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La débâcle
Liste créée par Pecosa le 22/09/2015
42 livres. Thèmes et genres : seconde guerre mondiale , débacle , exode , occupation allemande , défaites



1. L'étrange défaite - Témoignage écrit en 1940
Marc Bloch
4.16★ (787)

Ces pages seront-elles jamais publiées ? Je ne sais. Il est probable, en tout cas, que, de longtemps, elles ne pourront être connues, sinon sous le manteau, en dehors de mon entourage immédiat. Je me suis cependant décidé à les écrire. L'effort sera rude : combien il me semblerait plus commode de céder aux conseils de la fatigue et du découragement ! Mais un témoignage ne vaut que fixé dans sa première fraîcheur et je ne puis me persuader que celui-ci doive être tout à fait inutile. Un jour viendra, tôt ou tard, j'en ai la ferme espérance, où la France verra de nouveau s'épanouir, sur son vieux sol béni déjà de tant de moissons, la liberté de pensée et de jugement. Alors les dossiers cachés s'ouvriront ; les brumes, qu'autour du plus atroce effondrement de notre histoire commencent, dès maintenant, à accumuler tantôt l'ignorance et tantôt la mauvaise foi, se lèveront peu à peu ; et, peut-être les chercheurs occupés à les percer trouveront-ils quelque profit à feuilleter, s'ils le savent découvrir, ce procès-verbal de l'an 1940. Marc Bloch.
2. La débâcle
César Fauxbras
4.38★ (19)

Un nombre impressionnant de soldats français, dont énormément de réservistes, sont faits prisonniers par l'armée allemande lors de l'été 40. Alors qu'il est lui-même fait prisonnier à Ledringhem, près de Dunkerque, César Fauxbras se met à consigner tous les propos de ses compagnons de fortune. La prison se fait lieu de libération de la parole, jusqu'alors bâillonnée par le "devoir" de réserve et la peur des représailles. Les opinions sondées sont celles d'hommes habituellement muets, s'exprimant ici sans détours, bien loin du panache militaire et des opinions officielles évoquant notamment la vaillance des soldats de l'armée française. Le ton est enlevé, gouailleur. Il sert une autre vision de l'Histoire. Les soldats cherchent à comprendre la situation, à expliquer les raisons de la défaite et de leur détention. Deux causes sont invoquées : la faiblesse de l'armée française face à l'efficacité de l'armée allemande ou bien le défaut de motivation des trouffions. C'est cette vie de trouffion qui est ici rapportée, les inquiétudes des uns, les regrets des autres notamment le tiercé du dimanche ou l'éventuel raccourcissement du Tour de France causé par cette guerre... Les plaisanteries qui fusent sont des merveilles de français argotique. Des projets d'évasion franchement loufoques se profilent. Le texte montre au final les limites du patriotisme et de la désertion. Grand roman de la débâcle, écrit par les mobilisés eux-mêmes, qui se pensent victimes d'une vaste "couillonnade"...
3. 33 jours
Léon Werth
3.83★ (157)

Sur les conseils d'un ami, Léon Werth quitte Paris le 11 juin 1940 pour se rendre dans le Jura. Ce voyage, qu'il espérait ne devoir durer que quelques heures, lui prendra en fait 33 jours. L'auteur se rend compte alors que la situation est bien plus préoccupante qu'il n'a bien voulu l'admettre tout d'abord. 33 jours est donc un récit d'exode en même temps qu'un témoignage historique et humain, se refusant à toute vision manichéenne. C'est une leçon contre la haine et une invitation à ne jamais désespérer de l'Homme. 33 jours permet d'aborder l'étude de l'autobiographique en liaison avec la Seconde Guerre mondiale, qui est au programme d'Histoire des classes de troisième. Ce récit permet aussi de faire travailler les élèves sur une langue claire et poétique qui n'est pas sans rappeler parfois celle de Saint-Exupéry, dont Léon Werth était un ami proche.
4. L'agonie de la France
Manuel Chaves Nogales
4.00★ (12)

