à développer les coulisses du monde de l'art, le commerce des faux et l'univers des collectionneurs. Finalement non, tout est centré sur ce Jacques tête à claques et Guy des Cars, à vouloir accentuer le pseudo talent et mal-être de son "héros" est à côté de la plaque.

On a plus droit aux longues crises existentielles entre deux bouteilles qu'à une histoire cohérente.

Comme j'adore Guy des Cars j'ai mis deux étoiles, ça ne vaut pas plus de toute manière. Déçue !

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La maudite

Alors qu'il y a une vingtaine de livres qui traînent au pied de mon lit, je suis allée chercher celui-ci au fond de ma bibliothèque, à la suite d'une conversation avec ma mère. Elle l'a lu il y a presque quarante ans, et on peut dire que ce livre l'a marquée.



Alors j'ai ouvert ce livre quelque peu délabré, lu une page, puis deux... puis impossible de m'arrêter. 300 pages, mais pas un mot de trop. Pas de blabla, tout est à sa place, on reste sans cesse au cœur du sujet. Le style de l'auteur me plaît énormément, j'ai été très sensible au vocabulaire utilisé, et j'ai tout simplement adoré cette histoire d'une souffrance physique et morale trop lourde à porter pour les épaules d'un être humain à une époque où la différence n'était pas tolérée.

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L'Officier sans nom, tome 1

un livre sur les tragédies et les absurdités de la guerre. pour beaucoup qui pense que si la France a était envahit c'est parce que l, armée française c'est pas battu. mais c'est oublié ceux qui tel

l,officier sans nom et tout les humbles qui durant les quelques mois sont morts sans savoir si leurs souffrances furent de quelques utilité. mais est-ce que sa leurs sacrifice l, Angleterre aurait eu le temps de préparer son armée et les États-Unis de convertir en machine de guerre son industrie. un livre qui nous l, importance du rôle joué par ses obscurs.

poignant et bouleversant. 👍
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Le château de la juive

J'aime des Cars, j'aime ses romans mais j'ai détesté cette garce d'Eva.Calculatrice,manipulatrice,assoiffée d'argent et de pouvoir...Une héroine qui ne lésine pas sur les moyens pour semer le trouble et tout détruire sur son passage.Dès sa première apparition dans le livre on sent tout de suite qu'elle nous réserve d'amères surprises.

D'ailleurs la méchanceté n'est pas toujours punie car finalement elle ne s'en sort pas si mal si en proportion de ce qu'elle a pu faire aux autres protagonistes.

J'ai d'ailleurs failli lâcher le livre en cours de route tellement j'ai été agacée par cette succession d'intrigues de bas étages menées par cette Eva qui dans un sens n'a pas l'ampleur des autres personnages féminins de des Cars.



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Sang d'Afrique, tome 1 : L'Africain



Cher Guy,



Déjà toute petite, je lisais tes romans

D'amour ou des navets, de gare ou policier

Peu importait le fond, l'ivresse était ces lignes

Qui se succédaient toutes et que j'interpellais

J'écarquillais les yeux, éblouie par ces mots

Aimant se bousculer et me montrer du doigt

Je te voue, je l’avoue, cher Guy, une passion

Qui jamais n'est passée et reste ancrée en moi

Des Cars, de second ordre ? Ecrivain humaniste

Impure ou Sang d'Afrique, diablesses et avocat

Personnages typés ont pris vie sous ta plume



Bien à toi,



Une de tes plus ferventes admiratrices

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La brute

Tellement de romans racontent des procès pour meurtre ! Eh bien, la différence avec celui-ci réside dans le fait que l'accusé est sourd, muet et aveugle de naissance.

Dès la début, on est accrochés. Comment le maître Victor Deliot parviendra-t-il à innocenter cet homme à l'allure de brute qui, qui plus est, prétend être l'auteur du meurtre commis à bord du De Grasse ?

Comment diable parviendra-t-il à communiquer avec son client ?

J'ai trouvé ce livre tout à fait passionnant. Seule la perspective qu'un humain puisse être sourd, muet et aveugle de naissance est attérante. Quelle est leur vision du monde ? Comment parviennent-ils à vivre, à communiquer ?

Ce sujet que peu d'auteurs osent aborder tant il est délicat n'est pas la seule chose qui fait de ce roman un petit trésor. Il est doublé d'une intrigue extrêmement bien ficelée. On ne peut tout simplement pas se figurer que l'auteur du crime soit autre que Jacques Vauthier lui-même.

On est tenus en haleine du début à la fin. J'ai dévoré ses 375 pages en un temps record.

Pourtant, Guy des Cars ne m'a pas toujours suscité un tel intérêt. J'avais trouvé «l'Officier sans nom» ennuyeux et compliqué et «Cette étrange tendresse» ordinaire bien qu'original. Il y a plusieurs années, j'avais aussi «L'impure» que j'avais adoré mais dont j'arrive à peine à me rappeler aujourd'hui.
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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La tricheuse

Voici un ouvrage qui m'a beaucoup plu;le suspens est intense et on ne peut lacher ce livre sans savoir ce qui va se derouler et comment va se terminer cette tragedie

C'est effectivement la tragedie d'une femme qui a tout et qui est trompee par une femme plus jeune;elle se vengera...

