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3.26/5 (sur 43 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Québec , 1976
Biographie :

Hélène Frédérick est née au Québec en 1976. Après des études de lettres, elle a travaillé pour des librairies indépendantes puis comme responsable de la diffusion des livres au Réseau Art Actuel du Québec.

Elle a participé à plusieurs manifestations culturelles à Québec et à Montréal (poésie), ainsi qu’à des revues littéraires (Le Quartanier).

Installée à Paris depuis 2006, elle poursuit ce travail à travers, notamment, l’écriture de fictions radiophoniques diffusées par France Culture (dont "Les Objets perdus de Monsieur Papier" et "Tableaux mécaniques", 2008).

La Poupée de Kokoschka est son premier roman.



Source : www.editions-verticales.com
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Mes vieux dorment. C'est ce qu'ils ont de mieux à faire. Une fois à table, ma mère m'a raconté qu'enfant elle allait au lit en priant Dieu de lui envoyer des cauchemars fous pour la desennuyer.
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On a pensé : ceux qui se donnent la mort ont-ils succombé ou bien sont-ils victorieux ? Ceux qui ont porté la main sur eux-même ont-ils eu le sentiment d'avoir le choix ? Est-ce la solution d'un problème, ou plutôt la seule conclusion possible devant l'insoluble question de l'existence ? Est-ce un réel affranchissement de l'homme esclave de sa douleur, ou bien est-ce baisser les bras, faire l'aveu d'être vaincu devant un monde de chiffres et de froideur ? Est-ce donner raison à ceux qui voudraient nous faire croire que nous ne sommes pas libres d'exister dans les interstices, hors des cases formatées qu'on a prévues pour nous, mais pour servir l'intérêt d'un monde auquel on n'appartiendra jamais ?
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Certaines personnes endiguent étrangement leur mal-être: la phrase qu'elles choisissent pour vous rassurer contient le mal qu'elles vous feront subir. Inconsciemment mais de manière efficace, c'est une façon pour elles de se connaître, de diriger leur vie déjà rigide d'une main plus sûre. Si on vous dit ne t'inquiète pas tu sais je te laisserai libre de partir si un jour tu le souhaites puisque pour moi tu es la liberté même, méfiez-vous, car derrière l'évidence la phrase cache la prison dans laquelle on vous tiendra encore longtemps, le piège qui mord, où vous aurez glissé votre cheville sans méfiance. J'ai goûté une fois de ce poison doux, pensant qu'en me disant du bien on me voulait, sûrement, du bien. Ces paroles ont beau être faites de mots inoffensifs, on dirait qu'elles portent en elles, en négatif, tout l'enfer qu'elles vous feront vivre. On les retourne comme on retourne un gant et l'avenir est inscrit là, juste au bord de l'ourlet. Pareil au nom que votre mère y aurait cousu, il vous saute aux yeux, en noir sur blanc.
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Je suis la seule à manipuler l’absence, à devoir en faire quelque chose, à devoir la façonner pou ressusciter ce qui ne peut plus être vivant, faute de l’avoir jamais été. En dehors de cette tâche, et même à travers elle, je n’existe pas. K m’écrit pour adresser quelques chimères de plus à sa propre folie. Il m’écrit pour se surprendre lui-même. Il m’écrit sa lubie pour flatter son extravagance.
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Il est moins facile de se débarrasser d'une absence ou d'un silence qui font mal que de se retirer une écharde du pied: il n'y a pas de fine aiguille stérilisée pour soulager le coeur qui n'a pas choisi de battre dans cette existence-là.
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C'est la risée attendrie surtout moqueuse de ceux qui entendent l'expression sortir de la bouche d'une enfant de son âge. Ils se gaussent à force d'être sourds et aveugles à ce qu'ils sont: comme si, en comparaison, ils avaient tant vécu, comme s'ils s'exprimaient de beaucoup plus haut, de beaucoup plus loin, depuis une plus grande profondeur.
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Mon frère, je ne le vois plus, non. Il est vivant et mort en même temps. Vous savez, ces personnes qui ne se donnent pas le droit d'exister et qui, du coup, vous privent de les connaître, convaincues de ne pas en valoir la peine.
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Le passé est fictif, qu’on le veuille ou non : il se tisse de ce qu’on en retient et se transforme à chacun de nos mouvements. On va jouer avec le temps et les souvenirs.
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Ce n’est pas le cœur c’est Je qui bat, je bats à petits coups réguliers, et je m’interroge : qu’arrive-t-on à glisser de si puissant dans un personnage fictif qu’il se mette à susciter en nous un désir de chair? On manipule l’argile de l’absence depuis si longtemps qu’on en obtient les formes d’un homme s’agitant, changeant, plus vivant qu’un homme.
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Je ne suis pas dieu. Si jamais il y en a un, il n’y en a probablement pas deux.
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