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Critiques de Hanni Münzer (162)
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Marlène

Dans ce roman, Marlene poursuit son combat contre la dictature nazie. Ce sera un combat long et douloureux mais Marlene ne lâche rien et entreprend ce qu’il faut pour sa survie et celle des autres.



Ce roman est très dur et violent car on se retrouve dans l’univers des bordels créés par les nazis au sein des camps. Tout au long de la guerre, les femmes sont traitées comme de la marchandise et ne valent rien aux yeux des SS, et les femmes juives encore moins.

J’ai aimé le courage et la ténacité de Marlene qui malgré les épreuves garde son objectif en tête tout du long. Elle ne recule devant rien pour tenter de protéger les êtres qui lui sont chers.



Ce roman se lit tout seul grâce à la plume d’Hanni Münzer et permet également de conclure son premier roman Au nom de ma mère qui se terminait un peu trop vite à mon goût. Ici l’autrice prend le temps de nous expliquer ce qu’il s’est passé pour les différents personnages et de faire le lien avec l’histoire de Marlene. J’ai beaucoup apprécié aussi en savoir plus sur comment les choses se sont déroulées une fois que les Alliés ont débarqué et que les camps ont été libérés. C’est une partie de la guerre sur laquelle on passe rapidement en général mais qui n’en reste pas moins importante.



En bref, j’ai beaucoup apprécié cette lecture même si mon coup de cœur reste pour Au nom de ma mère.
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Marlène

Ah là là qu’est ce que je l’attendais ce roman ! Depuis décembre 2017 pour tout vous dire !! Oui c’est loin mais jamais depuis cette date je n’ai oublié mon coup de cœur pour Au nom de ma mère et mon envie folle de poursuivre l’histoire des personnages inventés par Hanni Munzer.



Vous vous doutez bien que j’ai évidemment commencé la lecture de Marlene dès que j’ai eu le livre entre mes mains. Je me souviens que j’avais beaucoup aimé le personnage quand j’avais fait sa connaissance dans Au nom de ma mère. J’ai eu du mal malheureusement à rentrer de nouveau dans l’histoire car, depuis décembre 2017, j’avais oublié ma lecture. Il aurait fallu que je relise Au nom de ma mère d’abord.



Il m’a donc fallu un peu de temps pour me caler par rapport aux événements que j’avais oublié. Puis je me suis laissée emporter dans la destinée de Marlene. Une très dure destinée. J’en ai lu des romans qui nous mènent à Auschwitz et pourtant jamais je ne cesse d’avoir le cœur qui se serre à lire d’autres atrocités commises par les nazis. Ici, Hanni Munzer met en lumière le bordel que les nazis ont mis en place, au sein même de ce terrible camp de la mort. Pour le plaisir des plus hauts gradés, les plus belles femmes y étaient placées afin de satisfaire ces messieurs. Et c’était loin d’être une situation enviable, elles n’étaient pas mieux nourries que les autres déportés et subissaient les pires atrocités pour le bon plaisir d’une poignée d’hommes. J’ai trouvé cette lecture particulièrement insoutenable et pourtant l’auteure ne rentre pas dans les détails lors de ses scènes de violence.



Le début du roman donnait le ton, on y trouvait Marlene âgée, s’apprêtant à raconter les pires années de sa vie, on sait donc que tout ce qu’elle va subir ne la brisera pas. Mais j’avais vraiment du mal à imaginer qu’on puisse trouver la force de poursuivre. De fait, on a connu une Marlene combattante, intégrée à la résistance dans Au nom de ma mère. Et bien que prisonnière à Auschwitz, jamais elle ne cessera de se battre, de se faire des alliés et de trouver des ressources pour combattre. C’est donc un personnage vraiment exceptionnel qui va heureusement rencontrer sur son chemin d’autres très belles personnes qui incarneront l’espoir, l’amour et le possible futur.



Marlene est vraiment le roman poignant d’une destinée chaotique, unique, exceptionnelle. J’ai envie de vous dire : âmes sensibles s’abstenir.
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Au nom de ma mère

J’apprécie beaucoup lire des romans historiques sur la seconde Guerre mondiale et je dois dire que ce roman ne m’a absolument pas déçu !



Après le décès de sa grand-mère Deborah, Felicity apprend la disparition de sa mère. Cette dernière s’est enfuie à Rome après avoir découvert une lettre de Deborah. Felicity va alors rejoindre sa mère en Italie et se lance à la recherche de leurs origines. C’est alors une plongée dans l’Allemagne nazie où l’on découvre les destins de deux femmes : Elisabeth et sa fille Deborah.