En 1936, pressentant la défaite du camp républicain dont il fut l'un des plus ardents défenseurs, Manuel Chaves Nogales quitte l'Espagne pour s'installer en France. Quatre ans plus tard, la France capitule devant l'armée allemande. L'Agonie de la France éclaire du précieux point de vue d'un étranger ce qui constitue encore le grand trauma de la mémoire française.
5. La gamelle dans le dos : mai-juin 1940
Jean Verdier (II)
4.20★ (10)

« La gamelle dans le dos ! La gamelle dans le dos ! C'est en chantant cette marche guerrière de 1940 que le bataillon des Aigles vivra la grande vadrouille de la « bataille de France ». Un sort unique pour toute l'armée française du reste... Ce livre raconte vingt-six jours de cette drôle de guerre à partir des aventures et des pérégrinations tragi-comiques du 4e bataillon du 510ème R.I.M. où évoluent le commandant Mishlein (dit le Pneu), le fantassin de deuxième classe Plume, le cuisinier Lépi et tant d'autres, échoués dans la poche de Dunkerque...
7. De la victoire à la débâcle, 1919-1940
Maurice Rajsfus
4.50★ (7)

Pourquoi l'armée française, considérée en 1918 par tous les experts militaires comme la plus puissante du monde, s'est-elle effondrée en quelques semaines au printemps 1940 ? L'auteur énonce des faits et analyse, les choix des responsables politiques et de l'Etat français.
9. La marche au canon
Jean Amila
4.12★ (48)

"On votait pour la paix, on payait pour la guerre. Partout les innocents, enfournés par wagons, roulaient dans les nuits calmes. Et ceux qui pleuraient le faisaient en silence."Inhumain. C'est l'adjectif qui revient le plus souvent à l'esprit lorsqu'on lit ce texte. La marche au canon, c'est la lente dégradation de l'honneur, la guerre que l'on fait à coups de canons (celui qui tue et celui que l'on boit pour oublier les atrocités). Le narrateur n'est pas né pour être un héros. Très vite, il se rend compte que tous les militaires, les non-gradés, ne sont bons qu'à faire de la chair à canon pour ceux qui gouvernent, pour les patrons. Ils essaient d'oublier, à coups de mauvaises plaisanteries mais la réalité est là qui leur colle aux basques. C'est l'horreur de la guerre, écrite avec sobriété, mais où la cruauté des faits emplit le lecteur d'une mélancolie infinie.
10. Journal de guerre (suivi de) Journal du métèque 1939-1942
Jean Malaquais
3.94★ (23)

Les écrivains français qui ont traversé la guerre (la dernière, s'entend) sont restés dans l'ensemble remarquablement silencieux sur tout ce qui touchait d'un peu près aux déplaisantes réalités de l'époque. Il n'est que de lire la plupart des journaux intimes signés par les grands noms de la littérature d'alors pour le constater, non sans effarement. Rien de tel avec Jean Malaquais (prix Th. Renaudot 1939 pour les Javanais, qui le firent comparer à Céline : un Céline de gauche, et même d'extrême gauche). Juif venu de Varsovie par les mauvais chemins, apatride jusqu'à ce que la République s'avise, à l'été 39, qu'il pourrait faire aussi bien qu'un autre son poids de chair à canon, il n'a jamais pris de gants pour manipuler la matière, souvent peu ragoûtante, dont se bâtit l'Histoire. Son Journal de guerre (août 39- juillet 40), publié en français à New York en 1943, sera vite mis sous le boisseau. Quant au Journal du métèque qui lui fait suite, et qui évoque la survie d'un coupe traqué dans la France du Maréchal, il trouvera le moyen de rester indédit jusqu'à ce jour. Douce France ... Tout citoyen de ladite se devrait pourtant de lire ces pages, où l'on tire sans tricher un portrait d'époque de son cher et vieux pays. Et dans quel style ! On n'oubliera pas de sitôt cette " traversée de la France " que s'offrent en juin 40, en pleine débâcle, le prisonnier Malaquais et son copain Kaldor, qui ont réussi à filer à la barbe de leurs gardes vert-de-gris. Une radiographie sans bavures du corps national. Pas joli-joli, mais instructif. Et annonçant de tristes suites - dont nous n'avons peut-être pas vu le bout.
13. Un chemin vers la liberté sous l'Occupation
Daniel Bénédite
4.38★ (9)

