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Citations de Henriette-Étiennette-Fanny Reybaud (24)


Je la pleure comme si elle était morte!
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J’aime exclusivement, il est vrai, le monde dans lequel je vis, et, j’en suis convaincu, vous serez du même sentiment lorsque vous y aurez pris rang, à côté de vos pareilles, parmi les plus belles, les plus admirées, les plus honorées.
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Je suis charmée que ma fille aime la lecture ; c’est une grande ressource contre l’ennui.
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Quand j’arrivai dans ce pays sauvage, il ne m’était jamais venu à l’esprit que j’y resterais toujours. Je prenais mon isolement et mon ennui en patience, parce que j’étais jeune ; il me semblait qu’ayant un si grand nombre d’années devant moi, il m’en resterait encore assez pour le monde, et je laissais sans effroi le temps s’écouler et ma jeunesse s’enfuir.
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Les femmes qui n’ont aucune inclination cachée ne sont ni gaies ni tristes...
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Il n’y a point de refuge contre les reproches d’une conscience tourmentée, ni de bonheur dans une vie coupable… Quand même je pourrais cacher ma faute aux yeux des hommes, Dieu me verrait…
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Une femme qui ne peut pas se montrer sans que tout le monde la regarde ! C’est gênant, et sur un champ de foire surtout, au milieu de tous ces fainéants, de tous ces débauchés qui fréquentent ces endroits-là.
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Ma fille, on pèche non pas contre Dieu, mais contre soi-même, quand on s’abandonne à des scrupules exagérés et qu’on se tourmente de fautes imaginaires.
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Les pratiques de dévotion n’ont de mérite devant Dieu qu’autant qu’elles ne nuisent pas aux bonnes œuvres envers le prochain.
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Ce qui est bon pour la santé du corps ne nuit pas au salut de l’âme.
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Trois femmes dans une maison, c’est comme trois noix dans un sac. Celle de l’aîné est jalouse de la mienne, parce que dans le village on ne l’appelle que la belle paysanne. D’un autre côté, ma femme est mortifiée lorsqu’elle voit le dimanche sa belle-sœur qui a l’air de la narguer avec ses dorures…
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Le portrait que vous avez sous les yeux ne donne qu’une faible idée de cette belle créature ; quel pinceau aurait pu rendre la fraîcheur de son teint, les douces flammes de son regard, la langueur de son sourire ? Oui, elle était belle à miracle ; elle avait cet attrait invincible qui séduisit le premier homme, et qui aurait fasciné le serpent lui-même, s’il eût été pétri de notre argile mortelle. J’étais comme ébloui par tant de charmes ; le trouble de mon cœur était si grand, qu’il m’ôtait ma liberté d’esprit : en vérité, je dus paraître un sot pendant toute cette soirée, où je sentis pour la première fois que je devenais éperdument amoureux.
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Cette enfant, qui pouvait avoir quinze ans environ, eût été jolie, si la plus rude existence n’eût flétri et détruit sa beauté avant même qu’elle fût en sa fleur. L’ardeur du soleil, les intempéries de l’air, avaient donné à sa peau des tons calcinés ; son teint, comme ses cheveux et ses yeux, était d’un brun fauve. Son vêtement répondait à sa figure : une jupe de drap, semblable à un lambeau d’amadou, flottait sur ses hanches grêles, et les mèches rebelles de sa chevelure s’échappaient d’un bonnet d’indienne, rattaché sous le menton par des cordons de fil écru.
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On se figure que les gens faisant métier de prendre par force le bien d’autrui tuent par plaisir ceux qui tombent entre leurs mains. Point du tout ; ils ne demandent pas mieux que de laisser aller la bête après avoir pris le harnais, et, si parfois il y a quelqu’un de mort, ce n’est pas leur faute.
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Les privilèges de la noblesse n’allaient pas jusqu’à assurer de l’impunité celui de ses membres qui commettait un crime. Tous les coupables étaient égaux devant la loi, et le parlement de Provence avait récemment appliqué ce principe en condamnant à mort un grand seigneur dont le nom a encore, dans le pays, une horrible célébrité. À la vérité, il y avait beaucoup de chance à échapper à la justice par l’incurie de ses agents subalternes ; souvent les plus audacieux méfaits demeuraient sans châtiment, parce qu’on n’en découvrait pas les auteurs.
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...j’ai perdu le discernement du bien et du mal. Non-seulement je n’ai plus la force de résister, mais je ne me sens même plus la volonté de vaincre mes mauvais penchants. Mon âme est saisie du dégoût de toutes les choses qu’il faut aimer et respecter. Je ne puis plus prier Dieu, et mon esprit s’égare dans des pensées qui devraient me faire horreur.
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Misé Brun était un de ces êtres que la nature créa dans un jour de munificence, et auxquels elle prodigue ses plus rares et ses plus redoutables dons ; elle avait un cœur naïf et tendre, une imagination puissante, l’instinct des nobles choses, l’aptitude aux délicates jouissances de l’esprit, et, par-dessus tout, des passions fougueuses et un besoin effréné d’émotions.
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L’amour divin emprunte dans ce livre les formules passionnées de l’amour profane : c’est l’élan d’une âme tendre et exaltée vers l’idéal qu’elle implore et cherche sans cesse ; c’est la prière ardente et continuelle qu’elle adresse à l’objet de toutes ses espérances et de tous ses vœux.
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Rose est toujours sous vos yeux, elle ne paraît pas quatre fois par an sur la porte, elle n’entre presque jamais dans la boutique, personne ne la voit ; mais c’est très-gênant de la garder ainsi.
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Je savais bien que c’était un malheur d’avoir une si belle femme. Je voulais me marier avec la fille aînée de misé Magnan, une personne de trente ans qui a un visage comme tout le monde ; mais vous avez trouvé qu’elle n’était pas assez riche, et vous vous êtes entêtée pour que j’épousasse Rose, parce qu’elle avait deux mille écus de dot. Vous n’avez pas considéré sa grande jeunesse, sa beauté ; l’argent vous a fait passer par-dessus tout. Allez, il n’y avait pas de bon sens à me faire faire ce mariage.
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