J’ai adoré ce roman qui m’a tenu en haleine pendant toute la durée de ma lecture ! La première partie du roman est très riche historiquement parlant. J’ai beaucoup appris sur le contexte d’avant-guerre en Allemagne, la montée du nazisme et l’arrivée d’Hitler au pouvoir. J’ai aussi été passionnée par le combat mené par Marlene et Deborah que nous suivons dans la deuxième partie du roman.



Mon seul regret est sur la fin du récit. J’aurais aimé que la fin de l’histoire de Deborah soit racontée de manière plus détaillée. J’ai malheureusement trouvé que cela était conclu un peu trop rapidement.



Ce roman n’en reste pas moins un coup de cœur. J’ai maintenant hâte de découvrir le nouveau roman de l’autrice pour en savoir plus sur le personnage de Marlene.
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Marlène

merci à Netgalley et aux éditions l Archipel pour ce livre

on ne sort pas indemne d une telle lecture

le hasard a fait que nous fêtions le 75 ème anniversaire de la libération du camp d Auschwitz lorsque je débutais la lecture de ce roman

c est bien un roman et non une histoire vraie

néanmoins le tragique de cette période est décrit avec force

il m a fallu poser le livre quelques fois car le dramatique des situations décrites était trop lourd à supporter ou méritait réflexion voir recherche sur @

j adore le livre qui me pousse à approfondir ce que l auteur a voulu transmette

ne passez pas à coté de ce livre

bonne lecture à tous

#MARLENE #NetGalleyFrance
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Au nom de ma mère

Une jeune femme part en quête de l'histoire de sa famille suite à la disparition de sa mère et la mort de sa grand-mère. Une histoire où les femmes ont des rôles importants, même si elles ne sont pas toujours sur le devant de la scène. Entre Elisabeth, Deborah, Martha et Felicity, quatre époques mais les clés pour comprendre se trouvent pendant la Seconde Guerre Mondiale.

J'aime découvrir une facette de l'histoire à travers le vécu des femmes. Ce livre, une fresque sur plusieurs générations, mêlant tous les sentiments, a parfaitement répondu à mes attentes.

Mère ou fille, ce roman nous attend.
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Au nom de ma mère

Lorsque les éditions de l'Archipel ont fait un appel de chroniques en choisissant un de leurs romans, j'ai tout de suite été attirée par la couverture, ce regard azur pénétrant d'une superbe jeune femme, coiffée à la mode de l'entre-deux guerres, et le résumé m'a convaincue dans mon choix. Je suis contente d'avoir été sélectionnée, j'ai reçu le roman au format papier, c'est un objet très beau et le contenu l'est encore plus.

Comme dit dans le résumé, tout commence par cet appel que reçoit Felicity, une jeune femme étudiant à Seattle, rencontrant quelques problèmes de couple. Sa mère, Martha, a disparu. Elle la retrouve à Rome, elle s'est enfuie là-bas car elle a découvert, à la mort de sa propre mère survenue quelques jours plus tôt, des papiers relatant l'histoire familiale de Martha. Felicity va en apprendre encore plus suite à la traduction par un prêtre d'un carnet venant de sa grand-mère. Elle préfère en prendre connaissance avant de le confier à sa mère, de peur de sa réaction.

Nous remontons alors le temps, en 1923, à Munich, pour faire la connaissance de Gustav et Elisabeth. Il est docteur, d'origine juive, elle est cantatrice. La capitale de la Bavière est déjà aux prises d'un certain Adolf Hitler que Gustav craint. Le couple a l'heureux bonheur d'avoir deux enfants, Deborah et Wolfgang. Ceux-ci vont grandir dans l'amour de leurs parents, mais aussi dans la peur. Gustav cherche à protéger sa famille et s'enfuir pour partir en Angleterre. Mais, leurs tentatives s'avèrent toujours reportées. Elisabeth est une belle femme que les dirigeants de l'Allemagne adulent pour sa voix et ses récitals. Elle ne peut refuser de chanter, quoiqu'elle puisse penser. Deborah grandit dans cette atmosphère, et va connaître la montée du nazisme et la guerre.

Vous vous doutez un peu de ce que va vivre cette famille, de ce que cette mère va essayer de faire pour protéger ses enfants. J'ai déjà lu d'autres histoires relatant ce douloureux passé, mais je n'ai pu m'empêcher d'être touchée, émue et attristée devant tout ce qui arrive à Gustav et Elisabeth, à Deborah et Wolfgang. Des femmes fortes, qui le deviendront encore plus avec la guerre. Deborah prendra conscience petit à petit, grâce à une amie, de la situation des juifs en Pologne, elle aura le courage et la volonté de faire ce qu'elle peut pour lutter contre. Mais parfois, il faut aussi penser à se protéger.