C?est peu dire que le parcours de Daniel Bénédite entre 1940 et 1944 est peu ordinaire. Bras droit de Varian Fry au Centre américain de secours, prenant sa suite lorsqu?il est expulsé de France, il est l?un des principaux artisans de la « filière marseillaise » qui permet à des intellectuels, des savants, des artistes, des réfugiés antinazis souvent juifs de quitter l?Europe, légalement ou non. Il héberge ou côtoie Breton, Ernst, Brauner, Duchamp, Chagall, Matisse, Malraux, Gide pour ne citer que les plus connus de ses protégés ou de ses contacts. Militant socialiste révolutionnaire, lié à la direction du mouvement Franc-Tireur, arrêté plusieurs fois, défendu par Gaston Defferre, il part fonder un chantier forestier dans le Var pour camoufler ses activités clandestines et celles de ses amis. Emprisonné à Marseille, il est le témoin privilégié de la libération de la Provence.
14. Ô soldats de quarante !...
Roger Ikor
3.00★ (6)

Suggestion Moravia.
15. En Guerre et en Paix, journal 1940-1944
Andrzej Bobkowski
5.00★ (6)

Individualiste révolté contre toutes les idéologies, Andrzej Bobkowski est surpris en France par la déclaration de la Seconde Guerre mondiale. Il tient alors un journal dans lequel il va nous décrire au vitriol toutes les petites lâchetés de la France occupée et nous renvoyer, à travers ce tableau sans complaisance, une image de la France telle qu?elle refuse souvent de se voir, en tout cas telle qu?elle est rarement décrite dans les manuels d?histoire.
16. Le printemps tragique
René Benjamin
4.00★ (3)

Suggestion Moravia.
17. L'officier sans nom
Guy des Cars
3.26★ (122)

Suggestion Moravia. L'Officier sans nom! Un de ces innombrables officier subalternes de réserve, parti, comme tant d'autres, un 2 septembre 1939, rentré le 25 juin suivant après maintes pérégrinations. Il n'eut pas même l'occasion de faire acte d'héroïsme; il ne fut qu'un être souffrant, ayant les réflexes de ses pareils devant des faits qui dépassaient son entendement. Dans ce livre, l'auteur n'a pas voulu faire oeuvre d'historien; il est l'observateur qui raconte ce qu'il a connu, vu et entendu. Tout son récit est inspiré, dirigé, commandé par les faits. Rien n'en a pu changer, malgré les éditions successives et le temps.
20. L'épopée de juvin Emile
Jacques Joseph Bammert
4.25★ (2)

Suggestion Moravia.
21. Le bouquet
Henri Calet
4.14★ (47)

Le bouquet n'est pas un roman, mais l'histoire du mitrailleur Adrien Gaydamour qui n'avait pas de mitrailleuse, un soldat de quarante, depuis son incorporation au " ...ième Débineurs " jusqu'à sa levée d'écrou. Il s'agirait donc plutôt d'une tranche de mauvaise vie qu'il n'a pas été le seul à avaler. Avant, Gaydamour a suçoté une existence des plus quelconques : l'école, la caserne, le chômage, l'autobus quotidien, le bureau, en compagnie d'autres Gaydamour. Mais voilà qu'on l'invite à entrer dans un conflit mondial. Puis il est fait prisonnier : le bouquet.Adrien a pu s'échapper. Mais, il reste là-bas une chiourme innombrable. D'autres parleront après lui. C'est une histoire répandue par le monde à des millions d'exemplaires. Des variations sur le froid, la faim, l'ennui et la mort. Des histoires toutes simples qui ne s'inventent pas.J'ai fait ce livre en 1942, dans un village de montagne pendant un printemps, un été. Fait après l'avoir souffert. Et aujourd'hui que nous sommes enfin libres, ce récit peut venir au grand jour. Je n'y ai rien changé.H. C.(Octobre 1944)
22. Week-end à Zuydcoote
Robert Merle
3.89★ (1684)