Il est tres difficile pour certaines femmes de vieillir et d'accepter de vieillir!C'est une etape de la vie sur laquelle on a peu d'emprise

Tres beau livre que je conseille,pour passer un bon moment
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La brute

Excellent livre et intrigue !

Un homme est accusé de meurtre, rien d'extraordinaire à cela. Ajouté lui le fait d’être, sourd, muet et aveugle de naissance et l'on comprend tout de suite que l'affaire est dans le sac ! Défendu par un avocat du tonnerre, paraissant pourtant un peu fade, l'intrigue se révèle passionnante pour le lecteur, nous sommes plongé dans la machine judiciaire, et dans le monde obscur de ces personnes qui n'entendent, ne parlent et ne voient pas.

A lire !!
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L'impure

Et bien.. Je dois dire que je suis surprise par ce livre et cette fin. Chantal se révélait plutôt superficiel au début du livre, mais au fur et à mesure de sa maladie, on découvre une femme ouverte et très forte. Elle croit finalement en plein d'idéaux, qui me touchent.



Surprenante fin mais ua bout du compte, c'est logique. Elle rend ce qu'on lui a donné.
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Le mage et le pendule

Après la boule de cristal, Monsieur Arnold mène brillamment ses consultations du mardi avec le pendule. Même cabinet, même cérémonial, à l'aide d'un objet appartenant au client, le mage commence sa consultation. Quand le pendule commence à osciller, Monsieur Arnold voit tout, le pire comme le meilleur...



Deuxième volet des aventures d'Arnold Smith, le célèbre voyant parisien. La construction du roman est similaire au volume précédent. Les consultations sont présentées sous forme de nouvelles. Une fois de plus, même si le mage est le personnage principal, l'intrigue est centrée sur les clients de celui-ci. Tous n'ont que l'amour en tête et espèrent que cet homme qui voit tout puisse les aider à résoudre leurs soucis. Tantôt drôle, tantôt dramatique, ce roman est aussi réussi que le premier tome. Très agréable à lire, il vous fera passer un bon moment.
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La corruptrice

J'ai été rebutée au premier abord,pourtant grande admiratrice de des Cars,dans un premier lieu ce qui m'a un peu refroidie c'est la couverture.Pas terrible contrairement aux autres.

Mais tout de même,étant curieuse comme une vieille chatte et après avoir lu la quatrième de couverture je me suis finalement décidée.

Je ne regrette pas de m'être lancée, je l'ai dévoré en une après-midi.



Mais parlons un peu de l'histoire:

Le jeune docteur Fortier reprend la suite de son père dans le cabinet de médecine du village ou il a passé son enfance.Ayant besoin d'une assistante,il demande conseil à son mentor qu'il tient en très haute estime,médecin Parisien renommé pour ses travaux,celui-ci lui conseille d'employer Marcelle Davois,infirmière à l'institut du cancer dont les compétences ne sont plus à prouver.

Convaincu par un tel parcours et de telles recommandations,le docteur Fortier décide donc de faire venir de Paris cette Marcelle Davois dont il a entendu les louanges,pour la faire entrer à son service.

Du jour de son arrivée,Marcelle Davois met le docteur Fortier mal à l'aise néanmoins sur le plan professionnel il n'a rien à lui reprocher.Marcelle Davois de son côté tombe amoureuse de son patron mais il faut reconnaître les choses comme elles sont,elle n'est plus toute jeune et c'est pour ainsi dire une vieille sorcière.

La collaboration médicale est parfaite,par ses compétences Marcelle s'impose comme il se doit.La nuit,noircissant les pages de son journal intime,elle vante sa grande influence sur son patron,nourissant son amour en secret.

Un jour,elle va découvrir que son "amour" a une maîtresse belle jeune et riche,c'est à ce moment que l'harmonie du couple,de la maison et du village va aller de Charybde en Scylla.Marcelle Davois va décider de se venger...



Je ne dirait qu'une chose : Grandiose!

Cette Marcelle a réussi à m'irriter,m'angoisser,me faire rire,je l'ai même prise en pitié par moments.

Tout les coups sont permis et cette vieille folle ne recule devant aucun coup bas pour attirer l'attention de son docteur Fortier. Elle est magistrale dans son vice.Tordue jusqu'au bout des ongles,on se demande ce qu'elle va encore inventer pour retirer son épingle du jeu et mieux planter un couteau dans le dos de quelqu'un.

Tout est mené brillamment par la plume de Guy des Cars,on accumule les (mauvaises) surprises au fil des pages.Finalement cette corruptrice est tellement infecte que l'on en redemande encore pour connaître l'étendue de son imagination.Malheureusement les bonnes choses ont une fin et pour elle ce ne sera malheureusement pas un happy end.

Je n'en dis pas plus,si certains lecteurs souhaitent découvrir ce livre je le leur conseille vivement.

Une chose est sûre avec la corruptrice l'on ne s'ennuie pas!
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La maudite

Purement excellent écrit en 1954 mais qu'elle modernité. Le thème de l'hermaphrodite est parfaitement abordé tant psychologiquement que socialement. Du suspens une ambiance des personnages tout est au top et n'a pas pris une ride. Décidément quel écrivain excellent. Lisez le
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