Ce roman est une belle saga familiale, où les femmes ont un grand rôle, ce qui est intéressant aussi, c'est d'avoir le point de vue de personnes allemandes vivant cette guerre qu'ils ne veulent pas. L'auteure nous explique dans la postface qu'elle s'est inspirée de certains personnages ayant vraiment existés, j'avoue que cela glace encore plus le sang quand on apprend ce qu'ils sont devenus, malgré leurs faits horribles. Le plus terrifiant a été de lire les paroles de la mère du filleul d'Hitler qui se reproche d'avoir empêché celui-ci de se suicider en 1923, combien auraient été épargnés ? Comme cela doit être dur de vivre avec ça...mais on ne peut pas refaire l'histoire, juste vivre avec... La transmission de ce passé est lourde, chargée, ici, elle se fait de fille en fille, et crée des liens forts lorsque tous les secrets sont révélés.

Hanni Münzer m'a profondément émue, elle n'épargne pas le lecteur, les horreurs de la vie quotidienne du nazisme, de la peur, de l'asservissement, de l'humiliation m'ont marquée, et pourtant on a l'impression de tout avoir lu de cette période. Non, il y a encore des histoires qui touchent. Au nom de ma mère en fait partie. Malgré quelques longueurs s'avérant par la suite nécessaire pour la compréhension, j'ai aimé cette lecture. La part du passé prend les trois quarts du roman, j'ai eu peur car je me voyais approcher de la fin et on n'était toujours pas revenu dans le présent avec Felicity et Martha. J'aurais peut-être aimé que cette dernière partie soit plus approfondie, mais je me rends compte maintenant qu'elle se suffit à elle-même et apporte les éléments essentiels pour bien conclure cette histoire difficile.

En tout cas, ce roman va rester graver dans ma mémoire, il serait bien qu'il soit lu par le plus grand nombre, pour ne pas oublier, qu'on garde en mémoire les atrocités commises pendant cette période, et ce qu'elles ont pu créer comme ravages sur des générations.

Je remercie chaleureusement les éditions de l'Archipel, grâce à eux, j'ai découvert un roman que je n'aurais peut-être pas lu d'emblée.
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Au nom de ma mère

Vous n'êtes pas sans savoir que j'aime ces histoires de secrets de famille qui révèlent au grand jour un passé souvent peu glorieux mais qui ont le mérite d'apporter des réponses à des traumatismes profonds que l'on ne comprend pas toujours.



Avec Au nom de ma mère, Hanni Munzer nous conte l'histoire de quatre générations de femme dont Félicity est la plus jeune. Elle vient de réussir ses études de médecine, fréquente un homme qu'elle aime et peut ainsi aspirer à une vie heureuse. Toutefois, elle décide de tout plaquer pour partir en mission humanitaire car un vide qu'elle ne s'explique pas l'empêche d’accéder à ce bonheur.



Sur ces entrefaites, sa grand-mère décède et Martha, sa mère disparaît. C'est à Rome que Félicity la retrouve, avec le journal de son aïeule.



Un journal qui pourrait bien expliquer le vide affectif dont elles souffrent et qui les propulse en 1920, date à laquelle Hitler a créé le Parti national-socialiste des travailleurs allemands. Ce témoignage dure jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale et nous entraîne dans l'abomination de ce que fut la montée du nazisme jusqu'à son apogée et ses terribles exactions à travers les yeux d'une femme qui sera manipulée par le pouvoir et qui prendra tardivement conscience de l'horreur qui l'entoure.



C'est avec délicatesse qu'Hanni Munzer nous livre ce témoignage. L'écriture est soignée nous faisant ressentir divers états au long de la lecture : terreur, dégoût, tristesse, espoir se télescopent tout au long de ce roman.



Même si l'on connaît parfaitement ce que le nazisme a engendré, le vivre à travers ces femmes est une expérience bouleversante.



On ne peut que s'attacher à Déborah et Élisabeth. Ce ne sont pas des personnes de caractère, elles aspirent juste à une vie de famille heureuse et elles vont se retrouver emportée par la folie des hommes et prendre des décisions qui auront des répercussions qu'elles ne soupçonnent pas sur leur descendance.