- ... Enfin, ce qu'on peut dire pour les Anglais, c'est qu'eux au moins, ils embarquent leurs hommes, tandis que du côté français !... En principe, ça se passe à Dunkerque et à Malo, mais jusqu'ici au compte-gouttes et seulement par unités constituées. Il a jouta au bout d'un moment : - Ce qui nous exclut, bien entendu. Il ne se passa rien de notable dans la minute qui suivit. Alexandre avait ses deux grosses mains croisées sur les genoux. Il était penché en avant et il attendait que Maillat eût fini de boire pour prendre son quart et se servir à son tour. Dhéry décroisa ses jambes et les recroisa et cela prit un certain temps, parce que ses cuisses étaient très grosses et qu'elles glissaient difficilement l'une sur l'autre. On ne voyait pas ses yeux derrière ses lunettes. Pierson avait posé son quart à côté de lui à terre.
23. Julien Gracq : Un balcon en fôret, La Presqu'île
Marie-Annick Gervais Zaninger
5.00★ (1)

Clefs concours Lettres. Tous les titres sont organisés autour d'une structure commune : - des repères : un rappel du contexte historique et littéraire. - les grandes "problématiques", indispensables à la compréhension des enjeux de l'œuvre. - le "travail du texte" consacré aux questions de langue, de stylistique et de grammaire. - des outils méthodologiques, notamment bibliographiques. - un système de circulation entre les fiches et les références bibliographiques.
24. Jeux interdits
François Boyer
3.63★ (276)

Sur une route de campagne, un flot pressé de gens, de bêtes, de chariots : on est au mois de juin 1940, en plein exode. Un avion survole et mitraille le convoi. La petite Paulette voit tomber ses parents. Un chien blessé rôde autour d'elle puis s'éloigne à travers champs. Machinalement, elle le suit, le ramasse quand il meurt, s'arrête enfin, le cadavre dans les bras, au bord d'un ruisseau. C'est là que la rencontre Michel, fils cadet des Dollé, qui l'emmène à la ferme de ses parents. L'enfance est une période féerique contre laquelle la guerre ne peut prévaloir. Tout au plus risque-t-elle d'infléchir le cours des jeux et des rêves. Dans l'espèce d'état second où la plongent l'exode et la disparition des siens une seule notion vague émerge pour la petite Paulette à la surface dé sa conscience, c'est qu'un mort doit être enterré, donc que son chien doit l'être et que tout ce qui meurt doit avoir sa tombe.
25. Suite française
Irène Némirovsky
4.18★ (4284)

Écrit dans le feu de l'Histoire, Suite française dépeint presque en direct l'exode de juin 1940, qui brassa dans un désordre tragique des familles françaises de toute sorte, des plus huppées aux plus modestes. Avec bonheur, Irène Némirovsky traque les innombrables petites lâchetés et les fragiles élans de solidarité d'une population en déroute. Cocottes larguées par leur amant, grands bourgeois dégoûtés par la populace, blessés abandonnés dans des fermes engorgent les routes de France bombardées au hasard? Peu à peu l'ennemi prend possession d'un pays inerte et apeuré. Comme tant d'autres, le village de Bussy est alors contraint d'accueillir des troupes allemandes. Exacerbées par la présence de l'occupant, les tensions sociales et les frustrations des habitants se réveillent? Roman bouleversant, intimiste, implacable, dévoilant avec une extraordinaire lucidité l'âme de chaque Français pendant l'Occupation, enrichi de notes et de la correspondance d'Irène Némirovsky, Suite française ressuscite d'une plume brillante et intuitive un pan à vif de notre mémoire.
26. La Résurrection de Mozart
Nina Berberova
3.21★ (178)

Juin 1940. Paris est une ville sacrifiée. Au milieu de l'atmosphère de débâcle qui règne sur le village de Maria Léonidovna et Vassili Souchkov, on s'interroge: que penseraient les glorieuses figures de l'histoire d'Europe face à ce marasme? D'aucuns voudraient ressusciter Napoléon, Bismarck, la reine Victoria ou Jules César. Maria, elle, voudrait faire revivre Mozart. Un jour, un étrange voyageur vient trouver refuge chez eux. Ce jeune homme mystérieux, aux airs de soldat ou d'espion, se prétend musicien, ainsi qu'en témoignent ses mains étonnamment fines, fragiles, et couvertes de poussière.
27. Le clan des Ostendais
Georges Simenon
3.79★ (38)