Au nom de ma mère est une magnifique fresque familiale, poignante, étouffante qui ne pourra vous laisser insensible. Même si l'on dit que la guerre est une affaire d'homme, ce sont certainement les femmes qui en paient le plus lourd tribut. Un récit criant de vérité, une ode à la vie qui vous transportera dans les sombres secrets d'une famille qui souhaitait seulement vivre en paix.
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Au nom de ma mère

Le style d’écriture de l’auteure m’a plue car il m’embarque immédiatement avec lui. J’ai été en totale immersion. Je vivais l’action.



Au nom de ma mère ne se contente pas de raconter une histoire. Bien sûr qu’elle nous fait réfléchir et réagir. Bien sûr qu’elle nous marque. Mais surtout, elle nous montre à quel point nos racines nous définissent même si nous n’en avons pas forcément conscience. Elle illustre parfaitement le fait que les secrets de famille peuvent empoisonner notre vie au présent.



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Au nom de ma mère

J'ai eu la chance d'être sélectionnée, lors de la dernière opération masse critique, pour découvrir en avant première Au nom de ma mère de Hanni Münzer. Je m'étais pourtant convaincue de ne plus "postuler" que pour des livres "connus", pour éviter les déceptions, comme j'ai pu en avoir, et aussi parce que j'ai déjà énormément de livres à lire ! Pourtant, Au nom de ma mère, avec sa très jolie couverture et son résumé terriblement tentant (malgré une coquille sur mon exemplaire) m'a convaincue du contraire. Pour cela, je remercie Babelio et les éditions l'Archipel car Au nom de ma mère est une très belle découverte. Un livre captivant qui, malgré quelques longueurs et petits passages difficiles à situer temporellement, a su me séduire.

Le récit commence en 2012, nous découvrons Félicity, qui prend une décision radicale pour la suite de son existence juste avant de perdre sa grand-mère et que sa mère ne disparaisse. Elle se lance alors à la recherche de cette dernière et va découvrir le passé de sa famille maternelle. Félicity et Martha, sont des personnages peu présents puisqu'on ne les côtoie qu'au début et à la fin du roman. Pourtant, j'ai bien aimé Félicity et l'évolution de son personnage suite à cette recherche du passé.

La majeure partie du roman se déroule à partir du milieu des années 20, et jusqu'à la fin de la 2nd guerre mondiale. Il faut donc s'en douter, le tableau que nous brosse Hanni Münzer n'est pas des plus gais et la postface vient étoffer un peu plus son récit et lui donner une réalité plus palpable; j'ai d'ailleurs trouvé ce dernier fort intéressant.

Nous côtoyons dans un premier temps Gustav et Elisabeth, les arrières grands-parents de Félicity, puis Déborah, sa grand-mère. Nous assistons, impuissants, à la montée du nazisme et aux tentatives d'y échapper que mettent en œuvre les Berchinger, juifs par le biais de Gustav. Je dois avouer que même en ayant connaissance des horreurs de la 2nde guerre mondiale, on ne peut s'empêcher de penser que tout ira bien pour ces personnages auxquels on s'attache forcément, famille unie par un amour évident. Le livre d'Hanni Münzer, qui est en fait le récit fait par Deborah dans son journal, est très bien écrit. Il met parfaitement en exergue les atrocités commises par Hitler et ses partisans, et j'avoue que lire, dans la postface, les mots de la mère de son filleul : " Ma plus grande erreur a été d'enlever ce revolver à Hitler. Si seulement je l'avais laissé se suicider !" a fait écho au sentiment laissé par ce roman: et si... combien de fois on aurait pu espérer une fin différente, mais chaque fois, quelque chose se met en travers du chemin et finalement, les hommes semblent si insignifiant face à la machine de guerre déployée par Hitler. Tout cela est révoltant et on se sent réellement impuissant.

J'ai trouvé la partie qui se déroule en Suisse et à Cracovie un peu longuette, mais j'ai été touchée par Déborah, tellement soucieuse de son frère et marquée par ce qu'elle a vécu. Innocente et naïve dans un premier temps, elle prend peu à peu conscience de ce qui se passe réellement et va faire ce qu'elle peut pour agir. Jouet d'un homme qui a manipulé toute sa famille, elle n'aura de cesse de se venger. Cet homme, je pense que je l'ai haï autant qu'elle ! Mauvais par nature, il use de son pouvoir pour parvenir à ses fins.

J'ai aussi beaucoup apprécié le personnage de Marlène, résistante qui aura une grande place dans la vie de Déborah.

Les derniers chapitres du passés sont très (trop?) rapides et nous nous retrouvons propulsés à nouveau en 2012. La prise de conscience de la réalité de ce qu'a vécu leur aïeule, la rencontre de leur famille et le rapprochement mère/fille m'a fait monter les larmes aux yeux.

Même s'il a quelques imperfections, Au nom de ma mère est réellement un roman poignant et glaçant, qui sait toucher le lecteur en plein cœur.
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La nostalgie des sentiments

Ce roman a pour toile de fond,d la Seconde Guerre mondiale, mais cela ne constitue pas le coeur du récit. On suit une famille de propriétaires terriens allemands, vivant à la frontière polonaise. Cette famille est un peu particulière entre le père qui rêvait d'être artiste musicien mais qui a dû revenir prendre la ferme en charge, sa femme qui a un lourd secret sur son passé mais que personne ne connaît, la fille aînée surdouée en mathématique et la seconde affublée d'une malformation à la naissance et d'un esprit différent de la normale. Il y a aussi le garçon de ferme polonais, la femme du maire, nazie convaincue qui a tendance à faire du zèle. Bref avec tous ces ingrédients, on parvient à une histoire tout à fait palpitante, mystérieuse, dans laquelle les différents protagonistes essaient de vivre selon leurs valeurs, ce qui n'est pas toujours facile en temps de guerre. Finalement, Kathi et Franzi, les deux soeurs inséparables vont devoir quitter leurs pays pour aller en Russie et cela sera l'objet d'un deuxième volume. En attendant, je ne peux que vous recommander la lecture de celui-ci.
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Au nom de ma mère

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La nostalgie des sentiments

J’attendais beaucoup de ce roman qui se déroule dans la région d’où est originaire ma grand-mère paternelle.



J’ai beaucoup apprécié la première partie de l’ouvrage qui décrit la vie paisible dans cette campagne de Silésie, puis la montée du nazisme qui finit par s’immiscer partout… mais j’ai regretté que la guerre ne soit pas plus présente (difficile d’imaginer cette région frontière si tranquille à cette époque).

Et petit à petit, j’ai compris qu’il n’y aurait pas de vraie conclusion à cet ouvrage… ce qui m’a quelque peu déçue. Une grande migration à été mise en place en 1945, forçant des milliers de personnes à quitter les lieux où ils avaient toujours vécu. Ce fut un vrai drame pour la plupart ! Cet aspect capital n’est qu’à peine esquissé… grosse déception !



Franchement, je ne pense pas lire la suite. Aucun des personnages n’a retenu mon attention. Il y a la fois trop de petites choses dites et trop de grandes tues dans ce roman… Une déception !
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La nostalgie des sentiments

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la famille Sadler n’est pas sortie indemne de la Première Guerre Mondiale, entre un père sourd et aveugle, qui n’émergera jamais de son syndrome de stress post-traumatique, un fils mort sur le champ de bataille et un autre dans un accident survenu à la ferme familiale, peu après la fin des hostilités. C’est dans ces tristes conditions que le cadet, Laurenz, dernier héritier, musicien et artiste dans l’âme, se voit contraint d’abandonner ses ambitions à la capitale pour revenir aider sa mère dans l’exploitation de la ferme, de ses animaux et de ses champs. Un jeune marié, qui revient au pays avec Anne-Marie à son bras, une belle inconnue frêle et effacée. De 1928 à 1945, nous allons suivre le quotidien de cette famille en zone frontalière, entre la Pologne et l’Allemagne, de la naissance de leurs deux filles à l’armistice de la Seconde Guerre Mondiale, en passant inévitablement par la montée du nazisme.



La majeure partie de ce récit nous est narrée dans un style quasi contemplatif. Hanni Münzer nous dépeint les activités de chacun à la ferme, la personnalité de ses personnages, leurs complicités ainsi que leurs divergences. Entre Dorota à la cuisine, Oleg avec les animaux et Anton, le meilleur ami de Kathi, l’aînée des deux filles, l’immersion est totale. L’autrice nous tisse un cocon bien douillet dans lequel on se réfugie volontiers. Le rythme pourrait cependant paraître lent aux yeux de certains lecteurs. Le cadre est bucolique, et comme il s’agit d’un coin de campagne reculé, la guerre ne se fait pas réellement ressentir avant que les Sadler ne soient personnellement visés par les luttes en cours. Si le village de Petersdorf semble un temps à l’abri des conflits qui se mettent en branle à échelle mondiale, il n’en sort pourtant pas indemne. Quand la guerre éclate, les clans se forment, entre partisans et opposition. Les chemises brunes sont partout, les collaborateurs aussi, des amis et voisins deviennent ennemis, et les Sadler en font plus d’une fois les frais, dans leur volonté d’agir au plus juste.