En juin 1940, en pleine débâcle, alors que la bataille de France est déjà perdue et que les réfugiés se bousculent vers le sud, une flottille de cinq chalutiers venue des Pays-Bas arrive à La Rochelle. A la tête de ces navires ayant bravé l'aviation et les mines allemandes se trouve Omer accompagné de ses fils. Ils ont mis meubles, femmes et enfants dans les cales et pris la mer en hommes libres qui ne céderont rien à l'occupant. Leur place est sur la mer. Ils veulent travailler, ne parlent pas français et refusent la panique. Sans effort sinon celui d'être fidèles à eux-mêmes, mais avec un héroïsme certain, ces hommes vont résister. Ils en payeront le prix...
28. Le train
Georges Simenon
4.03★ (254)

Quand je me suis éveillé, les rideaux de toile écrue laissaient filtrer dans al chambre une lumière jaunâtre que je connaissais bien. Nos fenêtres, au premier étage, n'ont pas de volets. Il n'y en a à aucune maison de la rue. J'entendais, sur la table de nuit, le tic-tac du réveille-matin et, à côté de moi, la respiration scandée de ma femme, presque aussi sonore que celle des patients, au cinéma, pendant une opération. Elle était alors enceinte de sept mois et demi.
29. Un pont sur la Loire
Frédéric H. Fajardie
3.80★ (58)

Juin 1940... La Wehrmacht déferle sur la France. Civils et militaires s'enfuient. Bientôt, une colonne blindée nazie s'approche d'un des derniers ponts encore intacts du côté d'Orléans. Sur la rive nord, une compagnie de Sénégalais défend les abords du pont. Sur la rive sud, une poignée de volontaires armés d'un canon antichar s'apprête à une résistance désespérée. Parmi ces hommes, le sous-officier Henri Dragance, écrivain dans le civil et ancien combattant antifasciste de la guerre d'Espagne. En dépit de son humour, de ses réelles qualités militaires, de ses airs désabusés, de sa vie de bohème et de ce détachement que donne parfois la notoriété, Dragance, petite cinquantaine, est en réalité un homme fragile et vulnérable. Sur la dernière barricade qui défend les routes du Sud, l'écrivain fera la connaissance de l'une de ses lectrices passionnées, Sylvie, jeune femme d'origine polonaise, mal mariée et malheureuse dans sa condition étouffante de petite-bourgeoise. Le coup de foudre entre ces deux êtres que tout semblait séparer sera immédiat. S'appuyant sur des documents historiques, ce livre souligne également le sort atroce que les nazis réservaient aux Sénégalais et celui, guère plus enviable, que certains civils français firent subir à leurs compatriotes qui voulaient résister. juin 1940 annonce la barbarie nazie et la lâcheté de Vichy.
30. Sous l'aile noire des rapaces
Pierre Siniac
3.91★ (93)

Juin 1940. Les Allemands avancent sur Paris. La Banque de France a évacué ses réserves d'or. Mais, à la suite d'une erreur de libellé sur un bordereau, deux tonnes d'or sont restées dans une chambre forte à Saint-Ouen.
31. Comment faire fortune en juin 40
Laurent Astier
3.60★ (186)

Juin 1940. La France est en guerre depuis dix mois, et vient de s'en apercevoir. Après moins d'une semaine de "Blitzkrieg", les Nazis sont aux portes de Paris. Depuis 1939, la Banque de France, anticipant sans doute une brillante victoire de l'armée nationale, a prudemment évacué l'intégralité de ses réserves d'or loin de la capitale. A Paris, tous les coffres sont vides... Ou presque. Deux tonnes qu'un fourgon blindé doit transférer en urgence de Paris à Bordeaux. Sauf que Franck Popp et Ange Sambionetti ont un autre plan pour la tirelire.
32. La dignité des psychopathes
Frédéric Paulin
3.80★ (65)

Un roman historique au style percutant sur fond de Première Guerre Mondiale? De l?absurdité de la guerre à l?absurdité du quotidien, un personnage franc du collier mène sa petite vengeance au milieu des espions et des figures politique et littéraires de l?époque. Un galimatias de vrais et faux collabo qui devient bien trop dangereux pour lui en ces temps mouvementés?
33. La Déconfiture, tome 1
Pascal Rabaté
3.50★ (189)