Je n’ai pas été dérangée par cette narration un brin indolente. Au contraire ! J’ai adoré fréquenter les Sadler, l’humeur belliqueuse de la grand-mère, les secrets d’Anne-Marie, la bienveillance et le courage de Laurenz, Kathi la surdouée et ses aventures effrénées avec Anton, Oskar le chien et Pierrot le cerf. Sans oublier la petite Franzi, avec ses handicaps liés à sa sclérodermie, dans un monde où Hitler cherche à tout prix à « purifier » la lignée aryenne. Quand l’univers des fillettes bascule, on prend soudain conscience de tout ce que cela impliquait de vivre en Allemagne au beau milieu de la Seconde Guerre Mondiale. Les restrictions de mouvement, le rationnement alimentaire, les dénonciations, les réquisitions, les exécutions à tout va, les bombardements… Le ventre noué, j’ai suivi Kathi qui, à à peine seize ans, assure non seulement sa survie mais aussi celle de sa petite sœur si vulnérable. Elles partagent un lien très fort qui ne peut que toucher le lecteur et lui faire redouter le pire dans de telles circonstances. De mon point de vue, le roman manque toutefois d’un vrai fil conducteur. Entre la planque dans la forêt, les facéties de Franzi, l’acharnement de la voisine Elsbeth, les différentes manœuvres militaires et autres tracas du quotidien, l’intrigue a tendance à partir dans tous les sens. De plus, Hanni Münzer insère régulièrement des faits historiques pour bien nous situer dans le contexte de cette époque si particulière (j’ai apprécié !), ce qui vient encore alourdir ce rythme en dents de scie. Mais grâce à cette belle et grande famille, j’ai pu facilement omettre cette impression de ne pas savoir où l’autrice cherchait à m’emmener, et profiter tout de même du voyage.



Dans ce premier tome, des pistes nous sont données quant au voile de mystère nimbant le passé d’Anne-Marie sans toutefois qu’il ne soit levé. L’intrigue de Laurenz reste en suspens elle aussi. J’ignorais en entamant cette lecture qu’il s’agissait du premier tome d’une duologie. La fin ouverte m’a donc frustrée plus qu’elle ne l’aurait dû. Je n’ai pas eu de réponses aux nombreuses questions que je me posais encore. Cela ne gâche en rien la qualité de cet ouvrage, bien entendu, et je ne manquerai pas de suivre les aventures de Kathi dans le prochain opus.
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La nostalgie des sentiments

Cela faisait plusieurs années que nous n’avions pas lu Hanni Munzer. Troisième roman paru en France, il m’a suffit de son nom sur la couverture pour vouloir le lire. Hanni Munzer livre ici un nouveau grand roman historique, plus ardu de par son contexte historico-politique.



C’est la plongée dans la vie d’une famille allemande, des perturbations de la guerre jusqu’à après la chute des nazis. J’ai eu du mal à entrer dedans parce qu’il faut situer les personnages, aux prénoms allemands inhabituels pour nous, mais aussi les liens entre eux. Puis finalement, on débarque dans la vie de la petite Kathi, personnage haut en couleurs, déterminé et attachant.



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Cette famille qui vit loin de Berlin, dans une campagne reculée va, contre toute attente, être fortement mêlée à la guerre. Parce qu’il y a le secret qu’Anne-Marie, la mère, a toujours caché, un secret assez obscur qu’on met du temps à imaginer nous aussi. Et puis parce que Kathi n’est pas n’importe quelle petite fille. On se retrouve embarqués d’un événement à un autre, c’est assez habile, la progression est habile et fait monter la tension crescendo.



Pourtant, je me dois d’être honnête, même pour moi qui lit énormément de romans historiques, j’ai trouvé celui-ci plus ardu. Et en même temps, il met en exergue d’une façon que je n’avais jamais imaginée à quel point la guerre froide entre russes et américains a pris déjà sa source dans la fin de la seconde guerre mondiale.



Ce roman aura un tome 2 qui promet encore bien des rebondissements et de la découverte historique.
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La nostalgie des sentiments

Hanni Munzer nous relate ici l'histoire des Sadler, famille allemande habitant près de la frontière polonaise, des années 20 jusqu'à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.



⭐️ Mon avis ⭐️



De la rencontre entre Laurenz Sadler et Anne-Marie, les parents, jusqu'au départ de leurs filles Kathi et Franzi pour l'Union Soviétique, l'auteure entraine avec brio le lecteur dans la vie d'une famille ordinaire confrontée à la montée du nazisme puis aux atrocités de la guerre.