D?une écriture sobre et parfois crue, Pascal Rabaté ravive notre mémoire sur cette période noire et porte un regard sensible sur la débâcle de 1940, conjuguant dialogues à tableaux muets où le dessin révèle tout, même l?indicible. Il rend un bel hommage à ceux qui ont continué à vivre en ces temps de guerre, prenant le parti de rire des pires situations, l?option sans doute la plus salvatrice et celle qui fédère encore au mieux les hommes entre eux. Et nous, qu?aurions-nous fait alors ? Soldat du 11e régiment, Videgrain est à moto, sur les routes? les Allemands ont enfoncé tous les fronts. C?est la débâcle. Les Stukas bombardent en piqué les populations civiles et militaires qui fuient l?avancée allemande. La route est jonchée de cadavres. Videgrain est chargé de veiller les corps sans vie de ses camarades massacrés par les avions ennemis. Mais alors qu?il peut enfin rejoindre son régiment, il s?aperçoit qu?une balle a percé le réservoir de sa bécane. Commence alors un voyage bien étrange où le burlesque côtoie le drame d?un pays en guerre, une France meurtrie, à l?heure de la défaite éclair de son armée. À l?heure où les hommes devraient moissonner les blés, ils creusent des trous pour y déposer les dépouilles des infortunés, et, sous le soleil de juin, cassent la graine entre deux cercueils qui font office de table de jardin. Une partie de campagne bien étrange où les hommes sont devenus croque-morts bien malgré eux, et continuent de croquer la vie, coûte que coûte.
34. La débâcle
Romain Slocombe
3.72★ (277)

Du 10 juin 1940, quand le gouvernement s’enfuit de Paris, au 17, où Pétain annonce la demande d’armistice, huit jours qui ont défait la France. « Le niveau d’essence dans le réservoir baissait dangereusement. Mme Perret se plaignait en permanence, se disputait avec Bernard qui voulait lui prendre la carte. À l’horizon en face de la colonne montaient de grandes lueurs orangées : un bombardement ? des dépôts de carburant en flammes ? Exténuée, sentant le mal au coeur revenir, gênée dans ses vêtements moites de transpiration, sa combinaison trop serrée, Jacqueline a fini par s’endormir, la tête sur l’épaule de la domestique et le chien sur ses genoux, bercée par les grincements d’essieux, les hennissements et le claquement des sabots, et un choeur de filles qui, quelque part derrière, chantaient du Tino Rossi… » Jetés sur les routes de l’exode, une famille de grands bourgeois, un soldat, un avocat fasciste, une femme seule et beaucoup d’autres, dans une vaste chasse à courre à l’échelle d’un pays où nul ne sait encore qui sonnera l’hallali. Avec La Débâcle, tout à la fois fresque au vitriol, road-trip hyperréaliste, chronique d’une débandade et récit initiatique, Romain Slocombe ajoute une pièce maîtresse à son grand roman noir national.
35. Les horreurs que nous avons vues
Jean de La Hire
3.50★ (3)

Suggestion de Moravia.
36. Miroir de nos peines
Pierre Lemaitre
4.12★ (8670)

Avril 1940. Louise, trente ans, court, nue, sur le boulevard du Montparnasse. Pour comprendre la scène tragique qu?elle vient de vivre, elle devra plonger dans la folie d?une période sans équivalent dans l?histoire où la France toute entière, saisie par la panique, sombre dans le chaos, faisant émerger les héros et les salauds, les menteurs et les lâches... Et quelques hommes de bonne volonté. Il fallait toute la verve et la générosité d?un chroniqueur hors pair des passions françaises pour saisir la grandeur et la décadence d?un peuple broyé par les circonstances. Secret de famille, grands personnages, puissance du récit, rebondissements, burlesque et tragique? Le talent de Pierre Lemaitre, prix Goncourt pour Au revoir là-haut, est ici à son sommet.
37. C'est la guerre
Louis Calaferte
4.15★ (467)

Suggestion Paestum.
39. L'Europe buissonnière
Antoine Blondin
3.65★ (159)

Suggestion de Matho
41. L'exode
Éric Alary
3.88★ (40)

Suggestion de Berthe Livre.
42. La Route des Flandres
Claude Simon
3.86★ (681)

Suggestion d'Aléatoire.
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