Une famille ordinaire? Pas tant que ça, car Anne-Marie cache un lourd secret. Et quand Kathi se fait remarquer pour son intellect par les autorités allemandes, les heures tranquilles sont désormais comptées pour sa famille.



Pour ne rien vous cacher, j'ai trouvé ce roman passionnant à lire aussi bien pour son intrigue romancée que pour son côté historique ❤️



Dès le début, on s'attache aux différents membres de la famille Sadler et notamment aux deux petites filles, Franzi et surtout Kathi, qui est la figure centrale du récit.



On les voit grandir de façon simple dans la campagne allemande jusqu'à ce que le nazisme puis la guerre s'immiscent dans leur vie et leur enlèvent leur innocence.



On admire leur volonté, leur courage et leur résilience qui les aident à traverser de multiples épreuves tout en gardant l'espoir de jours meilleurs.💕



Ensuite, j'ai beaucoup aimé le contexte historique.



Il donne une vraie profondeur au récit et permet également à l'auteure de multiplier les rebondissements et garder une narration très rythmée 💕



Et pour finir, il y a le style et la plume de l'auteure très agréables à découvrir 💕



⭐️ Conclusion ⭐️



A la fois roman historique, d'espionnage et quête initiatique, ce roman est un véritable coup de ❤️ que je vous conseille sans hésiter.


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La nostalgie des sentiments

Le conflit armé et la Grande Histoire sont au second plan. L’objectif est porté sur une famille qu’on suit des premières tensions en passant par le conflit jusqu’à la fin de la guerre.

Je n’avais pas lu la quatrième de couverture, j’ai été attirée par le nom de l’autrice dont j’avais déjà lu « au nom de ma mère » et « Marlene ». Je m’attendais donc à plus d’actions, j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire et la première partie m’a semblé longue.

J’ai plus apprécié la seconde partie et le personnage de Kathi qui se dévoile dans celle-ci ! J’ai aimé voir son caractère, sa force et surtout sa relation avec sa petite sœur si particulière Franzi. J’ai aussi aimé le côté historique qui devient plus présent et qui donne un éclairage différent de celui des autres romans historiques sur la même période.

▫️

Une fois ma surprise passée, j’ai passé un sympathique moment avec ce roman qui dresse une fresque très réaliste de l’Allemagne rurale entre les deux guerres et ensuite durant la Seconde Guerre Mondiale.
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Au nom de ma mère

Deux périodes dans la narration : les années 2012 qui commencent et clôturent le bouquin (un peu faiblardes à mon sens) et les années 1924-1945 qui m’ont passionnée (je ne dois pas avoir la même culture historique que les autres critiques).

Est-ce la peinture des personnages, que j’ai trouvée très réaliste ? Ou le fait d’être au cœur de la famille, souffrant des mêmes affres ?

Au cœur du récit il y a trois femmes. Elisabeth, Deborah et Marlene, toutes plus belles les unes que les autres, portant des tenues magnifiques et des bijoux assortis. La première, Elisabeth, toute à son art, chante sur les scènes internationales les plus renommées. Elle fraye avec le gratin de l’époque, devient l’égérie du national-socialisme, un peu par obligation (elle essaie de retrouver son mari, juif, disparu mystérieusement) un peu par naïveté et ignorance des enjeux qui se trament. Elle finira même par faire rentrer le loup dans la bergerie familiale.

La seconde, Deborah est sans doute le personnage le plus intéressant. Peut-être pas le plus crédible, mais que sait-on des états d’âme pendant cette période horrible ? Déborah est très jeune, et sa jeunesse est fougueuse et avide. Elle se jette dans les bras du loup, naïve et affamée, essayant d’effacer la disparition de ses parents dans leurs jeux sadomasochistes.

Le loup, bel homme très élégant et fortuné, est aussi, un pilier du III° Reich, Deborah l’apprendra à ses dépens. C’est lui qui nous donne l’image de la banalité du mal d’Hannah Arendt.

La troisième, Marlene, alias Anna, alias Greta, est aussi une très belle fille. On apprendra qu’elle est un pion maître dans la Résistance. Deborah et elle se sont rencontrées à Cracovie (j’ignorais la place de cette ville dans la solution finale, elle me semble d’ailleurs une très jolie ville que j’ai envie de connaître) Leurs aventures sont sans doute un peu rocambolesques, mais j’aime bien son personnage de femme loyale et forte.

Les autres personnages sont intéressants aussi, quoique plus fugitifs : Gustav, le bon, Fritz, le journaliste visionnaire, Leopold, le traître malgré lui, Ottilie, la fidèle servante, Jakob, le résistant.

Bien sûr, il y a des invraisemblances.

Mais hormis cette faiblesse j’ai été prise tout au long du roman, comme on l’est dans les thrillers les plus noirs (il faut dire que pour être noir, c’est noir). J’avais hâte de voir comment ils allaient s’en sortir. J’ai été un peu déçue, car j’ai trouvé que la fin était trop expéditive et irréaliste (comme si l’auteur voulait se débarrasser de l’histoire au plus vite). Mais dans l’ensemble, j’ai passé un très bon moment de lecture.

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Au nom de ma mère

Au nom de ma mère 🧳

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Un roman historique avec un retour en arrière comme je les aime. Ce roman complète “Marlène” de la même auteure que j’avais dévoré et adoré il y a déjà quelques mois 📚

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On va suivre Felicity, étudiante en médecine à Seattle, qui va recevoir un appel lui disant que sa mère Martha a disparu 📞

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Elle la retrouve alors à Rome, où elle s’est enfuie, après avoir découvert une lettre écrite par sa mère Déborah, fille d’une célèbre diva du temps du IIIe Reich. 🇮🇹

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Felicity va alors se replonger dans son passé, et découvrir cette lignée de femmes qui la précède. Des femmes qui ont du faire des concessions, qui ont vécu en temps de guerre, qui ont parfois fait face aux horreurs des camps de concentration 🥺

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Entre dossiers secrets à dérober, histoires d’amour dangereuses, amitiés clandestines, et génération de femmes fortes, j’ai littéralement adoré ce roman qui réunit tout ce que j’aime 💛

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Je vous le conseille au même titre que Marlène (lisez d’abord Au nom de ma mère et ensuite Marlène, pas comme moi quoi 😅) sinon vous risquez de vous spoiler.

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Une histoire que je n’oublierai pas de si tôt. ✨

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Alors, ça vous tente ?
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Marlène

L'histoire de Marlène une femme exceptionnelle par son courage sans faille.

Une femme battue, violée, humiliée, meurtrie et j'en passe, mais une femme qui jamais je perdra espoir, jamais.

Ce livre nous emmène dans les tréfonds de la deuxième guerre mondiale. Une fois n'est pas coutume l'histoire n'est pas centrée sur les juifs dans les camps de concentration mais juste à quelques mètres de là. Dans un bordel pour SS.

Toutes les horreurs de la guerre vont nous être contées au travers de l'histoire de Marlène. Des horreurs indicibles et inimaginables.

Bien que fictive cette histoire raconte les souffrances de milliers de femmes, mais aussi l'espoir de celle-ci tel une pâle lueur en enfer.



Ce livre est un bijou d'histoire et de foi.

Il est difficile de décrire ce que l'on ressent en lisant les mots d'Hanni Münzer. Je me suis sentie happée par cette histoire qui raconte notre Histoire et notre passé. La force de Marlène m'a éblouie. L'auteur dépeint son caractère au travers de ses actions sans vraiment le décrire, mais il est tellement fort que cela n'est pas nécessaire. Les mots pour décrire l'horreur son bien choisis, précis, vrais. On plonge dans l'histoire, on voit, entend et ressent toute l'histoire, avec la force d'une claque en plein visage.
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Au nom de ma mère

Ce roman est une belle saga familiale, où les femmes ont un grand rôle, ce qui est intéressant aussi, c'est d'avoir le point de vue de personnes allemandes vivant cette guerre qu'ils ne veulent pas. L'auteure nous explique dans la postface qu'elle s'est inspirée de certains personnages ayant vraiment existés, j'avoue que cela glace encore plus le sang quand on apprend ce qu'ils sont devenus, malgré leurs faits horribles. le plus terrifiant a été de lire les paroles de la mère du filleul d'Hitler qui se reproche d'avoir empêché celui-ci de se suicider en 1923, combien auraient été épargnés ? Comme cela doit être dur de vivre avec ça...mais on ne peut pas refaire l'histoire, juste vivre avec... La transmission de ce passé est lourde, chargée, ici, elle se fait de fille en fille, et crée des liens forts lorsque tous les secrets sont révélés.

Hanni Münzer m'a profondément émue, elle n'épargne pas le lecteur, les horreurs de la vie quotidienne du nazisme, de la peur, de l'asservissement, de l'humiliation m'ont marquée, et pourtant on a l'impression de tout avoir lu de cette période. Non, il y a encore des histoires qui touchent. Au nom de ma mère en fait partie.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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